Bilans, Défis, Santé, Solo living

Le bilan d’un mois sans Réseaux Sociaux

Agacée de passer des heures chaque jour sur des réseaux sociaux tels que Tiktok et Instagram, j’avais décidé de supprimer ces applications de mon téléphone et de mes tablettes. Pendant ce mois de mars 2024, j’ai donc essayé de me sevrer de cette pratique, que je qualifierais d’addictive.

Ai-je vraiment passé un mois sans réseaux sociaux? pas vraiment!
– Je me suis régulièrement connectée à Facebook depuis un navigateur. C’était trop difficile de suivre des matches de rugby sans savoir la composition, ni de voir les ralentis et résumés.
Linkedin: grosse consommation, du fait de ma recherche d’emploi hyperactive du moment. Oui, je considère que LinkedIn est un réseau social et comme il est « utile », on culpabilise peut-être un peu moins de passer du temps dessus. Et pourtant, il est tout aussi chronophage et aspirationnel qu’Instagram.
Youtube: essayant de me sevreer des vidéos courtes et addictives de Tiktok; je me suis remise à Youtube et à ses formats plus longs. Spoiler: maintenant il y a un format « shorts » qui est exactement le format et le contenu de Tiktok, donc du coup, on repassera pour le sevrage. J’ai pris une version d’essai sans publicités et c’est quand même nettement mieux, mais je n’arrive pas à regarder des vidéos de plus de 20 minutes, sauf un documentaire fait pour la télé. Surtout, combien de vidéos d’apartment tours et d’apprentis minimalistes vais-je pouvoir absorber jusqu’à être complètement saoulée?
– Il a été facile de ne pas aller à sur X/Twitter car je n’y allais que pour cliquer sur un lien, pas pour scroller pendant des heures.

Photo de Tracy Le Blanc sur Pexels.com

Ce que j’ai appris sur moi:

Je vis une tablette ou smartphone à la main, constamment. Ce sont mes deuxièmes cerveaux. Impossible de m’en passer aujourd’hui, car je n’ai pas vraiment d’autres occupations. Certes, je passe du temps à prendre soin de moi: kiné 2 fois par semaine, sport à la salle, balades oxygénantes, mais comme je suis en recherche d’emploi, je passe un 99% de mon temps chez moi. Donc une tablette à la main quand je ne fais pas le ménage ou que je dors. Un peu comme un fumeur, je suis accro au geste.

J’aime partager des moments de vie. Qui saura que j’ai atteint 500 jours d’affilée sur Duolingo et sera fier de moi? Qui partagera avec moi ma joie pour la victoire de mon équipe de rugby? Qui s’émerveillera de la beauté de mon chat quand il me fait les yeux doux?

D’un autre côté, qui en a quelque chose à faire?

Mon bilan pour moi est qu’il m’est difficile de me passer complètement de ces connexions. Mais je reconnais plus que jamais le côté éphémère et artificiel de partager tout et n’importe quoi sur sa vie.


J’ai donc décidé des mesures suivantes:
Tiktok ne sera installé que sur une tablette et limité à 1 heure par jour (je n’ignorerais plus le signal) – il était déjà banni de mon téléphone, depuis que j’ai oublié de descendre du tram à ma station car j’étais trop distraite.
Instagram sera limité au rugby, aux chats et à un profil personnel – Plus de scrolling sur du contenu que je n’ai pas choisi et approuvé.
X/Twitter: limité au rugby et à la sphère professionnelle.
Facebook: limité au rugby et à prendre/donner des nouvelles. Je ne commenterais plus aucun post, je n’efforcerais de ne pas me perdre à lire les commentaires des autres.
Linkedin: utilisation intensive jusqu’à décrocher mon prochain job, pas le choix.

Et vous, quelle est votre attitude envers les réseaux sociaux?

Défis, Journal, Minimalisme, Santé, Solo living

Un mois sans réseaux sociaux

Le mois de mars commence sous la grisaille et la pluie… Je n’ai rien tant envie de faire que de rester sous ma couette et de scroller sans réfléchir sur mon téléphone ou ma tablette, de préférence pour regarder des vidéos courtes pour me vider la tête… Après tout, quoi de mieux pour oublier mes turpitudes de recherche d’emploi et mes multiples déceptions en la matière?

Mes statistiques sur Tiktok donnent le vertige: j’ai à de multiples reprises dépasser les 40 heures par semaine sur l’application. Plus qu’un temps plein en France! C’est effrayant. Clairement, je suis devenue addict à ces vidéos courtes, accrocheuses… avec des impacts certains sur ma vie sociale et ma santé. Déjà j’ai dû me résoudre à avoir des lunettes de vue, avec une légère correction, soit, mais je m’en serais passée, pour avoir accès à mes écrans. D’autre part, tout ce temps passé à scroller n’est pas dédié à des activités plus productives: sortir, voir du monde, faire du sport, lire, etc.

Photo de cottonbro studio sur Pexels.com

Mon comportement addictif m’a inquiété au point de refaire une diète de réseaux sociaux. Pour ce mois de mars 2024, j’ai enlevé les applications Facebook, Twitter, Instagram et Tiktok de mes appareils mobiles. Je ne m’interdis pas d’aller sur Facebook seulement depuis mon ordinateur, ponctuellement et uniquement pour voir ce qui se passe pour mon club de rugby préféré. En revanche, je conserve une activité importante sur LinkedIn, du fait de ma recherche d’emploi. C’est mon principal medium.

Par ce régime anti-réseaux sociaux, j’espère ne plus me perdre dans la guerre des commentaires, qui est juste épuisante. Il y a tellement d’abrutis sur terre et ils ont le droit de s’exprimer, tout autant que les gens intelligents. Sauf qu’il y a très peu de filtres contre l’idiotie, la misogynie, le racisme, le classisme et autres stupidités, notamment sur Tiktok, et voir les commentaires a juste commencé à générer de l’anxiété. Surtout quand ces mêmes abrutis me prennent à parti. J’ai beau être une adulte qui ne se laisse pas faire, toute cette haine et toute cette négativité me pèsent. Ce n’est clairement pas ce dont j’ai besoin ces temps-ci.

Je prends aussi mes distances avec Facebook/Instagram, car je me rends compte que très peu de mes proches partagent des choses. Je me sens seule et isolée, alors que c’est censé produire l’effet inverse. Donc je garde mon contenu pour moi. Cela ne changera pas ma vie et cela ne changera la vie de personne, je pense.

Et vous, les réseaux sociaux, c’est avec ou sans modération?

A la maison, Journal, Santé

Un mois pour guérir et s’organiser

J’avais soigneusement planifié mes vacances (8 jours de train trip en Europe, suivis d’une semaine UCPA aux Canaries) mais voilà tout ne s’est pas passé comme prévu.

En arrivant à Copenhague, j’ai été malade comme un chien. J’ai bien cru que j’avais chopé le Covid dans l’interminable train Hambourg-Copenhague… Mais non, mon test était bien négatif. J’ai passé ma première journée là-bas au fond de mon lit. Impossible de faire quoi que ce soit. La deuxième journée a été un peu mieux, mais j’ai perdu ma voix pendant plusieurs jours.

Après un passage de 4 heures chez moi, en pleine nuit et un changement d’aéroport, je suis arrivée au soleil des Canaries comme si j’avais chopé la crève. Soleil brûlant, zéro vent, le début n’a pas été très accueillant. Jour 3, randonnée en VTT, toujours sous un soleil de plomb, pas d’ombre ni de vent… J’ai chuté lourdement dans une descente, à pleine vitesse et j’ai fini à la clinique locale à me faire recoudre le coude, 15 points de suture et des bleus sur tout mon côté droit. J’ai passé le reste de la semaine dans la douleur, sous antibiotiques, recousue comme on a pu, à ne rien pouvoir faire. Pas de piscine, pas de mer… Pas mis le nez dehors. Je me suis distraite avec Tiktok.

De retour à la maison, pas facile de fonctionner sans plier son coude droit. Tout est plus lent, beaucoup de choses sont impossibles. A peine j’ai fini la kiné pour ma cheville que je vais devoir y retourner pour mon bras… La santé est tellement précieuse. Le chirugien m’a enlevé mes points de suture et m’a recommandé de me tenir tranquille. On met 40 jours à se remettre d’un accident, paraît-il. Et mes bleus sont l’expression du traumatisme subi, où un certain nombre de mes cellules sont mortes… Joyeux. Il n’est jamais indélicat de penser au pire quand on enchaîne les incidents comme moi.

Photo de Kindel Media sur Pexels.com

Et comme cela ne suffisait pas que ma santé ne soit pas au beau fixe, on vient de diagnostiquer une démence à mon père. Avec ma mère qui n’est pas capable de s’occuper d’elle-même, sa prise en charge a été retardée. On vient en plus d’apprendre le décès du frère de ma mère, ce qui ne va pas arranger sa santé mentale. Heureusement que mon frère s’occupe de ce bazar. Cela ne sera pas gratuit à long terme, mais en fait, je m’en fous, qu’il prenne ce qu’il veut prendre, cela ne changera pas ma vie.

Je parle de tout çà avec beaucoup de détachement, je m’en rends compte. Mais si je commence à m’apitoyer sur mon sort, je ne vais pas m’en sortir. Mon moral ne va pas s’améliorer. Et j’ai dû subir suffisamment d’événements négatifs depuis le début de l’année. Il est temps que cela cesse.

Photo de cottonbro sur Pexels.com

Histoire de reprendre un peu le contrôle de mon existence et de me distraire, j’ai décidé de finir de ranger mes papiers en souffrance et de poursuivre le tri numérique, qui n’en finit jamais, en fait. J’ai également l’objectif d’identifier le surplus de bazar en vue de la brocante de ma ville en septembre, où j’ai réservé un stand. Un dressing va être installé dans les prochaines semaines dans ma chambre, je vais enfin pouvoir ranger mes affaires ailleurs que dans des caisses en plastique…

Et vous, ce mois d’août? Moins pourri que le mien, j’espère!

Féminisme, Journal, Santé, Solo living

Quand je serai vieille

Vieillir n’est pas un privilège donné à tout le monde, c’est ce que je dis souvent qu’on me parle de mon âge (42 ans) et du temps qui passe…

Une ancienne camarade de classe (je ne peux plus dire amie, car j’ai été blessée qu’elle ne m’informe pas de son mariage – qu’elle ne m’invite pas, soit… mais j’ai appris qu’elle s’était mariée en regardant ses photos sur Facebook, je pensais qu’on était quand même un peu proches) me disait qu’elle avait fait des enfants car elle s’imaginait entourée de petits enfants à 70 ans et qu’il fallait prendre des décisions maintenant pour atteindre les objectifs dans sa vie plus tard. Je trouverai toujours çà un peu égoïste de faire des enfants pour avoir des petits enfants plus tard (évidemment avoir des enfants est nécessaire à l’arrivée de petits-enfants), parce que j’estime que les parents n’ont pas leur mot à dire sur les choix reproductifs de leurs enfants. Mais j’ai néanmoins compris son approche.

Photo de Gustavo Fring sur Pexels.com

Moi, je n’ai pas eu de fantasme d’être entourée de mioches, ni enfants, ni petits-enfants. Je vois à peine mes neveux, et je n’y suis pas spécialement attachée. Non, ce n’est définitivement pas pour moi. Si j’avais été tentée d’utiliser mon utérus, j’aurais très certainement ressenti le regret maternel. J’ai eu une mère narcissique contre laquelle je me suis construite en tant qu’adulte. Hors de question que je fasse subir cela à un autre être humain. Le cycle du masochisme ne se reproduira pas avec moi.

Moi, à 70 ans, je veux être en pleine santé, active, entourée d’amis intéressants et une valise à la main. Je me vois bien basée dans une maison entourée de mes chats dont je serai le foyer d’accueil. Je ne « vois » même pas un conjoint dans les parages. Sur le principe, je veux bien un homme dans ma vie, mais je ne veux pas d’un boulet. A mon âge, c’est devenu mon seul critère! Alors, oui, l’amour… ne doit pas être le prétexte à l’esclavage domestique ni au chantage affectif, comme je le vois bien trop souvent dans mon entourage. Un vrai partenaire de vie , ce serait top! Mais les candidats ne se bousculent pas au portillon. Dès que je rencontre un homme, j’évalue très rapidement sa propension à être un boulet. Hélas, je vois très rapidement le potentiel se concrétiser…

Qu’est-ce que je peux donc bien faire aujourd’hui pour accomplir ma vision des 70 ans? Mon utérus restera inusité mais je veux que ma vie soit féconde.

Investir !
Dans mon bien-être financier: c’est le plus évident, afin de ne pas être esclave d’un travail ou de Corporate America.
Dans ma santé physique : bien me nourrir, dormir, faire une activité physique, éviter les bobos et blessures… En action immédiate, il faut que je retrouve ma mobilité et que je perde du poids.
Dans ma santé mentale : être entourée de bonnes personnes, apprendre des nouvelles choses, m’intéresser non seulement à l’histoire mais aussi au futur.

Ne voulant pas d’un boulet, je souhaite également ne pas être un boulet pour les autres, donc je ferai le nécessaire pour gérer ma fin de vie de façon responsable. Mes affaires seront en ordre et ma crémation se fera sans histoire.

Et vous, pensez-vous à votre grand âge ou à votre décès?

Alimentation, Bilans, Défis, Perte de poids, Santé

Bilan du mois sans sucre (juin 2022)

Suite à quelques petits problèmes de santé, j’ai ressenti le besoin de faire le point sur ma consommation de sucre (ajouté, pas naturel) dans mon alimentation. J’étais donc partie pour passer un mois entier sans consommer de sucre. Le temps est venu de faire le bilan.

1- Respect des règles
D’une manière générale, après avoir fait l’inventaire de mes réserves, je n’ai pas eu de difficultés à éliminer les produits trop sucrés de mes placards. Vu que j’ai été immobilisée à cause de mon entorse à la cheville, forcément il y a eu moins de tentations à l’extérieur également, mais quand même un peu.

2- Quelles difficultés ?
Le premier jour, nickel.
Au bout de 3-4 jours, j’ai eu des envies de sucre, telles que passer dans une boulangerie acheter un croissant ou manger des crèmes glacées. La première quinzaine est néanmoins passée sans encombres. Ensuite, ça s’est compliqué. J’ai malheureusement échoué à respecter mes règles dans les situations sociales: invitation à dîner, repas d’entreprise… Trop difficile et stigmatisant de refuser une bière ou un bout de gâteau. Je ne me suis pas bâfrée, mais clairement, j’ai très vite retrouvé mon appétence au goût sucré. En plus, la canicule a réactivé mes envies de crèmes glacées…

Photo de Nicole Michalou sur Pexels.com

3- Quel impact sur la balance ?
Je ne partagerais pas mon poids ici, c’est une donnée confidentielle. Je lutte depuis des décennies contre les kilos en trop, dont l’origine est largement multifactorielle.
Bref, sans m’apesantir sur le sujet, j’ai constaté une fluctuation de poids à la baisse, mais c’est certainement aussi dû au fait que je fais de moins en moins de petits déjeuners, sans pour autant manger plus aux autres repas. Cela peut s’apparenter à un jeûne intermittent. Rien à voir avec le sucre, en fait. Mais je trouve que je me sens mieux avec 2 repas au lieu de 3.

4- Alors, stop ou encore ?
J’ai expérimenté plusieurs symptômes de sevrage. Mais comme j’ai « replongé » après seulement 15 jours d’expérience, je crois qu’il va falloir que je poursuive mes efforts dans ce domaine.

Et vous, êtes-vous prêts à manger moins de sucre pour améliorer votre santé?

Alimentation, Défis, Perte de poids, Santé

Juin 2022: un mois sans sucre

Je me suis malheureusement fait une entorse en jouant au tennis il y a deux semaines. Les causes de l’entorse sont multiples: chaussure inadaptées au terrain, fatigue, surpoids… Il est trop tard pour éviter l’entorse, je ne peux que faire de mon mieux pour la soigner et éviter l’entorse à répétition. Clairement, m’alléger de quelques kilos (de gras) ne pourra que faire du bien à ma pauvre cheville, et à mon corps tout entier, bien sûr. Moins il y a de poids, moins il y a de pression sur mes articulations et mes ligaments et moins je risque la surblessure… Je veux reprendre le tennis dès que possible, mais je veux le faire en toute sécurité!

Etant à cours d’idées sur les régimes possibles (oui, je sais, régime est un gros mot, on dit « rééquilibrage alimentaire »), j’ai décidé de m’attaquer, de façon très court terme, à mon addiction au sucre. Au delà d’avoir un bec sucré, et suite à ma lecture de « The Obesity Code » du docteur Jason Fung, faire une cure sans sucre pour un mois ne pourra avoir sur moi que des effets positifs! L’alimentation moderne hypertransformée contient de grosses quantités de sucres, dont l’humain n’a pas besoin pour vivre. Je ne parle pas des glucides, mais bien des sucres ajoutés!

Photo de Ofir Eliav sur Pexels.com

étape N°1: établir les règles du challenge « Mois sans sucre »
– éviter produits transformés contenant du sucre. Une exception : les produits fermentés et mon complément alimentaire.
– 0 alcool (pas besoin de trop me forcer, je bois très peu…)
– manger plusieurs fruits de saison par jour (au moins, en plus du goût sucré, ils apportent des fibres et des vitamines, et donne bonne mine.
– Pas d’entorse (sans jeu de mots), même dans les situations sociales. Pas de petits fours, pas de snacks avec sucre ajouté, pas de happy hour alcoolisée.

Évidemment, pas de faux sucre non plus. Ceci je n’en consomme plus depuis des années, pas plus que les produits allégés, cette inconscience nutritionnelle. Rien ne vaut la vraie nourriture.

Photo de Mikhail Nilov sur Pexels.com

étape N°2: Analyser mes placards
Ce n’est pas la première fois que je fais un raid dans mes placards. J’essaie de toujours faire au mieux pour qu’ils soient suffisamment remplis, mais pas trop non plus, et qu’il y ait toujours des options saines en cas de fringale!

Voici quelques produits usuels que je mets de côté pendant le challenge:
– yaourts de soja sucrés
– sauces tomate préparées
– chocolat noir (il y a quasiment toujours du sucre dedans)
– bouillon de légumes (oui, il y a du sucre dedans, c’est un exhausteur de goût)

Photo de Polina Tankilevitch sur Pexels.com

étape N°3: Faire le bilan
Pour cela, rendez-vous dans 30 jours.

Et vous, êtes-vous prêts à manger moins de sucre pour améliorer votre santé?

Alimentation, Défis, Perte de poids, Santé

Le corps au passé

Dans le cadre de mes projets de minimalisme, où j’en ai profité pour réduire drastiquement mes documents et photos stockés sur mon ordinateur, j’ai remis le nez dans mes photos d’il y a 11 ans, la période où j’ai été la plus mince à l’âge adulte. J’avais un IMC NORMAL, alors que par ailleurs j’ai constamment oscillé entre surpoids et obésité modérée. En regardant ces clichés, avec mon visage aminci, où l’on pouvait clairement distinguer la couleur de mes yeux, j’ai ressenti un mélange de sentiments, parfois contradictoires.

Photo de Pixabay sur Pexels.com

D’une part, je me suis souvenue des énormes et douloureuses plaques d’eczéma qui me handicapaient au quotidien (j’avais même un dossier de photos de mes plaques, que j’ai décidé de virer, pas besoin de me rappeler de çà quand je serai dans ma maison de retraite), et que je devais soigner et camoufler. Jamais je n’avais eu de telles poussées. Était-ce un mécanisme de protection contre l’attention masculine ? Peut-être, je ne sais pas. À cette époque, je n’avais pas plus de succès auprès des hommes qu’à une autre. Comme quoi le physique ne fait pas tout. Si on n’est pas prêt à une rencontre, elle ne se matérialise pas.

D’autre part, je n’étais pas plus à l’aise dans ce corps affiné, j’étais toujours complexée. Je ne faisais qu’une activité physique modérée. Sur mes photos de randonnée, certes je suis « fine« , mais bien dégoulinante de sueur et bien rouge. Je pense qu’aujourd’hui, même étant plus charpentée (presque 30 kilos au dessus), je suis en meilleure condition physique. Je bosse vraiment mon cardio… C’est un des facteurs qui font que je perds du poids en ce moment. Merci le côté social du tennis, qui fait que je ne renâcle pas à aller à l’entraînement tous les mercredis soirs et merci à ma nouvelle habitude d’aller une fois par semaine à la salle de sport. Je fais également attention à ne pas manger plus que nécessaire. Dès que j’arrive à satiété, je pose ma fourchette.

Photo de RODNAE Productions sur Pexels.com

Évidemment, j’espère toujours que ce « régime » sera le dernier, que j’atteindrai mon poids cible et que je le conserverai. Je suis lucide à ce sujet. Ça prendra du temps, et j’ai dépassé la quarantaine… Même si je me sens en forme, grâce à toute mon activité physique, je ressens bien que perdre du poids est plus difficile qu’il y a 10 ans.

Le facteur-clé de ma réussite actuelle est ailleurs… J’ai enfin trouvé un équilibre entre ma vie professionnelle et ma vie personnelle. J’ai atteint le niveau de poste que je souhaitais et j’ai maintenant l’espace mental nécessaire pour mon prochain chantier: mon corps! J’espère bien revenir à un IMC normal (même si c’est une invention d’assureur et pas un gage de bonne santé), pouvoir me mouvoir comme je veux, réussir à faire des randonnées sans souffrir, courir un semi-marathon et être classée au tennis… Voilà pourquoi je fais des efforts.

Et vous, avez-vous conservé votre corps de jeunesse?

A la maison, Journal, Minimalisme, Santé, Solo living

Comment je gagne du temps

Ou plutôt comment je n’en perds pas…

J’ai pris des habitudes qui me permettent de gagner beaucoup de temps et de me consacrer aux choses que j’aime, comme ce blog. Certes, je ne suis pas à fond sur la productivité ni sur le développement personnel, et je suis en faveur d’une certaine paresse pour garder du temps pour moi. Le moins je passe de temps sur ces activités inutiles, le plus de ressources je peux consacrer à ce que j’aime vraiment faire.

Photo de Ron Lach sur Pexels.com

D’aucuns appelleraient çà une grève de l’hétérosexualité, moi j’appelle çà de l’économie de temps, d’argent et de charge mentale (et de douleur dans certains cas). Ce n’est clairement pas pour tout le monde, car certaines habitudes et certains conditionnements sont difficiles à questionner et donc à abandonner.

Je ne teins pas mes cheveux. Mes cheveux de quadragénaire blanchissent et je n’ai aucune intention de lutter contre la nature. C’est comme çà, c’est la vie. Pas besoin de rendez-vous toutes les 6 semaines chez le coiffeur pour faire des retouches aux racines, pas besoin de tacher ma salle de bains avec tous ces produits chimiques que je souhaite éviter au maximum. Je vieillis harmonieusement, dans mon jus.

Je ne fais pas de brushing. Oui, j’ai les cheveux longs, surtout parce que j’ai le visage rond. Je serais plus mince, je passerais au court sans hésiter. Je n’ai pas envie de passer du temps avec mon sèche-cheveux donc je passe mon tour. Le séchage se fait avec une serviette et à l’air libre.

Je ne me « fais” pas les ongles. Ils sont courts et en bonne santé, c’est tout ce qui compte. De façon très épisodique et uniquement l’été, je mets un peu de vernis sur les ongles des pieds. Mais je n’ai jamais mis et je ne mettrais jamais des faux ongles: je ne vois pas l’intérêt, c’est laid, c’est pas pratique et ça coûte cher, en temps et en entretien. Vive le naturel! Et puis, c’est très personnel, mais je trouve que ça fait très forcé comme exercice de la féminité (ça fait pouf, en bref).

Photo de Shiny Diamond sur Pexels.com

Je ne me mets pas beaucoup de maquillage. Je me maquille à peu près tous les jours de semaine et quand je sors le weekend, mais cela reste très léger. Je n’ai pas de fond de teint, je ne comprends rien au coutouring et d’une manière générale, je préfère laisser respirer ma peau, qui a déjà suffisamment de problèmes comme çà. Donc, un peu de crayon et de fard à paupières, un rouge à lèvres et la journée est lancée. Pas besoin de plus. Jamais de mascara, ça me fait pleurer. C’est aussi plus simple à enlever en fin de journée.

Je ne m’épile que l’été. Sans doute une opinion pas populaire. Les poils, c’est naturel, ils sont là pour une bonne raison. Honnêtement, passer son temps à les éradiquer, sur les jambes, les aisselles, le pubis… ça fait mal, c’est cher et ça prend un temps fou. Je ne fais donc que le minimum syndical. Il m’est même arrivé de sortir jambes non épilées à l’air libre l’été dernier. Je n’en suis pas morte, personne ne m’a fait de remarque. Je crois que, simplement, tout le monde s’en fout.

Photo de cottonbro sur Pexels.com

Le point commun entre toutes ces activités consommatrices de temps ? Ce sont des « exigences » imposées aux femmes, auxquelles les hommes ne se plient que rarement. Certes, eux se rasent le visage (quoique, ces dernières années, nettement moins qu’avant) mais ils passent beaucoup moins de temps dans la salle de bains. Et je les comprends.

Pour moi, l’essentiel est d’être propre, pas pomponnée comme une pouliche de concours. Après, qu’on apprécie mon apparence , ou pas, n’est pas mon problème. De toute façon, il y aura toujours quelqu’un pour trouver quelque chose à redire. On ne peut pas plaire à tout le monde. Moi, j’ai décidé de ne plus me préoccuper de l’opinion des autres et je ne m’en porte que mieux.

Et vous, que faites-vous contre le patriarcat?

A la maison, Minimalisme, Santé, Solo living

Ma transition ménagère

Je pensais être une écolo, une bobo minimaliste… En fait, il n’en est rien! Certes, j’ai bossé sur ma garde-robe, mes livres, mes bidules de cuisine, mais force est de constater que j’ai accumulé une quantité de produits et d’équipements de ménage bien trop conséquente pour mon mode de vie actuel. Sans compter que tout ce barda n’est pas forcément bon pour la santé.

C’est le même constat que pour ma salle de bain en son temps : ça déborde ! Je ne sais même plus ce dont je dispose et ce dont j’ai vraiment besoin. Pourtant, je sais que très peu de produits suffisent à l’entretien d’une maison: du vinaigre, blanc, du bicarbonate de soude et du savon noir suffisent pour à peu près tout!

J’ai eu une certaine prise de conscience grâce à un Tiktok sur les perturbateurs endocriniens. J’ai donc repris les basiques et retrouvé ce petit livre de ménage au naturel, sans chimie lourde.

Une partie de ma « collection »

J’ai donc regardé quelques vidéos de ménage sur Youtube pour me donne de l’inspiration et de l’élan et j’ai rassemblé tous mes produits de ménage au même endroit, façon Konmari.

Le tout, donné sur Geev

Pourquoi ai-je donné sur Geev des produits dont je ne suis pas sûre qu’ils soient bons pour ma santé? Parce que nous sommes tous différents et qu’à tout prendre, si quelqu’un en veut, je ne vais pas tout mettre à la poubelle. J’ai aussi donné un seau (doublon) et un embout de serpillière espagnole. L’idée était avant tout de simplifier mes produits de ménage et d’éviter les produits chimiques trop lourds. Je vais néanmoins finir mes tablettes lave-vaisselle et ma lessive liquide actuelles avant de transitionner vers des formules plus neutres.

Et vous, faites vous, vous aussi, votre ménage au naturel ?

A la maison, Alimentation, Bilans, Défis, Santé, Solo living

Faire du tri dans les placards

Mon foyer comprend une personne et 2 félins. J’habite en ville, il y a plusieurs supermarchés dans un rayon de deux kilomètres. Mais aucun magasin bio ou en vrac.

Honnêtement, je n’ai pas besoin de stocker tout ce que j’ai déjà dans mes placards… C’est trop! Y a tellement de choses que je n’y vois plus clair et que je rachète souvent des choses que j’ai déjà et je me retrouve avec des doublons, ce qui représente un gaspillage de place et d’argent. Même si je gagne bien ma vie, je n’aime pas le gâchis. Je n’ai pas été élevée comme çà et j’ai conscience que nous n’avons qu’une seule planète à disposition.

J’ai donc résolu de lancer une opération Konmari dans mes placards alimentaires. J’ai donc tout sorti et exposé sur ma table de salon (pas sur le lit comme les vêtements) et le bilan est édifiant !

Ma collection de boîtes de conserve

C’est vraiment trop!

Pour les chats, c’est simple : le principe est que je commande 2 paquets de croquettes pour chat diabétique à la fois et que j’attends d’entamer le deuxième paquet pour renouveler la commande. Cela me permet d’atteindre le montant minimum pour avoir les frais d’envoi gratuits (les croquettes vétérinaires ne sont pas données). Je commande sur CroquetteLand. Je n’achète plus de pâtée, même si mes loulous adorent çà, car nous devons rester sur les croquettes vétérinaires. Mon chat non diabétique n’est pas difficile et mange quand même de bon cœur les croquettes spéciales.

Dans mes placards, bien loin de mon idéal minimaliste, et bien consciente de mes privilèges de classe moyenne, on trouve beaucoup trop de choses, j’ai donc fait du tri!

Voici le résultat « après tri ». J’ai mis tous les produits « en excès » dans une caisse, et je vais entreprendre de tout consommer. Cela fait quelques kilos de nourriture, quand-même ! De quoi passer les fêtes de façon frugale.

Et vous, qu’en pensez-vous: les placards pleins, bonne ou mauvaise idée?

Santé, Solo living

5 choses auxquelles je ne m’attendais pas en adoptant des chats…

Voilà plus de 10 ans que je cohabite avec des chats. Que le temps passe vite!

Capucine (2004-2016)

Capucine a vécu à partir de ses 6 ans jusqu’à son décès avec moi. C’était une chatte de petit gabarit blanche et noire. J’ai eu beaucoup de peine quand elle est « partie » à 11 ans, ce qui n’est pas si vieux pour un chat d’appartement. Mais elle a eu des problèmes rénaux qui l’ont beaucoup affaiblie. Je me souviendrais longtemps de son dernier dodo sur moi, comme si elle me disait au revoir. Les animaux ont une intelligence et une sensibilité que les humains n’imaginent pas…

Luckie

J’ai assez vite adopté Luckie après le départ de Capucine. Belle tigrée un peu rouquine, elle avait 2 ans et demi. Très vocale, très pot de colle, elle m’a suivie en Irlande où j’ai découvert que c’était un chat d’extérieur. Elle exprime sans peine ce qu’elle veut: à boire, à manger, une litière plus propre, sortir, rentrer… Elle a toujours eu beaucoup d’appétit et une tendance à grossir, malgré mes efforts pour réguler son poids. Luckie vient de fêter ses 8 ans et malheureusement, elle vient d’être diagnostiquée diabétique. Me voilà contrainte de lui faire 2 piqûres d’insuline par jour et de lui faire des analyses de glycémie très régulièrement. C’est coûteux, désagréable pour elle et pour moi, mais cela fait partie de la vie. Je l’ai adoptée, j’assume!

Chat-mouflage parfait pour Irish Coffee

Après avoir déménagé dans un grand appartement, Luckie s’est sentie très seule, car je travaillais à l’extérieur toute la journée. Je lui ai donc adjoint un petit Tuxedo (malheureusement toujours aussi craintif, 3 ans après son adoption), Irish Coffee, de nationalité irlandaise, comme son nom l’indique, qui chante plus qu’il ne miaule. Ils ont des personnalités diamétralement opposées, mais se complètent bien.

Aimer, c’est regarder ensemble dans la même direction, non?

Etant désormais dotée de deux félins à demeure, force est de constater que ma vie n’est plus la même qu’il y a 11 ans. Pour autant, je réfléchis fortement à « la suite ». Je pense sérieusement à ne plus avoir de chats une fois que Luckie (8 ans) et Irish Coffee, dit Le Petit (3 ans) nous auront quittés. J’aime mes félins et leur présence, mais il faut être responsable et comprendre TOUTES les contraintes associées au plaisir d’avoir des chaufferettes qui ronronnent sur un lit ou un canapé, ainsi qu’un réveille-matin qui se déclenche sans pile.

Voici donc les 5 Choses à laquelles j’ai dû renoncer en adoptant mes chats:

1- Avoir des étagères ouvertes. Chez moi, rien ne peut traîner, entre un chat qui grignotte le papier et l’autre qui adore les lacets… Sans parler de leur amour immodéré pour les boîtes, cartons et sacs en tout genre. Je dois tout mettre dans des tiroirs et accepter de ranger constamment.

2- Avoir des plantes et des jolies choses fragiles. Impossible pour mes félins de résister à grignoter les plantes. Le Petit m’a même bouffé des plantes en plastique. Je ne songe même pas à avoir des vases chez moi. Tout est pensé pour qu’ils ne fassent rien tomber de fragile. Je ne compte plus les verres, plateaux et divers objets qu’ils ont endommagés à eux tous…

3– Etre végane: Les chats sont des carnivores (au contraire des humains qui vivent très bien sans produits animaux) donc leur nourriture est forcément le fruit de l’exploitation d’autres animaux. Évidemment, avec un chat diabétique, on voit bien que l’insuline nécessaire ne peut pas être végane non plus, puisqu’elle est extraite de porcs. Détenir un animal de compagnie comme un chat rend l’adoption d’un style de vie végane impossible. C’est mon aspiration profonde, mais tant que j’ai des chats chez moi, cela n’est pas possible.

4- Avoir du linge propre vraiment propre. Le Petit adore les étendoirs. Dès que mon linge propre est sec, il est déjà avec des poils dessus. Les deux aiment le linge sale et aussi dormir dans l’armoire. A moins de tout mettre sous clé, il y a toujours des poils qui traînent. Un bon coup de brosse et c’est reparti!

5- Partir sur un coup de tête: il me faut toujours prévoir une solution logistique au moindre de mes déplacements supérieurs à la journée. Impossible de partir spontanément en weekend. Avec en plus un chat diabétique, nécessitant 2 piqûres par jour, je dois veiller à ne pas me lever trop tard ou rentrer chez moi trop tard, car il est important qu’elle reçoive son traitement en temps et en heure…

En conclusion, j’aime mes chats et jamais je ne les abandonnerais. Je les ai, je les assume. Mais je ne suis pas aveugle par rapport aux contraintes qu’ils représentent. J’aimerais que tous les candidats adoptants aient bien conscience des sacrifices à faire, afin d’éviter les abandons ultérieurs.

A la maison, Cosmétiques, Défis, Minimalisme, Santé, Solo living

Challenge de février 2021: désencombrement des cosmétiques et médicaments

C’était un de mes premiers chantiers « minimalistes » il y a 6-7 ans: désencombrement dans ma salle de bains de la montagne de cosmétiques qu’elle renfermait.

J’ai bien bien bien mis de l’ordre dans mon bazar, au point de devoir racheter des remplacements de produits achevés. Il est temps de refaire un bon tri, il n’y a pas besoin de garder des bidules qui ne me servent pas: vides, expirés, etc.

Pas mes affaires, j’en ai bien moins, je pense!
Photo de Hana Brannigan sur Pexels.com

Voici donc venu le temps du challenge de février! Je vais passer en revue mes tiroirs et m’assurer que je ne conserve rien qui ne me soit utile!

  • Tri des cosmétiques : je m’en tiens au minimum. Même si j’ai acheté du shampooing pas solide pour la première fois depuis des années (c’était entre les 2 confinements, j’ai senti mon coiffeur habituel dépité, j’ai cédé à sa recommandation)
  • Tri des huiles essentielles: elles ne sont pas éternelles – certaines me servent bien peu, pas de raison de les garder sur mes étagères.
  • Tri du kit do it yourself: je déteste Aroma-Zone mais j’aime Aroma-Zone. Raisonnablement, je fais mon dentifrice, mon vinaigre de toilette et éventuellement un shampooing sec. Le reste, pas vraiment.
  • Tri régulier médicaments

Rendez-vous à la fin du mois pour faire le point sur ce qui dégage!

Et vous, quel est votre challenge minimaliste de février?

A la maison, Alimentation, Bilans, Défis, Minimalisme, Santé, Solo living

Bilan du challenge désencombrement de l’équipement de cuisine

Force était de constater que ma volonté de perdre du poids, et donc de cuisiner sainement, m’a fait faire des achats pour ma cuisine. Puisqu’une grande partie de la réponse au surpoids est dans l’assiette, j’ai eu à cœur de m’équiper correctement afin de pouvoir préparer tout ce dont j’ai besoin pour atteindre mon objectif. L’excuse rêvée pour faire du shopping compulsif.

Mais les gadgets, c’est comme les sucreries, il faut les limiter. Mon challenge de ce mois de janvier 2021 était donc de faire faire une cure minceur à mes placards. J’ai donc débarrassé 59 bidules de cuisine et je n’ai gardé que les outils préférés (je crois que je peux encore faire davantage de tri, mais je referai le bilan dans quelques mois).

Voici ce qu’il reste après tri
J’ai encore largement de quoi faire ! Aucun risque que ce que j’ai débarrassé me manque !

J’ai donc donné à la ressourcerie. J’ai également mis en vente des récipients plastique pour pique niques et autres lunchbox inutilisés sur Vinted.

Des doublons et des objets dont je ne me servais pas, ou pas suffisamment pour justifier la place prise dans mes tiroirs et placards

Cela fait du bien, tout ce tri!

Et vous, avez-vous des placards de cuisine remplis comme les miens ? Voulez-vous faire du vide ?

Garde-robe, Minimalisme, Santé

Les réseaux sociaux m’ont pompé trop d’énergie

Alors je suis en train de les remettre à leur place: secondaire. De vrais voleurs de temps. Oui, c’est pratique pour garder contact, enfin, avec ceux qui jouent le jeu. Vu le nombre de personnes qui se connectent juste pour épier autrui, sans jamais rien partager, soit un nombre non-négligeable de mes amis.

Finalement, qu’est ce que ça m’apporte ? Dans ce Ted Talk, un professeur américain (Cal Newport) explique très bien que nous n’avons pas besoin des réseaux sociaux dans notre vie. (après, c’est un homme marié, alors sa femme fait probablement une mission de lien social qu’il n’imagine pas forcément).

Je l’ai appris bien récemment à mes dépens. Je ne parle pas des confinements de 2020, qui m’ont bien isolée du reste de la planète, comme tout un chacun, mais d’un événement plus intime. J’ai subi une petite opération chirurgicale, et en conséquence, je l’ai partagée après sur Facebook. Je voulais juste un peu de « love » et j’ai finalement eu zéro réaction à mon post, même pas un like. Les gens n’aiment pas les mauvaises nouvelles, les gens n’aiment pas les maladies, même quand elles ne sont pas contagieuses. J’aurais dû le savoir. A la douleur physique s’est ajoutée la douleur mentale devant cette indifférence total de la part de ma centaine d’amis officiels. De quoi se remettre les esprits en place.

De plus, je supporte de moins en moins les publicités présentes entre deux posts (j’ai conscience que ce blog WordPress n’est pas exempt de publicités car j’utilise pour le moment une version gratuite, donc forcément financée par des annonceurs, que je ne choisis pas, en plus). Les pubs Youtube sont vraiment atroces. Pire que sur M6. Merci aux quelques chaînes non monétisées… Parce qu’il faudrait débourser 12€ par mois pour ne pas donner son espace de cerveau disponible à Google via Youtube.

J’ai trouvé d’excellents conseils dans cette vidéo plus longue avec le même intervenant: ne pas avoir d’applications de réseaux sociaux sur son téléphone portable par exemple. C’est décidé, ces voleuses de temps ont toutes été effacées du mien!

Pour autant, j’utilise encore les réseaux, mais de manière plus professionnelle, c’est à dire uniquement sur mon ordinateur portable, quane je suis assise à un bureau, avec un clavier. Pas dans le bus, pas en me couchant.

Petite revue des réseaux que j’ai utilisés:

Twitter: Membre depuis 2009 sur mon compte principal. Je me suis fait insulter un certain nombre de fois par des inconnus ne partageant pas mon opinion. Milieu toxique. Plus d’une fois j’ai désinstallé l’application. C’est dommage, j’y trouve des gens spirituels et drôles. Mais trop de trolls. Mon compte Peony est là: elodiepeony – mes nouveaux articles de blog s’y partagent automatiquement.

Facebook: Membre depuis 2007. Compte obligatoire pour débloquer d’autres services : WhatsApp Messenger, Instagram… Une période de quelques semaines sans ne me ferait pas de mal. Mes amis n’y postent rien ou presque. Mais c’est essentiel pour garder des contacts avec mes amis internationaux. Donc, à conserver et à utiliser avec modération.

Instagram:Membre depuis 2015. J’ai mis du temps à comprendre l’intérêt puis c’est devenu addictif. Moins de trolls que sur Twitter, puisque c’est surtout un medium d’images. Ma page Peony est là: Elodie Peony – pareil que Facebook: ne suivre que des comptes qui apportent de la valeur et ne pas lire les commentaires, surtout ne pas lire les commentaires.

Pinterest: c’était un concept intéressant au début, pour garder trace de mes achats sur Internet; désormais, c’est un ramassis d’articles pas intéressants entre deux pubs. Trop de perte de temps, pas de valeur. Pas impossible que je supprime complètement. Mon compte Peony est là: Elodie Peony.

LinkedIn: présente depuis 2006, assez incontournable pour la gestion de carrière. Idéal pour garder contact avec d’anciens collègues, pas en mode Facebook. Pour autant, c’est aussi devenu un puits sans fond d’articles, de commentaires, de trolls. Evidemment, je vais garder, car j’y ai une vraie communauté et j’en tire une réelle valeur. Passer moins de temps dessus ne me nuira pas, je pense. J’y suis suffisamment présente (plus de 2500 connexions) pour que l’investissement en temps soit rentable en visibilité et en potentiel de carrière.

Les presque réseaux sociaux, où je gaspille du temps à lire la vox populi: YouTube, The Guardian…

Résolutions pour 2021, au delà du no buy: ne plus lire les commentaires, c’est un puits sans fond

Si quelqu’un connait un réseau social sans pub, je suis preneuse !!

A la maison, Alimentation, Bilans, Défis, Santé, Solo living

Bilan challenge de novembre 2020

J’aime bien mes petits challenges, souvent liés aux minimalisme et à la modération dans la consommation. En ce mois de novembre 2020, confiné un peu n’importe comment (je suis allée au bureau 1 à 2 fois par semaine), j’avais décidé de ne pas acheter d’aliments transformés.

J’ai réussi une partie du challenge, en vidant encore et encore mes placards de nourritures, et également en poursuivant mes ventes sur Vinted et Rakuten: des vêtements, sacs, et autres ordinateur, téléphone portable et robot Kitchenaid ont trouvé un nouveau foyer. Je suis contente, ça alimente toujours ma cagnotte garde-robe!

Photo de Daria Shevtsova sur Pexels.com

Mais j’ai lamentablement échoué sur le coeur du challenge, à savoir ne pas acheter de produits transformés. Certes, j’ai acheté pléthore de fruits et de légumes, comme d’habitude, mais je me suis laisseé tenter par les sirènes de la bonne boulangerie à côté de chez moi. Je vis des moments stressants et intenses au bureau en ce moment et je sens bien que je compense avec la nourriture. Je ne suis pas trop mon poids en ce moment, car ma balance n’a plus de pile et je n’arrive pas à me motiver pour les changer. Je sens encore les séquelles de ma chirurgie du mois dernier et mon traitement pour la thyroïde n’est pas encore au top par rapport à mes besoins. Il faut du temps pour revenir à la normale.

Je n’ai pas trop réfléchi au challenge de décembre. On verra ce qui me vient. Mais pour novembre, j’ai dérapé…