A la maison, Minimalisme, Santé, Solo living

Ma transition ménagère

Je pensais être une écolo, une bobo minimaliste… En fait, il n’en est rien! Certes, j’ai bossé sur ma garde-robe, mes livres, mes bidules de cuisine, mais force est de constater que j’ai accumulé une quantité de produits et d’équipements de ménage bien trop conséquente pour mon mode de vie actuel. Sans compter que tout ce barda n’est pas forcément bon pour la santé.

C’est le même constat que pour ma salle de bain en son temps : ça déborde ! Je ne sais même plus ce dont je dispose et ce dont j’ai vraiment besoin. Pourtant, je sais que très peu de produits suffisent à l’entretien d’une maison: du vinaigre, blanc, du bicarbonate de soude et du savon noir suffisent pour à peu près tout!

J’ai eu une certaine prise de conscience grâce à un Tiktok sur les perturbateurs endocriniens. J’ai donc repris les basiques et retrouvé ce petit livre de ménage au naturel, sans chimie lourde.

Une partie de ma « collection »

J’ai donc regardé quelques vidéos de ménage sur Youtube pour me donne de l’inspiration et de l’élan et j’ai rassemblé tous mes produits de ménage au même endroit, façon Konmari.

Le tout, donné sur Geev

Pourquoi ai-je donné sur Geev des produits dont je ne suis pas sûre qu’ils soient bons pour ma santé? Parce que nous sommes tous différents et qu’à tout prendre, si quelqu’un en veut, je ne vais pas tout mettre à la poubelle. J’ai aussi donné un seau (doublon) et un embout de serpillière espagnole. L’idée était avant tout de simplifier mes produits de ménage et d’éviter les produits chimiques trop lourds. Je vais néanmoins finir mes tablettes lave-vaisselle et ma lessive liquide actuelles avant de transitionner vers des formules plus neutres.

Et vous, faites vous, vous aussi, votre ménage au naturel ?

A la maison, Défis, Minimalisme

10 astuces à 0€ pour faire des économies

Toujours dans ma mouvance minimaliste et dans le cadre de mon plan d’économies, je vous présente des astuces qui ne coûtent rien et qui permettent de ne pas dépenser plus que nécessaire!

1- Je garde des emballages pour mes propres envois : je ne parle pas des enveloppes matelassées ou des colis que je reçois, ça je pense qu’on le fait tous (une enveloppe matelassée coûte 50 centimes pièce, mine de rien). Je mets aussi de côté des emballages divers, tels que ceux de la pâtée des chats, qui sont en carton épais. Super pratique pour mes ventes sur Vinted, plutôt que de les mettre au bac de recyclage. Je garde aussi les emballages en papier des légumes et ceux de la boulangerie pour caler le contenu de mes colis. C’est à la fois économique et écologique.

2- Je reporte le week-end les vêtements de la semaine, s’ils sont encore propres. Laver trop souvent les vêtements les abîme, alors je préfère en tirer le meilleur parti et allonger leur durée de vie. Cela fait faire des économies de lessive et d’électricité et prolonge la vie de mes vêtements, sachant que ma garde-robe est minimaliste. Parfois, cela me fait porter des vêtements plus « habillés » que nécessaire, mais je m’en fiche.

3- Je n’achète pas ce qu’il est facile d’emprunter, par exemple des livres. Dans toutes les villes, il y a des bibliothèques ouvertes à tous et souvent gratuites, elles proposent en plus souvent des livres électroniques. Plus besoin de se déplacer pendant les horaires d’ouverture, ni d’aller toucher des livres dégueulasses (merci Covid, pour cette prise de conscience généralisée sur l’hygiène) ou poussiéreux.

Photo de cottonbro sur Pexels.com

4- J’utilise une banque en ligne sans frais. Pas de frais bancaires mensuels etc. Ma carte Visa Premier me coûte 0€. Certes, Boursorama m’a demandé de laisser 5000€ chez eux (et ce n’est pas à la portée de tout le monde), mais c’est très vite rentabilisé. Ils font aussi régulièrement des offres promotionnelles sur leurs différents produits. En 2020, j’ai récupéré 200€ de cashback en plaçant de l’argent sur différents produits que j’utilisais déjà (Assurance vie, Compte d’Épargne Financière Pilotée, Compte titres). Mon code parrainage est ici: Boursorama.

5- Je ne suis pas à découvert. Ça rejoint le point d’avant. Certes, j’ai droit à un découvert sans frais pendant 30 jours, mais je préfère ne pas dépenser de l’argent que je n’ai pas. Ce n’est pas facile pour tout le monde, je sais, mais les agios coûtent une fortune, en pure perte.

6- Je fais des listes: shopping listes + to do listes. J’ai une shopping list pour les courses du quotidien, que je complète dès que je manque de pois chiches ou de flocons d’avoine. J’ai aussi une shopping list pour les vêtements et accessoires. Ma garde-robe est plutôt minimaliste, mais je renouvelle parfois des pièces. Quand quelque chose est depuis trop longtemps sur la liste, je l’enlève : si j’ai vécu sans pendant longtemps, c’est que je peux vivre sans pour toujours. (oui, je pense à toi, veste en jean dont je pensais que ma garde-robe avait besoin…)

7- Je prends une gourde d’eau du robinet dès que je pars de chez moi pour quelques heures. Certes, il y a le prix de la gourde, mais on peut aussi recycler un bocal ou une petite bouteille en verre. J’évite ainsi l’achat de boissons hors domicile, qui sont chères et qui laissent derrière des emballages plastiques pas très recyclés.

8- Je récupère les bocaux des produits que j’achète. Pas tous, et je ne les garde pas tous non plus. J’aime bien ceux de la confiture Follain que j’ai ramenée d’Irlande. Je teste différents formats pour voir ce qui convient à mes besoins réels et non à mon fantasy self. Ceux que je ne retiens pas partent au recyclage verre.

9 – Je compare toujours les prix avant de faire un gros achat, type électronique ou électroménager. Amazon n’est pas systématiquement le plus avantageux : Darty, la Fnac et la Redoute ont aussi des bons deals avec les fabricants, surtout si on y rajoute des cashbacks tels que ceux d’iGraal (parrainage ici) ou des bons d’achats payés moins chers sur TheCorner quand on est client Boursorama (parrainage ). Jackpot si on arrive à tout combiner!

10- Je fais le tri dans mes amis : exit ceux qui ne tiennent pas compte de mes contraintes et souhaits budgétaires : c’est ainsi que j’ai refusé tous les enterrements de vie de jeune fille pour les mariages de mes amies, systématiquement organisés à l’autre bout de la France… Transport, hôtels, nourriture, activités, part de la future mariée… Tout çà, ça chiffre. Sans compter le mariage lui-même (la tenue, le coiffeur, les frais de déplacement et de transport) et l’inévitable cadeau pour les mariés. Sans aller faire comme Carrie Bradshaw et me marier avec moi-même, juste que, pour une fois, on célèbre mes choix de vie et qu’on participe à mes frais de vie à moi, je dis non si cela me semble trop dispendieux. Est-on obligé de dépenser de l’argent pour passer un bon moment entre amies? Il me semble que non.

Très clairement, je ne participerai plus aux « weekends entre filles », qui me coûtent, au delà de l’aspect pécuniaire, une bonne dose de stress et de frustration. Les amitiés vieillissent parfois mal.

Je dois dire que c’est pareil pour les restaurants à plusieurs, je souhaite que le budget associé me convienne. Quitte à se contenter d’un café ou d’un verre plutôt qu’une formule complète. Évidemment, en ce moment, la question ne se pose pas vraiment. Mon budget sorties est à 0€ depuis les confinements, comme pas mal de monde, j’imagine.

Et vous, quelles sont vos astuces à 0€ pour économiser pour ce qui compte vraiment pour vous ?

A la maison, Garde-robe

Analyse de la garde-robe

çà y est! Dans l’optique de mon déménagement, prévu dans 5 semaines, j’ai achevé mon inventaire.

J’ai fait du KonMari avec tout le contenu de mes placards. Les vêtements ne m’apportant aucune joie ont dégagé, quand bien même je les ai peu portés et qu’ils m’avaient coûté un certain prix. J’ai mûri sur ce point et dire adieu à ces vêtements ne me fait plus peur.

Pour des raisons de praticité, j’ai exclus les articles suivants:

Lingerie et sous-vêtements: tant que les bas tiennent dans leur petit tiroir et que les hauts font la même chose, la quantité disponible est OK. J’ai simplement pris soin de jeter tout ce qui n’était plus en bon état: déteint, distendu…

Le critère de décision? Suis-je à l’aise si je dois aller chez le médecin avec ?

Chaussettes et collants: pareil qu’au-dessus. Il y a un espace désigné et limité, donc tant que çà ne déborde pas, çà me va.

Je ne vais pas m’amuser à inventorier les chaussettes, il y a des limites.

J’ai cependant intégré tous les vêtements de sport/lounge, que j’avais tendance à négliger dans le décompte. Je ne traîne pas en bas de jogging chez moi, mais il m’arrive de partir en vacances avec, donc ils sont un peu plus que des vêtements de sport.

Quel est donc le résultat de cette analyse?

Malgré tous mes efforts pour rationaliser, n’avoir que des articles qui me conviennent ou m’apportent de la joie, j’ai encore bien trop d’affaires!

Notamment, la garde-robe est bien trop fournie pour les « occasions »! Mon travail ne nécessite pas d’être constamment tirée à quatre épingles. Je porte rarement des vestes. J’ai donc donné une de mes 2 vestes de tailleur noir achetées il y a 5 ans. J’ai également un certain nombre de robes pour sortir, alors que je ne sors pas si souvent. Je fais les faire tourner un peu plus au bureau, en mode « dressed down ».

Le bilan, en chiffres:

L’objectif, en chiffres:

Y a plus qu’à!

Au fur et à mesure, je ne vais renouveler que dans la limite des quotas.

Bilans, Garde-robe

J’ai compté les vêtements de ma garde-robe

Je tiens un inventaire de tous les vêtements, chaussures, petites culottes et autres bijoux fantaisie que j’ai achetés depuis 2014. Je suis donc dans ma cinquième année de cet inventaire et je le trouve particulièrement édifiant!

Tout le contenu de mon placard n’est pas inventorié, car j’ai encore des choses que j’ai achetées avant le début de l’inventaire et il m’arrive aussi d’en oublier.

Voici comment j’ai procédé et les infos que je conserve et analyse:

étape 1: Créer un fichier Excel
Le garder accessible pour faire une mise à jour régulière (par mois, par saison, par année, selon les besoins)

étape 2: Créer une feuille de calcul pour tous les articles à disposition
personnellement, j’ai attribué à chaque vêtement un code.
A1 étant le premier article acheté en 2014, A2, le second etc.
B1 étant le premier article acheté en 2015, B2, le second etc.

Chaque vêtement est ainsi identifié et on évite les doublons.
1 ligne = 1 code = 1 vêtement puis je renseigne les informations dans les colonnes suivantes:
Code
date d’achat
date de sortie
motif sortie: donné/vendu/jeté etc
type: vêtement, sac etc
sous-catégorie: pantalon, chaussures etc.
article: descriptif de l’article
prix d’achat: le vrai prix sur le ticket de caisse
magasin
en ligne?: Oui ou Non


étape 3: Créer un tableau croisé dynamique
Maintenant qu’on a les data, on peut s’amuser avec! 
Combien a-t-on de pantalons?
Achète-t-on davantage en ligne?
Combien d’argent est-ce que j’ai donné à H&M?
C’est très instructif. 


étape 4: Créer une feuille de calcul pour tous les articles qui ont quitté l’inventaire
On garde exactement les mêmes rubriques que pour l’onglet « inventaire » et une fois que l’article quitte la penderie, on coupe-colle dans l’onglet « archive ».
Option: faire un tableau croisé dynamique avec ces nouvelles data et répondre à la question suivante: quelle est la valeur neuve des vêtements que j’ai donnés?

étape 5: Garder une copie et mettre à jour régulièrement
(c’est mieux de garder les tickets de caisse et de les renseigner au fur et à mesure plutôt que de s’en remettre à sa mémoire)


Pourquoi est-ce que je me suis enquiquinée à faire cette (petite) base de données?

Tout simplement pour avoir une idée très claire de ce que j’ai dans ma garde-robe. Cela me permet d’éviter d’être tentée par des achats inutiles ou, au contraire, d’identifier des manques.

Je pense que je peux encore mieux faire pour le côté minimaliste, car je garde encore souvent des choses « au cas où ». Comme ce bonnet-casquette tout à fait adapté aux sports d’hiver. Maintenant que j’habite en Irlande, je n’en ai aucun besoin. Je ne le porterais pas pour aller au bureau ni pendant le weekend. Je ne suis pas allée aux sports d’hiver depuis… 5 ans. La décision a été rapide, direction le don.

Minimalisme

Minimalisme: pour bien commencer

Mon conseil serait déjà de lire un peu sur le sujet, histoire de ne pas faire fausse route: Pourquoi est-on tenter de réduire sa consommation? quelles attentes a-t-on quand on réduit ce qu’on possède? Suis-je prêt à être « différent » des autres? Car, c’est comme quand on devient végétarien, on se rend compte que le monde est omnivore et que la différence est mal perçue. Ne plus être un consommateur frénétique nous fait passer pour un « original ». Ceci dit, on peut toujours emballer la démarche d’une volonté de faire des économies. Actuellement au chômage, on ne va pas me faire remarquer que je ne dépense pas grand chose. Je peux être radine sans aucun scrupule!
 
Ensuite, scanner tout ce qu’on possède, l’idée n’est pas d’identifier tout de suite où sont les excès de « possessions », mais bien de prendre conscience de ce qu’on a déjà chez soi. Je crois davantage à l’expérience personnelle qu’aux leçons reçues par autrui. Faire un inventaire, pourquoi pas? Je ne pense pas que cela soit obligatoire, car c’est un gros travail, même dans un studio.
 
Pour cette prise de conscience, je préconise de regrouper par catégories. Ranger toutes ses paires de chaussettes ensemble est un bon début pour les compter, les trier et identifier celles dont on doit se séparer.
C’est ainsi que je me suis rendu compte que j’avais 8 flacons de démaquillants, certains dans une trousse de toilette, d’autres dans le placard et d’autres enfin à côté du lavabo. Tant qu’ils étaient disséminés un peu partout, je n’avais pas conscience d’en avoir autant! Rangés côte à côte, ils prennent tout de suite une autre signification.
 
Et après, on prend les décisions qui s’imposent:
– je consomme
– je jette
– je recycle
– je donne
– je vends
– je garde
 
Ces décisions ne peuvent se prendre qu’après réflexion. Je pense que chaque individu a des besoins différents, donc je n’ai pas de liste dogmatique à diffuser. Par exemple, j’ai les cheveux longs, je considère que j’ai besoin d’un sèche-cheveux. Si on a les cheveux courts, on pourrait ne pas en avoir besoin (en tout cas pour se sécher les cheveux) et si on a les cheveux longs, on n’est pas non plus obligés d’en avoir un: après tout, je ne me sers pas du mien très souvent.