Bilans, Journal, Minimalisme

Bilan minimaliste de juin-juillet-août 2019

Oui, j’aurais préféré faire un bilan mensuel, mais la nuit, je dors et les journées ne font que 24 heures.

Au programme ces mois-ci: Trouver un appartement plus pérenne que mon petit studio d’étudiante chichement équipé! Mission accomplie: comme quoi, on peut trouver un appartement décent même quand on est célibataire et en CDD et sans fiche d’impôt car de retour d’expat. Il faut être persévérant et savoir exactement ce dont on a besoin et envie.

J’ai opté pour un appartement de 3 pièces (pas vraiment besoin de la deuxième chambre) de 50 mètres carrés en petite couronne, limite 78.

Des choses que je voulais acheter, mais que je n’ai finalement pas achetées:

  • Un énorme grill à légumes (j’en voulais un petit pour griller des aubergines et des courgettes, pas pour faire un barbecue d’animaux morts)
  • Des vêtements et des chaussures
  • Des gadgets de cuisine
  • Des ingrédients spéciaux pour une seule recette

La Wish List (en gras, ce que j’ai trouvé ce mois-ci – en italique, ce que j’ai rajouté – en barré, ce qui n’est plus à l’ordre du jour)

  • 1 bonnet blanc (pour l’hiver prochain)
  • 1 Cardigan navy coton épais texturé
  • 1 T shirt blanc structuré et épais – légèrement décolleté
  • 1 Foulard / nicky rouge

Ce que j’ai néanmoins acheté:

Remplacements:

  • Rien à remplacer ce mois-ci

Additions:

  • quelques vêtements pour le taf: 2 vestes, 2 jeans bruts, 2 sweats en coton (pas pour le taf!)

Achats hors garde-robe

  • La liste est beaucoup trop longue car j’ai eu un appartement entier à meubler et équiper, donc en vrac:
  • un lit
  • un four micro onde
  • un robot multifonctions
  • un frigo-congélo
  • une machine à laver
  • un lave-vaisselle
  • un meuble télé
  • une télé
  • des étagères
  • une table de salon
  • des chaises
  • un canapé
  • de la vaisselle, des gadgets de cuisine etc
Photo de Lum3n.com sur Pexels.com

Ce que j’ai vendu (18 objets pour 94,44€ en tout)

  • Côté Dublin (6€):
    • 2 tableaux en liège
    • 4 bocaux Ikea
  • Côté Paris (90,04€):
    • 1 moulin à café électrique
    • 16 livres
    • 1 collier
    • 2 sacs
    • 1 pochette

Ce que j’ai donné aux bonnes œuvres ou en Freecycling :

  • une partie des affaires de mes chats, car cela ne vaut pas la peine de trimbaler des bidules en plastique d’un pays à l’autre
  • 3 paires de chaussures

Ce que j’ai jeté ou donné au recyclage:

  • Rien de marquant ce mois-ci. J’ai fait tellement de tri avant!

Ce qu’on m’a offert et ce que je vais en faire:

  • 3 livres trouvés dans une boîte à livres (que je vais lire puis remettre dans le circuit)

Ce que j’ai recyclé à la maison:

  • vu que je me meuble à partir de pas grand chose, pas grand chose à recycler!

Quelque chose que j’ai fait et dont je suis fière:

  • Survivre à toute cette folie toute seule. Changer de pays, déménager un chat sur deux, m’éclater dans mon boulot, trouver un appartement, l’aménager, essayer de trouver un peu de temps off… C’est compliqué mine de rien. Et avec très peu de soutien moral, vu les liens distendus par la vie à l’étranger.

Bilan:

Budget garde-robe : 950€/880€ soit 108% du budget annuel consommé. Je sais, j’ai abusé. C’est juste ce nouveau job, dans un siège social, qui réclamait des nouvelles pièces.

Carrière, Journal

Le ronron, c’est fini!

J’ai encore un peu de mal à y croire… On vient de me proposer un job en Irlande! Un vrai, avec un vrai salaire, sans précarité et avec des perspectives. J’en rêvais depuis des années!


Je dois bien avouer que j’y songeais en prenant ce job, que ce serait une étape naturelle dans mon parcours. Et là, les planètes se sont alignées, je me suis détachée de ce qui m’ancrait à Paris, j’ai inconsciemment fait de la place pour cette opportunité.

Bien sûr, j’ai peur. Le changement, surtout aussi radical, me fait me poser beaucoup de questions. Que faire des mes affaires? Que faire de mon chat? Acheter ou louer? A quelle fréquence revenir sur Paris?

Là, je suis reconnaissante de mon cheminement vers une vie plus simple, car tout ce qui est fait n’est plus à faire, surtout côté désencombrement. Allégée comme je suis, je peux me projeter n’importe où.

Prochaine étape: en décembre, un voyage de reconnaissance de 10 jours, histoire de bien prendre la température et voir si ma vie personnelle pourrait être épanouie là-bas. Car c’est la seule et unique question! Les boulots, on les quitte, on les trouve. Quant à l’équilibre personnel, il n’est pas garanti. Comme si on connaissait à l’avance ce qui pourrait nous rendre vraiment heureux…

Minimalisme

Voilà une bonne question…

Quand je fais le présupposé que les objets nous coûtent plus que leur prix d’achat, j’ai des arguments, et je ne suis pas la seule.

En témoigne cet article d’une femme qui déménage de Venise à San Francisco. A 1000 euros le mètre cube de bazar, que garde-t-on?

Je vis en France aujourd’hui, mais j’aimerais aller vivre à l’étranger d’ici à quelques années. Qu’est-ce que j’apporterai avec moi?

Pour mener à bien mes projets de tri et de rangement, j’imagine que je vais en Grande-Bretagne. Les normes électriques étant différentes, il y a déjà pas mal de choses qui ne pourront pas suivre. Au-delà de cet aspect pratique, je me pose la question de savoir si j’ai envie de payer pour le transport de l’objet en question.

Voyages

J -30


Ouh la la la! çà se rapproche : dans un mois, jour pour jour, j’atterris à Sydney. A 6 heures du matin. Mais je risque d’être tellement jetlagguée que cela ne fera pas une grande différence d’arriver à 6, 12, 18 ou 22 heures!

C’est d’ailleurs certainement plus simple d’arriver le matin. J’ai le temps de faire les formalités à l’aéroport, de dire à ma famille que je suis bien arrivée, de rejoindre mon camp de base, de trouver à manger et de DORMIR!

Il me semble que mes 22 heures d’avion, coupées en deux par un stop de quelques heures à Singapour, vont me crever. Sans compter que je n’habite pas à côté de l’aéroport et qu’il me donc rajouter quelques heures au temps de trajet.

Bref, j’ai hâte.

Ce n’est pas tant que je m’ennuie en France, mais toutes ces formalités, tous ces comptes à solder… C’est fatiguant! Surtout quand on rajoute les cartons à faire et les inévitables questions sur ses propres affaires: je garde? je jette? je donne? je vends? Car tout dépend des projets à court, moyen et long terme.

Un an en Australie, sous réserve que çà me plaise et que j’ai envie d’y rester, qu’est-ce que je fais, ensuite? Rester va me demander pas mal d’efforts, puisqu’on ne plaisante pas avec l’immigration là-bas. Je suis confiante pour mon dossier, mais tout de même. Aurais-je envie d’y rester quelques années?

Voyages

Ce qui me manquera de mon pays

Plus je m’imprègne de culture australienne dans l’optique de mon départ, plus je me demande ce qui va me manquer de mon cher pays, la France:
– la saveur de la nourriture (mais là, franchement, il est toujours possible de cuisiner…)
– les produits typiques: fromages, baguette, pâtisseries…
– la vie culturelle (mais encore faut-il avoir l’opportunité d’en profiter)
– ma famille
– mes amis (enfin, ceux que je vois plus d’une fois par trimestre)
– mon feuilleton: « Pas de secrets entre nous », mais je vais peut-être trouver un moyen de le suivre « down under ».

A faire avant de partir:
– une orgie de pâtisseries de ma boulangerie favorite « Les délices de l’Etoile »: un Saint-Germain nature et une religieuse au café. Miam, miam!
– un Good-Bye tour de Paris et de mes coins préférés.
– des photos de tous mes proches
– voir quelques films français, parce que je risque de ne pas en voir avant longtemps
– dire au-revoir à tout le monde…

Voyages

L’Australie est une fille

Ayant un peu de temps à moi en ce moment, je parcours assidûment les sites web consacrées à cette chère Oz et bien sûr, les blogs de WHV.

Je suis plutôt étonnée de voir que 90% des personnes sont des filles (à moins de 30 ans, je peux encore dire « filles »?). Est-ce que les garçons n’ont pas le sens de l’aventure? Est-ce que l’Australie ne les fait pas rêver autant que nous?

Je ne crois pas. Je crois simplement qu’ils sont plus flemmards et s’intéressent moins à la rédaction de blogs ou de pages pour rester en contact avec leurs proches! Paresse toute masculine…

Ou alors, il y a numériquement plus de filles qui partent. Mais je ne me l’explique pas. Le fantasme du surfeur australien, peut-être?

 

Voyages

Billet réservé-commandé-payé

Date du départ: 09 septembre 2008.

J’atterris le 11 septembre. Le moins qu’on puisse dire, c’est que je ne suis pas superstitieuse. Et, si tout va bien, je serais à bord d’un A380 entre Singapour et Sydney! Pour moi qui ai travaillé un temps dans l’industrie aéronautique, cela signifie quelque chose. J’ai hâte de voir la bête.

Heureusement pour moi que je n’ai pas peur en avion, parce que j’en ai pour au moins 22 heures de vol. En espérant que, ces jours-là, la météo nous épargne.

Je pars avec Singapore Airlines, il paraît que c’est une bonne compagnie. Je verrais bien! Malgré mes récents voyages, en Europe essentiellement, je dois dire que ce trajet aux antipodes m’effraye un peu. J’ai 3 mois pour me faire à l’idée!

 

Voyages

Solde de tous les comptes

La check-list est longue, avant de m’envoler pour Sydney. Je ne réglerai pas mes comptes avec mes parents (tant pis, je n’enrichirai pas les disciples de Freud), peut-être quelques-uns avec mes matérialistes d’amis…

En tout cas, j’envoie ma démission d’ici à la fin mai. C’est décidé. C’est plus que sûr. Je me séparerai cordialement de mon employeur actuel, je saurai lui dire que « j’ai d’autres projets, plus personnels, qui me tiennent très à cœur, et dans la mesure où je ne m’amuse pas du tout ici, il vaut mieux qu’on se sépare bons amis, ce fut une expérience difficile, mais très enrichissante…. » et bla bla bla. De toute façon, quand on démissionne pour autre chose qu’un nouveau boulot mieux payé ou monter sa boîte, personne ne comprend! Qu’on en ait assez de bosser pour le compte d’une banque, d’un propriétaire et des impôts et de se cogner 3 heures de trajet par jour, cela relève de la haute rebellitude! J’assume! Je sais bien que cela ne « leur » plaira pas. « Ils » préféreraient que je reste. Je sais. Je me sens un tout petit peu coupable. Mais qui d’autre que moi peut vivre ma vie?

Donc, revenons à mon cher beau projet, et tant pis pour le job: Premier truc à faire: fixer la date définitive de départ! pour acheter les billets. Ou l’inverse, fixer la date de départ parce que le billet d’avion sera moins cher.

Mon objectif n’est pas de chercher fortune en Australie, plutôt de vivre ma jeunesse de façon plus dynamique et d’avoir quelque chose à raconter à mes petits-enfants. Le but est d’équilibrer les comptes sur place: ne pas dépenser plus que ce qui rentrera. C’est tout. S’il reste des sous, je ferais un petit tour en Asie.

Voyages

En ce jour, j’obtiens mon WHV

Ben oui, je n’ai pas trop compris… Comme c’est le 1er mai, le seul jour férié où personne ne doit travailler, j’ai eu quelques loisirs.

Donc, je prends mon passeport, ma carte Visq, et ma meilleure adresse mail pour demander mon WHV (Working Holiday Visa) en ligne. J’ai eu une grosse frayeur en faisant disparaître la page finale de validation de la demande, et puis, mon bon sens m’avait fait noter tous les numéros en cours de demande. Munie de ce sésame, me voilà retournée sur la page d’accueil pour m’enquérir de l’état d’avancement de ma demande. Et paf, là, je vois: « Applicant approved ».

J’imprime la lettre qui va avec, pour voir, de mes yeux voir que je ne rêve pas! Incroyable! Je n’en reviens pas! 30 minutes entre le moment où j’entre mon nom dans le formulaire et la réponse pour le visa. Passer une commande sur Amazon prend plus de temps… Mine de rien, çà a du bon d’être de nationalité Française, de péter la forme et de ne pas avoir eu de souci avec la justice!

Bon, plus question de tergiverser, le projet est en marche. Direction Sydney! Solder 28 ans d’existence en France (dont 6 mois aux States, d’accord) ne va pas être facile. Je crains déjà les impôts qui vont me faire comprendre que je déménage trop souvent, à nouveau. Tant pis. No worries.

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Finalement, j’y vais, ou pas?

Au printemps dernier, je rêvais déjà d’Australie… et puis, le besoin d’argent, la raison, la pression professionnelle ont eu raison de mes envies de voyages.

J’ai fini par changer de boulot… Mais l’envie de prendre le large a repris le dessus!

Je me voyais quitter la France le 01/10/2008, mais finalement, je vais peut-être avancer la date! je me vois bien larguer les amarres début septembre.

Quelques détails à fignoler, comme démissionner, et je me lance!

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Lancement du big projet

M’ennuyant plus que de raison dans ma petite vie étriquée de cadrette francilienne et ayant un peu d’argent devant moi, j’ai décidé de me lancer dans un changement temporaire de vie.

Pourquoi temporaire? Parce que je sais que je ne suis pas non plus faite pour vivre dans l’incertitude et la peur du lendemain et que tôt ou tard, j’aurais un grand besoin de sécurité.

Le départ est fixé au 1er octobre 2008. D’ici-là, je compte liquider toutes mes affaires ici à Paris et quitter job, appartement, famille et amis… A mon retour, je commencerai une nouvelle vie, riche de toutes les expériences que je compte vivre pendant mes voyages.

Pour l’instant, ce blog ne recueillera que les différentes étapes de la préparation de mon voyage. Après, vogue la galère!