Culture, Journal

La représentation compte

Il y a eu une génération de femmes qui ont rejoint la police inspirée par Julie Lescaut et une génération d’étudiants orientés en médecine, grâce à Urgences et à Grey’s anatomy. Pourquoi? Parce qu’on a montré que ces métiers existaient et surtout qu’ils étaient accessibles. Ils sont devenus des archétypes.

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Même si on regarde de moins en moins la télé, la représentation compte. C’est très important de montrer le métier d’agent immobilier avec Stéphane Plaza ou celui de chef cuisinier dans Top Chef. Les enfants d’aujourd’hui veulent être Youtubeurs ou Tiktokeurs, car ce sont les seuls métiers qu’ils voient et donc qu’ils connaissent!

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La visibilisation des minorités est un sujet important pour moi. C’est pourquoi quand je n’utilise pas seulement mes propres clichés pour agrémenter mon blog, j’utilise des images avec des profils divers et variés, et si possible des visages dont on n’a pas l’habitude dans les médias : des personnes de plus de 50 ans, des gros, des personnes de couleur, des personnes en situation de handicap… Toutes ces minorités qui font partie de la société et qu’on ne représente pas assez dans leur vie quotidienne, moi, je veux les montrer, à ma modeste échelle.

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Et vous, qu’en pensez-vous? Les médias reflètent-ils la diversité des humains, selon vous?

A la maison, Journal, Minimalisme, Santé, Solo living

Comment je gagne du temps

Ou plutôt comment je n’en perds pas…

J’ai pris des habitudes qui me permettent de gagner beaucoup de temps et de me consacrer aux choses que j’aime, comme ce blog. Certes, je ne suis pas à fond sur la productivité ni sur le développement personnel, et je suis en faveur d’une certaine paresse pour garder du temps pour moi. Le moins je passe de temps sur ces activités inutiles, le plus de ressources je peux consacrer à ce que j’aime vraiment faire.

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D’aucuns appelleraient çà une grève de l’hétérosexualité, moi j’appelle çà de l’économie de temps, d’argent et de charge mentale (et de douleur dans certains cas). Ce n’est clairement pas pour tout le monde, car certaines habitudes et certains conditionnements sont difficiles à questionner et donc à abandonner.

Je ne teins pas mes cheveux. Mes cheveux de quadragénaire blanchissent et je n’ai aucune intention de lutter contre la nature. C’est comme çà, c’est la vie. Pas besoin de rendez-vous toutes les 6 semaines chez le coiffeur pour faire des retouches aux racines, pas besoin de tacher ma salle de bains avec tous ces produits chimiques que je souhaite éviter au maximum. Je vieillis harmonieusement, dans mon jus.

Je ne fais pas de brushing. Oui, j’ai les cheveux longs, surtout parce que j’ai le visage rond. Je serais plus mince, je passerais au court sans hésiter. Je n’ai pas envie de passer du temps avec mon sèche-cheveux donc je passe mon tour. Le séchage se fait avec une serviette et à l’air libre.

Je ne me « fais” pas les ongles. Ils sont courts et en bonne santé, c’est tout ce qui compte. De façon très épisodique et uniquement l’été, je mets un peu de vernis sur les ongles des pieds. Mais je n’ai jamais mis et je ne mettrais jamais des faux ongles: je ne vois pas l’intérêt, c’est laid, c’est pas pratique et ça coûte cher, en temps et en entretien. Vive le naturel! Et puis, c’est très personnel, mais je trouve que ça fait très forcé comme exercice de la féminité (ça fait pouf, en bref).

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Je ne me mets pas beaucoup de maquillage. Je me maquille à peu près tous les jours de semaine et quand je sors le weekend, mais cela reste très léger. Je n’ai pas de fond de teint, je ne comprends rien au coutouring et d’une manière générale, je préfère laisser respirer ma peau, qui a déjà suffisamment de problèmes comme çà. Donc, un peu de crayon et de fard à paupières, un rouge à lèvres et la journée est lancée. Pas besoin de plus. Jamais de mascara, ça me fait pleurer. C’est aussi plus simple à enlever en fin de journée.

Je ne m’épile que l’été. Sans doute une opinion pas populaire. Les poils, c’est naturel, ils sont là pour une bonne raison. Honnêtement, passer son temps à les éradiquer, sur les jambes, les aisselles, le pubis… ça fait mal, c’est cher et ça prend un temps fou. Je ne fais donc que le minimum syndical. Il m’est même arrivé de sortir jambes non épilées à l’air libre l’été dernier. Je n’en suis pas morte, personne ne m’a fait de remarque. Je crois que, simplement, tout le monde s’en fout.

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Le point commun entre toutes ces activités consommatrices de temps ? Ce sont des « exigences » imposées aux femmes, auxquelles les hommes ne se plient que rarement. Certes, eux se rasent le visage (quoique, ces dernières années, nettement moins qu’avant) mais ils passent beaucoup moins de temps dans la salle de bains. Et je les comprends.

Pour moi, l’essentiel est d’être propre, pas pomponnée comme une pouliche de concours. Après, qu’on apprécie mon apparence , ou pas, n’est pas mon problème. De toute façon, il y aura toujours quelqu’un pour trouver quelque chose à redire. On ne peut pas plaire à tout le monde. Moi, j’ai décidé de ne plus me préoccuper de l’opinion des autres et je ne m’en porte que mieux.

Et vous, que faites-vous contre le patriarcat?

Journal

A propos des magazines féminins

Pour parler d’autres choses que de bouffe, de fringues, de produits de beauté ou encore de rangement (sujets éminemment liés au minimalisme auquel je m’astreins), je vais aborder aujourd’hui un sujet connexe: la féminité vue par les publicitaires. Il faut le dire: être une femme, c’est compliqué. Nous avons plein de « problèmes » pour lesquels les publicitaires et les industriels veulent proposer (vendre, refourguer…) des « solutions ». 

En plus de mon aversion irréversible envers les magazines féminins, dont l’unique objectif est de récupérer du fric, en vous vendant du contenu (en fait, du papier) qui vous fait saliver et en vendant à des régies publicitaires du temps disponible de vos cerveaux, j’ai aussi une relation ambiguë à la télévision, surtout à ce qui la finance: la publicité. Je n’ai plus de télé, mais j’avais l’habitude de couper le son pendant les coupures de publicité, tellement je me sens agressée pour la musique criarde, les slogans faciles, les produits parfaitement inutiles qu’on s’est cru obligés de créer et de commercialiser.

Sans vouloir faire ma vieille schnock, je constate que peu de produits dont on fait la réclame sont vraiment essentiels: avez-vous vu de la publicité pour du vinaigre blanc, du bicarbonate de soude ou encore du vrai Savon de Marseille? En revanche, pour des sauces toutes faites, des détergents en tout genre et des cosmétiques toxiques, il y en a pléthore. Limite le logo « vu à la télé » est devenu pour moi un repoussoir: si cela a besoin d’un budget marketing démentiel pour se vendre, c’est que c’est un besoin créé de toutes pièces pour un produit dont on n’a pas besoin et qu’il faut vraiment mettre le paquet pour convaincre  le chaland de débourser un kopeck… Et finalement, quand on se penche un peu sur les styles de vie minimalistes (car j’en distingue plusieurs), on prend conscience qu’il en faut peu pour être heureux. Mais le bonheur ne fait pas vendre, la peur du manque si.

On nous prend donc vraiment pour des cloches, surtout les femmes…

Petit panorama sexiste: 

– une pub pour des serviettes hygiéniques prétend nous offrir « jusqu’à 8 heures de protection« . Petit rappel: les femmes nubiles saignent tous les mois depuis la nuit des temps. De quoi devrait-on se protéger? 

– une marque lance un déodorant pour avoir « de belles aisselles ». Je vais paraphraser Florence Foresti qui clamait qu’on ne séduisait pas les hommes avec ses cuticules. Scoop, c’est la même chose avec les aisselles. En quoi cela devrait être beau ou pas beau? C’est une partie du corps, c’est tout, comme un doigt de pied ou encore une oreille. 

– j’ai toujours hurlé devant la pub « du côté des mamans« , genre papa reste dans son fauteuil en charentaises et lit son journal, il ramène la pitance, il ne va quand même pas s’abaisser à nourrir lui-même son enfant. Ils ont rajouté « et des papas« . Ma préconisation, histoire de s’épargner la guerre des sexes: « du côté des parents« , ce serait nettement plus pertinent.  

Bref, c’est quand même bien débile toutes ces conneries qu’on veut nous faire gober. Je dis STOP, je dis HALTE LA, je dis DÉBRANCHE TA TÉLÉ qui te met des idées stupides en tête. Ou alors, fais comme moi: supprime-la!

Cosmétiques, Garde-robe, Journal, Santé

La pub et moi: être une femme en 2017 dans le regard des publicitaires

Pour parler d’autres choses que de bouffe, de fringues, de produits de beauté ou encore de rangement (sujets éminemment liés au minimalisme auquel je m’astreins), je vais aborder aujourd’hui un sujet connexe: la féminité vue par les publicitaires. Il faut le dire: être une femme, c’est compliqué. Nous avons plein de « problèmes » pour lesquels les publicitaires et les industriels veulent proposer (vendre, refourguer…) des « solutions ».
 
En plus de mon aversion irréversible envers les magazines féminins, dont l’unique objectif est de récupérer du fric, en vous vendant du contenu (en fait, du papier) qui vous fait saliver et en vendant à des régies publicitaires du temps disponible de vos cerveaux, j’ai aussi une relation ambiguë à la télévision, surtout à ce qui la finance: la publicité.
 
Je n’ai plus de télé, mais j’avais l’habitude de couper le son pendant les coupures de publicité, tellement je me sens agressée pour la musique criarde, les slogans faciles, les produits parfaitement inutiles qu’on s’est cru obligés de créer et de commercialiser. Sans vouloir faire ma vieille schnock, je constate que peu de produits dont on fait la réclame sont vraiment essentiels: avez-vous vu de la publicité pour du vinaigre blanc, du bicarbonate de soude ou encore du vrai Savon de Marseille? En revanche, pour des sauces toutes faites, des détergents en tout genre et des cosmétiques toxiques, il y en a pléthore. Limite le logo « vu à la télé » est devenu pour moi un repoussoir: si cela a besoin d’un budget marketing démentiel pour se vendre, c’est que c’est un besoin créé de toutes pièces pour un produit dont on n’a pas besoin et qu’il faut vraiment mettre le paquet pour convaincre  le chaland de débourser un kopeck…
 
Et finalement, quand on se penche un peu sur les styles de vie minimalistes (car j’en distingue plusieurs), on prend conscience qu’il en faut peu pour être heureux. Mais le bonheur ne fait pas vendre, la peur du manque si. On nous prend donc vraiment pour des cloches, surtout les femmes… Petit panorama sexiste:
 
– une pub pour des serviettes hygiéniques prétend nous offrir « jusqu’à 8 heures de protection« . Petit rappel: les femmes nubiles saignent tous les mois depuis la nuit des temps. De quoi devrait-on se protéger?
 
– une marque lance un déodorant pour avoir « de belles aisselles ». Je vais paraphraser Florence Foresti qui clamait qu’on ne séduisait pas les hommes avec ses cuticules. Scoop, c’est la même chose avec les aisselles. En quoi cela devrait être beau ou pas beau? C’est une partie du corps, c’est tout, comme un doigt de pied ou encore une oreille.
 
– j’ai toujours hurlé devant la pub « du côté des mamans« , genre papa reste dans son fauteuil en charentaises et lit son journal, il ramène la pitance, il ne va quand même pas s’abaisser à nourrir lui-même son enfant. Ils ont rajouté « et des papas« . Ma préconisation, histoire de s’épargner la guerre des sexes: « du côté des parents« , ce serait nettement plus pertinent.
 
 
Bref, c’est quand même bien débile toutes ces conneries qu’on veut nous faire gober. Je dis STOP, je dis HALTE LA, je dis DÉBRANCHE TA TÉLÉ qui te met des idées stupides en tête. Ou alors, fais comme moi: supprime-la!
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Magazines féminins: les remplacer avantageusement

Voilà des années que j’achète 3 magazines féminins tous les mois. Je ne leur ferais pas de pub sur mon blog. Ils me changeaient les idées, me distrayaient les soirs d’ennui ou dans le train. Et mon budget train est élevé depuis le début de ma recherche d’emploi en début d’année!

Pourtant, ce mois-ci, je n’en achèterai aucun. Pourquoi? Parce que leur contenu a tendance à me hérisser. Outre le fait que les rédactrices imaginent que toutes leurs lectrices habitent dans le VIème arrondissement de Paris, ont un budget sac à main de 1000€ par mois et ont un job hyper bien payé, un mari génial et deux enfants bien élevés, bref toute la panoplie de leur cliché de « femme d’aujourd’hui », ce qui m’énerve, c’est le peu de sujets qui m’intéressent.

Soit le sujet est intéressant mais ne remplit qu’une page, soit il est d’un vide abyssal et s’étire sur 10 pages, du style « Que vous réserve les astres pour vos amours cet été »… Bref.

Donc, aujourd’hui, je privilégie mon iPod (il y a une infinité de podcasts hyper-intéressants) pour les trajets en train et les sites Internet pour m’informer.

La rubrique Beauté est très avantageusement remplacée par Beauté-test.

Les conseils Carrière sont encore plus pertinents et complets sur MaViePro.

Les pages Mode sont tellement plus créatives sur les blogs des fashionistas: chez Betty ou chez Caroline

Si j’ai vraiment envie de micro-trottoirs, je clique sur AuFeminin ou sur Le Journal des Femmes.

Pour la déco spécial petits budgets, j’adore IkeaHacker.

Enfin, pour la cuisine, j’aime bien Koocook ou encore Marmiton.

De plus en plus écolo, que ce soit pour la nourriture ou le style de vie, j’ai décidé d’économiser de l’argent, du temps et du papier. Alors je ne dépenserai plus un euro pour des sornettes de magazines féminins.

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Etre féministe aujourd’hui

J’ai parfois l’impression de dire un gros mot quand je parle de féminisme. Certains et certaines estiment que les féministes ne servent plus à rien et ne voient en elles que des hystériques en mal de publicité.

feminisme

Pourtant, en toute objectivité, il me semble que la mission que s’étaient donnée les féministes de la première heure est loin d’être atteinte. Les inégalités sont nombreuses, et les clichés sexistes toujours présents, que ce soit dans la vie professionnelle, publique ou dans la sphère privée.

Alors, qu’est-ce qu’être féministe en 2009, en France. On pourrait certainement faire de ce sujet une thèse de doctorat… Pour moi, être féministe, c’est être persuadé qu’une femme ne vaut pas moins qu’un homme, que chaque femme est libre de ses décisions et de ces choix et qu’aucune femme ne devrait se voir refuser une opportunité en raison de son appartenance au genre féminin.

Mais les obstacles sont nombreux, à commencer par la langue Française, qui voit le masculin l’emporte sur le féminin, à tous les coups. 1 homme et 1000 femmes seront toujours « ils ». Et quand on me parle de « Droits de l’Homme », j’ai tendance à me sentir exclue, en tant que femme. Les anglophones parlent de « Human rights », déjà plus universels. Alors, pourquoi ne pas rebaptiser nos principes fondateurs en « Droits de l’Humain »?

Les livres d’Histoire sont également un exemple du sexisme de notre société. On apprend à tous les écoliers que le droit de vote au suffrage universel date de 1848. Or les femmes n’ont été autorisées qu’à voter qu’en 1944.

1944 est donc la vraie date du droit de vote au suffrage universel. Et qui s’émeut de cette aberration pédagogique? A part les féministes…