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Le bilan d’un mois sans Réseaux Sociaux

Agacée de passer des heures chaque jour sur des réseaux sociaux tels que Tiktok et Instagram, j’avais décidé de supprimer ces applications de mon téléphone et de mes tablettes. Pendant ce mois de mars 2024, j’ai donc essayé de me sevrer de cette pratique, que je qualifierais d’addictive.

Ai-je vraiment passé un mois sans réseaux sociaux? pas vraiment!
– Je me suis régulièrement connectée à Facebook depuis un navigateur. C’était trop difficile de suivre des matches de rugby sans savoir la composition, ni de voir les ralentis et résumés.
Linkedin: grosse consommation, du fait de ma recherche d’emploi hyperactive du moment. Oui, je considère que LinkedIn est un réseau social et comme il est « utile », on culpabilise peut-être un peu moins de passer du temps dessus. Et pourtant, il est tout aussi chronophage et aspirationnel qu’Instagram.
Youtube: essayant de me sevreer des vidéos courtes et addictives de Tiktok; je me suis remise à Youtube et à ses formats plus longs. Spoiler: maintenant il y a un format « shorts » qui est exactement le format et le contenu de Tiktok, donc du coup, on repassera pour le sevrage. J’ai pris une version d’essai sans publicités et c’est quand même nettement mieux, mais je n’arrive pas à regarder des vidéos de plus de 20 minutes, sauf un documentaire fait pour la télé. Surtout, combien de vidéos d’apartment tours et d’apprentis minimalistes vais-je pouvoir absorber jusqu’à être complètement saoulée?
– Il a été facile de ne pas aller à sur X/Twitter car je n’y allais que pour cliquer sur un lien, pas pour scroller pendant des heures.

Photo de Tracy Le Blanc sur Pexels.com

Ce que j’ai appris sur moi:

Je vis une tablette ou smartphone à la main, constamment. Ce sont mes deuxièmes cerveaux. Impossible de m’en passer aujourd’hui, car je n’ai pas vraiment d’autres occupations. Certes, je passe du temps à prendre soin de moi: kiné 2 fois par semaine, sport à la salle, balades oxygénantes, mais comme je suis en recherche d’emploi, je passe un 99% de mon temps chez moi. Donc une tablette à la main quand je ne fais pas le ménage ou que je dors. Un peu comme un fumeur, je suis accro au geste.

J’aime partager des moments de vie. Qui saura que j’ai atteint 500 jours d’affilée sur Duolingo et sera fier de moi? Qui partagera avec moi ma joie pour la victoire de mon équipe de rugby? Qui s’émerveillera de la beauté de mon chat quand il me fait les yeux doux?

D’un autre côté, qui en a quelque chose à faire?

Mon bilan pour moi est qu’il m’est difficile de me passer complètement de ces connexions. Mais je reconnais plus que jamais le côté éphémère et artificiel de partager tout et n’importe quoi sur sa vie.


J’ai donc décidé des mesures suivantes:
Tiktok ne sera installé que sur une tablette et limité à 1 heure par jour (je n’ignorerais plus le signal) – il était déjà banni de mon téléphone, depuis que j’ai oublié de descendre du tram à ma station car j’étais trop distraite.
Instagram sera limité au rugby, aux chats et à un profil personnel – Plus de scrolling sur du contenu que je n’ai pas choisi et approuvé.
X/Twitter: limité au rugby et à la sphère professionnelle.
Facebook: limité au rugby et à prendre/donner des nouvelles. Je ne commenterais plus aucun post, je n’efforcerais de ne pas me perdre à lire les commentaires des autres.
Linkedin: utilisation intensive jusqu’à décrocher mon prochain job, pas le choix.

Et vous, quelle est votre attitude envers les réseaux sociaux?

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