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La vie est courte: Ma bucket list

S’il y a une chose que la vie m’a apprise ces dernières années est que la vie est courte et qu’il ne faut pas reporter indéfiniment ce qu’on a envie de faire, sous peine de ne jamais réaliser ses rêves et ses projets !

Pour mon voyage au Japon, initialement prévu au printemps 2020, je n’ai guère le choix que de patienter jusqu’à ce que la situation sanitaire soit clarifiée, mais pour d’autres choses, je peux commencer maintenant.

J’ai arrêté les cours d’allemand avec ma formation initiale en école de commerce et j’ai rarement eu l’occasion de le pratiquer. J’avais pourtant un bon niveau et j’aimais bien la langue. Ma maîtrise de l’anglais a balayé bien des choses sur son passage… Je nourris ce regret d’avoir perdu mes compétences de germaniste depuis une bonne dizaine d’années. C’est tellement dommage d’avoir investi tout ce travail pour rien !

Finis les regrets, place à l’action : j’ai donc googlé des cours d’allemand sur Paris et, une fois mon test de niveau fait (A2 à l’écrit, B1 à l’oral) je me suis retrouvée en cours du soir avec d’autres adultes dès la semaine suivante. Je n’ai pas eu le temps de me trouver des excuses pour reporter! 42 heures en présentiel et en distanciel sont prévues. Je pourrais peut-être même compter sur un financement de mon entreprise…

Parmi les autres projets que j’ai :

  • me remettre à l’italien (mes cours d’italien sont plus récents que mes cours d’allemand – je m’y suis mise après mes 30 ans, et j’essaye de garder mon petit niveau, mais les langues vivantes, ça se pratique !)
  • apprendre le chant lyrique (est-ce trop tard à mon âge ?)
  • apprendre la clarinette ou le hautbois (enfant, on m’a imposé la flûte traversière, que je n’aimais pas spécialement…)
  • visiter les musées d’Art Contemporain des villes que je visite
  • Courir un 10 kilomètres
  • Être classée en tennis 🎾
  • Publier un roman ou un recueil de nouvelles (sur Amazon Kindle Publishing, ce n’est pas si inabordable – un rêve d’adolescente à réaliser… pourtant ce blog compte presque 500 articles en 15 ans, mais ce n’est pas un livre!)

Et vous, quels sont les projets que vous souhaitez concrétiser ? Qu’attendez vous pour le faire ?

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Sortir de son cocon

Depuis début janvier 2022, j’ai décidé de faire une sortie culturelle tous les 15 jours. J’ai positionné cette petite parenthèse le vendredi soir, histoire de faire une transition entre la semaine de travail, et le télétravail à raison de 3 à 4 jours par semaine et le weekend, où j’ai aussi tendance à rester chez moi.

Photo de Anastasia Shuraeva sur Pexels.com

Après presque 2 ans de pandémie, de télétravail intensif, d’amitiés distendues voire défuntes, il est temps de reprendre une vie « comme avant ». Dans mon cas, comme avant mon départ en Irlande il y a 5 ans : profiter de Paris, ses opportunités culturelles, sa localisation centrale, trouver des bons plans pour des petits weekends à l’étranger. L’Europe est un terrain de jeu passionnant. J’ai retrouvé l’envie de bouger, après ces 2 années d’immobilisme forcé, entre pass sanitaire, quarantaine et autres joyeusetés sanitaires et gouvernementales.

Même si j’ai encore des envies de vivre ailleurs, j’ai décidé que je resterai en France au moins jusqu’aux Jeux Olympiques de Paris en 2024. Personnellement, je suis à fond ! Clairement, je prendrai 3 semaines de vacances et j’espère bien assister à au moins une épreuve. C’est une occasion qu’on n’a qu’une seule fois dans une vie. J’étais trop petite pour Albertville pour m’en rendre compte.

Photo de cottonbro sur Pexels.com

Je continue donc d’investir dans mon intérieur en banlieue, car je vais y rester pour les 3 prochaines années. J’ai encore des chantiers à mener à bien : création de dressing et rangements, peintures et papiers peints, accrochage de décoration, installation d’abat-jour. Naïvement, je pensais que j’aurais pu tout boucler avant Noël 2021. Mais cela demande du temps et du temps, je n’en avais pas tant que çà. En changeant de job, ça va mieux. N’ayant plus de boss localement, j’ai plus de latitude pour gérer mon temps comme j’en ai besoin.

Photo de Pixabay sur Pexels.com

Donc je continue la nidification. Je rêve toujours un peu d’ailleurs, d’un coin de vert, mais la logistique me rebute fortement. J’aurais sans doute les moyens financiers, mais pas les ressources psychologiques de gérer un autre logement. J’atteins ma limite pour gérer de nouveaux projets toute seule. Donc pas de nouvel achat immobilier à l’horizon. Je fais mes petites sorties pour me faire plaisir, mes petits weekends pour me sortir de Paris et vogue la galère !

Et vous, souhaitez-vous en finir avec le syndrome de la cabane?

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Compte-Rendu Canberra – Jour 2 – après-midi

Dimanche après-midi, direction la National Gallery of Australia. Le bâtiment de l’extérieur n’a pas grand chose d’intéressant, si ce n’est 2 oeuvres d’art. L’oeuvre, suspendue, intitulée « Diamonds » de Neil Dawson. Et je me suis épatée en reconnaissant le style d’Alexander Calder, de loin; intitulé « La Bobine »;

Les photos sont interdites à l’intérieur du Musée donc pas de clichés à vous montrer.

D’ailleurs, à peine étais-je rentrée qu’une employée m’a ordonné de laisser mon sac à dos à la consigne et d’y laisser mon appareil photo. Pour la peine, j’ai visité léger! Même pas une bouteille d’eau. Juste le carton de la consigne dans ma poche.

Thèmes de collections présentées:
– Art Asiatique, essentiellement des Bouddhas, de toutes époques.
– Art océanien/mélanésien
– Art aborigène, dont une salle remplie de didgeridoos, pour une oeuvre intitulée « The aboriginal memorial »
– Art colonial australien (oeuvres des premiers colons européens)
– Impressionnisme (beaucoup d’oeuvres de peintres français)
– Art moderne et contemporain (surtout des artistes australiens et quelques noms connus, comme Jackson Pollock)

Ce que j’en ai pensé? Intéressant, mais pas d’oeuvre majeure, en dehors d’un majestueux mobile de Calder…

Et quel est le thème de la prochaine exposition? Degas. Hum, hum, exotique!

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MCA pour Museum of Contemporary Art

Mes proches connaissent mon intérêt pour l’Art Contemporain. Je ne pouvais donc pas être à Sydney sans faire un tour au Musée d’Art Contemporain local: le MCA. Honnêtement, ça ne vaut pas la Tate Modern de Londres ni Beaubourg: pas de collection permanente en vue. Juste une succession d’expositions temporaires.

Au menu: une exposition de jeunes artistes australiens (moins de 35 ans et résidents ou natifs de ce pays), intitulée Primavera 2008, et une autre exposition consacrée à l’œuvre de Yinka Shonibare, un artiste britannique d’origine angolaise.

Je ne connaissais pas, mais c’est toujours l’occasion de s’ouvrir à d’autres horizons. C’est pourquoi j’aime autant l’Art Contemporain, que je préfère de loin à l’Art Classique, voir même à l’Art Moderne… Aujourd’hui était organisé le « Art Baby », une manifestation d’une heure, avec visite guidée et goûter pour les personnes ayant un bébé à charge. Je ne vois pas trop l’intérêt de concentrer autant de poussettes dans cet espace qui n’est pas si grand que çà et qui invite au silence. Le concept est curieux, mais bien dans la mouvance « family-friendly » de l’Australie.