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Mon ménage de printemps 2024

Les années se suivent et ne se ressemblent pas. Si on m’avait dit l’année passée que je serais en recherche d’emploi, clouée chez moi à postuler en ligne à des jobs pas très intéressants… Je crois que je l’aurais cru, car j’ai bien conscience du type de monde dans lequel nous vivons et du secteur d’activité dans lequel j’évolue. Mais quand même, çà pique.

Je ne comptais pas déménager cette année, sauf opportunité merveilleuse ailleurs. Mais clairement, je ne m’attends pas à ce qu’on vienne me chercher pour çà.

Donc, je suis toujours dans mon 3-pièces de 62 mètres carrés avec balcon, parking et ascenseur, cuisine séparée, toilettes séparées et d’un point de vue immobilier, je devrais être parfaitement heureuse… J’ai vraiment de la place pour moi et les chats.
Et pourtant, je me plains constamment de devoir toujours tout nettoyer, ranger, maintenir, c’est très fatigant.

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Plus le temps passe et plus que je me dis que je devrais emménager dans plus petit et me simplifier la vie. Le virus du minimalisme me reprend, par période, même si parfois il devient un piège: je n’ai toujours pas de décision définitive sur le nombre d’objets que je devrais avoir chez moi. J’ai encore fait du gros désencombrement récemment. Ayant (involontairement) du temps devant moi, j’en ai profité pour lancer des centaines d’annonces sur le Bon Coin, Vinted et autres Rakuten.

L’arrivée du printemps m’a incitée à:
– identifier les vêtements que je n’ai pas portés cet hiver (comme ce manteau gris qui peluche et qui fait plus négligé qu’habillé)
– faire la revue de ma garde-robe printemps-été et voir ce qui ne me convient pas maintenant (doublons, vêtements en mauvais état, mauvaise taille etc)
– mettre de nouvelles annonces sur Vinted
– faire le tour de mes placards
– mettre de nouvelles annonces sur le Bon Coin
– regrouper ce qui ne s’est pas vendu dans un délai raisonnable et l’apporter à la ressourcerie du coin

Une fois qu’un peu de vide a été fait: NETTOYER!! Je n’aime vraiment pas çà et très honnêtement, la tentation d’avoir une femme de ménage quand je serai à nouveau active est très présente

Et vous, êtes-vous adeptes du ménage de printemps?

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Le bilan d’un mois sans Réseaux Sociaux

Agacée de passer des heures chaque jour sur des réseaux sociaux tels que Tiktok et Instagram, j’avais décidé de supprimer ces applications de mon téléphone et de mes tablettes. Pendant ce mois de mars 2024, j’ai donc essayé de me sevrer de cette pratique, que je qualifierais d’addictive.

Ai-je vraiment passé un mois sans réseaux sociaux? pas vraiment!
– Je me suis régulièrement connectée à Facebook depuis un navigateur. C’était trop difficile de suivre des matches de rugby sans savoir la composition, ni de voir les ralentis et résumés.
Linkedin: grosse consommation, du fait de ma recherche d’emploi hyperactive du moment. Oui, je considère que LinkedIn est un réseau social et comme il est « utile », on culpabilise peut-être un peu moins de passer du temps dessus. Et pourtant, il est tout aussi chronophage et aspirationnel qu’Instagram.
Youtube: essayant de me sevreer des vidéos courtes et addictives de Tiktok; je me suis remise à Youtube et à ses formats plus longs. Spoiler: maintenant il y a un format « shorts » qui est exactement le format et le contenu de Tiktok, donc du coup, on repassera pour le sevrage. J’ai pris une version d’essai sans publicités et c’est quand même nettement mieux, mais je n’arrive pas à regarder des vidéos de plus de 20 minutes, sauf un documentaire fait pour la télé. Surtout, combien de vidéos d’apartment tours et d’apprentis minimalistes vais-je pouvoir absorber jusqu’à être complètement saoulée?
– Il a été facile de ne pas aller à sur X/Twitter car je n’y allais que pour cliquer sur un lien, pas pour scroller pendant des heures.

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Ce que j’ai appris sur moi:

Je vis une tablette ou smartphone à la main, constamment. Ce sont mes deuxièmes cerveaux. Impossible de m’en passer aujourd’hui, car je n’ai pas vraiment d’autres occupations. Certes, je passe du temps à prendre soin de moi: kiné 2 fois par semaine, sport à la salle, balades oxygénantes, mais comme je suis en recherche d’emploi, je passe un 99% de mon temps chez moi. Donc une tablette à la main quand je ne fais pas le ménage ou que je dors. Un peu comme un fumeur, je suis accro au geste.

J’aime partager des moments de vie. Qui saura que j’ai atteint 500 jours d’affilée sur Duolingo et sera fier de moi? Qui partagera avec moi ma joie pour la victoire de mon équipe de rugby? Qui s’émerveillera de la beauté de mon chat quand il me fait les yeux doux?

D’un autre côté, qui en a quelque chose à faire?

Mon bilan pour moi est qu’il m’est difficile de me passer complètement de ces connexions. Mais je reconnais plus que jamais le côté éphémère et artificiel de partager tout et n’importe quoi sur sa vie.


J’ai donc décidé des mesures suivantes:
Tiktok ne sera installé que sur une tablette et limité à 1 heure par jour (je n’ignorerais plus le signal) – il était déjà banni de mon téléphone, depuis que j’ai oublié de descendre du tram à ma station car j’étais trop distraite.
Instagram sera limité au rugby, aux chats et à un profil personnel – Plus de scrolling sur du contenu que je n’ai pas choisi et approuvé.
X/Twitter: limité au rugby et à la sphère professionnelle.
Facebook: limité au rugby et à prendre/donner des nouvelles. Je ne commenterais plus aucun post, je n’efforcerais de ne pas me perdre à lire les commentaires des autres.
Linkedin: utilisation intensive jusqu’à décrocher mon prochain job, pas le choix.

Et vous, quelle est votre attitude envers les réseaux sociaux?

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Un mois sans réseaux sociaux

Le mois de mars commence sous la grisaille et la pluie… Je n’ai rien tant envie de faire que de rester sous ma couette et de scroller sans réfléchir sur mon téléphone ou ma tablette, de préférence pour regarder des vidéos courtes pour me vider la tête… Après tout, quoi de mieux pour oublier mes turpitudes de recherche d’emploi et mes multiples déceptions en la matière?

Mes statistiques sur Tiktok donnent le vertige: j’ai à de multiples reprises dépasser les 40 heures par semaine sur l’application. Plus qu’un temps plein en France! C’est effrayant. Clairement, je suis devenue addict à ces vidéos courtes, accrocheuses… avec des impacts certains sur ma vie sociale et ma santé. Déjà j’ai dû me résoudre à avoir des lunettes de vue, avec une légère correction, soit, mais je m’en serais passée, pour avoir accès à mes écrans. D’autre part, tout ce temps passé à scroller n’est pas dédié à des activités plus productives: sortir, voir du monde, faire du sport, lire, etc.

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Mon comportement addictif m’a inquiété au point de refaire une diète de réseaux sociaux. Pour ce mois de mars 2024, j’ai enlevé les applications Facebook, Twitter, Instagram et Tiktok de mes appareils mobiles. Je ne m’interdis pas d’aller sur Facebook seulement depuis mon ordinateur, ponctuellement et uniquement pour voir ce qui se passe pour mon club de rugby préféré. En revanche, je conserve une activité importante sur LinkedIn, du fait de ma recherche d’emploi. C’est mon principal medium.

Par ce régime anti-réseaux sociaux, j’espère ne plus me perdre dans la guerre des commentaires, qui est juste épuisante. Il y a tellement d’abrutis sur terre et ils ont le droit de s’exprimer, tout autant que les gens intelligents. Sauf qu’il y a très peu de filtres contre l’idiotie, la misogynie, le racisme, le classisme et autres stupidités, notamment sur Tiktok, et voir les commentaires a juste commencé à générer de l’anxiété. Surtout quand ces mêmes abrutis me prennent à parti. J’ai beau être une adulte qui ne se laisse pas faire, toute cette haine et toute cette négativité me pèsent. Ce n’est clairement pas ce dont j’ai besoin ces temps-ci.

Je prends aussi mes distances avec Facebook/Instagram, car je me rends compte que très peu de mes proches partagent des choses. Je me sens seule et isolée, alors que c’est censé produire l’effet inverse. Donc je garde mon contenu pour moi. Cela ne changera pas ma vie et cela ne changera la vie de personne, je pense.

Et vous, les réseaux sociaux, c’est avec ou sans modération?

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Le point sur ma vie professionnelle, début 2024

Voilà plus de 2 mois que j’ai été impactée par un licenciement économique – était-ce un mal pour un bien? Encore trop tôt pour le dire… Je n’ai pas manqué d’entretiens pour des postes plus ou moins intéressants, mais le marché pour mon métier et mon niveau d’expérience est vraiment déprimant. Très peu d’offres m’inspirent suffisamment pour que je postule et les contacts passifs (situation de chasse) sont à 99% hors de ma cible.

Quand je vois la longueur des processus de recrutement (au minimum 4 entretiens, étalés sur 2 mois…) et la liste des compétences et expériences exigées pour des salaires (si rarement affichés) vraiment pas folichons, je ne peux que soupirer. N’y a-t-il aucune entreprise souhaitant traiter décemment ses candidats et potentiels salariés? Payer en dessous du prix du marché et s’attendre à avoir de la main d’oeuvre compétente, motivée, taillable et corvéable à merci, vous y croyez vraiment? Revenez sur les basiques… Vous risquez les erreurs de casting et l’incompétence coûte très cher! Très clairement, si je prends un job et que j’estime n’être pas payée à mon juste prix, je me barrerais à la première occasion.

Mon constat (sachant que j’ai 20 ans d’expérience en Ressources Humaines) n’a guère changé depuis mes précédentes recherches d’emploi, si ce n’est que le ghosting s’est généralisé et il faut toujours éviter les cabinets de recrutement. Et maintenant que les réseaux sociaux permettent à tout un chacun de s’exprimer, je vois fleurir des dénonciations de mauvaises pratiques, voire même du « name and shame ». Perso, ça me va bien. Pour moi, il est essentiel de faire son métier avec éthique et transparence.

Mon feedback personnel, si jamais un cabinet de recrutement passe par ici, sait-on jamais:

  • Publier une annonce pour un poste juste à côté de la même offre mais en direct par l’entreprise: A QUOI ÇA SERT? On n’est pas des jambons, ça se voit. C’est parfois même du copier-coller au mot près. Juste au lieu de mettre « Tiktok » vous mettez « réseau social bien connu ». Pourquoi un candidat préférerait envoyer son CV à un intermédiaire plus qu’à l’employeur final en direct?
  • Harceler un candidat (message vocal + message LinkedIn + message e-mail) pour finalement ne jamais le recontacter quand, par politesse, il vous rappelle: A QUOI ÇA SERT? Vous savez que les gens ont la mémoire des mauvaises expériences. Il y a 2 cabinets qui me contactent régulièrement et la prochaine fois, je ne les ghosterai pas, je leur expliquerai pourquoi je ne travaillerai jamais avec eux, comme candidate ou DRH. Je ne comprendrai jamais qu’un cabinet se mette à dos des potentiels clients en les traitant comme de la merde comme candidats.
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  • Les ATS (Applicant Tracking System) sont des plaies pour les candidats les plus expérimentés. Déjà, ils demandent très souvent de rentrer les infos déjà présentes sur le CV et quand c’est automatisé, cela ne ressemble à rien… Il faut tout reformater et quand on a 20 ans d’expérience, c’est long… et je m’aperçois que ça ne sert pas à grand chose. J’ai déjà 2 exemples où les ATS ont rejeté mon CV très vite et où l’entreprise m’ont « chassée» sur LinkedIn. Donc ma candidature était, au final, pertinente… Y a quelque chose qui cloche, non? Je crois que je vais envoyer mon CV en direct au hiring manager si je parviens à l’identifier.
  • L’absence de fourchette de rémunération, on en parle? Déjà, je constate que les entreprises mentionnent de plus en plus les avantages sociaux (mon petit coeur de comp&ben est en joie), même si c’est le minimum légal, mais trop rarement le salaire. Résultat: on postule un peu dans le vide et les recruteurs qui nous appellent sont déçus car ils n’ont pas le budget pour nous. Ce sera bientôt illégal de ne pas mentionner de salaire sur les offres d’emploi, merci la Directive Européenne sur la Transparence des Salaires…
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  • Que dire des questions qui concluent souvent les formulaires de candidature? Je suis à fond pour les questions qui valident des points-clé comme les prétentions salariales, la disponibilité, l’éventuelle présence d’une clause de non-concurrence, la vérification d’une certification/qualification essentielle au poste, la maîtrise d’une langue… Mais je vois de plus en plus des questions à l’écrit que j’aurais posé en entretien avec la nécessité d’y répondre sinon le CV n’est pas envoyé! Déjà que personne ne lit les lettres de motivation, je me demande bien qui prend le temps de lire les réponses de tous les candidats. Si le questionnaire vient compléter une pré-sélection, pourquoi pas, mais avec l’envoi de la candidature initiale, c’est une vraie perte de temps pour le candidat et juste l’affirmation par le potentiel employeur que son temps à lui est plus précieux que le vôtre. J’ai joué le jeu pour le moment, mais sans aucun résultat et je pense que ça va devenir un red flag. Si l’entreprise veut des réponses à ses questions, qu’elle m’invite en entretien pour en discuter de vive voix!
  • Certaines entreprises réclament les résultats scolaires des candidats et vraiment, cela n’a pas de sens de me demander mes notes au bac, que j’ai passé au siècle dernier. Honnêtement, cela me donne une mauvaise image de l’entreprise qui cherche à recruter. J’ai eu à peine 10 en anglais au bac et cela ne m’empêche pas de le parler couramment aujourd’hui. Bref, un non-sens.
  • Message spécial pour les startups: NON AU CULTE DE LA PERSONNALITE DES FOUNDERS. Je vois de plus en plus le pedigree des personnes avec qui on pourrait travailler (leurs diplômes et expériences). On s’en fout qu’ils sortent de Polytechnique ou de HEC, ce n’est pas le flex que vous pensez. On travaille avec des gens, pas des CV. Vous devriez essayer, c’est comme çà que les entreprises fonctionnent, généralement. Dans mon cas personnel, j’ai un peu trop d’expérience pour être impressionnée par ces informations. J’ai croisé des Centraliens un peu concons et des BTS impressionnants. Vraiment, continuer à mettre en avant votre formation d’il y a 10 ans, est-ce pertinent? J’espère que vous avez évolué depuis.
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Je reste campée sur mes principes:

  • Je ne me déplace/connecte pas en entretien sans validation du salaire et du descriptif de poste. Mon temps et mon énergie sont précieux.
  • Je ne travaille pas gratuitement: NON je ne préparerais pas un cas pratique ni ne passerais pas une demi-journée dans votre entreprise sans être rémunérée. Toute peine mérite salaire. Un processus de recrutement ne devrait pas ressembler à une course d’obstacles et épuiser le candidat. On est à Koh Lanta, ou bien ?
  • Je ne cours pas après les cabinets de recrutement: si vous ne faites pas votre job sérieusement, vous serez blacklistés et c’est tout. Pas de temps à perdre avec des guignols.
  • Je n’accepte pas le manque de respect. Le red flag en tant que candidat est 10 fois pire en tant que salarié.
  • Je ne fais pas de lettre de motivation: ma motivation est d’avoir un salaire avec des bonnes conditions de travail et des avantages sociaux sympas, avec si possible des collègues cools.
  • Je privilégie le réseau: quand on connaît quelqu’un, il y a de la vraie information et aussi un soutien en interne qui fait la différence. Je n’ai pas encore activé ce levier à fond, mais c’est bien mon intention si rien n’a avancé sérieusement avant fin février.

Conclusion: j’ai 2 pistes sérieuses, avant la rentrée de lundi 8 janvier 2024: une à Dublin et une à Paris.

Et vous, avez-vous des red flags pour votre recherche d’emploi?

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Bilan de 2023 – Intentions 2024

J’ai conclu 2023 sur une note bien différente de 2022, même si je reviens aussi des Antilles. Après la Martinique en 2022, j’ai cette fois opté pour la Guadeloupe pour le break des fêtes en 2023. Même si je suis en recherche d’emploi, ce n’est pas une raison pour me priver de vacances prévues et payées des mois auparavant. Les recruteurs aussi sont OFF. A quoi ça sert de rester à déprimer en région parisienne alors qu’on peut aller au soleil? Bref, je n’ai pas envisagé une seule seconde d’annuler mes vacances, je les ai bien méritées, avec tous ces changements subis. J’avais plus que besoin de me changer les idées et de restaurer un peu de confiance en moi.

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L’année 2022 avait été marquée par des pépins de santé et des problèmes familiaux. Côté santé, j’ai poursuivi en 2023 avec une tendinite à l’épaule droite qui ne passe pas, malgré toute la kiné possible… Mais j’en viendrai à bout! Côté famille, je dois dire que ça s’est calmé. Etat stationnaire, ni mieux ni moins bien. Pour résumer: ils ne m’ont pas casser les gonades.

J’avais plus ou moins un projet de formation en Coaching, mais finalement rien de tout çà. Je commence, en janvier 2024, une formation en Compliance, en espérant que cela m’ouvre de nouvelles portes et que je puisse créer un skillset très recherché et rémunérateur. J’ai encore 6/7 ans à tirer dans Corporate America, il faut que ça paye! Et ensuite, je compte travailler à mi-temps et profiter davantage de la vie.

Tout comme en 2022, j’ai ce manque d’amour croissant envers la région parisienne; elle est certes riche d’opportunités professionnelles, mais le climat et la foule me rebutent de plus en plus. Jusqu’à quand vais-je tenir? La vie est si courte. La Coupe du Monde de Rugby avait su me captiver, j’en attends de même des Jeux Olympiques, même si les hordes de visiteurs vont rendre l’espace invivable.

Mes intentions pour 2023 étaient les suivantes: Prendre soin de moi, de mes amitiés, de ma famille proche, mettre de l’argent de côté et investir pour le long terme. Pour 2024, je les reprends et je me dois d’y ajouter: trouver un job. Quant à mon projet de revenir à Dublin, j’y songe avec beaucoup de sérieux, mais j’ai vraiment besoin d’un job solide pour l’envisager avec sérénité, et le marché de l’emploi est plus que morose dans la Tech.

Et vous, quelles sont vos intentions pour 2024?

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La tuile… ou la chance de ma vie?

Il y a quelques jours, et alors que je m’y attendais un peu, on m’a annoncé que mon poste était supprimé et que, compte tenu de la taille de l’entreprise, aucun reclassement ne sera disponible. En termes de droit du travail français (je rappelle que je suis DRH de métier), ça s’appelle un licenciement économique. Je pensais que j’aurais droit à une rupture conventionnelle mais j’ai droit à la totale! Je ne l’ai pas vu venir car je me tournais les pouces (100 salariés, çà occupe) mais parce qu’on m’empêchait de faire mon métier correctement. Aucun projet sur lesquels je travaillais n’était en haut de la liste des priorités. De plus, le Groupe pour lequel je travaille vient de faire une acquisition, et on cherche toujours des économies et du cash dans ces cas-là. Et c’est tombé sur moi (et 2 autres de mes collègues).

Est-ce une erreur de supprimer mon poste? Très certainement. Est-ce que je vais me battre pour le récupérer? Honnêtement, non. À quoi bon? Ils ne méritent pas mon énergie. Je veux juste un gros chèque, à la hauteur du préjudice subi. Car mes projets personnels sont tous remis en question: mes vacances à Noël ? Déménager à Dublin en 2025? Comment se projeter quand on ne sait pas ce qu’on va faire dans 2 semaines…

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Mais, dans cette adversité, je reste plutôt positive. Au final, est-ce une catastrophe qu’on me paye à rien faire jusqu’en février 2024? Et en plus, après, j’aurai droit au chômage. J’aurai droit aussi à une indemnité nette de charges sociales et d’impôts sur le revenu. De quoi investir dans mon futur.

Ce n’est pas la première fois de ma vie que je fais une pause forcée dans mon ascension professionnelle, et sans doute pas la dernière. Donc, je ne me suis pas effondrée à l’annonce de cette décision venant d’en haut et contre laquelle je ne peux rien: le soir même, j’ai regardé les offres disponibles sur LinkedIn et j’ai envoyé une dizaine de candidatures. Au final, on m’a recontactée assez vite et j’ai 3 pistes sérieuses, dont une à Dublin. Je suis dans les entretiens, mais j’ai le temps de réfléchir à ce que j’ai vraiment envie de faire et rester en France me fait de moins en moins envie. Je pense constamment à revenir à Dublin, et clairement, je manifeste une opportunité là-bas, ou une opportunité me permettant d’y retourner à moyen terme. Je me retrouve dans une situation plutôt confortable, avec la protection du droit social français et le fait d’être disponible rapidement pour un super job! Pour l’instant, je n’imagine pas une seule seconde devoir faire un effort sur mon salaire ou mon niveau de poste, je suis au pic de ma carrière et de mon employabilité!

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Cette pause me permet de me consacrer à quelques activités reportées car je n’avais pas le temps. Maintenant, je l’ai, car je ne suis pas à plein temps sur ma recherche d’emploi. Je fais 3 séances de kiné au lieu de 2 par semaine. J’ai maintenu mon weekend à Rome en novembre et planifié un petit tour à Dublin, ville de mon coeur que j’espère retrouver à plein temps très vite. J’ai refait le tour de mes placards pour les vider de choses que je n’emporterai pas avec moi. C’est plutôt pratique de savoir ce qu’il convient d’emmener ou pas et je capitalise sur mon expérience passée. Néanmoins je m’agace de tout le bazar que j’ai laissé s’accumuler depuis que je suis rentrée en France et que j’ai dû repartir de zéro et m’acheter des petites cuillères… Des fois, je me dis que je suis une minimaliste en carton… Bref, je vide sur Le Bon Coin, Vinted et Rakuten et le barda trouve peu à peu preneur. Je ne suis pas pressée, n’ayant pas encore de visibilité sur la date de mon départ. J’ai juste cette certitude de vouloir repartir et c’est ce qui me meut.

Et vous, avez-vous déjà connu une situation pareille?

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Il est revenu le temps des inventaires!

Déjà plus de 10 ans que je baigne dans le minimalisme, que j’ai finalement découvert en lisant un livre de Dominique Loreau: l’Art de l’essentiel. Une lecture assez fondamentale qui en a amené d’autres. Pour autant, tous les livres de cette même autrice ne sont pas intéressants. Elle a quand même plutôt répété les mêmes choses dans ses livres suivants (forme ultime du minimalisme: recycler ses idées ad nauseam).

Depuis tout ce temps, ainsi que je l’ai documenté sur ce blog, j’ai désencombré, vendu, racheté, re-minimisé, trié etc… J’ai l’impression que cette quête de l’essentiel n’en finit jamais. Les envies et les besoins fluctuent et je n’ai pas encore atteint mon nivau d’équilibre. Je sens que j’ai encore un peu de travail. Puisque j’ai restreint mon temps quotidien sur Tiktok et sur Instagram, j’en ai plus pour m’occuper de ce type de projets.

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Ayant fait d’autres bilans dans mon existence (dans ma carrière, par exemple, ou encore dans ma santé), j’en reviens à mes chers placards! Pour la cuisine, je suis en très bonne voie. Que ce soit au niveau du matériel de cuisine ou du fond de placard, je connais ma stratégie et mes objectifs.

Pour ma garde-robe, je crois que j’ai un peu débordé récemment, même si je continue assidument mes ventes sur Vinted pour m’assurer de ne pas être submergée de fringues. Je reprends donc la rédaction d’un inventaire, comme j’ai pu le faire il y a plusieurs années. L’objectif est naturellement d’être sous les 100 vêtements et sacs (sous-vêtements et vêtements de sport exclus). Il n’est pas impossible que je partage ma collection de sacs, une fois n’est pas coutume.

Côté cosmétiques, j’ai trop de choses qui traînent un peu partout: dans ma salle de bain, bien sûr, dans des tiroirs de ma chambre, dans mon sac à main…

C’est donc mon challenge de l’automne 2023:
– faire l’inventaire de ce que j’ai déjà
– identifier les éléments essentiels
– éliminer les éléments non-essentiels
– maintenir le tout!

Et vous, avez-vous des projets à finaliser chez vous cette saison?

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Elodie les bons tuyaux

Quand on vit seul, on ne peux compter que sur soi. Non seulement on paye ses frais de vie plein pot, mais en plus, quand on est solo, on paye plus d’impôts. Certes, je gagne correctement ma vie, mais pour autant, je n’ai pas envie de gaspiller l’argent que je gagne toute seule comme une grande, grâce à mon travail et mes efforts pour en arriver là où j’en suis.

Suite à mon article 10 astuces à 0€, je vous présente d’autres astuces pour optimiser son budget, tout en reprenant mes 5 commandements du Smart Shopping.

Désolée, ici, on ne parle pas crypto-monnaies ni NFT. Chacun son créneau…

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Si je reprends mes commandements, dans l’ordre:

1- N’acheter que ce dont on a besoin
Concrètement, on fait des listes, on regarde ce qu’on a déjà dans les placards. On ne surconsomme pas!

2- Regarder les prix au kilo/pièce et privilégier les marques de distributeur
Perso, je m’en fous de manger un yaourt Danone ou Carrefour. Les marques de distributeur sont fabriquées dans les mêmes usines avec très souvent exactement les mêmes ingrédients. Elles sont généralement 20 à 30% moins chères alors je n’hésite pas.

3- Vérifier les coupons de réduction, offres de remboursement et cashback pour les produits que l’on consomme régulièrement et avant tout gros achat
Je suis une maniaque des sites de cashback, j’ai installé les extensions de plusieurs sites dans mon navigateur Google Chrome, et je les recommande chaudement:
igraal/Coupon Network: permet de cagnotter du cashback en magasin ou en ligne et d’imprimer des bons de réductions
EbuyClub: cashback en ligne + bon d’achat à prix réduit (c’est toujours intéressant de grapiller 4% par tranche de 100€)
Widilo: cashback en ligne, souvent le plus généreux de tous
Poulpeo (code IDDzab): cashback, avec pas mal de code de réductions etc
Si vous cliquez sur un des liens de parrainage ci-dessus, je peux percevoir un petit avantage. De votre côté, il y a aussi un bonus de bienvenue. Ces sites opérent en France.

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4- Utiliser un comparateur de prix (par exemple Achat Moins Cher)
C’est fou comme les distributeurs négocient les prix chacun dans leur coin. Le même produit peut être vendu à un prix très différent, selon les politiques commerciales et les promotions. C’est pourquoi je compare toujours avant d’acheter, surtout pour les produits électroniques, électroménager, mais aussi les cosmétiques.

5- Avoir des cartes de fidélité des magasins que l’on fréquente régulièrement
Tous les mots de cette phrase sont importants. Pas besoin d’avoir la carte de fidélité d’une enseigne où on va une fois tous les 3 ans, car après, on est inondé de pubs… J’en ai personnellement eu très marre que Darty m’envoie des offres toutes les semaines après avoir acheté un frigo. Si tout va bien, je ne vais pas le renouveler avant au moins 5 ans, quand même!
Avoir une carte Carrefour, Auchan ou encore Ikea permet d’avoir tout de suite des avantages, en termes de réductions immédiates ou de cashback.
Certaines permettent de charger des bons de réduction et l’impact se voit tout de suite à la caisse!

Bon plan bonus, si vous êtes client de certains sites, vous pouvez acheter des bons d’achats à prix réduits ou avoir du cashback en direct. Mes exemples concrets:
Boursorama donne accès à une plateforme TheCorner, très intéressante (par exemple pour avoir des places pour des parcs d’attraction à prix cassé)
Club Ulys a aussi une plateforme de bons d’achat avec un discount intéressant (j’y trouve des codes de réduction pour l’UCPA par exemple)
Club R chez Rakuten : du cashback, des réductions sur plein de sites.

Et vous, avez-vous des bons tuyaux à partager?

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Un blog en 2023?

Avec tout le contenu image, audio, vidéo disponible en 1 clic ou 2? Je dois avouer que ce médium me semble de plus en plus dépassé. Pour preuve ? Je n’ai plus vraiment la discipline de publier mes 2/3 billets mensuels… Non pas que je n’ai plus d’inspiration du tout, mais ce n’est tout simplement plus ma priorité. J’ai encore des choses à dire, mais vu l’audience de ce blog, il n’y a pas grand monde pour les écouter. Je n’en veux à personne. J’avais même désactivé ces pages avant qu’une personne ne me contacte sur Vinted pour m’en demander des nouvelles… C’est dire à quel point les médias s’entremêlent aujourd’hui.

Ce n’est pas la première fois que je me pose cette question du « stop ou encore ». J’ai changé de plate-forme en 2019 (alors que j’avais quand même un petit trafic sur l’ancienne), parce que j’étais limitée techniquement. Aucun regret d’avoir changé mais l’audience s’en est ressentie. Le fait que WordPress a arrêté la synchronisation avec Twitter a aussi plombée mes résultats.

J’ai passé 42 heures sur TikTok la semaine dernière, plus qu’un temps plein, alors je peux bien trouver le temps de faire des choses plus productives, dont ce blog. Je vais donc encore publier ici ce qui me passe par la tête!

Et vous, vous bloguez encore ? Ou c’est trop 2007 pour vous ?

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Passion Rugby

Depuis la rentrée dernière et dans l’optique de la Coupe du Monde de Rugby masculine organisée en France, j’ai commencé à me prendre de passion pour ce sport, que j’ai connu enfant quand mon père regardait le Tournoi des 6 Nations à la télé.

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Je n’ai pas grandi dans une terre de rugby (ma ville natale de l’Est de la France avait un club de football en deuxième division dans les années 1980) mais mes parents sont culturellement du Sud de la France (le même coin que le légendaire Sébastien Chabal), où la pratique du rugby est plus commune. Ce n’était pas un sport proposé aux filles de mon temps (ni le foot d’ailleurs) mais je crois que j’aurais bien aimé pratiquer. C’est quand même plus intéressant que le handball ou le basket auxquels j’ai eu droit.

Lors de mon passage en Irlande, mon intérêt a commencé à grandir et j’ai suivi de loin en loin un club de la région parisienne… le Racing 92! Pourquoi? Comment? Je ne sais pas trop, l’instinct… C’est un Club avec une grande histoire et des résultats respectables. Dommage qu’il n’ait été que finaliste (mais 3 fois!) en Coupe d’Europe. Je suis allée à quelques matches, j’ai mon écharpe et un drapeau de supporter !

Et maintenant, je comprends mieux les personnes qui suivent les résultats du sport parce que je suis le Top14, le 6 Nations… et bientôt la Coupe du Monde à la maison! Je vais aller voir 2 matches, d’ailleurs, à Lille, pour voir jouer l’Ecosse et l’Angleterre.

Personne dans mon entourage proche n’est fan de rugby et je vais aux matches toute seule. Je m’amuse quand même beaucoup et la Défense Arena est une super enceinte. Je suis fan! J’ai pris un abonnement pour la saison prochaine, afin d’être encore plus présente.

Et vous, aimez-vous le ballon ovale?

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Mon équipement de cuisine

Toujours dans ma volonté de simplifier, rationaliser, vivre simplement, je me suis à nouveau penchée sur mon bazar de cuisine. Je suis loin d’être une ménagère des années 1950, mais je craque souvent pour de la vaisselle, des appareils électroménagers etc… Je me retrouve parfois débordée par mes possessions, ce que je n’apprécie pas.

Un an que j’ai fait installer ma cuisine (j’ai pu tout choisir de À à Z, mon rêve !), il est temps de faire le point sur son utilisation.

Photo de Chait Goli sur Pexels.com

J’ai allumé l’énorme four 3 fois en un an, car je préfère nettement mon airfryer…

Les 2 feux de la table à induction sont largement suffisants pour mon usage (allez, je m’en sers une à deux fois par mois environ). Du coup, je suis assez suréquipée en casseroles. Je vais peut-être m’en séparer de quelques unes.

J’ai fait un gros tri il y a 6 mois et rien ne m’a manqué, donc c’est bien le surplus dont je me suis séparée.

Mes essentiels électroménager de cuisine, sans ordre de préférence :

Airfryer
Rice cooker
Soup maker
Pied mixeur / hâchoir
Râpe à légumes électrique
Gaufrier (pas vraiment un essentiel, mais j’en ai un)
Micro-onde
Bouilloire
Machine à café filtre
Blender Nutribullet

Je me suis séparée de:
Blender Magimix en verre (trop gros pour mon utilisation en smoothie du dimanche)
Robot multifonction Magimix (à part pour râper des carottes, je ne m’en servais pas)
Instant pot (j’ai pris la version 6 litres, alors que 4 litres auraient suffi, avantageusement remplacée par mon rice cooker)

Et vous, quels sont vos appareils de cuisine indispensables?

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Bilan du mois de mars 2023

Le défi du mois était de vider mes placards et mon congélateur et de n’acheter que des produits frais pendant le mois de mars. Mes constats à l’heure de faire le bilan?

Constat N°1: mes placards se sont un peu vidés mais il y a encore de la marge.
J’ai encore beaucoup de stock. Je pense que je suis prête pour poursuivre le même défi en avril, voire en mai. Avoir un foyer d’une personne et 2 chats ne nécessite pas des stocks gargantuesques de nourriture. Je le soupçonnais déjà, mais clairement, j’ai trop de choses dans mes placards de cuisine, à tel point que des aliments secs se sont retrouvés périmés alors que j’avais l’impression de les avoir achetés récemment.
Je crois que je vais devoir établir une liste et m’y tenir.

Constat N°2: je suis gourmande.
J’ai évidemment acheté des fruits et des légumes pendant ce mois, mais j’ai aussi été tentée d’acheter des douceurs; chips, boissons pétillantes, bonbons… Ce fut dur de résister. Clairement ces aliments-là ne restent pas longtemps dans le stock. Gras, salé, sucré, le combo irrésistible! Surtout devant un match de rugby en plein pendant le Tournoi des 6 Nations.

Constat N°3: j’ai fait des économies.
Vu que j’ai consommé en priorité le contenu de mes placards, j’ai très peu dépensé ce mois-ci. Mes courses de supermarché ont été règlées avec ma carte ticket-restau et mes cagnottes fidélité. Je finis le mois avec des sous sur mon compte, alors que généralement, je dépense tout.
Outre la nourriture, j’ai aussi modérément dépensé sur les postes habillement et accessoires et 0 pour les cosmétiques, ma petite faiblesse…

Et chez vous, quel est l’état des stocks? Etes-vous un minimaliste du garde-manger?

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Les voyages que je rêve de faire (et pourquoi)

Je ne suis pas fondamentalement une pessimiste, mais je pense que je suis quelqu’un de critique et de réaliste. C’est pourquoi j’avais écrit ce post sur les pays que je ne visiterai pas. Non pas que j’ai quelque chose contre ces pays ou leurs ressortissants, mais juste, je n’ai pas l’envie de me rendre sur place.

Même si j’ai déjà visité pas mal d’endroits, il me reste des pays à visiter dans ma wish list! J’ai encore des rêves à réaliser, et heureusement!

N°1: Le Japon
J’avais prévu de fêter mon changement de dizaine là-bas et puis, paf, épidémie mondiale. C’était pas de chance. Ce n’est que partie remise. C’est certain que j’irai, un jour…
C’est un voyage très onéreux, qui se planifie bien à l’avance. J’aimerais bien voir comment vivent les gens sur place, si le mélange tradition/vie moderne est étonnant ou pas. Très certainement, je serai dépaysée. Peut-être un petit choc culturel en vue?

N°2: La Thaïlande (plus précisément les îles et le sud du pays)
J’y étais allée il y a 10 ans maintenant, et le temps nous a manqué pour découvrir d’autres régions que le Nord.
J’avais bien aimé la culture, la tranquillité des locaux, l’ambiance tropicale, les couleurs, les senteurs…
Ce voyage m’avait vraiment marquée et je rêve d’y retourner.

N°3: Le Tyrol
J’aime la montagne, j’aime l’Italie et les pays germaniques… Il est très probable que je trouve la région du Tyrol tout à fait à mon goût.
Est-ce que ce sera vraiment différent des Alpes Françaises?
Bonus: faire un tour du côté des Grands Lacs italiens et des Dolomites…

View of South Tyrol, Italy by Markus Spiske is licensed under CC-CC0 1.0

N°4: l’Europe Centrale (Cracovie, Prague, Bucarest, Belgrade…)
Je sais, c’est vague, mais ce sont des destinations qui me disent bien, riches en Histoire
Les anciens pays du traité de Varsovie m’intriguent.. Je suis déjà allée à Budapest en weekend.
Je me tâte à faire un périple ou à faire un weekend par ville.

N°5: Tahiti (mais je vais exploser mon budget carbone)
« Un jour, j’irai à Tahiti, j’y vivrai ma meilleure vie… »
Les atolls, la brise marine, les fleurs de tiaré… Sans doute un gros cliché, mais tout a l’air beau, là-bas, en tant que touriste.
Je n’ai pas de plan d’aller y faire un tour et peut-être n’irai-je jamais, mais c’est en tout cas un endroit qui me fait rêver.
Dans le même style: Hawaï

Et vous, quels pays rêveriez-vous de découvrir?

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5 pays que je ne visiterai pas

« Je ne suis pas encore allée partout, mais c’est sur ma liste. » – Susan Sontag 

Mon blog n’est pas spécifiquement dédié aux voyages, mais j’y ai parfois évoqué mes déplacements et autres pérégrinations… Notamment en Australie, Nouvelle-Zélande, Croatie… Je suis bien consciente de mes privilèges d’Européenne à fort passeport et avec un pouvoir d’achat non-négligeable. Il est facile pour moi de sauter dans un avion et d’aller à peu près où je veux!

Avec les années, ponctuées d’un nombre certain de déplacements professionnels (Italie, Espagne, Pays-Bas, Angleterre, Irlande, USA et plus récemment Israël), ce que je recherche quand je voyage a évolué. J’apprécie de planifier un weekend en Europe de temps en temps, mais j’apprécie surtout le confort de mon chez-moi que j’aime. A un moment, le fait de me déplacer me pesait énormément. J’ai restreint mes déplacements en avion, même si mon empreinte carbone reste élevée. Même si je sais que ce n’est pas bon pour la planète, j’ai du mal à me résoudre à ne pas utiliser l’avion. J’ai quand même fait un train trip en Europe d’une semaine en 2022 (Strasbourg-Hanovre-Hambourg-Copenhague).

Au fil de mes rencontres, je me suis bien aperçue que certaines personnes sont des grands fans de voyages et de découvertes et qu’il y a 1001 façons de faire. Aller au Club Med, c’est voyager. Faire du backpack en Asie du Sud-Est, c’est voyager. Partir chez des amis à une heure de chez soi en train ou en voiture, c’est voyager. Tout ce qui nous sort du traintrain quotidien est un voyage!

Antarctic mountains by NASA Goddard Photo and Video is licensed under CC-BY 2.0

Même si j’apprécie de découvrir des nouveaux endroits, il y a des lieux que je ne souhaite pas visiter, c’est ma « not to do list ».

N°1: L’Egypte
Grande destination touristique, riche héritage historique et culturel (enfin, ce qu’il en reste après les pillages européens) mais il semble que les locaux soient assez agressifs envers les touristes. Je déteste ne pas pouvoir me balader tranquillement dans la rue (par exemple impossible pour moi en Turquie touristique quand on est une femme blanche) et je pense que je serais très contrariée de ne pas pouvoir aller et venir librement sans me faire accoster tous les 2 mètres. Il semblerait aussi que la tourista soit très répandue parmi les visiteurs. Personnellement, je ne l’ai jamais eue, mais je ne souhaite pas tenter le diable. Passer ses vacances aux toilettes, non merci!

N°2: L’Inde
Les personnes que je connais qui y sont allées m’ont toutes rapporté le choc qu’elles ont ressenti en se rendant dans le sous-continent indien. Bruits, odeurs, pauvreté, foule, indifférence… Je pense que je ne supporterais pas ce spectacle, c’est trop différent de mon mode de vie d’occidentale. Je suis aussi un peu agoraphobe, je ne suis pas donc pas fan de la foule.

N°3: Les Philippines
Une des destinations de choix des « Passport Bros », ces occidentaux de la middle class qui ne trouvent pas d’épouses dans leur pays d’origine et qui vont acheter une femme à l’étranger.
Il semble que ce soit un beau pays, mais la prostitution y est très répandue et pas cachée du tout. J’avais détesté cet aspect de mon voyage à Cuba: ces occidentaux prédateurs de chair fraîche qui usent de leur supériorité économique pour exploiter la misère des locaux… Beurk. OK, je sais bien que les travailleurs du sexe font vivre leur famille en vendant leur corps et leur jeunesse. Mais feraient-ils autre chose s’ils en avaient la possibilité? Mon sens de la justice sociale est vraiment mis à mal par l’exploitation des plus pauvres…
Il semblerait que les Philippines soient un beau pays avec des beaux paysages et pas mal de spots de plongée, ceci dit.

Tracking Human-Elephant Conflict using NASA Rainfall Data in India by NASA Goddard Photo and Video is licensed under CC-BY 2.0

N°4: L’Afrique du Sud
Il y a apparemment de très beaux paysages, mais je serais mal à l’aise d’y aller. D’une part parce qu’une partie du tourisme repose sur l’exploitation des animaux voire sur la chasse, notamment d’espèces menacées. Je ne peux pas approuver qu’on massacre des lions pour ramener un trophée. C’est à vomir.
D’autre part, il semblerait que ce soit une destination « dangereuse » pour les étrangers. La violence a l’air d’y être endémique. On recommande aux touristes de ne pas quitter leur hôtel dans certains coins. Or, en voyage, je ne mégote pas sur MA sécurité. Je ne veux pas mourir pour un cliché sur Instagram.

N°5: Le Brésil
Très grand pays, sûrement beaucoup de choses à découvrir. Mais là encore, c’est le côté violent et non-sécuritaire qui me rebute. Pas question de voyager la peur au ventre.

Et vous, vous en pensez quoi? Est-ce qu’il y a des destinations que vous ne souhaitez pas visiter?

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Besoin de faire une pause « Shopping »

Car oui, j’ai atteint une limite! J’ai beau me laisser endormir par les pics de dopamine liés à des achats, j’en ai assez de dépenser…

Photo de Engin Akyurt sur Pexels.com

J’ai pas mal fait de shopping pendant les soldes d’hiver 2023 (soup maker, four micro-ondes, vêtements, électronique, etc…) la plupart du temps pour du remplacement, mais j’ai quand même atteint un certain niveau d’écoeurement et une sensation de « TROP« . Soit, je n’ai pas besoin de surveiller mon budget de façon trop serrée, même si j’ai fait l’évaluation de mon impôt sur le revenu et que j’ai failli laisser couler une petite larme… C’est le prix de vivre en France et de contribuer à l’effort national en étant célibataire, sans enfant, à gros revenus. Donc je ne me plaindrais pas.

Je me fixe donc quelques résolutions « no buy, low buy » pour l’année 2023, plus pour juguler ma consommation et tirer un certain contentement de ce que je possède déjà.

Photo de energepic.com sur Pexels.com

NO BUY: 0 achat

Cosmétiques: j’ai un stock énorme à passer, je doute que j’aurais besoin de faire le moindre achat! Je suis quasi sûre qu’on pourrait tenir tout 2024 aussi. Challenge!
Maquillage: j’en utilise de moins en moins, j’ai fait du tri et personne n’a besoin de 18 rouges à lèvres. Même de 12.
électronique: j’ai fait le plein de tout ce qui pouvait me manquer, notamment pour mes voyages: batterie externe, sacoche de rangement, câbles de chargement etc à moins que quelque chose ne tombe en panne et ne nécessite un remplacement immédiat et vital, je ne vois pas pourquoi je dépenserais des euros dans ce domaine-là.
Electroménager: idem que pour l’électronique
Articles de papeterie: j’en ai trop, je ne les utilise pas assez. Je suis sûre que je pourrais redécouvrir des pépites dans mes tiroirs. Pas besoin d’aller en magasin
Textile: j’ai de quoi couvrir mes besoins en linge de lit, serviettes, torchons etc.

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LOW BUY: Achats limités au maximum

Vêtements: j’ai fait mon tri annuel et identifié des vêtements à vendre et à donner
Livres: ma pile à lire est importante, mais je ne veux pas me limiter si jamais je tombe sur un livre
Décoration: je ne vois pas ce que je pourrais rajouter chez moi. J’ai enfin mes abat-jour au complet (8!) et il est grand temps que je les installe. Il me manque un poster 50 x 70 cm pour remplit un cadre que j’ai déjà, c’est pourquoi cette catégorie est en « Low buy ».

La fatigue décisionnelle est une réalité. Trop d’options tuent le plaisir de choisir. Alors se restreindre devient une hygiène de vie pour être plus satisfait de son existence.

Et vous, êtes-vous tenté de restreindre votre consommation dans le but d’être plus satisfait de votre vie?