Carrière, Journal, Solo living

La tuile… ou la chance de ma vie?

Il y a quelques jours, et alors que je m’y attendais un peu, on m’a annoncé que mon poste était supprimé et que, compte tenu de la taille de l’entreprise, aucun reclassement ne sera disponible. En termes de droit du travail français (je rappelle que je suis DRH de métier), ça s’appelle un licenciement économique. Je pensais que j’aurais droit à une rupture conventionnelle mais j’ai droit à la totale! Je ne l’ai pas vu venir car je me tournais les pouces (100 salariés, çà occupe) mais parce qu’on m’empêchait de faire mon métier correctement. Aucun projet sur lesquels je travaillais n’était en haut de la liste des priorités. De plus, le Groupe pour lequel je travaille vient de faire une acquisition, et on cherche toujours des économies et du cash dans ces cas-là. Et c’est tombé sur moi (et 2 autres de mes collègues).

Est-ce une erreur de supprimer mon poste? Très certainement. Est-ce que je vais me battre pour le récupérer? Honnêtement, non. À quoi bon? Ils ne méritent pas mon énergie. Je veux juste un gros chèque, à la hauteur du préjudice subi. Car mes projets personnels sont tous remis en question: mes vacances à Noël ? Déménager à Dublin en 2025? Comment se projeter quand on ne sait pas ce qu’on va faire dans 2 semaines…

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Mais, dans cette adversité, je reste plutôt positive. Au final, est-ce une catastrophe qu’on me paye à rien faire jusqu’en février 2024? Et en plus, après, j’aurai droit au chômage. J’aurai droit aussi à une indemnité nette de charges sociales et d’impôts sur le revenu. De quoi investir dans mon futur.

Ce n’est pas la première fois de ma vie que je fais une pause forcée dans mon ascension professionnelle, et sans doute pas la dernière. Donc, je ne me suis pas effondrée à l’annonce de cette décision venant d’en haut et contre laquelle je ne peux rien: le soir même, j’ai regardé les offres disponibles sur LinkedIn et j’ai envoyé une dizaine de candidatures. Au final, on m’a recontactée assez vite et j’ai 3 pistes sérieuses, dont une à Dublin. Je suis dans les entretiens, mais j’ai le temps de réfléchir à ce que j’ai vraiment envie de faire et rester en France me fait de moins en moins envie. Je pense constamment à revenir à Dublin, et clairement, je manifeste une opportunité là-bas, ou une opportunité me permettant d’y retourner à moyen terme. Je me retrouve dans une situation plutôt confortable, avec la protection du droit social français et le fait d’être disponible rapidement pour un super job! Pour l’instant, je n’imagine pas une seule seconde devoir faire un effort sur mon salaire ou mon niveau de poste, je suis au pic de ma carrière et de mon employabilité!

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Cette pause me permet de me consacrer à quelques activités reportées car je n’avais pas le temps. Maintenant, je l’ai, car je ne suis pas à plein temps sur ma recherche d’emploi. Je fais 3 séances de kiné au lieu de 2 par semaine. J’ai maintenu mon weekend à Rome en novembre et planifié un petit tour à Dublin, ville de mon coeur que j’espère retrouver à plein temps très vite. J’ai refait le tour de mes placards pour les vider de choses que je n’emporterai pas avec moi. C’est plutôt pratique de savoir ce qu’il convient d’emmener ou pas et je capitalise sur mon expérience passée. Néanmoins je m’agace de tout le bazar que j’ai laissé s’accumuler depuis que je suis rentrée en France et que j’ai dû repartir de zéro et m’acheter des petites cuillères… Des fois, je me dis que je suis une minimaliste en carton… Bref, je vide sur Le Bon Coin, Vinted et Rakuten et le barda trouve peu à peu preneur. Je ne suis pas pressée, n’ayant pas encore de visibilité sur la date de mon départ. J’ai juste cette certitude de vouloir repartir et c’est ce qui me meut.

Et vous, avez-vous déjà connu une situation pareille?

Culture, Défis, Solo living

La vie est courte: Ma bucket list

S’il y a une chose que la vie m’a apprise ces dernières années est que la vie est courte et qu’il ne faut pas reporter indéfiniment ce qu’on a envie de faire, sous peine de ne jamais réaliser ses rêves et ses projets !

Pour mon voyage au Japon, initialement prévu au printemps 2020, je n’ai guère le choix que de patienter jusqu’à ce que la situation sanitaire soit clarifiée, mais pour d’autres choses, je peux commencer maintenant.

J’ai arrêté les cours d’allemand avec ma formation initiale en école de commerce et j’ai rarement eu l’occasion de le pratiquer. J’avais pourtant un bon niveau et j’aimais bien la langue. Ma maîtrise de l’anglais a balayé bien des choses sur son passage… Je nourris ce regret d’avoir perdu mes compétences de germaniste depuis une bonne dizaine d’années. C’est tellement dommage d’avoir investi tout ce travail pour rien !

Finis les regrets, place à l’action : j’ai donc googlé des cours d’allemand sur Paris et, une fois mon test de niveau fait (A2 à l’écrit, B1 à l’oral) je me suis retrouvée en cours du soir avec d’autres adultes dès la semaine suivante. Je n’ai pas eu le temps de me trouver des excuses pour reporter! 42 heures en présentiel et en distanciel sont prévues. Je pourrais peut-être même compter sur un financement de mon entreprise…

Parmi les autres projets que j’ai :

  • me remettre à l’italien (mes cours d’italien sont plus récents que mes cours d’allemand – je m’y suis mise après mes 30 ans, et j’essaye de garder mon petit niveau, mais les langues vivantes, ça se pratique !)
  • apprendre le chant lyrique (est-ce trop tard à mon âge ?)
  • apprendre la clarinette ou le hautbois (enfant, on m’a imposé la flûte traversière, que je n’aimais pas spécialement…)
  • visiter les musées d’Art Contemporain des villes que je visite
  • Courir un 10 kilomètres
  • Être classée en tennis 🎾
  • Publier un roman ou un recueil de nouvelles (sur Amazon Kindle Publishing, ce n’est pas si inabordable – un rêve d’adolescente à réaliser… pourtant ce blog compte presque 500 articles en 15 ans, mais ce n’est pas un livre!)

Et vous, quels sont les projets que vous souhaitez concrétiser ? Qu’attendez vous pour le faire ?

Journal

J’apprends en bloguant

Consolider l’ensemble de mes différents vieux blogs sur la plateforme WordPress a nécessité que je repasse mes articles (plus de 400) en revue. J’ai donc relu, corrigé (oui, il y a des fautes de frappe ou des liens cassés ou des photos qui n’ont pas survécu aux imports), catégorisé, illustré (une image d’accompagnement, c’est plus sympa) et aussi éliminé des articles qui n’avaient guère d’intérêt, du style « juste une citation » ou encore un petit mot à destination de mes proches pour qu’ils sachent où j’étais à un instant donné (depuis Facebook est devenu populaire).

Mon approche du blog a beaucoup changé. Maintenant, je m’adresse à la communauté, et non plus uniquement à mes proches et je souhaite apporter du contenu de qualité. Il est toujours intéressant pour moi de savoir où j’en étais il y a 5 ans mais aussi de me remémorer les sujets qui m’ont tenu à cœur à un moment donné de mon existence. En vrac, il y a eu mon voyage en Australie en 2008, mes multiples recherches d’emploi, ma conversion au végétarisme ou encore mes avancées minimalistes.

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Je chemine encore vers mon minimalisme, mais je crois que je suis plus proche que jamais de mon objectif. Le challenge sera ensuite de maintenir mes résultats. Un peu comme un régime pour perdre du poids. En tout cas, j’apprends beaucoup sur moi, au passé et au présent. « Connais-toi, toi-même » est une maxime d’importance pour moi.

En relisant mes vieux articles, je ne compte plus les « diètes shopping » et les régimes que j’ai entrepris, avec plus ou moins de succès. Aujourd’hui, je pense que je suis un peu moins « tout ou rien » car je suis réaliste: je vis entourée de tentations. Parfois j’y succombe. Je préfère vivre avec mes règles de bon sens afin d’éviter d’être trop frustrée. Donc, plutôt qu’un « no buy » trop restrictif, je mets en place un budget, c’est plus efficace pour moi.

Je suis par ailleurs quelqu’un qui a besoin de grands projets – j’ai plus ou moins décidé de mon idéal de vie, mais j’ai bien conscience que la vie réserve des surprises et on ne décide pas de tout tout seul, le destin intervient souvent à notre insu.

Et vous, qu’avez-vous appris de votre pratique du blogging?

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Rituels du dimanche

Quand je ne suis pas en vadrouille, ce qui n’arrive plus très souvent depuis le début de la pandémie, j’aime passer mon dimanche chez moi.

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Ma vie est rythmée par mon travail en semaine, avec deux jours de télétravail le mercredi et le vendredi. J’ai décidé d’aller marcher 30 minutes tous les matins au saut du lit pour renforcer mes routines. Le samedi est consacré aux activités extérieures: courses non alimentaires, cinéma, sorties culturelles. Le dimanche est consacré à mon intérieur.

Je commence souvent mon dimanche en regardant une vidéo d’Orlane sur sa chaîne Youtube « libre et sauvage ». Cela me procure un peu de chlorophylle depuis mon appartement de banlieue. Je vis un peu par procuration, je dois dire, mais je n’ai pas du tout la main verte et aucune envie de vivre à la campagne à plein temps!

Le Dimanche est le jour où je prends le temps pour tout : le petit déjeuner est plus tardif et plus copieux qu’en semaine, je fais le plus gros ménage (la litière, par exemple, ou la lessive de draps) et où je passe plus de temps dans ma salle de bains. Rien n’est plus agréable que d’oublier les horaires. Je me laisse porter par mes envies… Des fois, je reste devant ma télé, des fois je vais faire un tour… Je ne m’impose aucune contrainte. Cela me revigore avant d’entamer la prochaine semaine, car j’ai parfois un petit coup de pompe dit « syndrome du dimanche soir ».

Et vous, que faites-vous de vos dimanches?

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Ces 5 choses qui se sont avérées rentables

Dans cette société consumériste, qui nous incite à accumuler des objets, dont on n’a pas forcément envie ni besoin, il y a parfois des achats pour lequel on en a eu pour son argent, des choses qui valent le coup. Voici ma sélection :

1- Portefeuille Ogon. Je l’ai acheté d’occasion sur Vinted. Il était un peu rayé mais tout à fait utilisable. Je voulais essayer le format, moi qui ai longtemps utilisé un porte-monnaie tout simple comme portefeuille. Les petits compartiments sont très bien pour les cartes et la carte d’identité. Petit format idéal, léger. Bref. Essai concluant. Je m’en offrirais un nouveau prochainement, avec un extérieur plus costaud que celui en alu brossé.

2. Smartphone Motorola – J’ai l’habitude d’acheter mes smartphones neufs puis de les revendre après 12 à 18 mois d’utilisation. Généralement je récupère la moitié de la valeur d’achat et cela me sert à financer mon nouvel achat. Voilà longtemps que j’ai délaissé la sphère iphone. Dans la gamme Apple, je n’aime que les ipad, et encore… C’est bien trop cher pour ce que c’est! Ce modèle est mon deuxième Motorola et je suis absolument convaincue par son rapport qualité prix. A titre professionnel, j’ai un Samsung, sensiblement plus cher et je ne le trouve pas spécialement plus performant ou pratique que mon Motorola personnel. Pourquoi dépenser plus? Avec 200€, on a un smartphone tout à fait décent, et c’est bien difficile de s’en passer de nos jours.

3. Airfryer (friteuse sans huile, en bon français): indispensable dans ma cuisine depuis près d’un an. Je m’en sers quasiment tous les jours pour rôtir mes pommes de terre, légumes, falafels etc. Tellement plus rapide, pratique et facile à nettoyer qu’un four! Je ne sais pas si je prendrais à nouveau ce modèle, mais clairement, je ne peux plus m’en passer. Une bénédiction quand on veut manger moins gras et tout aussi savoureux.

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4. Abonnement Kindle Unlimited – J’ai redécouvert récemment le plaisir de me laisser emporter par les livres. Car oui, j’étais un peu fâchée avec l’objet « livres »: encombrant, lourd, difficile à stocker, possiblement dévoré par mon chat papivore… Maintenant que j’ai déménagé, j’ai aussi un trajet en tram à optimiser. J’avais un Kindle Fire 8, finalement pas si pratique, alors j’ai pris une tablette Samsung 8 pouces, qui est très bien pour mon utilisation, tout en étant plus performante que la Kindle, que je vais mettre en vente, du coup. Pour avoir toujours quelque chose à lire, je me suis laissé tenter par un abonnement Kindle Unlimited. Soit, toute la bibliothèque de l’humanité n’y est pas disponible, mais j’y trouve de quoi satisfaire mon appétit de lecture.

5. Un mètre-ruban. C’est un des objets les plus anciens chez moi, que j’ai acheté quand je suis arrivée à Paris en 2003. Je l’ai acheté dans une droguerie et il tient encore la distance. Selon les périodes, je m’en sers plus ou moins souvent. J’ai aussi encore le marteau que j’ai acheté en même temps au même endroit. Les outils, cela vaut la peine d’investir dans de la qualité, c’est certain!

Et vous, quels sont vos achats qui ont tenu la distance et pour lesquels vous en avez eu pour votre argent ?

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Les chaînes Youtube que je suis (sur tous les thèmes)

Après avoir fait une petite revue de mes chaînes vegan préférées, j’ai envie de parler des autres chaînes que je suis. J’ai des intérêts divers et variés, j’en conviens!

Laurette, l’influenceuse de plus de 40 ans (et la maturité, ça fait du bien! J’ai pas envie qu’une minette de 22 ans me bombarde de vidéos lifestyle)

J’aime : Laurette parle d’un peu tous les sujets: déco, brico, shopping, maquillage, chaussures… Elle a un style rafraîchissant et elle ne se la pète pas comme beaucoup d’autres youtubeuses, surtout les jeunettes. En jeune quadra, je m’identifie à elle, même si on a des vies bien différentes.

J’aime moins : le contenu maquillage ou chaussures, car ce ne sont pas des passions pour moi.

A small wardrobe (contenu en anglais)

J’aime : Patricia a évolué vers un minimalisme assez radical, depuis son Australie natale. Je kiffe qu’elle réussisse à vivre de sa chaîne. Et elle a un chat très choupichou.

J’aime moins : comme elle fait beaucoup de vidéos, les thèmes tournent en boucle et j’ai parfois une impression de déjà vu. Et aussi, ses looks à base de nuisette en satin ne passeraient pas du tout en France.

Sophie Shohet: l’obsédée du luxe (en anglais)

J’aime : je la prends vraiment au second degré, car elle me fait marrer avec sa collection de sacs Chanel et Dior. Personne n’a besoin d’accumuler autant de fanfreluches, mais ça a l’air de la passionner. On n’imagine pas que les riches ont des problèmes, et pourtant: un sac Chanel qui ne garde pas sa forme à l’usage…

J’aime moins : son côté « logo allover » et bling bling est un peu « too much ». D’un autre côté, c’est sa marque de fabrique. Je ne pense pas acheter le moindre sac qu’elle possède, je vis un peu par procuration… Quoi que je dise, je reste une fan de sacs! Je n’ai juste pas besoin d’un sac pour être heureuse. J’admire juste l’objet et la fabrication.

Kitten lady (en anglais)

J’aime : des chatons, des chats, des animaux à sauver, des conseils pour s’occuper des félins… J’adore!

J’aime moins : c’est très américain, très cheesy. Mais je n’ai pas grand chose à reprocher à cette chaîner.

Alexandra Gater: déco moderne à la Canadienne

J’aime: la bonne humeur d’Alexandra, les idées malines et pas chères, les couleurs, les astuces rangement et déco

J’aime moins : le côté pas fonctionnel de ses propositions dans certains cas, les étagères ouvertes ramasse-poussière, son amour des pompoms…

Justine Leconte: mode et style (en anglais)

J’aime : le contenu varié sur la mode, non seulement les formes, les couleurs, les proportions, mais aussi l’éthique, la fabrication etc.

J’aime moins : pas trop de conseils pour les femmes rondes. Et moi, je suis plutôt « +size ». Donc certains conseils me passent un peu au dessus de la tête.

Et vous, avez-vous des chaînes Youtube qui vous inspirent?

Journal, Solo living

Que faire de mes relations du passé ?

Après avoir parlé des objets du passé (je parle de ces vieilleries qu’on traîne, pas des héritages, que j’ai en horreur), j’en suis venue à m’interroger sur mes relations passées, qu’elles soient amicales, amoureuses, professionnelles ou autres (artistiques, académiques…). Comme tout être humain, j’ai une capacité à maintenir des relations avec un nombre limité de personnes.

Des chercheurs ont estimé qu’on ne ne pouvait pas avoir plus de 150 relations (nombre de Dunbar). Je trouve déjà que c’est énorme ! J’ai restreint mon réseau Facebook à une centaine de contacts, qui en plus, sont parfois issus de ma famille, donc que je n’ai pas choisis. Est-ce que les relations humaines suivent les mêmes règles que pour les objets: un qui rentre, c’est un qui sort?

Tant de gens croisés sur mon chemin, mais qui a tenu la distance?

Je suis à la moitié de ma vie, j’ai croisé des milliers d’autres êtres humains. J’ai vécu des moments avec chacun d’eux (1 heure, 1 jour, 1 semaine, 1 année scolaire…) mais au fond, combien sont encore présents dans ma vie? Les plus persistants sont ceux avec qui j’ai vécu des challenges (concours, examens, sports extrêmes, spectacles) plus que ceux avec qui j’ai partagé des moments anodins.

Il fut un temps, je collectionnais précieusement les amis sur Facebook. Comme si j’allais perdre une partie de moi en perdant contact avec eux. Mais tout le monde n’est pas adepte ou assidu de Facebook. Et cela m’a laissé un goût d’inéquité: pourquoi donnerais-je accès à des bouts de ma vie à des personnes qui ne mettent rien sur la table et se contentent d’être spectateur de la vie d’autrui? Cela ne m’a pas semblé être juste.

Finalement, LinkedIn est vraiment le bon outil pour garder un contact, car c’est un outil à la bonne distance. On sait à peu près où sont les gens, sans avoir à maintenir une relation hyper suivie. Aujourd’hui, j’ai de moins en moins de curiosité sur ce que sont devenus les gens que j’ai pu croiser. Je suis suffisamment visible pour que ceux qui me cherchent puissent me retrouver.

Et vous, êtes vous doué pour la vie sociale ?

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La femme Prosecco, et moi?

Cet article du Guardian m’a fait réfléchir, en ces temps de cadeau obligatoire. Voilà des années que je ne fais plus de cadeau et que, surtout, je demande à ne pas en recevoir ! Pas besoin de grand chose, horreur du bazar qui traîne, cadeau à côté de la plaque… J’en ai déjà parlé .

Dans cet article, pour ceux qui ne comprendraient pas l’anglais, l’auteure constate qu’elle reçoit des cadeaux sur le thème du Prosecco, ce vin italien, plus abordable que le champagne, très populaire dans les Îles Britanniques : bouteilles, t-shirts, mugs… Elle se demande si finalement, « Prosecco » n’est pas devenu un type de personnalité, sa personnalité. Évidemment que non, mais elle vient de réaliser que ce que ses proches connaissent d’elle, c’est son goût pour ce vin, mais pas vraiment grand chose d’autre. Aïe.

Voilà des années que les cartes qu’on m’adresse des cartes à thème »chat », donc je comprends ce qu’elle peut ressentir. Bien sûr, j’adore les félins, mais pour autant, j’aime bien d’autres choses dans la vie: l’art contemporain, le théâtre, la musique latino, la salsa, les voyages etc. Mais finalement, ce que mes « proches » retiennent de ma personnalité, c’est que je suis une « crazy cat lady ».

C’est dur de se le prendre en pleine face, mais force est de constater que mes goûts et ma personnalité ne doivent pas transparaître plus que ça… Encore une fois, je ne souhaite pas de cadeau. C’est juste que ça m’embête d’être perçue uniquement sous le prisme de mon amour pour les chats, je suis tellement plus que çà!

Et vous, recevez-vous des cadeaux et cartes sur le même thème ? Êtes vous plutôt chats ou Prosecco?

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L’amitié, j’y crois ou pas ?

La youtubeuse Laurette a publié récemment une vidéo proclamant qu’elle ne croyait plus en l’amitié suite à des relations amicales s’étant révélées toxiques.

Cela m’a interrogée. Voilà des années que je me sens très seule (je ne suis pas proche de ma famille ni géographiquement ni émotionnellement) et que je me fais assez peu d’amis. Moi aussi, j’ai eu des déceptions amicales, des personnes qui se sont « servi » de moi et qui m’ont traitée mal, le genre de relation unilatérale où une seule partie fait des efforts. L’avantage de l’âge et de l’expérience, c’est que maintenant je repère très vite les mauvais comportements et que je ne les accepte ni ne les excuse plus. Évidemment, cela n’a pas arrangé ma solitude, mais cela m’a épargné pas mal de « drama » et de perte de temps. Pour moi, un véritable ami ne se force pas, et ne force pas, on s’inclut sans effort dans nos vies.

Pour certains, le premier confinement a été une prise de conscience de qui comptait dans leur vie: ceux qui nous ont contactés, ou pas, ceux qu’on a contactés, ou pas. L’ambiance de fin du monde nous a mis face à nos fragilités. Je dois que j’ai été surprise de mes interactions à l’époque : des personnes devenues lointaines se sont manifestées. D’autres censées être plus proches n’ont pas battu un cil. Les faits ne mentent pas. Depuis que j’ai enlevé ma date de naissance de Facebook, seuls mes vrais proches pensent à moi le jour de mon anniversaire.

Mais, en fait, bien avant le confinement, c’est mon incursion à l’étranger qui a été, pour moi, révélatrice de la solidité de mes relations interpersonnelles. Je savais déjà que les « expatriés » se retrouvaient en décalage avec ceux restés au pays, en plus des difficultés naturelles pour se lier avec les locaux. J’avais conscience que mes amis « d’avant » ne s’intéresseraient probablement pas à ce que je vivais à l’étranger. Je n’ai pas été déçue du voyage, sans jeu de mot foireux… Ils n’en avaient rien à cirer !

Mes amies les plus proches venaient de mon école de commerce. On s’est éloigné dès qu’elles se sont mises en couple et elles ont carrément disparu quand elles ont eu des gosses. Et les rares occasions où elles se libéraient de leurs contraintes familiales, en prévoyant les choses des mois à l’avance, elles ne parlaient que de ça. Comme si elles n’étaient plus des êtres humains, mais uniquement des « mères ».

A un moment, je n’ai plus voulu faire l’effort d’aller les voir, car c’était toujours à moi de m’adapter. Honnêtement, nous n’étions plus sur la même planète. Je ne suis pas sûre qu’elles aient réalisé à quel point j’évitais, en plus, de croiser leur progéniture. Les enfants ne m’intéressent pas. Vraiment pas. Je ne les trouve pas « mignons », ni « adorables ». Aucun atome crochu. Passé la visite de politesse au nouveau-né, je fais en sorte de ne pas les recroiser. Je m’en porte très bien. Moi je préfère les animaux. J’irais volontiers voir le chat d’une amie, mais elles n’en ont pas.

Parfois, j’ai ressenti une certaine pression, comme si je devais montrer que je les enviais. Je sais reconnaître le chantage affectif, ma mère me l’a montré sous toutes les coutures. Clairement, je ne me vois pas jouer la comédie. J’ai beaucoup de défauts, mais je ne suis pas une hypocrite. Perso, je ne suis pas jalouse de leur vie. J’aime la mienne comme elle est. C’est fou que mes amies ne semblent pas comprendre que je suis amie avec elles, pas avec leur mari ni leurs enfants. Mais elles ont été absorbées par des entités plus grandes qu’elles, elles n’arrivent plus à dire « je », elles disent toujours « on » ou « nous ».

Je suis tellement indifférente aux enfants que je me désabonne des instagrameuses que j’aime bien dès qu’elles annoncent leur grossesse. Parce qu’après, ça ne cause que biberons et caca et prise de conscience écologique blablabla. Avec des photos de leurs enfants, mais toujours de dos. On peut se soucier de la planète sans avoir d’enfant. Et probablement, en faire n’est pas bon pour la planète. Anyway.

Le visage de l’enfant est sacré, on ne le montre pas sur Facebook, mais on en abuse sur Whatsapp

Comme à un moment, mes amies en ont quand même un peu marre du huis-clos avec leur conjoint et leurs gamins, a germé l’idée d’un week-end annuel sans eux, entre « filles ». On avait déjà toutes plus de 30 ans, mais on est apparemment restées des « filles ». Bref. Des mois de discussions pour décider de la date, de la destination, du programme. Le premier était sympa (l’attrait de la nouveauté), même s’il y a eu des incidents, comme ce restaurant alsacien avec un buffet à 40€ sans aucune option végétarienne. Et en plus, c’était dégueulasse. Je m’en suis émue, mais zéro solidarité avec moi. Zéro compréhension. C’était ma première année de végétarisme alors j’ai laissé couler, mais j’ai encore ce repas, et surtout les remarques mesquines d’une de mes amies, en travers de la gorge. L’autre surprise quand une d’entre nous nous impose de payer pour une autre sans nous prévenir avant. Toujours la même, tiens, tiens.

Ça semble leur faire plaisir, d’éviter leur mec et leurs gosses pendant tout un week-end, une fois par an. Et pourtant qu’est-ce qu’elles ont pu me bassiner avec leurs désirs de couple et de famille ! Bref, cette histoire de weekend en meute, ça a l’air d’être fun pour elles, mais pas pour moi: il faut payer des activités qui ne me plaisent pas, on est les unes sur les autres. Pas franchement une partie de plaisir. Je ne compte plus les fois où nous avons fait des activités différentes car on n’était pas d’accord. C’est quoi l’intérêt d’un weekend ensemble pour in fine passer ce temps séparément? Autant se faire une soirée restau. Pas la peine d’aller à Rome pour se foutre sur la gueule.

WhatsApp, cette application que j’aime et que je déteste à la fois

On reparle de la conversation WhatsApp qu’on a mise en place, à l’occasion justement d’un de ces weekends annuels? C’était au départ sympa d’avoir toutes les cinq le même niveau d’info, et puis, entre jérémiades du dimanche de la célibataire mal dans sa peau et frustrée et photos des galas de danse ou matches de foot des gamins… Même en y glissant des photos de mes chats pour équilibrer, je ne supportais plus les réflexions passives-agressives de l’une (toujours la même) et le peu de soutien des autres. J’ai longuement hésité à quitter la conversation. J’ai commencé par la mettre en muet, pour ne la regarder que quand j’étais disposée à lire les échanges. Et puis, après des partages de photos des gosses un peu trop « in your face », je l’ai quittée. Sans l’annoncer ni l’expliquer. Ce Whatsapp était devenu un Facebook, mais avec obligation de regarder les photos, mais de face (sur Facebook, on ne voit que des nuques). Chers parents, si vous me lisez, au bout de la cinquantième photo de dos de vos enfants, posez vous la question: soit vous ne les montrez pas du tout, et ça se respecte comme décision, soit vous les montrez de face, car ça sert à quoi de les montrer de dos, si çà se trouve ce sont les enfants du voisin! Voilà voilà.

Pas sûr qu’elles aient compris mes motivations pour m’autoexclure du clan. Aujourd’hui, de ce groupe, seule une de mes « amies » me demande régulièrement de mes nouvelles. Voilà. C’est dit. Elle a un job, un mari et des gosses et elle arrive quand même à m’envoyer des messages de temps en temps. Donc quand on veut, on peut. Sur les 3 autres, il y en a une que je suis allée voir après son accouchement (son troisième à près de quarante ans) et les deux autres que je n’ai pas vues depuis deux ans. Toutes les excuses sont bonnes pour ne pas les croiser. Merci les grèves, le confinement etc. Je maintiens l’illusion que nous sommes amies. Mais je n’ai plus envie d’être leur amie. Je vais peut-être le matérialiser sur Facebook. Vu le peu que nous interagissons, elles ne le remarqueront pas. Et comme elles ne postent rien, je ne verrai pas non plus de différence. Win win!

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Heureusement, j’ai quand même d’autres amis, issus de ma scolarité, de mes cours de théâtre, rencontrés en vacances… Des amis Facebook, quoi. Sinon, plus proches de moi, j’ai mes amis de formation continue et de l’étranger, car nos expériences communes nous ont rapprochés. Nous nous comprenons bien mieux qu’avec mes ex-amies. Je ne me force pas, et c’est agréable!

Alors, aujourd’hui, est-ce que je crois à l’amitié ? En fait, pas tant que ça. J’ai drastiquement revu mes attentes à la baisse : une sortie au spectacle ou au restaurant de temps à autre, mais jamais je n’établis mon emploi du temps sur celui de mes « amis ».

Et vous, avez-vous de vrais amis ? Trouvez-vous facile de vous faire de nouveaux amis ? Quelle place prennent vos amis dans votre vie?

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Le test de la maison de retraite

J’ai coutume de dire que je n’ai pas envie d’être la plus riche du cimetière. Ma philosophie de vie est de profiter de mon argent et ne rien laisser derrière moi. Je n’ai pas d’enfant, et même si j’ai des neveux et nièces, je ne souhaite pas leur léguer quoi que ce soit. J’ai peu de proximité émotionnelle avec eux.

Mon objectif est de gagner suffisamment d’argent pour vivre confortablement, y compris pendant mes vieux jours. Je caresse l’idée de l’indépendance financière depuis quelques années et je me mets en ordre de marche: consommation raisonnée, investissement à long terme dans des projets immobiliers. L’idée est qu’à terme, je n’ai plus aucune dette et que mes revenus locatifs me permettent de ne plus travailler.

En marinière… Pour profiter des bonnes choses de la vie.

Pour autant, je ne veux pas me priver de tout et compter tous mes sous un par un. Nous sommes peu de choses sur cette Terre. Il faut vivre dans le moment présent, ce qui m’est difficile. Je fais partie de cette classe moyenne qui, bien qu’ayant fait des études et ayant une jolie carrière, a la frousse d’être déclassée et de perdre ce qu’elle a gagné en travaillant dur. C’est une anxiété très ancrée en moi et ce n’est pas simple de s’en libérer.

Je viens seulement d’entamer la quarantaine et pourtant je suis assez obsédée par mes « vieux jours ». J’appelle mon appartement en investissement locatif , « ma retraite » parce que je ne crois pas vraiment au système de retraite actuel. Clairement, il sera de moins en moins généreux, malgré tout l’argent que j’aurais mis dedans pendant des décennies.

Je fais partie des « plafonnés », de ceux qui contribuent davantage au système qu’ils n’en bénéficieront jamais. Concrètement, je cotise plus que la moyenne et même si je double mon salaire, ma pension de retraite n’augmentera pas d’un euro. Les contributions d’aujourd’hui paient les pensions d’aujourd’hui et non les miennes dans le futur. Donc je considère que ce sont des taxes.

Bref. Tout ça pour dire qu’au delà de ce constat, je lutte pour vivre de façon minimaliste et ne pas m’encombrer plus que nécessaire. C’est ainsi que j’ai réfléchi à un test pour évaluer mes besoins futurs. J’ai appelé çà le « test de la maison de retraite ».

Parce que, même si on vit dans une villa de 300 mètres carrés, on n’emportera rien au paradis et il est fort probable qu’on finira ses jours dans une maison de retraite, avec pour seul espace de vie une chambre, pas plus. Évidemment, je préférerais mourir chez moi, dans mon sommeil, d’une crise cardiaque. Mais statistiquement, c’est peu probable. Ma génération aura maille à partir avec l’acharnement thérapeutique et nous préférerons sans doute être placés dans un endroit apte à prendre soin de nos vieux corps. D’où la maison de retraite, qui coûte plusieurs milliers d’euros par mois et qui n’est pas finançable avec une simple pension de retraite.

Dès lors que nous serons dans cet espace contraint, on ne pourra conserver que ce qui comptera vraiment pour nous. Les placards ne seront pas aussi vastes que nos logements, nous ne ferons plus la cuisine, nous n’aurons pas d’affaires de sport ni de bagages. Les animaux de compagnie ne seront pas acceptés, donc évitons d’en adopter quand nous serons trop âgés (ou alors des séniors), pour ne pas en faire des orphelins.

J’aime bien le concept du « Swedish death cleaning », cette approche qui consiste à faire le vide de son vivant et de ne pas encombrer ceux qui vivent après nous, c’est pour moi le summum du raffinement et du savoir-vivre. J’aimerais tellement que mes parents comprennent et appliquent ce concept, plutôt que de laisser pourrir leurs possessions entre 3 enfants qui s’en fichent.

J’avance pas à pas vers mon minimalisme et je me trouve bien partie. Si je dois mourir demain, je ne serais pas une charge pour mes héritiers. Il faudrait quand même que je rédige mon testament !

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« No buy challenge » des vacances

Au gré de mes aventures minimalistes, j’ai déjà bien réduit le contenu de mes placards: vêtements, cosmétiques, maquillage, affaires de sport, livres… J’ai encore du boulot dans ma cuisine (ustensiles/robots/garde-manger) mais je crois que je n’ai jamais eu aussi peu de choses chez moi, sauf peut-être quand j’étais étudiante, et encore, j’avais encore une chambre pleine d’affaires (ne me demandez pas quoi, je n’en ai plus aucune idée) chez mes parents.

Je me suis rendu compte que les vacances ont souvent été l’excuse d’une multitude d’achats: bagages, vêtements, équipements de sport, médicaments etc. S’il est plutôt positif de faire l’inventaire chaque année de ce qui traîne dans ses placards, je me désole de retrouver des choses que je n’utilise qu’en vacances. Je ne parle pas d’un adaptateur pour une norme différente de la France, mais par exemple, de pantalons de randonnée, de sandales pour aller dans l’eau etc.

Partir loin de chez soi et faire des activités non habituelles génèrent des dépenses, c’est certain. Mais avoir des choses qui ne me servent qu’une seule fois dans l’année au maximum m’agace. C’est pourquoi cette année, alors même que les stocks sont au plus bas, j’ai décidé de me lancer ce challenge : ne rien acheter pour les vacances à la montagne. Je ne prévois pas de trek ni de camping, je n’ai donc pas besoin de toute une palanquée d’objets qui ne me serviraient que pour çà.

Pour avoir passé pas mal de temps le nez dans mes placards, traquant le moindre article pouvant alimenter ma cagnotte « nouvelle garde-robe », j’ai confiance en mon intuition. J’avais 6 soutien-gorge de sport : 4 feront très bien l’affaire (et sans doute 2 d’ailleurs). J’avais beaucoup d’affaires que je ne peux plus mettre car j’ai trop grossi: pantalons de randonnée, T-shirts de sport. Ils sont partis sur Vinted, pour une bouchée de pain, mais j’ai moins mauvaise conscience puisqu’ils n’encombrent plus mes tiroirs. Je les avais acheté il y a 10 ans pour la plupart, donc ils ont été plus qu’amortis.

Je vais m’en remettre à ce qui me va aujourd’hui: des caleçons un peu extensibles, des hauts larges. Je ne compte pas conserver ma circonférence actuelle, donc pas d’investissement prévu en garde-robe avant un bon moment (je fais même un petit challenge sur le sujet en ce moment).

J’emmènerai ce que j’ai actuellement dans ma trousse de médicaments (je passe mes vacances en France, il y aura toujours une pharmacie pas loin en cas d’urgence), de toilette (j’ai encore du stock pour tout ce dont j’ai besoin) et autres. A priori, je ne vais pas emmener pléthore de paires de chaussures, ce sera pas mal de choses à usage multiple.

Voyager léger : le top!

J’avoue que mes chaussures de randonnée ne me servent qu’en vacances. Je les ai achetées il y a 3 ans, elles ont encore beaucoup de vie en elles. Je suis également largement équipée en sacs de randonnée et de voyage. Il fut un temps où j’en avais 2 de plus: un qui me faisait mal au dos et un de 38 litres, pour les treks de plusieurs jours. J’ai revendu les deux. Je ne me vois pas faire de trek à l’avenir et je ne conserve pas les choses qui ne me conviennent pas. J’ai donc un sac à dos de randonnée à la journée de chez Decathlon, qui fait une vingtaine de litres et qui m’a coûté une dizaine d’euros. Non seulement je l’embarque en randonnée pendant mes vacances, mais il me sert aussi quand je pars en weekend. Il est léger et pratique, je n’ai besoin de rien d’autre. Je l’ai rentabilisé et je compte l’utiliser le plus longtemps possible.

Et vous, dépensez-vous beaucoup pour ce que vous emmenez en vacances ?

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6 choses dont je profite quand je voyage

Quand je suis loin de chez moi, c’est le moment rêvé pour:

Lire des livres!

Je n’ai plus la patience de lire un support papier chez moi, entourée de ma télé, de mon ordinateur et de ma tablette. Alors je profite du temps à tuer sur les quais, dans les trains, les avions et les files d’attente pour bouquiner un peu. Encore mieux : à l’ombre dans un jardin ou dans une chambre d’hôtel. Ce peut être un livre papier ou électronique, je ressens le même plaisir de m’évader par la lecture. Je lis de tout : romans policiers, historiques, sentimentaux, biographies etc. Je commence à faire une allergie au développement personnel et à la diététique, sinon je suis bon public !

Dormir sans interférences félines

Est-ce que je les dérange, moi, quand ils dorment ?

J’adore mes 2 chats, cela va sans dire, mais je dors mieux sans eux: je bouge tant que je le veux sans craindre de les déranger et je ne suis pas réveillée très (trop!) tôt par leurs estomacs vides. Et même quand ils sont nourris, ils ont naturellement une fonction « snooze » pour s’assurer que je me lève ! Je les aime, oui, mais je profite des nuits à l’extérieur de chez moi pour bien dormir.

Réfléchir à ce dont j’ai vraiment besoin !

Quand on voyage, on est, par définition, « pas chez soi » , on doit donc prévoir ce dont on a besoin. Comme il y a une limite à ce qu’on peut trimballer, on doit bien réfléchir à ce qu’on emporte avec soi. Résultat? Une trousse de toilette libérée de produits superflus, produits multi-usages : un paréo devient un châle, un tote bag se fait sac de plage, etc

Vider mon placard de toilette

Afin d’alléger mon bagage (voir plus haut), je n’emporte jamais de produits pleins ou en grande taille. Je réduis tout ce que je peux: mini brosse à cheveux, tubes déjà bien entamés, flacons à finir. Idéalement, je termine le produit et je jette l’emballage sur mon lieu de villégiature. Ainsi je rentre plus légère.

Ne pas faire les tâches ménagères

C’est mon grand plaisir ! Pour moi, les vacances, c’est synonyme de ne pas bouger le petit doigt ! Pas de coup de balai, pas de vaisselle, pas de lessive… Le vrai bonheur ! Je ne comprends pas vraiment les gens qui louent une maison de vacances et se retrouvent à faire le ménage, comme à la maison. Perso, j’ai trop peu de temps disponible pour çà quand je suis off.

Marcher!

Youpi !

Ce n’est pas que je marche peu « en temps normal », mais clairement, je marche beaucoup plus quand je pars en vacances ou en week-end. La marche à pied est mon activité physique de prédilection, j’avale sans problème mes 10000 pas quotidiens quand je pars crapahuter dans un endroit que je ne connais pas, sans compter le piétinement régulier dans les gares et les aéroports.

Et vous, quelles sont les choses que vous faites en vacances que vous ne faites pas en temps normal ?

Journal

Ce que je fais pour moi

La pandémie, le confinement, le déconfinement… Ce monde si connecté dans lequel j’évolue et pour lequel je voudrais avoir un impact… Tant de contenu que j’ingurgite mais qui me déprime.

Et bien j’ai atteint ma limite. Je sature. J’ai mis un minuteur sur Facebook (20 minutes par jour, c’est trop? ) désinstallé Twitter sur mon téléphone et fait le tri dans les comptes que je suis. Je ne supporte plus la haine de l’autre, l’oppression des privilégiés sur les plus faibles. Je ne veux plus lire d’histoires de viols, de violences médicales ou policières, de cruauté envers les animaux. Basta! Je sais que ce monde est cruel et injuste, mais la magnitude de ces phénomènes m’inquiète jusqu’au plus profond de moi.

Je reconnais que je suis sensible, mais c’est parce que je suis humaine.

Cette (relative) déconnexion me fait déjà du bien. Je partage des photos de mes chats, des plats que je fais ou encore des objets qui quittent ma maison. Je ne veux plus consommer de contenus négatifs et désespérants.

Photo de Tirachard Kumtanom sur Pexels.com

Sur Youtube, je ne veux plus voir que des adoptions de chatons, des rénovations de meubles trouvés dans la rue ou encore des défis réussis.

Je me souviens du monde sans réseaux sociaux où, à part la télé et les journaux, on avait peu d’actualités à suivre. Où on cherchait des informations dans les livres ou en consultant un expert. Maintenant, les connaissances entières de l’humanité sont à disposition et force est de constater que l’on n’en est pas collectivement plus intelligents, plus empathiques, ni plus bienveillants.

Mais à quoi sert donc le progrès ?

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10 choses à savoir sur moi

Au jeu des 10 choses que tout le monde ne sait pas sur moi, j’ai identifié ces quelques « fun facts ». cela ne changera pas votre vie, mais vous me connaîtrez un (tout petit) peu mieux, si vous appréciez déjà mon blog.

  1. Je suis droitière. Pure droitière, incapable de boire de la main gauche par exemple.
  2. La première langue étrangère à laquelle j’ai été exposée était l’allemand. J’ai grandi dans l’Est de la France. La mairie nous a payé des cours d’allemand en CM1. J’ai ensuite étudié l’Allemand depuis le collège jusqu’à mes études supérieures. J’avais fini avec un bon niveau, hélas, je ne le parle plus du tout.
  3. J’ai eu une rôle de soliste dans un opéra. Entre 9 et 16 ans, j’ai été élève dans différentes écoles de musique. J’ai fait du solfège, de la chorale, de l’instrument. Et parmi toutes ces activités, j’ai décroché un rôle de soliste dans l’Opéra pour enfants de Benjamin Britten, « l’Arche de Noë ». J’ai aussi eu un prix de solfège une année. Mais mes jours musicaux sont loin derrière moi. Je n’avais pas de talent d’instrumentiste et je n’ai pas eu l’opportunité de développer mes qualités de chanteuse. J’aime toujours beaucoup la musique classique.
  4. J’ai un pied sur tous les continents, sauf l’Antarctique. Même si les voyages m’ont lassée ces derniers temps, je suis fière d’avoir pu visiter tous ces pays.
  5. J’ai 2 chats, adoptés dans des refuges. Impossible pour moi d’acheter un animal ou de récupérer un chaton auprès d’un proche. Il était essentiel pour moi de donner une maison à un animal dans le besoin. J’ai donc 2 bébés à 4 pattes, qui me gardent bien occupée.
  6. J’ai appris le russe pendant 2,5 ans et l’italien pendant 3 ans. J’ai une passion pour les langues, même si je parle tellement souvent l’anglais que cela a éclipsé mes autres compétences linguistiques. Mais j’ai parfois des résurgences de russe. Je sais toujours lire le cyrillique, c’est parfois utile.
  7. J’ai fait 2 années de cours de one-man-show et 2 années de cours d’improvisation. L’avantage de vivre à Paris et d’avoir accès à ce type de loisirs. Dans ce cadre, je suis montée sur scène une vingtaine de fois, dont au Point-Virgule et aux Blancs-Manteaux. Je ne sais pas si je reprendrais des cours, un jour. C’était une expérience sympa, mais mon Dieu, tous ces egos à gérer! Les apprentis artistes sont quand même spéciaux. A peine ont-ils mis un pied dans le cours qu’ils se prennent pour Gad Elmaleh ou Florence Foresti. Et le directeur de l’école qui avait une petite tendance à leur laisser croire qu’ils avaient du talent pour leur louer sa salle à prix d’or. La réussite dans ce milieu-là est rare et nécessite énormément de travail et de chance. Ce n’est pas parce qu’on fait rigoler ses potes en soirée qu’on saura faire rire une salle remplie d’inconnus.
  8. Je fabrique mon lait végétal moi-même. J’ai un blender chauffant qui a une fonction « lait végétal ». C’est vraiment zéro déchet! Il suffit de faire tremper les graines (soja, amandes, cajou…) et de lancer la machine. Je stocke dans un bocal en verre au frigo et j’ai toujours du « lait » à la maison!
  9. J’ai le mal de mer. Sur à peu près tous les bateaux. Chaque fois que j’ai fait du snorkeling ou de la plongée, j’ai bien nourri les poissons. Après tout, j’ai un ADN de montagnarde. La mer n’est pas mon élément.
  10. J’ai vécu dans 3 pays anglophones: aux Etats-Unis pour mes études, en Australie dans le cadre d’un Working Holiday Visa raté et plus récemment en Irlande.
Carrière

10 ans après, rien n’a changé ou presque

En 2009, je rentrais de mon séjour en Australie, le moral au fond des chaussettes. J’avais planifié mon Working Holiday Visa courant 2008 et mon départ pour septembre 2008. J’étais partie de Paris en vendant mes meubles, et j’avais laissé mes autres affaires chez mes parents. Le plan était de partir un an, de trouver dans un premier temps un job puis de voyager dans cet immense pays. J’étais partie avec mes petites économies pour tenir plusieurs mois et surtout me faire plaisir et gagner une belle expérience à l’international, que je n’aurais pas manqué de valoriser à mon retour en France. Voire j’aurais demandé un autre WHV pour rester un an de plus. Dans mes rêves les plus fous, j’aurais trouvé une entreprise pour me sponsoriser pour un permis de travail. L’Australie me semblait idéale: climat agréable, pays anglophone, beaucoup de perspectives d’emploi, des autochtones cools…

Mais tout ne s’est pas passé comme prévu.

D’une part, j’ai vite compris qu’entre le fantasme et la réalité, il y a une certaine différence. L’Etat Australien vend du rêve à des dizaines de milliers de jeunes à travers le monde et encaisse des frais de visa, mais force est de constater que, sans contingent, il y a plus de postulants que de postes à pourvoir. Sur le marché local, la Française avec bon niveau d’anglais que j’étais était en concurrence avec des Néerlandais, Allemands, Taïwanais et autres Irlandais ou Britanniques pour des jobs en quantité limitée (sortis du Fruit picking au fin fond du Queensland). Quant aux Australiens, je n’ai pas vraiment pu tisser de liens avec eux. Non seulement ils ne sont pas très ouverts (ce sont des insulaires, quoi qu’on en dise) et surtout, ils sont racistes, sans aucun complexe. Marine Le Pen, là bas, c’est une modérée. La concurrence entre migrants jouait également beaucoup. Le climat ne m’a pas non plus convenu, ni la nourriture. J’ai assez vite détesté, quand j’y repense.

J’aurais eu une expérience différente si j’avais trouvé un travail mais: 15 septembre 2008, chute de Lehman Brothers, début d’une récession mondiale et contraction immédiate du marché du travail local. Non seulement les entreprises n’embauchaient pas mais elles mettaient leurs salariés à temps partiel pour réduire les dépenses. Autant dire que j’avais atterri en plein marasme… Après 2 mois de vaines recherches, j’ai décidé de voyager et de vivre sur mes économies. Et au bout de 4 mois en tout, je rentrais en France, espérant rebondir très vite. Hélas, 2009 marquait l’entrée en crise de mon pays natal.

J’ai abondamment renseigné cette recherche d’emploi sur mon précédent blog (j’ai exporté les meilleurs posts sur ce blog) et comme 10 ans après, je me retrouve dans une situation similaire (au chômage, à l’étranger), je ne peux pas manquer de faire un parallèle, même s’il y a heureusement des différences. Déjà, l’Irlande est nettement plus près de la France et je peux faire l’aller-retour « à la maison » sur 2 jours. Impossible avec l’Australie, d’un point de vue logistique et financier. Et je suis aussi dans une zone horaire moins lointaine, puisqu’il n’y a qu’une heure de décalage entre Dublin et Paris. Néanmoins, même si j’ai décroché quelques entretiens intéressants en Irlande, mon profil n’est pas spécialement recherché et il y a 80% de chances que je rentre en France. A quoi bon lutter contre le marché?

La façon dont je prospecte le marché du travail a finalement peu évolué. Il y a des candidatures actives (je vois une annonce et je postule) et des candidatures passives (je poste mon CV en ligne et j’attends qu’on m’appelle) et c’est une grande question de réseau (garder contact avec ceux qui peuvent aider à trouver un job). Je suis sur LinkedIn depuis 2006 mais pendant plusieurs années, il ne s’y est pas passé grand chose et lors de ma recherche de 2009, j’ai très peu utilisé ce réseau social.

A l’époque, les pistes que je décrochais entre recherche passive et active étaient équivalentes. Aujourd’hui, c’est très nettement les recherches actives qui sont les plus fructueuses. Les outils ont changé et les entreprises sont très précautionneuses avec leur budget et créent rarement des postes sur le marché caché (du moins dans mon domaine). Les seules pistes passives sont pour des CDD ou des missions d’intérim et je ne suis pas en mesure d’accepter juste une mission pour rentrer en France.

Les cabinets de recrutement se sont un peu améliorés, car je n’ai pas eu ces conversations lunaires avec des consultants qui voulaient me refourguer tout et n’importe quoi (anecdotes WTF disponibles ici ou ). Ou alors j’ai mûri et je n’ai pas peur de dire non (poliment, bien sûr) et d’éviter de perdre mon temps.

Les basiques sont néanmoins restés les mêmes. Il y a certes plus de canaux de diffusion d’offres (tels que Linkedin et Glassdoor) mais

  • Les recruteurs préfèrent les candidats en poste.
  • Les CVs ont une durée de vie de 6 mois maximum.
  • Les offres ont une durée de vie d’une semaine (mais maintenant, sur Linkedin ou Glassdoor, on peut savoir combien de candidatures ont été envoyées, ce qui donne une bonne idée de la concurrence)

La différence majeure en 10 ans est cette digitalisation du recrutement: les systèmes automatisés de recrutement (ATS: applicants tracking system) sont devenus la norme, tels que Workday, Taleo ou SuccessFactors. Les CVs sont passés à la moulinette de l’algorithme avant qu’un être humain ne les regardent.

Malgré toutes mes démarches et mon énergie dépensée, je n’ai pas encore abouti… Bon courage à moi!

PS: personne n’a réclamé de lettre de motivation manuscrite cette année. Donc les choses progressent dans le bon sens. Et les vieux consultants sont partis à la retraite, hourra!