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Bilan du mois de mars 2023

Le défi du mois était de vider mes placards et mon congélateur et de n’acheter que des produits frais pendant le mois de mars. Mes constats à l’heure de faire le bilan?

Constat N°1: mes placards se sont un peu vidés mais il y a encore de la marge.
J’ai encore beaucoup de stock. Je pense que je suis prête pour poursuivre le même défi en avril, voire en mai. Avoir un foyer d’une personne et 2 chats ne nécessite pas des stocks gargantuesques de nourriture. Je le soupçonnais déjà, mais clairement, j’ai trop de choses dans mes placards de cuisine, à tel point que des aliments secs se sont retrouvés périmés alors que j’avais l’impression de les avoir achetés récemment.
Je crois que je vais devoir établir une liste et m’y tenir.

Constat N°2: je suis gourmande.
J’ai évidemment acheté des fruits et des légumes pendant ce mois, mais j’ai aussi été tentée d’acheter des douceurs; chips, boissons pétillantes, bonbons… Ce fut dur de résister. Clairement ces aliments-là ne restent pas longtemps dans le stock. Gras, salé, sucré, le combo irrésistible! Surtout devant un match de rugby en plein pendant le Tournoi des 6 Nations.

Constat N°3: j’ai fait des économies.
Vu que j’ai consommé en priorité le contenu de mes placards, j’ai très peu dépensé ce mois-ci. Mes courses de supermarché ont été règlées avec ma carte ticket-restau et mes cagnottes fidélité. Je finis le mois avec des sous sur mon compte, alors que généralement, je dépense tout.
Outre la nourriture, j’ai aussi modérément dépensé sur les postes habillement et accessoires et 0 pour les cosmétiques, ma petite faiblesse…

Et chez vous, quel est l’état des stocks? Etes-vous un minimaliste du garde-manger?

Alimentation, Défis

Mars: un mois végétal

Mes placards débordent de produits secs, mon congélateur est plein, je vais donc profiter de l’arrivée du printemps pour consommer mes denrées. L’hiver est fini, il est temps de vider les réserves et de se renouveler, comme la Nature le fait d’elle-même.

D’une part, avoir quantité de nourriture dans mes placards génère une certaine fatigue décisionnelle. Trop de choix tue le choix. J’ai parfois du mal à me rappeler ce que j’ai déjà dans mon fond de placard et je me retrouve à racheter quelque chose que j’ai déjà. Je n’ai pas besoin d’un litre de vinaigre de cidre d’avance, même si j’en consomme régulièrement! J’ai bien purgé mes placards des aliments qui ne sont pas bons pour moi (très transformés, riches en gluten etc), donc pas d’excuse: j’ai tout ce qu’il me faut!

D’autre part, j’ai déjà dépensé cet argent pour me nourrir. Vu que je suis particulièrement attentive à mon budget pour 2023, je ne veux pas gaspiller de la nourriture. Pas question de jeter des aliments car je ne les ai pas consommés dans les temps. J’attends donc une forte baisse de mes dépenses en supermarché. Peut-être m’offrirais-je un chouette spa avec les économies réalisées?

C’est pourquoi j’ai décidé comme défi du mois de mars 2023 de ne pas acheter de nourriture autre que du végétal frais donc, fruits, légumes et yaourts de soja – bref, des produits à durée de vie courte.

Et vous, avez-vous une bonne résolution printanière?

Alimentation, Bilans, Défis, Perte de poids, Santé

Bilan du mois sans sucre (juin 2022)

Suite à quelques petits problèmes de santé, j’ai ressenti le besoin de faire le point sur ma consommation de sucre (ajouté, pas naturel) dans mon alimentation. J’étais donc partie pour passer un mois entier sans consommer de sucre. Le temps est venu de faire le bilan.

1- Respect des règles
D’une manière générale, après avoir fait l’inventaire de mes réserves, je n’ai pas eu de difficultés à éliminer les produits trop sucrés de mes placards. Vu que j’ai été immobilisée à cause de mon entorse à la cheville, forcément il y a eu moins de tentations à l’extérieur également, mais quand même un peu.

2- Quelles difficultés ?
Le premier jour, nickel.
Au bout de 3-4 jours, j’ai eu des envies de sucre, telles que passer dans une boulangerie acheter un croissant ou manger des crèmes glacées. La première quinzaine est néanmoins passée sans encombres. Ensuite, ça s’est compliqué. J’ai malheureusement échoué à respecter mes règles dans les situations sociales: invitation à dîner, repas d’entreprise… Trop difficile et stigmatisant de refuser une bière ou un bout de gâteau. Je ne me suis pas bâfrée, mais clairement, j’ai très vite retrouvé mon appétence au goût sucré. En plus, la canicule a réactivé mes envies de crèmes glacées…

Photo de Nicole Michalou sur Pexels.com

3- Quel impact sur la balance ?
Je ne partagerais pas mon poids ici, c’est une donnée confidentielle. Je lutte depuis des décennies contre les kilos en trop, dont l’origine est largement multifactorielle.
Bref, sans m’apesantir sur le sujet, j’ai constaté une fluctuation de poids à la baisse, mais c’est certainement aussi dû au fait que je fais de moins en moins de petits déjeuners, sans pour autant manger plus aux autres repas. Cela peut s’apparenter à un jeûne intermittent. Rien à voir avec le sucre, en fait. Mais je trouve que je me sens mieux avec 2 repas au lieu de 3.

4- Alors, stop ou encore ?
J’ai expérimenté plusieurs symptômes de sevrage. Mais comme j’ai « replongé » après seulement 15 jours d’expérience, je crois qu’il va falloir que je poursuive mes efforts dans ce domaine.

Et vous, êtes-vous prêts à manger moins de sucre pour améliorer votre santé?

Alimentation, Perte de poids

Inventaire des sucres cachés dans mon armoire

Dans le cadre de mon mois sans sucre, une des étapes identifiées était de faire le tri dans mes placards. On ne se rend pas forcément compte des aliments transformés qui contiennent du sucre ajouté! Je suis parfois tombée de l’armoire.

Photo de Laker sur Pexels.com

Certains aliments ne sont pas étonnants: confiture, céréales de petit déjeuner, bonbons…

Y a du sucre ajouté là dedans, c’est évident !

Certains aliments sont intuitivement suspects: plats préparés, soupes, sauces tomates… Car il est connu que la tomate est acide et qu’elle a besoin d’être contrebalancée avec un peu de sucre pour être plus savoureuse…

Produits transformés, forcément la liste des ingrédients est longue… Et il y a du sucre!

D’autre m’ont carrément scandalisée! Par exemple, les conserves de haricots mungo, le bouillon ou la sauce sriracha…

J’ai trouvé du sucre dans du vinaigre et une boîte de haricots rouges…

Le bilan que je tire à mi-étape de ce challenge est déjà de mieux faire mes courses en lisant les étiquettes.

Et vous, faites-vous attention au sucre ajouté dans votre alimentation?

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Juin 2022: un mois sans sucre

Je me suis malheureusement fait une entorse en jouant au tennis il y a deux semaines. Les causes de l’entorse sont multiples: chaussure inadaptées au terrain, fatigue, surpoids… Il est trop tard pour éviter l’entorse, je ne peux que faire de mon mieux pour la soigner et éviter l’entorse à répétition. Clairement, m’alléger de quelques kilos (de gras) ne pourra que faire du bien à ma pauvre cheville, et à mon corps tout entier, bien sûr. Moins il y a de poids, moins il y a de pression sur mes articulations et mes ligaments et moins je risque la surblessure… Je veux reprendre le tennis dès que possible, mais je veux le faire en toute sécurité!

Etant à cours d’idées sur les régimes possibles (oui, je sais, régime est un gros mot, on dit « rééquilibrage alimentaire »), j’ai décidé de m’attaquer, de façon très court terme, à mon addiction au sucre. Au delà d’avoir un bec sucré, et suite à ma lecture de « The Obesity Code » du docteur Jason Fung, faire une cure sans sucre pour un mois ne pourra avoir sur moi que des effets positifs! L’alimentation moderne hypertransformée contient de grosses quantités de sucres, dont l’humain n’a pas besoin pour vivre. Je ne parle pas des glucides, mais bien des sucres ajoutés!

Photo de Ofir Eliav sur Pexels.com

étape N°1: établir les règles du challenge « Mois sans sucre »
– éviter produits transformés contenant du sucre. Une exception : les produits fermentés et mon complément alimentaire.
– 0 alcool (pas besoin de trop me forcer, je bois très peu…)
– manger plusieurs fruits de saison par jour (au moins, en plus du goût sucré, ils apportent des fibres et des vitamines, et donne bonne mine.
– Pas d’entorse (sans jeu de mots), même dans les situations sociales. Pas de petits fours, pas de snacks avec sucre ajouté, pas de happy hour alcoolisée.

Évidemment, pas de faux sucre non plus. Ceci je n’en consomme plus depuis des années, pas plus que les produits allégés, cette inconscience nutritionnelle. Rien ne vaut la vraie nourriture.

Photo de Mikhail Nilov sur Pexels.com

étape N°2: Analyser mes placards
Ce n’est pas la première fois que je fais un raid dans mes placards. J’essaie de toujours faire au mieux pour qu’ils soient suffisamment remplis, mais pas trop non plus, et qu’il y ait toujours des options saines en cas de fringale!

Voici quelques produits usuels que je mets de côté pendant le challenge:
– yaourts de soja sucrés
– sauces tomate préparées
– chocolat noir (il y a quasiment toujours du sucre dedans)
– bouillon de légumes (oui, il y a du sucre dedans, c’est un exhausteur de goût)

Photo de Polina Tankilevitch sur Pexels.com

étape N°3: Faire le bilan
Pour cela, rendez-vous dans 30 jours.

Et vous, êtes-vous prêts à manger moins de sucre pour améliorer votre santé?

Alimentation, Défis, Perte de poids, Santé

Le corps au passé

Dans le cadre de mes projets de minimalisme, où j’en ai profité pour réduire drastiquement mes documents et photos stockés sur mon ordinateur, j’ai remis le nez dans mes photos d’il y a 11 ans, la période où j’ai été la plus mince à l’âge adulte. J’avais un IMC NORMAL, alors que par ailleurs j’ai constamment oscillé entre surpoids et obésité modérée. En regardant ces clichés, avec mon visage aminci, où l’on pouvait clairement distinguer la couleur de mes yeux, j’ai ressenti un mélange de sentiments, parfois contradictoires.

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D’une part, je me suis souvenue des énormes et douloureuses plaques d’eczéma qui me handicapaient au quotidien (j’avais même un dossier de photos de mes plaques, que j’ai décidé de virer, pas besoin de me rappeler de çà quand je serai dans ma maison de retraite), et que je devais soigner et camoufler. Jamais je n’avais eu de telles poussées. Était-ce un mécanisme de protection contre l’attention masculine ? Peut-être, je ne sais pas. À cette époque, je n’avais pas plus de succès auprès des hommes qu’à une autre. Comme quoi le physique ne fait pas tout. Si on n’est pas prêt à une rencontre, elle ne se matérialise pas.

D’autre part, je n’étais pas plus à l’aise dans ce corps affiné, j’étais toujours complexée. Je ne faisais qu’une activité physique modérée. Sur mes photos de randonnée, certes je suis « fine« , mais bien dégoulinante de sueur et bien rouge. Je pense qu’aujourd’hui, même étant plus charpentée (presque 30 kilos au dessus), je suis en meilleure condition physique. Je bosse vraiment mon cardio… C’est un des facteurs qui font que je perds du poids en ce moment. Merci le côté social du tennis, qui fait que je ne renâcle pas à aller à l’entraînement tous les mercredis soirs et merci à ma nouvelle habitude d’aller une fois par semaine à la salle de sport. Je fais également attention à ne pas manger plus que nécessaire. Dès que j’arrive à satiété, je pose ma fourchette.

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Évidemment, j’espère toujours que ce « régime » sera le dernier, que j’atteindrai mon poids cible et que je le conserverai. Je suis lucide à ce sujet. Ça prendra du temps, et j’ai dépassé la quarantaine… Même si je me sens en forme, grâce à toute mon activité physique, je ressens bien que perdre du poids est plus difficile qu’il y a 10 ans.

Le facteur-clé de ma réussite actuelle est ailleurs… J’ai enfin trouvé un équilibre entre ma vie professionnelle et ma vie personnelle. J’ai atteint le niveau de poste que je souhaitais et j’ai maintenant l’espace mental nécessaire pour mon prochain chantier: mon corps! J’espère bien revenir à un IMC normal (même si c’est une invention d’assureur et pas un gage de bonne santé), pouvoir me mouvoir comme je veux, réussir à faire des randonnées sans souffrir, courir un semi-marathon et être classée au tennis… Voilà pourquoi je fais des efforts.

Et vous, avez-vous conservé votre corps de jeunesse?

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Cuisiner ses excès de placards

Certains cuisinent leur fond de placards, et d’autres, comme moi, avec tous mes privilèges de blanche occidentale de la classe moyenne, je me retrouve à m’atteler à mes excès de stockage alimentaire. Oui, je le reconnais, je stocke bien trop de nourriture pour mon foyer d’une personne et 2 chats.

Le challenge lancé il y a quelques temps m’a conduit à vider mes placards et faire un inventaire. Il est temps désormais de vider les excès et ne pas gaspiller. Comme il s’agit de nourriture que j’ai achetée pour moi, j’ai décidé de consommer toutes ces denrées et de ne pas les donner. L’idée est surtout de contrôler mes dépenses et mes impulsions, mais aussi et surtout de prendre soin de ma relation complexe avec la nourriture.

L’excès de placards en question

Le contenu : des choses que je ne mange jamais : pollenta, farine de pois chiches… Des choses en trop: paquets de pâtes, sauce tomate, raviolis végétariens.

Je vais cesser d’acheter tout produit sec, tant que la caisse n’est pas vide. Ça va être sympa ! Je dois aussi m’attaquer au placard « Petit déjeuner & snacks ». Y a un peu trop de friandises dedans, ce qui n’aide pas au contrôle du poids.

Et vous, que faites-vous des produits alimentaires que vous avez en trop?

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Faire du tri dans les placards

Mon foyer comprend une personne et 2 félins. J’habite en ville, il y a plusieurs supermarchés dans un rayon de deux kilomètres. Mais aucun magasin bio ou en vrac.

Honnêtement, je n’ai pas besoin de stocker tout ce que j’ai déjà dans mes placards… C’est trop! Y a tellement de choses que je n’y vois plus clair et que je rachète souvent des choses que j’ai déjà et je me retrouve avec des doublons, ce qui représente un gaspillage de place et d’argent. Même si je gagne bien ma vie, je n’aime pas le gâchis. Je n’ai pas été élevée comme çà et j’ai conscience que nous n’avons qu’une seule planète à disposition.

J’ai donc résolu de lancer une opération Konmari dans mes placards alimentaires. J’ai donc tout sorti et exposé sur ma table de salon (pas sur le lit comme les vêtements) et le bilan est édifiant !

Ma collection de boîtes de conserve

C’est vraiment trop!

Pour les chats, c’est simple : le principe est que je commande 2 paquets de croquettes pour chat diabétique à la fois et que j’attends d’entamer le deuxième paquet pour renouveler la commande. Cela me permet d’atteindre le montant minimum pour avoir les frais d’envoi gratuits (les croquettes vétérinaires ne sont pas données). Je commande sur CroquetteLand. Je n’achète plus de pâtée, même si mes loulous adorent çà, car nous devons rester sur les croquettes vétérinaires. Mon chat non diabétique n’est pas difficile et mange quand même de bon cœur les croquettes spéciales.

Dans mes placards, bien loin de mon idéal minimaliste, et bien consciente de mes privilèges de classe moyenne, on trouve beaucoup trop de choses, j’ai donc fait du tri!

Voici le résultat « après tri ». J’ai mis tous les produits « en excès » dans une caisse, et je vais entreprendre de tout consommer. Cela fait quelques kilos de nourriture, quand-même ! De quoi passer les fêtes de façon frugale.

Et vous, qu’en pensez-vous: les placards pleins, bonne ou mauvaise idée?

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Mission: simplification

J’ai déménagé il y a 6 mois dans mon appartement de région parisienne : 3 pièces, 62 mètres carrés et un balcon rien que pour les chats et moi. J’ai pu concevoir et faire installer la cuisine de mes rêves : 7 mètres carrés fonctionnels et plein de rangements, dans des coloris et des matières que j’ai choisis. Malgré tous les travaux que j’ai pu faire dans mon existence, c’était la première fois que je me lançais dans la mise en place d’une cuisine en partant d’un mur blanc.

Hélas, je crois que je me suis laissée un peu débordée par ces larges capacités de rangement. J’ai acheté de la vaisselle, juste parce qu’elle me plaisait, pas parce que j’en avais besoin. Et j’ai fait des achats de nourriture parce que c’était en promotion… Aujourd’hui, ça déborde et mon foyer d’une personne et 2 félins n’a pas besoin de tout çà.

J’ai donc résolu de trouver une place pour chaque chose pour que chaque chose ait sa place, et je vais commencer par vider les placards du superflu!

Ce n’est pas parce qu’on a vécu une pandémie qu’on a besoin de stocker outre mesure. L’expérience l’a prouvé : il n’y a pas eu péril en la demeure, même si les gens se sont rués sur le papier toilette et la farine. J’ai gardé les fesses propres et je n’utilise jamais de farine, donc tout s’est bien passé.

Je lance donc ce nouveau défi minimaliste dans mes placards de cuisine pour les prochaines semaines : identifier la quantité nécessaire et suffisante de nourriture pour mon foyer. Les périodes de fête sont propices aux excès de consommation, notamment alimentaires, alors prenons les devants!

Et du côté de chez vous, c’est vide ou ça déborde ?

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Spring cleaning 2021

Je suis une adepte du grand ménage de printemps ! Évidemment, depuis que je m’intéresse au minimalisme, ce rituel a pris une autre dimension : normalement, j’ai moins de boulot (puisque moins de bazar).

L’année dernière, comme la planète entière, j’ai fait face au confinement. J’ai eu l’impression de faire Ma guerre et que ce serait un évènement qui n’arriverait qu’une fois dans ma vie.

J’ai pris goût à la vie chez moi, surtout parce que j’y ai de la place et du confort.

2021 est quand même moins sévèrement confinée que 2020. Il n’y a plus de pénurie de masques ni de gel hydroalcoolique. Je ne vois plus personne et je prends bien moins les transports en commun qu’avant. Pourquoi aller à Paris? Zéro restaurant, zéro spectacle, zéro musée, peu de magasins ouverts. Et d’un point de vue logistique : où aller aux toilettes ?

Bref.

J’ai dû liquider mes congés et je me retrouve donc chez moi pour une semaine. Je n’avais pas fait de plans, n’ayant aucune idée des consignes sanitaires qui seraient en vigueur. J’ai bien fait de ne rien prévoir.

Me voilà donc, confinée pour une semaine, chez moi, à 2 mois d’un déménagement. Autant faire des choses utiles, comme le fameux ménage de printemps !

J’utilise pas mal de produits « maison » quand j’y pense !

A priori, je suis plutôt au point sur le tri de garde-robe, mais je dois ranger les affaires d’hiver et sortir mes affaires d’été, apporter mes deux manteaux au pressing (ils ont encore au moins un hiver à faire chacun), virer les vêtements trop abîmés, identifier quelques nouvelles pièces.

Côté cuisine, le vide a été fait pour les ustensiles et équipements. Je dois néanmoins poursuivre mes efforts dans le garde-manger : je veux déménager léger ! Sus à ces aliments trop exotiques pour ma routine ! Je mets de la noix de coco et de la poudre de caroube dans mon porridge tous les matins juste pour vider (et virer) 2 bocaux. Va falloir que je trouve quoi faire des feuilles de riz, algues kombu et autre crème de balsamique, qui n’ont pas trouvé leur place dans mon régime alimentaire de base.

Côté cosmétiques et salle de bain, on est bien. Je pense que je vais m’attaquer au bureau : entre la paperasse et le matériel électronique, je vais avoir de quoi m’occuper…

Et après le tri, il y aura le nettoyage et ensuite je remettrai tout en place. 3 objectifs : déménager léger, préparer le rendu de mon appartement en location et avancer sur mon organisation personnelle ! Je vais me motiver pour faire les vitres. Boudiou, comme je déteste çà…

Et vous, êtes vous adepte du grand ménage de printemps ?

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Bilan du challenge désencombrement de l’équipement de cuisine

Force était de constater que ma volonté de perdre du poids, et donc de cuisiner sainement, m’a fait faire des achats pour ma cuisine. Puisqu’une grande partie de la réponse au surpoids est dans l’assiette, j’ai eu à cœur de m’équiper correctement afin de pouvoir préparer tout ce dont j’ai besoin pour atteindre mon objectif. L’excuse rêvée pour faire du shopping compulsif.

Mais les gadgets, c’est comme les sucreries, il faut les limiter. Mon challenge de ce mois de janvier 2021 était donc de faire faire une cure minceur à mes placards. J’ai donc débarrassé 59 bidules de cuisine et je n’ai gardé que les outils préférés (je crois que je peux encore faire davantage de tri, mais je referai le bilan dans quelques mois).

Voici ce qu’il reste après tri
J’ai encore largement de quoi faire ! Aucun risque que ce que j’ai débarrassé me manque !

J’ai donc donné à la ressourcerie. J’ai également mis en vente des récipients plastique pour pique niques et autres lunchbox inutilisés sur Vinted.

Des doublons et des objets dont je ne me servais pas, ou pas suffisamment pour justifier la place prise dans mes tiroirs et placards

Cela fait du bien, tout ce tri!

Et vous, avez-vous des placards de cuisine remplis comme les miens ? Voulez-vous faire du vide ?

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Bilan challenge de novembre 2020

J’aime bien mes petits challenges, souvent liés aux minimalisme et à la modération dans la consommation. En ce mois de novembre 2020, confiné un peu n’importe comment (je suis allée au bureau 1 à 2 fois par semaine), j’avais décidé de ne pas acheter d’aliments transformés.

J’ai réussi une partie du challenge, en vidant encore et encore mes placards de nourritures, et également en poursuivant mes ventes sur Vinted et Rakuten: des vêtements, sacs, et autres ordinateur, téléphone portable et robot Kitchenaid ont trouvé un nouveau foyer. Je suis contente, ça alimente toujours ma cagnotte garde-robe!

Photo de Daria Shevtsova sur Pexels.com

Mais j’ai lamentablement échoué sur le coeur du challenge, à savoir ne pas acheter de produits transformés. Certes, j’ai acheté pléthore de fruits et de légumes, comme d’habitude, mais je me suis laisseé tenter par les sirènes de la bonne boulangerie à côté de chez moi. Je vis des moments stressants et intenses au bureau en ce moment et je sens bien que je compense avec la nourriture. Je ne suis pas trop mon poids en ce moment, car ma balance n’a plus de pile et je n’arrive pas à me motiver pour les changer. Je sens encore les séquelles de ma chirurgie du mois dernier et mon traitement pour la thyroïde n’est pas encore au top par rapport à mes besoins. Il faut du temps pour revenir à la normale.

Je n’ai pas trop réfléchi au challenge de décembre. On verra ce qui me vient. Mais pour novembre, j’ai dérapé…

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Revue de régimes – N°2 : les sachets protéinés

Suite de ma série sur les régimes (mais pas la fin, j’en ai encore sous la pédale, malheureusement)

A 18 ans, j’ai fini par quitter mes parents et j’ai commencé mes études à une quarantaine de kilomètres de chez eux. J’étais en classe prépa, autant dire que je n’avais guère le temps de cuisiner ni de faire autre chose que d’étudier, en fait. Je dois dire que la nourriture et la cuisine m’intéressaient assez peu à ce moment-là. Je mangeais principalement ce que ma mère me préparait, même si je n’en pouvais plus de sa soupe de poireaux et que j’en vidais la moitié dans l’évier pour ramener les bocaux vides le vendredi soir. A l’époque, je n’avais pas de problème de poids, je rentrais dans une taille 40 pour mon 1m73, ce qui est tout à fait correct. Je faisais mes petites courses chez Auchan sans trop abuser des sucreries. J’avais bien d’autres choses à penser que de faire un régime. En deuxième année de prépa, j’ai pris des cours de danse modern jazz. Cela ne m’a pas fait maigrir, mais cela m’a fait une petite dose d’exercice bienvenue et c’était aussi bon pour la gestion de mon stress.

Photo de Andrea Piacquadio sur Pexels.com

Les choses se sont corsées quand je suis partie dans mon école de commerce, à 700 kilomètres de chez mes parents et que je ne rentrais plus qu’aux vacances scolaires. Je n’avais plus le support parental hebdomadaire pour les provisions et je devais tout gérer toute seule, avec le peu qu’on m’avait inculqué (et Internet n’en était qu’à ses débuts). J’ai commencé à avoir un plus gros budget et les études en école de commerce incitent naturellement à une certaine inflation du style de vie, car les élèves viennent de milieux privilégiés et ont les moyens de sortir sans trop regarder leur budget, les veinards. Là où je n’étais allée que 2 ou 3 fois au restaurant avec mes camarades en 2 ans de prépa et où j’ai fait 3 soirées étudiantes en tout (en les organisant et sans boire puisque j’étais en charge et que je conduisais), les occasions de sortie en école étaient beaucoup plus nombreuses, quasi hebdomadaires. Je buvais nettement plus d’alcool, surtout des cocktails bien sucrés (gin Cas, vodka orange…) et mon alimentation était assez peu équilibrée. Je mangeais énormément de tartines de pain de mie, par flemme de cuisiner. Mes amies du moment pouvaient manger ce qu’elles voulaient sans prendre un gramme, moi non.

J’ai donc engrangé quelques kilos sans les voir venir et puis, en deuxième année d’école, je suis partie un semestre aux Etats-Unis. Le choc diététique. Plus aucun repère! J’avais certes une cuisine à disposition, mais j’avais surtout une carte de paiement sur le campus avec un crédit pour payer tous mes repas dans les différents « restaurants » qui allaient de la cafétéria à la pizzeria etc. J’ai mangé des salades, certes, mais arrosées de Snapple et de jus de cranberry (mon péché mignon du moment). Les pizzas étaient bien grasses aussi. Bref, comme beaucoup, mon séjour aux Etats-Unis m’a lestée d’un nombre non négligeable de kilos superflus.

Photo de Karolina Grabowska sur Pexels.com

A mon retour des Etats-Unis, j’ai culminé à 25 kilos au dessus de mon poids au moment du bac. Quand je regarde les photos de l’été de mon retour, j’ai le cœur serré autant que mon corps l’était dans mes vêtements. Je suis bouffie et mal dans ma peau, je fais peine à voir. Même ma peau, qui a toujours été plutôt en bonne santé, était en mauvais état. La dernière année d’école a été pour la peine beaucoup moins festive que les précédentes et la consommation d’alcool a nettement baissé, et les sorties au restaurant se sont faites beaucoup plus rares, étant donné je n’avais plus mes amies à proximité, puisqu’elles étaient en année de césure ailleurs.

Heureusement pour moi, reprendre un régime « français » a eu un effet très rapide sur mon poids et je me suis débarrassée d’une dizaine de kilos sans rien faire de particulier, si ce n’est investir dans un four et un four micro-ondes, équipements qui me manquaient pour faire autre chose que des tartines. Je croyais que tout allait rentrer dans l’ordre naturellement, mais évidemment, quand les kilos s’installent, les déloger est une sacrée paire de manches!

Je suis partie faire mon stage de fin d ‘études à Paris. Encore une fois, inflation du style de vie. J’avais mon petit salaire de stagiaire et enfin mon premier appartement non meublé! J’étais si fière de pouvoir enfin choisir le contenu de mon appartement et non ces affreux meubles vert et bleu foncés dans lesquels j’avais vécu 3 ans!

C’était en 2003, pour remettre les choses dans leur contexte. A la fin de mon stage de fin d’études, malheureusement, pas d’embauche. J’ai décidé de rester sur Paris, dans mon studio au quatrième étage sans ascenseur, afin d’avoir davantage d’opportunités professionnelles, plutôt que de retourner chez mes parents et me morfondre au fin fond de l’Ardèche. J’avais zéro revenu, n’ayant pas cotisé au chômage pendant mon stage. Les temps étaient durs et le budget des plus serrés. Mes parents ont eu la gentillesse de financer mes frais de vie pendant plusieurs mois.

J’étais dans un état de fragilité évident: zéro job, zéro revenu, zéro perspectives, très peu de contacts à Paris. J’ai dû aller chez le médecin pour une allergie saisonnière, due à ces satanés platanes parisiens. J’ai regardé dans l’annuaire et j’ai pris le médecin le plus proche de chez moi. J’habitais dans le coin plutôt riche du 17ème et je n’avais pas fait attention que ce médecin faisait des dépassements d’honoraires. C’était aussi un médecin « esthétique ». Je n’ai pas vu tout çà et, même s’il m’a filé des cachetons pour traiter mes allergies, il m’a surtout baratinée pour que je commence un régime, car j’en avais besoin. Objectivement, il avait sans doute raison. Je ne mangeais pas très bien, mais surtout, le moral était proche du néant. Combien de temps allais-je rester sans activité et sans argent? L’avenir était sombre.

J’ai commencé à donner quelques cours de soutien à des collégiens (l’avantage de parler anglais!) et je redoublais d’efforts pour décrocher des entretiens, dans une période où ça n’embauchait guère et encore moins dans la fonction RH. Ce médecin m’a conseillé de faire un régime hyperprotéiné, à base de poudres en tout genre: pour du salé, pour du sucré. C’était soi disant très simple à suivre et les résultats étaient rapides. Non seulement m’a-t-il fourni mes premiers sachets, mais en plus, je suis retournée plusieurs fois le consulter pour le suivi et le réapprovisionnement. Cela m’a coûté des centaines d’euros. Clairement, il m’avait arnaquée. J’étais jeune, naïve et fragile, et il en a bien profité. Un gros connard. Mais passons, c’est le passé.

Alors, ce « régime »?

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Le principe? Plutôt que de manger de la vraie nourriture, on mélange des sachets de poudre avec de l’eau chaude ou froide, dans un shaker ou dans une poêle. Rétrospectivement, ça a l’air dégueulasse. Et c’était vraiment dégueulasse, mais j’étais dans un tel état psychologique que je n’ai pas questionné cette approche plus que çà. Et c’était un régime à la mode, à l’époque. Il y a toujours eu des « modes » en matière de perte de poids.

Ça a marché ? sur le coup, oui. J’ai effectivement perdu du poids, comme une jeune femme de 23 ans en bonne santé peut le faire si elle « fait attention ». Je n’étais plus qu’à 5 ou 6 kilos de mon poids du bac, autant dire que j’étais heureuse d’avoir atteint un poids aussi bas, même si c’était au prix de ne plus manger de vrais aliments.

Qu’est-ce que j’en retiens ? Une grande méfiance envers les connaissances en diététique des médecins français. Et surtout que ce n’est pas parce que c’est un médecin que c’est quelqu’un à qui doit faire aveuglément confiance. Il faut dire les choses telles qu’elles sont: j’ai été arnaquée par un médecin qui a abusé de ma faiblesse. Aujourd’hui, je ne l’accepterais pas, je ne lui ferais même pas son chèque pour la consultation, voire je l’insulterais ou je porterais plainte. C’était il y a longtemps, il y a prescription, je suis passée à autre chose.

Recommandation: un très grand NON! C’est déséquilibré, insipide, inefficace à moyen et long terme. C’est pas devenu illégal, depuis le temps?

Les poudres de perlimpinpin et les « substituts » de repas, c’est un « non » définitif!

A la maison, Alimentation, Défis, Perte de poids, Santé

Challenge de novembre 2020: n’acheter que des produits non transformés

Dans la lignée de mon challenge des vacances, de septembre (sur Instagram, un objet en moins chaque jour) et celui d’octobre (venir à bout de 10 produits dans mon garde-manger), mon challenge de novembre consiste à n’acheter aucun produit transformé. J’ai bien écrit « acheter », pas « consommer ».

Le garde-manger AVANT

Il y a plusieurs raisons pour lesquelles je me lance ce challenge :

  • mon garde-manger est encore trop plein de produits qui ne sont pas bons pour ma santé et ne m’aident pas dans ma perte de poids.
  • mon garde-manger est trop garni. J’ai de quoi tenir un nouveau confinement sans aller au ravitaillement. Du moins, c’est ce que je pense. Je vais pouvoir vérifier mon hypothèse grandeur nature.
  • je veux manger davantage de « vraie nourriture » et me désintoxiquer de certains produits, notamment sucrés, auxquels j’ai tendance à être accro.
  • le nouveau confinement est l’occasion rêvée de maîtriser 100% de ce que je mange, puisque je ne fréquenterais aucune cantine d’entreprise ni restaurant ce mois-ci.
S’il te plaît, donne moi du bon brocolis

Qu’est-ce que ça veut dire concrètement ? Et bien que je n’achèterai que des fruits, légumes, légumineuses, céréales non transformées au delà de ce que renferme déjà mon garde-manger, dont je souhaite diminuer le volume, dans l’optique d’un déménagement prochain.

Est-ce que je ferai des exceptions ? Évidemment, je ne parle que de ma nourriture à moi, les félins seront choyés comme d’habitude et auront droit à leurs rations de croquettes et de pâtée, qui sont des produits ultratransformés, j’en ai concience, mais nous ne vivons pas à la campagne, il n’y a pas de proie dans mon appartement.. Pour le reste, je ne pense pas que j’aurais des manques au vu de mes placards bien pleins! Je ferai le bilan de ce challenge dans un mois.

Et vous, avez vous envie de manger davantage de produits bruts et de réduire votre consommation de produits transformés ?

Alimentation, Perte de poids

Revue de régimes – N°1 : Le saut de repas

Première incursion dans le monde merveilleux de la haine de soi perte de poids, dans le cadre de ma série d’articles très personnels sur les régimes.

Ma croissance à peine achevée, je me suis désintéressée de l’activité sportive. Un amalgame de puberté, de parents toxiques et de profs malveillants, je ne vais pas m’étendre là-dessus, mais quand même, on ne peut pas parler d’expérience positive ni de bienveillance à cette époque-là. Il faut dire que ma mère, n’ayant pas perdu le poids de ses grossesses, était en surpoids qui faisait peser un risque sur sa santé. Elle allait voir un nutritionniste tous les 3 mois et se contentait de manger du riz toute la semaine avant la visite trimestrielle, se baffrant le reste du temps. A-t-elle rééquilibré son alimentation? Evidemment que non, les basiques de la nutrition n’étaient pas là. Elle a été élevée à la campagne, sans comprendre que la densité des aliments qu’elle mangeait par habitude était en adéquation avec des activités physiques difficiles et un climat très rigoureux. Pas la peine de manger comme un paysan non motorisé de Haute-Ardèche alors qu’on fait un job de bureau avec la clim et le chauffage et qu’on y va en voiture. J’ai donc vu ma mère se débattre avec ses problèmes de santé et ne pas réagir de façon intelligente et posée. Je dois que son influence néfaste s’est fait sentir de longues années. Ce n’était pas un bon exemple à donner à ses enfants et encore moins à ses filles.

En EPS, de « moyenne », je suis devenue « nulle ». Je me contentais de friser la moyenne, moi qui étais une très bonne élève dans les « vraies » matières. J’avais 15 de moyenne partout en seconde, sauf en sport, naturellement.

Mon prof de sport de terminale, un des deux ne m’ayant pas dégoûtée à vie de l’activité physique, m’avait mis 10, comme ça, je n’ai pas perdu de point pour le bac. Il m’aimait bien : c’est le seul prof qui suivait ma progression aux Dicos d’Or (les fameuses dictées de Bernard Pivot, ça n’existe plus, maintenant les gens s’autopublient en semant des dizaines de fautes d’orthographe ou de français dans chaque page ou chaque paragraphe pour certains). J’ai donc eu la moyenne en sport au bac grâce à mes compétences en orthographe.

Photo de Engin Akyurt sur Pexels.com

Comme toutes les adolescentes, j’ai été complexée par mon corps. J’étais dépassée par ma croissance (j’étais grande par rapport aux autres, je faisais déjà 1m60 en entrant en sixième) et par mes formes féminines. La puberté n’a pas été facile pour moi, même si elle est venue de façon plutôt progressive. Chez certaines camarades, la transition a été beaucoup plus violente. Je ne peux pas dire que j’ai été très soutenue par mes parents à ce moment-là, c’est même précisément à cette période que ma mère est passée en mode toxique. Plus de 20 ans après, elle n’en est pas sortie. Elle semble n’avoir toujours pas compris ni accepté que son enfant est devenue une femme.

Bref, pour donner un exemple, elle trouvait que j’étais trop grosse (objectivement et quand je vois les photos de cette époque, certes je n’étais pas maigre, mais je n’étais pas non plus en surpoids, même si j’avais de bonnes joues, j’avais un IMC tout à fait normal) et plutôt que de remettre en cause ses propres préceptes diététiques, puisque c’était elle qui cuisinait, elle me faisait culpabiliser et me hurlait dessus. Je me souviens de cette semaine de vacances à la mer, avec ma sœur et ma mère, où ma mère avait trouvé que c’était une riche idée de me faire sauter des repas et donc, je les accompagnais le soir sans dîner moi-même. Le regard désolé de la caissière alors que je ne prenais pas de plateau et que je regardais les autres manger. On reparle de maltraitance et de parents toxiques? Non, ça ne sert à rien, c’est le passé. Je n’oublierai pas.

Je venais de fêter mes 18 ans, j’avais déjà lu des tas de bouquins de diététique, j’étais abreuvée de magazines féminins (à l’époque, pas d’internet) et je détestais ce corps que je n’acceptais pas. Ma mère aurait dû mieux réagir, s’informer, s’éduquer, pour transmettre des bons réflexes à ses enfants. C’était trop lui demander. C’est toujours trop lui demander, elle n’a pas compris que les enfants, ça s’éduque avec bienveillance, ça ne se dresse pas comme un chien. Quant à mon père? Démissionnaire sur la question. Le principe à la maison c’était « fais pas chier ».

Vous voulez un scoop? Sauter des repas, ça ne fait pas mincir! La nutrition, c’est une affaire d’équilibre, de plus et de moins, de densité calorique des aliments, d’appétit, d’appétences… Mais surtout, ça devrait être un plaisir et un réflexe et non pas une corvée et des restrictions.

Et vous, comment avez-vous vécu votre adolescence au niveau poids?