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Rituels du dimanche

Quand je ne suis pas en vadrouille, ce qui n’arrive plus très souvent depuis le début de la pandémie, j’aime passer mon dimanche chez moi.

Photo de Ba Tik sur Pexels.com

Ma vie est rythmée par mon travail en semaine, avec deux jours de télétravail le mercredi et le vendredi. J’ai décidé d’aller marcher 30 minutes tous les matins au saut du lit pour renforcer mes routines. Le samedi est consacré aux activités extérieures: courses non alimentaires, cinéma, sorties culturelles. Le dimanche est consacré à mon intérieur.

Je commence souvent mon dimanche en regardant une vidéo d’Orlane sur sa chaîne Youtube « libre et sauvage ». Cela me procure un peu de chlorophylle depuis mon appartement de banlieue. Je vis un peu par procuration, je dois dire, mais je n’ai pas du tout la main verte et aucune envie de vivre à la campagne à plein temps!

Le Dimanche est le jour où je prends le temps pour tout : le petit déjeuner est plus tardif et plus copieux qu’en semaine, je fais le plus gros ménage (la litière, par exemple, ou la lessive de draps) et où je passe plus de temps dans ma salle de bains. Rien n’est plus agréable que d’oublier les horaires. Je me laisse porter par mes envies… Des fois, je reste devant ma télé, des fois je vais faire un tour… Je ne m’impose aucune contrainte. Cela me revigore avant d’entamer la prochaine semaine, car j’ai parfois un petit coup de pompe dit « syndrome du dimanche soir ».

Et vous, que faites-vous de vos dimanches?

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La petite pause estivale qui va faire du bien !

Je ne parle pas de ce modeste blog, que j’alimente quand ça me chante. J’ai d’ailleurs plusieurs articles presque finis, qui seront mis en ligne dans le courant de l’été.

En revanche, je suis encore fatiguée par les réseaux sociaux, notamment Twitter et LinkedIn. J’ai donc décidé de supprimer ces applications de mon smartphone. Cela me fera du bien de m’épargner des débats sans fin avec des personnes souvent obtuses, ignorantes et agressives. Évidemment, ce n’est pas tous les participants, mais il y a un certain nombre de trolls qui se permettent tous les irrespects parce qu’ils sont dissimulés derrière leur écran. JAMAIS je n’ai eu d’interaction aussi violente en face à face.

J’accepte la pluralité des points de vue, je sais bien que tout le monde n’est pas d’accord avec moi. Mais je ne supporte pas de me faire agresser gratuitement et méchamment, alors que j’exprime une simple opinion. Les commentaires, c’est vraiment le pire sur Internet. Je les lis trop, et j’ai trop souvent envie de mettre le mien. Honnêtement, cela ne m’apporte rien. Donc je vais dorénavant me taire. Si une opinion me démange trop, j’en ferais un article sur ce blog, après tout, il sert à çà.

Ma nouvelle déco, temporaire heureusement…

Donc, ma résolution de l’été : me centrer sur moi et mes besoins (j’ai un appartement à aménager, après tout) et ne rien commenter nulle part sur aucun site. J’ai besoin de tout mon temps libre pour m’occuper de moi et de mes problèmes, sans me faire polluer par des inconnus.

Et vous, comment s’annonce votre été ?

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Les chaînes Youtube que je suis (sur tous les thèmes)

Après avoir fait une petite revue de mes chaînes vegan préférées, j’ai envie de parler des autres chaînes que je suis. J’ai des intérêts divers et variés, j’en conviens!

Laurette, l’influenceuse de plus de 40 ans (et la maturité, ça fait du bien! J’ai pas envie qu’une minette de 22 ans me bombarde de vidéos lifestyle)

J’aime : Laurette parle d’un peu tous les sujets: déco, brico, shopping, maquillage, chaussures… Elle a un style rafraîchissant et elle ne se la pète pas comme beaucoup d’autres youtubeuses, surtout les jeunettes. En jeune quadra, je m’identifie à elle, même si on a des vies bien différentes.

J’aime moins : le contenu maquillage ou chaussures, car ce ne sont pas des passions pour moi.

A small wardrobe (contenu en anglais)

J’aime : Patricia a évolué vers un minimalisme assez radical, depuis son Australie natale. Je kiffe qu’elle réussisse à vivre de sa chaîne. Et elle a un chat très choupichou.

J’aime moins : comme elle fait beaucoup de vidéos, les thèmes tournent en boucle et j’ai parfois une impression de déjà vu. Et aussi, ses looks à base de nuisette en satin ne passeraient pas du tout en France.

Sophie Shohet: l’obsédée du luxe (en anglais)

J’aime : je la prends vraiment au second degré, car elle me fait marrer avec sa collection de sacs Chanel et Dior. Personne n’a besoin d’accumuler autant de fanfreluches, mais ça a l’air de la passionner. On n’imagine pas que les riches ont des problèmes, et pourtant: un sac Chanel qui ne garde pas sa forme à l’usage…

J’aime moins : son côté « logo allover » et bling bling est un peu « too much ». D’un autre côté, c’est sa marque de fabrique. Je ne pense pas acheter le moindre sac qu’elle possède, je vis un peu par procuration… Quoi que je dise, je reste une fan de sacs! Je n’ai juste pas besoin d’un sac pour être heureuse. J’admire juste l’objet et la fabrication.

Kitten lady (en anglais)

J’aime : des chatons, des chats, des animaux à sauver, des conseils pour s’occuper des félins… J’adore!

J’aime moins : c’est très américain, très cheesy. Mais je n’ai pas grand chose à reprocher à cette chaîner.

Alexandra Gater: déco moderne à la Canadienne

J’aime: la bonne humeur d’Alexandra, les idées malines et pas chères, les couleurs, les astuces rangement et déco

J’aime moins : le côté pas fonctionnel de ses propositions dans certains cas, les étagères ouvertes ramasse-poussière, son amour des pompoms…

Justine Leconte: mode et style (en anglais)

J’aime : le contenu varié sur la mode, non seulement les formes, les couleurs, les proportions, mais aussi l’éthique, la fabrication etc.

J’aime moins : pas trop de conseils pour les femmes rondes. Et moi, je suis plutôt « +size ». Donc certains conseils me passent un peu au dessus de la tête.

Et vous, avez-vous des chaînes Youtube qui vous inspirent?

Journal, Solo living

Que faire de mes relations du passé ?

Après avoir parlé des objets du passé (je parle de ces vieilleries qu’on traîne, pas des héritages, que j’ai en horreur), j’en suis venue à m’interroger sur mes relations passées, qu’elles soient amicales, amoureuses, professionnelles ou autres (artistiques, académiques…). Comme tout être humain, j’ai une capacité à maintenir des relations avec un nombre limité de personnes.

Des chercheurs ont estimé qu’on ne ne pouvait pas avoir plus de 150 relations (nombre de Dunbar). Je trouve déjà que c’est énorme ! J’ai restreint mon réseau Facebook à une centaine de contacts, qui en plus, sont parfois issus de ma famille, donc que je n’ai pas choisis. Est-ce que les relations humaines suivent les mêmes règles que pour les objets: un qui rentre, c’est un qui sort?

Tant de gens croisés sur mon chemin, mais qui a tenu la distance?

Je suis à la moitié de ma vie, j’ai croisé des milliers d’autres êtres humains. J’ai vécu des moments avec chacun d’eux (1 heure, 1 jour, 1 semaine, 1 année scolaire…) mais au fond, combien sont encore présents dans ma vie? Les plus persistants sont ceux avec qui j’ai vécu des challenges (concours, examens, sports extrêmes, spectacles) plus que ceux avec qui j’ai partagé des moments anodins.

Il fut un temps, je collectionnais précieusement les amis sur Facebook. Comme si j’allais perdre une partie de moi en perdant contact avec eux. Mais tout le monde n’est pas adepte ou assidu de Facebook. Et cela m’a laissé un goût d’inéquité: pourquoi donnerais-je accès à des bouts de ma vie à des personnes qui ne mettent rien sur la table et se contentent d’être spectateur de la vie d’autrui? Cela ne m’a pas semblé être juste.

Finalement, LinkedIn est vraiment le bon outil pour garder un contact, car c’est un outil à la bonne distance. On sait à peu près où sont les gens, sans avoir à maintenir une relation hyper suivie. Aujourd’hui, j’ai de moins en moins de curiosité sur ce que sont devenus les gens que j’ai pu croiser. Je suis suffisamment visible pour que ceux qui me cherchent puissent me retrouver.

Et vous, êtes vous doué pour la vie sociale ?

A la maison, Défis, Journal, Minimalisme, Solo living

Le challenge minimaliste de mars et avril 2021: vaincre la paperasse

Les challenges de janvier et février 2021 ont été très gentillets. Il est temps désormais que j’affronte ma bête noire: les papiers !

De toutes les tâches qu’un adulte se doit d’accomplir, c’est celle que je déteste le plus. Je préfère faire les vitres plutôt que de m’attaquer au rangement de mes papiers. Certes, la digitalisation croissante m’a grandement soulagée de ce fardeau (mes classeurs d’extraits de compte papier ne me manquent pas) mais j’ai encore de la paperasse à gérer, de façon physique et numérique.

Le challenge est si grand pour moi que je vais y consacrer 2 mois : trier les papiers, numériser et ranger ce qui doit l’être et détruire ce dont je n’ai pas besoin.

Pas mes classeurs. Peut on rêver de classeurs?

J’imagine que je ne suis pas la seule personne à détester m’occuper de ma paperasse. Heureusement pour moi, je suis globalement à jour de ce que je dois faire, je gère beaucoup par prélèvement et j’évite les découverts. Mais je rechigne toujours à m’occuper de mes papiers. Je préfère changer la litière des chats, laver les draps, faire deux heures de meal prep, plutôt que de ranger ces fichus papiers.

Et vous, quelle est votre bête noire en tant qu’adulte ?

Garde-robe, Minimalisme, Santé

Les réseaux sociaux m’ont pompé trop d’énergie

Alors je suis en train de les remettre à leur place: secondaire. De vrais voleurs de temps. Oui, c’est pratique pour garder contact, enfin, avec ceux qui jouent le jeu. Vu le nombre de personnes qui se connectent juste pour épier autrui, sans jamais rien partager, soit un nombre non-négligeable de mes amis.

Finalement, qu’est ce que ça m’apporte ? Dans ce Ted Talk, un professeur américain (Cal Newport) explique très bien que nous n’avons pas besoin des réseaux sociaux dans notre vie. (après, c’est un homme marié, alors sa femme fait probablement une mission de lien social qu’il n’imagine pas forcément).

Je l’ai appris bien récemment à mes dépens. Je ne parle pas des confinements de 2020, qui m’ont bien isolée du reste de la planète, comme tout un chacun, mais d’un événement plus intime. J’ai subi une petite opération chirurgicale, et en conséquence, je l’ai partagée après sur Facebook. Je voulais juste un peu de « love » et j’ai finalement eu zéro réaction à mon post, même pas un like. Les gens n’aiment pas les mauvaises nouvelles, les gens n’aiment pas les maladies, même quand elles ne sont pas contagieuses. J’aurais dû le savoir. A la douleur physique s’est ajoutée la douleur mentale devant cette indifférence total de la part de ma centaine d’amis officiels. De quoi se remettre les esprits en place.

De plus, je supporte de moins en moins les publicités présentes entre deux posts (j’ai conscience que ce blog WordPress n’est pas exempt de publicités car j’utilise pour le moment une version gratuite, donc forcément financée par des annonceurs, que je ne choisis pas, en plus). Les pubs Youtube sont vraiment atroces. Pire que sur M6. Merci aux quelques chaînes non monétisées… Parce qu’il faudrait débourser 12€ par mois pour ne pas donner son espace de cerveau disponible à Google via Youtube.

J’ai trouvé d’excellents conseils dans cette vidéo plus longue avec le même intervenant: ne pas avoir d’applications de réseaux sociaux sur son téléphone portable par exemple. C’est décidé, ces voleuses de temps ont toutes été effacées du mien!

Pour autant, j’utilise encore les réseaux, mais de manière plus professionnelle, c’est à dire uniquement sur mon ordinateur portable, quane je suis assise à un bureau, avec un clavier. Pas dans le bus, pas en me couchant.

Petite revue des réseaux que j’ai utilisés:

Twitter: Membre depuis 2009 sur mon compte principal. Je me suis fait insulter un certain nombre de fois par des inconnus ne partageant pas mon opinion. Milieu toxique. Plus d’une fois j’ai désinstallé l’application. C’est dommage, j’y trouve des gens spirituels et drôles. Mais trop de trolls. Mon compte Peony est là: elodiepeony – mes nouveaux articles de blog s’y partagent automatiquement.

Facebook: Membre depuis 2007. Compte obligatoire pour débloquer d’autres services : WhatsApp Messenger, Instagram… Une période de quelques semaines sans ne me ferait pas de mal. Mes amis n’y postent rien ou presque. Mais c’est essentiel pour garder des contacts avec mes amis internationaux. Donc, à conserver et à utiliser avec modération.

Instagram:Membre depuis 2015. J’ai mis du temps à comprendre l’intérêt puis c’est devenu addictif. Moins de trolls que sur Twitter, puisque c’est surtout un medium d’images. Ma page Peony est là: Elodie Peony – pareil que Facebook: ne suivre que des comptes qui apportent de la valeur et ne pas lire les commentaires, surtout ne pas lire les commentaires.

Pinterest: c’était un concept intéressant au début, pour garder trace de mes achats sur Internet; désormais, c’est un ramassis d’articles pas intéressants entre deux pubs. Trop de perte de temps, pas de valeur. Pas impossible que je supprime complètement. Mon compte Peony est là: Elodie Peony.

LinkedIn: présente depuis 2006, assez incontournable pour la gestion de carrière. Idéal pour garder contact avec d’anciens collègues, pas en mode Facebook. Pour autant, c’est aussi devenu un puits sans fond d’articles, de commentaires, de trolls. Evidemment, je vais garder, car j’y ai une vraie communauté et j’en tire une réelle valeur. Passer moins de temps dessus ne me nuira pas, je pense. J’y suis suffisamment présente (plus de 2500 connexions) pour que l’investissement en temps soit rentable en visibilité et en potentiel de carrière.

Les presque réseaux sociaux, où je gaspille du temps à lire la vox populi: YouTube, The Guardian…

Résolutions pour 2021, au delà du no buy: ne plus lire les commentaires, c’est un puits sans fond

Si quelqu’un connait un réseau social sans pub, je suis preneuse !!

Garde-robe, Perte de poids, Santé

Ajustements: garde-robe, régime

Mon challenge cagnotte garde-robe marche très bien, je pense même que j’ai vu trop grand ! J’en suis à plus de 1500€ de ventes, je ne vois même pas comment j’arriverai à dépenser tout ça. La perte de poids est en revanche au point mort, à cause d’un problème de santé, qui impacte aussi ma garde-robe.

Il y a quelques semaines, on m’a enlevé un kyste au niveau de la thyroïde. Résultat : la moitié de cette glande a dû être enlevée et je me retrouve avec une cicatrice à la base du cou et un traitement hormonal de longue durée.

Je dois protéger la cicatrice du soleil donc je crème tous les jours et je porte des vêtements suffisamment couvrants. Hélas, j’ai beaucoup de cols V et pas beaucoup de cols roulés. J’ai donc fait une dérogation à ma politique shopping, afin de compléter ma garde-robe. Pour faire bonne mesure, j’ai mis en vente des vêtements que je ne porterai durablement plus à cause de la cicatrice.

Si je la couvre, c’est surtout pour qu’elle évolue bien. C’est aussi pour couper court aux questions d’autrui. Le kyste était bénin, mais je n’ai pas envie de raconter les détails de mon opération aux curieux.

Pour être honnête, j’avais bon espoir de pouvoir vivre sans encombres avec une moitié de thyroïde. Un peu comme les personnes qui vivent avec un seul rein. Hélas, je dois passer par une phase médicamenteuse en support. Il n’est pas simple de trouver le bon dosage et actuellement, j’ai des symptômes d’hypothyroïdie. La question de la perte de poids est passée au second plan. Je dois d’abord stabiliser mes hormones.

Je suis une croyante fervente du régime alimentaire comme la première médecine, donc j’ai regardé ce que je pouvais faire pour aider ma fonction hormonale thyroïdienne. Il semblerait que réduire le gluten puisse avoir un effet bénéfique. Cela fait quelques années que je suspecte être sensible au gluten, notamment après avoir été bien dérangée gastriquement à mon retour de Mongolie (alimentation locale naturellement sans blé) et avoir les sinus encombrés constamment.

Donc, je vais adapter mon alimentation et espérer pouvoir prendre soin de ma santé sans la béquille du médicament, à terme. Honnêtement, en ce moment, je suis à plat, et j’ai du mal à me secouer. La saison automnale et la grisaille n’aident pas non plus à me redonner de l’énergie.

Et vous, avez-vous fait face à des problèmes de santé vous ayant fait changer de garde-robe et de régime ?

Journal

Ce que je fais pour moi

La pandémie, le confinement, le déconfinement… Ce monde si connecté dans lequel j’évolue et pour lequel je voudrais avoir un impact… Tant de contenu que j’ingurgite mais qui me déprime.

Et bien j’ai atteint ma limite. Je sature. J’ai mis un minuteur sur Facebook (20 minutes par jour, c’est trop? ) désinstallé Twitter sur mon téléphone et fait le tri dans les comptes que je suis. Je ne supporte plus la haine de l’autre, l’oppression des privilégiés sur les plus faibles. Je ne veux plus lire d’histoires de viols, de violences médicales ou policières, de cruauté envers les animaux. Basta! Je sais que ce monde est cruel et injuste, mais la magnitude de ces phénomènes m’inquiète jusqu’au plus profond de moi.

Je reconnais que je suis sensible, mais c’est parce que je suis humaine.

Cette (relative) déconnexion me fait déjà du bien. Je partage des photos de mes chats, des plats que je fais ou encore des objets qui quittent ma maison. Je ne veux plus consommer de contenus négatifs et désespérants.

Photo de Tirachard Kumtanom sur Pexels.com

Sur Youtube, je ne veux plus voir que des adoptions de chatons, des rénovations de meubles trouvés dans la rue ou encore des défis réussis.

Je me souviens du monde sans réseaux sociaux où, à part la télé et les journaux, on avait peu d’actualités à suivre. Où on cherchait des informations dans les livres ou en consultant un expert. Maintenant, les connaissances entières de l’humanité sont à disposition et force est de constater que l’on n’en est pas collectivement plus intelligents, plus empathiques, ni plus bienveillants.

Mais à quoi sert donc le progrès ?

Journal, Santé

Besoin de faire une pause sur les réseaux sociaux!

Je suis coupable d’un comportement qui, j’imagine, est très commun: mes interactions sur les réseaux sociaux ont pris le pas sur celles du monde réel. Quand je dis « monde réel », il s’agit bien sûr d’interagir avec d’autres êtres humains, généralement ceux que je connais, de vive voix, ou par téléphone, voire même simplement par SMS.

Mon vice, ces derniers temps, est de traîner sans fin sur Twitter (qui, je le reconnais, est un vrai gisement d’informations, j’y ai trouvé des super contenus) ou de lire les commentaires sous les articles du Guardian ou des vidéos Youtube. Horreur et damnation. C’est fascinant, cela m’hypnotise. C’est le café du commerce sans bouger de chez soi. Et toutes ces personnes qui n’ont pas grand chose à dire ou qui débite des conneries ou des remarques tellement sexistes… Evidemment, je suis moi-même aussi coupable de laisser des commentaires, plutôt sur Instagram et Twitter, occasionnellement sur YouTube. Si çà se trouve, d’autres personnes se disent que je suis un parasite.

Et qu’est-ce que çà m’apporte? Punaise, mais rien du tout. Je ne ressens que davantage la Weltschmerz, ce qui est très difficile pour une hypersensible comme moi, qui pleure devant des vidéos de chatons. Je ne fais que m’exaspérer devant la stupidité des gens et leur manque de vision globale. C’est toujours « Me, Myself and I », quel que soit le sujet.

Bref. J’ai effacé l’application Twitter de mon téléphone. C’est incroyable le nombre de fois par jour où j’ai envie de partager quelque chose dessus. Et au final, pour quoi? C’est un medium de l’immédiateté et il est rarissime que je recherche un truc dans mes archives. Encore une fois, j’ai appris plein de trucs grâce à Twitter et j’ai découvert des personnes inspirantes aussi. Mais là, cela m’empêche de faire autre chose. Donc pour les prochains mois, j’ai décidé d’y aller mollo. Je peux exister autrement, Dieu merci.

Twitter n’est que la première étape. Pour moi, les réseaux sociaux sont utiles, comme tous les outils modernes que l’on a à disposition. L’essentiel est de savoir comment bien les utiliser et surtout à quelle fréquence. Je n’ai pas besoin de savoir tout sur tout. Combien de fois je me retrouve à lire un article sur un sujet qui ne m’intéresse pas? Je connais ma boulimie de savoirs, mais à un moment, çà déborde et mon cerveau n’arrive plus à traiter toutes ces informations.

Donc, pour ma santé mentale et la bonne utilisation de mon temps: calmos sur les réseaux sociaux!

A la maison, Minimalisme

La méthode Konmari est devenue mainstream: et maintenant, que va-t-on faire?

La méthode KonMari a dépassé les frontières du Japon il y a déjà plusieurs années. Le livre de Marie Kondo a été vendu à des millions d’exemplaires, en Europe et aux Etats-Unis. La plateforme globale Netflix vient de sortir une série d’émissions pour aider les Américains (probablement ceux qui en ont le plus besoin) à mettre de l’ordre chez eux, surtout à simplifier leur vie! Adepte de la méthode (sauf pour le pliage des vêtements), j’y ai jeté un œil. De nombreux médias s’y sont intéressés, encore plus qu’après le succès du livre, et même les journalistes ont appliqué le KonMari chez eux.

La production a sélectionné des participants d’horizons variés (jeunes parents, jeunes couples, une veuve, des empty nesters etc) et c’était intéressant de voir ce qu’ils ont pu appliquer et retenir de la méthode.
Toutes les personnes chez qui Marie Kondo est intervenue ont fait d’énormes progrès vers une vie plus simple (pas encore le minimalisme, on reste aux Etats-Unis, le pays de la consommation à outrance, où 10% de la population loue un espace de stockage et où les voitures sont dehors car les garages sont pleins).

Un épisode m’a particulièrement marquée: celui du couple d’Américains d’origine japonaise, à la retraite, empty nesters, ne savait même pas ce qu’il y avait dans leur garage. Dans cette maison héritée de leurs parents, ils n’avaient pas touché à leurs affaires, rajouté les leurs (dont une collection d’articles de Noël effrayante) et celles de leurs enfants. Après intervention de Marie Kondo, ils ont rempli 150 sacs poubelle à évacuer. Et même après la grande purge, leur intérieur était encore bien encombré (selon mon échelle), quel immense gâchis.

Ma grande question est la suivante: si tout le monde prend ce pli et doit évacuer 150 sacs poubelles, que va-t-on faire de tout ce fatras? Qui va s’y intéresser? Va-t-on enfin prendre le problème à la racine et consommer moins et mieux? Les charity shops ont déjà vu un effet Marie Kondo. Certains surfent même délibérément sur la vague.

Les magasins de seconde main n’ont qu’une capacité limitée à absorber ce flux massif. Eux aussi finiront par avoir des problèmes de stockage. Et qui achètera les articles? Qui aura la place pour entreposer ces achats? J’ai bien conscience qu’il s’agit de problèmes de riches, mais je pense que la société entière est concernée par le désastre écologique ambiant. La série de Netflix n’a été qu’un outil pour prendre conscience du problème à une grande échelle.

Journal

A propos des magazines féminins

Pour parler d’autres choses que de bouffe, de fringues, de produits de beauté ou encore de rangement (sujets éminemment liés au minimalisme auquel je m’astreins), je vais aborder aujourd’hui un sujet connexe: la féminité vue par les publicitaires. Il faut le dire: être une femme, c’est compliqué. Nous avons plein de « problèmes » pour lesquels les publicitaires et les industriels veulent proposer (vendre, refourguer…) des « solutions ». 

En plus de mon aversion irréversible envers les magazines féminins, dont l’unique objectif est de récupérer du fric, en vous vendant du contenu (en fait, du papier) qui vous fait saliver et en vendant à des régies publicitaires du temps disponible de vos cerveaux, j’ai aussi une relation ambiguë à la télévision, surtout à ce qui la finance: la publicité. Je n’ai plus de télé, mais j’avais l’habitude de couper le son pendant les coupures de publicité, tellement je me sens agressée pour la musique criarde, les slogans faciles, les produits parfaitement inutiles qu’on s’est cru obligés de créer et de commercialiser.

Sans vouloir faire ma vieille schnock, je constate que peu de produits dont on fait la réclame sont vraiment essentiels: avez-vous vu de la publicité pour du vinaigre blanc, du bicarbonate de soude ou encore du vrai Savon de Marseille? En revanche, pour des sauces toutes faites, des détergents en tout genre et des cosmétiques toxiques, il y en a pléthore. Limite le logo « vu à la télé » est devenu pour moi un repoussoir: si cela a besoin d’un budget marketing démentiel pour se vendre, c’est que c’est un besoin créé de toutes pièces pour un produit dont on n’a pas besoin et qu’il faut vraiment mettre le paquet pour convaincre  le chaland de débourser un kopeck… Et finalement, quand on se penche un peu sur les styles de vie minimalistes (car j’en distingue plusieurs), on prend conscience qu’il en faut peu pour être heureux. Mais le bonheur ne fait pas vendre, la peur du manque si.

On nous prend donc vraiment pour des cloches, surtout les femmes…

Petit panorama sexiste: 

– une pub pour des serviettes hygiéniques prétend nous offrir « jusqu’à 8 heures de protection« . Petit rappel: les femmes nubiles saignent tous les mois depuis la nuit des temps. De quoi devrait-on se protéger? 

– une marque lance un déodorant pour avoir « de belles aisselles ». Je vais paraphraser Florence Foresti qui clamait qu’on ne séduisait pas les hommes avec ses cuticules. Scoop, c’est la même chose avec les aisselles. En quoi cela devrait être beau ou pas beau? C’est une partie du corps, c’est tout, comme un doigt de pied ou encore une oreille. 

– j’ai toujours hurlé devant la pub « du côté des mamans« , genre papa reste dans son fauteuil en charentaises et lit son journal, il ramène la pitance, il ne va quand même pas s’abaisser à nourrir lui-même son enfant. Ils ont rajouté « et des papas« . Ma préconisation, histoire de s’épargner la guerre des sexes: « du côté des parents« , ce serait nettement plus pertinent.  

Bref, c’est quand même bien débile toutes ces conneries qu’on veut nous faire gober. Je dis STOP, je dis HALTE LA, je dis DÉBRANCHE TA TÉLÉ qui te met des idées stupides en tête. Ou alors, fais comme moi: supprime-la!

Cosmétiques, Garde-robe, Journal, Santé

La pub et moi: être une femme en 2017 dans le regard des publicitaires

Pour parler d’autres choses que de bouffe, de fringues, de produits de beauté ou encore de rangement (sujets éminemment liés au minimalisme auquel je m’astreins), je vais aborder aujourd’hui un sujet connexe: la féminité vue par les publicitaires. Il faut le dire: être une femme, c’est compliqué. Nous avons plein de « problèmes » pour lesquels les publicitaires et les industriels veulent proposer (vendre, refourguer…) des « solutions ».
 
En plus de mon aversion irréversible envers les magazines féminins, dont l’unique objectif est de récupérer du fric, en vous vendant du contenu (en fait, du papier) qui vous fait saliver et en vendant à des régies publicitaires du temps disponible de vos cerveaux, j’ai aussi une relation ambiguë à la télévision, surtout à ce qui la finance: la publicité.
 
Je n’ai plus de télé, mais j’avais l’habitude de couper le son pendant les coupures de publicité, tellement je me sens agressée pour la musique criarde, les slogans faciles, les produits parfaitement inutiles qu’on s’est cru obligés de créer et de commercialiser. Sans vouloir faire ma vieille schnock, je constate que peu de produits dont on fait la réclame sont vraiment essentiels: avez-vous vu de la publicité pour du vinaigre blanc, du bicarbonate de soude ou encore du vrai Savon de Marseille? En revanche, pour des sauces toutes faites, des détergents en tout genre et des cosmétiques toxiques, il y en a pléthore. Limite le logo « vu à la télé » est devenu pour moi un repoussoir: si cela a besoin d’un budget marketing démentiel pour se vendre, c’est que c’est un besoin créé de toutes pièces pour un produit dont on n’a pas besoin et qu’il faut vraiment mettre le paquet pour convaincre  le chaland de débourser un kopeck…
 
Et finalement, quand on se penche un peu sur les styles de vie minimalistes (car j’en distingue plusieurs), on prend conscience qu’il en faut peu pour être heureux. Mais le bonheur ne fait pas vendre, la peur du manque si. On nous prend donc vraiment pour des cloches, surtout les femmes… Petit panorama sexiste:
 
– une pub pour des serviettes hygiéniques prétend nous offrir « jusqu’à 8 heures de protection« . Petit rappel: les femmes nubiles saignent tous les mois depuis la nuit des temps. De quoi devrait-on se protéger?
 
– une marque lance un déodorant pour avoir « de belles aisselles ». Je vais paraphraser Florence Foresti qui clamait qu’on ne séduisait pas les hommes avec ses cuticules. Scoop, c’est la même chose avec les aisselles. En quoi cela devrait être beau ou pas beau? C’est une partie du corps, c’est tout, comme un doigt de pied ou encore une oreille.
 
– j’ai toujours hurlé devant la pub « du côté des mamans« , genre papa reste dans son fauteuil en charentaises et lit son journal, il ramène la pitance, il ne va quand même pas s’abaisser à nourrir lui-même son enfant. Ils ont rajouté « et des papas« . Ma préconisation, histoire de s’épargner la guerre des sexes: « du côté des parents« , ce serait nettement plus pertinent.
 
 
Bref, c’est quand même bien débile toutes ces conneries qu’on veut nous faire gober. Je dis STOP, je dis HALTE LA, je dis DÉBRANCHE TA TÉLÉ qui te met des idées stupides en tête. Ou alors, fais comme moi: supprime-la!
Journal

Encore une fois mal à mon pays….


Une fois de plus, la sauvagerie a frappé. La France est la terre des Droits de l’Homme, l’attaquer le 14 juillet, alors qu’on célèbre nos Liberté, Egalité, Fraternité, c’est attaquer l’humanité entière.

Je n’ai aucune compassion pour les terroristes. Ils ont perdu leur humanité en ôtant la vie d’innocents.

#PrayforNice #PrayforFrance #PrayfortheWorld