A la maison, Alimentation, Défis, Perte de poids, Santé

Challenge de novembre 2020: n’acheter que des produits non transformés

Dans la lignée de mon challenge des vacances, de septembre (sur Instagram, un objet en moins chaque jour) et celui d’octobre (venir à bout de 10 produits dans mon garde-manger), mon challenge de novembre consiste à n’acheter aucun produit transformé. J’ai bien écrit « acheter », pas « consommer ».

Le garde-manger AVANT

Il y a plusieurs raisons pour lesquelles je me lance ce challenge :

  • mon garde-manger est encore trop plein de produits qui ne sont pas bons pour ma santé et ne m’aident pas dans ma perte de poids.
  • mon garde-manger est trop garni. J’ai de quoi tenir un nouveau confinement sans aller au ravitaillement. Du moins, c’est ce que je pense. Je vais pouvoir vérifier mon hypothèse grandeur nature.
  • je veux manger davantage de « vraie nourriture » et me désintoxiquer de certains produits, notamment sucrés, auxquels j’ai tendance à être accro.
  • le nouveau confinement est l’occasion rêvée de maîtriser 100% de ce que je mange, puisque je ne fréquenterais aucune cantine d’entreprise ni restaurant ce mois-ci.
S’il te plaît, donne moi du bon brocolis

Qu’est-ce que ça veut dire concrètement ? Et bien que je n’achèterai que des fruits, légumes, légumineuses, céréales non transformées au delà de ce que renferme déjà mon garde-manger, dont je souhaite diminuer le volume, dans l’optique d’un déménagement prochain.

Est-ce que je ferai des exceptions ? Évidemment, je ne parle que de ma nourriture à moi, les félins seront choyés comme d’habitude et auront droit à leurs rations de croquettes et de pâtée, qui sont des produits ultratransformés, j’en ai concience, mais nous ne vivons pas à la campagne, il n’y a pas de proie dans mon appartement.. Pour le reste, je ne pense pas que j’aurais des manques au vu de mes placards bien pleins! Je ferai le bilan de ce challenge dans un mois.

Et vous, avez vous envie de manger davantage de produits bruts et de réduire votre consommation de produits transformés ?

A la maison, Alimentation, Santé

Les chaînes Youtube vegan que je suis

Voici plusieurs années que je m’intéresse à des chaînes Youtube sur le thème du véganisme. Vous trouverez ci-dessous mes chaînes préférées, plus sur le thème de la cuisine que de l’éthique, quoique de temps en temps, ces chaînes abordent des thèmes non alimentaires.

Peut-être découvrirez-vous de nouveaux contenus inspirants.

Photo de Jean van der Meulen sur Pexels.com

La publiée : Alice Esméralda

Organisée et stylée

J’aime: un visuel soigné, des recettes sympas, du contenu sur le matériel de cuisine, les techniques. C’est une bonne chaîne pour découvrir la cuisine végétalienne.

J’aime moins: le contenu sponsorisé. Après, je comprends que son blog soit monétisé et qu’elle a besoin d’en vivre. Elle est tout à transparente sur ce qui est sponsorisé de ce qui ne l’est pas. Parfois, il y a aussi des ingrédients difficiles à trouver. Mais nous ne sommes pas égaux sur l’approvisionnement en produits alimentaires.

La familiale: Le cul de poule

après çà, on n’a plus faim!

J’aime : les recettes accessibles, les ingrédients faciles à trouver, l’humour de Mélanie

J’aime moins : le côté familial des recettes et donc les quantités gargantuesques des recettes. Forcément, elle a 3 enfants et un jardin. Pas toujours pertinent pour une solo comme moi vivant en appartement. J’apprends quand même des trucs. Mais son repas du soir, c’est du batch cooking pour moi!

L’inspiration mexicaine : Lloyd Lang

miam miam

J’aime : des recettes gaies et colorées, une jolie présentation qui donne envie.

J’aime moins : l’inspiration mexicaine fait que certains ingrédients sont difficiles à trouver !

La militante : la petite Okara

exemple de vidéo spéciale « étudiant »

J’aime : les recettes pour étudiants avec les ingrédients et le matériel idoines, les recettes de tous les jours, l’humour de Marion, son ton bienveillant même si militant.

J’aime moins : des recettes parfois un peu longues et trop élaborées pour moi. Je préfère de loin son contenu pour « étudiant ».

Le cuistot pro: la cuisine de Jean-Philippe

Jean-Philippe nous parle épicerie

J’aime : les recettes véganisées de grands classiques de la cuisine, l’humour de Jean-Philippe et sa touche masculine. Son côté québécois.

J’aime moins : les mots en québécois que l’on doit parfois traduire en français métropolitain. Certains ingrédients sont également difficiles à trouver de ce côté de l’Atlantique.

La petit budget : Mûre et noisettes

J’aime : ses meal prep et ses défis « petit budget » ou « bio » accessibles. Elle détaille bien les aspects budgétaires et son organisation. Idéal pour trouver de l’inspiration pour cuisiner les restes.

J’aime moins : elle a fait le choix d’un équipement de cuisine très minimaliste et la voir cuisiner dans un bol ébréché me fend le cœur. Elle ne détaille pas trop les quantités donc c’est « à l’oeil ». Pas simple de répliquer ses recettes.

Si vous maîtrisez l’anglais, je vous recommande également: Pick up limes

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Ce mon voyage en Mongolie m’a appris

Passer quinze jours entre yourtes et yaks, je dois avouer que cela a changé des choses en moi. Et mes deux acolytes, complètement inconnus et impartiaux, ont eux aussi fait avancer mes réflexions personnelles.

Il est évident que pour ce voyage dans un pays très peu touristique (3 millions d’habitants, disséminés sur un territoire grand comme 3 fois la France, en compagnie de 55 millions de têtes de bétail: biquettes, bovins, chevaux…)

Sur le minimalisme:
– ce dont a besoin tient dans une yourte
– s’encombrer d’inutile n’a aucun sens

Sur le végétarisme et le véganisme:
– c’est un luxe d’Occidentaux non soumis à des températures extrêmes… Quand on est nomade, par définition, on ne cultive rien, donc pas de fruits, pas de légumes.
– quand on vit avec du bétail, ce n’est pas qu’on ne le respecte pas en le consommant sous toutes ses formes. Je vais donc me détendre sur la question du cuir.

Alimentation, Santé

Le poids des habitudes

Il m’est difficile de parler de mon poids. A part mon médecin, personne n’a le chiffre. Je dois dire que, malgré mes efforts, je ne réussis pas à infléchir la courbe dans un sens qui me convient.


Comme beaucoup d’occidentales, je suis en surpoids. Je le sais. J’ai déjà énormément lu sur le sujet, vus des médecins, je suis même partie en cure (comme les mamies) l’année passée!

Chaque année, je prends la résolution de perdre du poids, ou de faire plus de sport, ou les deux. Hélas, ce poids stagne depuis plus de 4 ans et l’effroyable effet rebond du régime Dukan (prise de 4,5 kilos en une semaine)- rien d’étonnant à ce que je sois devenue végétarienne juste après. J’ai joué avec ma santé, et je le regrette profondément.

J’oscille entre résignation (pourquoi changer? je ne suis pas si malheureuse) et prise de conscience (quid de ma santé à long terme? parce qu’aujourd’hui, çà va, mais dans 10 ans, diabète? hypertension?). Ma santé est ma priorité. J’ai renoncé il y a bien longtemps à être à la mode et j’ai fait la paix avec ma garde-robe (oui, je suis plus 42-44 que 38, et alors????). On naît avec un physique et un potentiel, puis on grandit avec des habitudes. On peut jouer sur ces dernières, mais pas sur le reste.

Au fil du temps, j’ai donc adopté de nouvelles habitudes. Mon végétarisme m’a fait complètement passer mon penchant pour les bonbons, ces doux poisons rassurants. Mais j’ai toujours ce bec sucré. J’aspire au véganisme donc au végétalisme, et j’espère qu cela me fera passer mon penchant vers les pâtisseries et autres gâteaux.  

J’identifie encore quelques mauvaises habitudes à troquer: grignoter, prendre des snacks à l’extérieur, manger trop de féculents… Pas simple, malgré ma bonne volonté. C’est une lutte de tous les jours. Les tentations sont partout: alcool, gourmandises qu’on partage entre amis ou collègues, obligations sociales! Et quand tu avoues (oui, AVOUER) que tu fais attention, il y a toujours un abruti qui te dis que tu n’en as pas besoin (à moins qu’il soit diététicien, qu’est-ce qu’il peut en savoir?).

Du coup, j’ai pris l’habitude de refuser l’alcool d’un « je prends des médicaments qui ne sont pas compatibles avec ». Personne n’insiste.
Pour les gourmandises, je reste polie, soit j’en prends une toute petite part, soit je dis « je viens de manger, je n’ai pas faim ».

Ce qu’il est difficile de vivre dans cette société où tout le monde croit savoir tout sur tout alors que 90% des gens sont mal renseignés (et très influencés par la pub… Style: « les produits laitiers, vos amis pour la vie ») et se permettent des remarques dont ils ne maîtrisent pas les conséquences. Un peu de bienveillance serait la bienvenue.

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Marre de devoir justifier mes choix (alimentaires et autres)

Des personnes avec qui je n’ai jamais mangé? Je m’enquiers de la composition d’un plat? Je demande si on peut me le faire sans viande ou sans poisson? Et me voilà automatiquement partie sur le pourquoi du comment je ne mange pas de viande ni de poisson, ni de fruits de mer, ni de gélatine… Bla bla bla.
 
Je ne commence jamais par dire que je suis végétarienne, je me suis bien rendu compte que c’était stigmatisant, surtout en France. Pour moi, c’est avant tout un choix de ne pas manger de viande ni de poissons ni de fruits de mer. Conséquence, çà s’appelle « être végétarien ». Je ne recherche pas un titre: la bidoche, la poiscaille, et les effluves de marée basse ne passent pas par moi, c’est tout. Laissez-moi mastiquer mon tofu en paix! Si vous mangez autre chose, c’est votre choix, vous êtes un adulte. Je n’impose mes choix à personne, donc vous faites comme vous voulez. Chacun ses opinions.
 
Par exemple: d’aussi loin que je m’en souvienne, j’ai été opposée à la chasse et à la corrida… Et là, je me retrouve ACCUSEE… d’être citadine, loin des réalités de la campagne, bla bla bla. Sauf que… et bien j’ai grandi dans des coins reculés et même dans le Sud de la France, pas très loin des bastions de la Corrida. Mon propre grand-père était chasseur. Mais quand on n’a pas grand chose à manger, je peux le comprendre. Dans la France de 2015, franchement, a-t-on besoin de chasser? Dans la France de 2015, franchement, comment peut-on apprécier la mise à mort d’animaux même pas nuisibles? J’ai récemment appris qu’il y avait des combats de coq en France, organisés tout à fait légalement, au nom de la tradition… Encore une fois: dans la France de 2015, franchement, pourquoi se délecter de la mise à mort d’animaux de basse-cour?
 
Des relents de machisme (genre, çà alors, une femme peut avoir ses propres opinions???), de mépris (« la viande, çà rend fort », enfin, çà fortifie surtout les producteurs de viande et la branche d’activité), voilà ce que l’on vit dans la France de 2015, et dans des milieux plutôt favorisés. Je n’ose pas imaginer ce que je vivrais dans des couches plus populaires.
Alimentation

Les Livres de Cuisine

Je me demande bien à quoi servent encore les livres de cuisine, au temps d’Internet, des blogs culinaires et des sites spécialisés avec moteur de recherche par ingrédient, de Pinterest, Tumblr etc… Pourtant, j’en ai un tas qui encombre mes étagères. Le livre de cuisine, plus que tout autre livre, signe un mode de vie: cuisine des chefs, cuisine familiale, bon marché, végétarienne etc. Bref, chacun cherche à se démarquer et à proclamer ses valeurs.

Voilà plus de 2 ans que j’ai transitionné vers le végétarisme. Bonne consumériste que j’étais, j’ai acheté une panoplie de livres sur le sujet, que j’ai regardés la première semaine, puis qui ont été peu à peu remisés au fond d’une caisse, sombrant peu à peu dans l’oubli. J’ai en revanche parcouru beaucoup de blogs et de sites de cuisine, pour faire mes recherches et trouver des solutions. Il faut dire que je me suis réveillée un matin en décrétant que je ne voulais plus manger de viande. Eliminer le poisson et les fruits de mer s’est fait dans la foulée.
L’oubli est désormais réparé, car ces livres ont migré dans la caisse « à vendre ». J’ai décidé de les confier à d’autres foyers pour qu’ils vivent une deuxième vie. Dans l’attente, je les reprends un à un pour sélectionner les recettes que je pourrais faire. Une vie ne suffirait pas à tester les quelques 10 livres de recettes et finalement, je ne cuisine pas tant que çà. J’ai évidemment pris des nouvelles habitudes, mais je fais souvent très simple: du pain, des tartines, des salades composées, des pâtes. En dehors de mon curry végétarien que j’affectionne depuis que je le maîtrise, j’ai peu de plats « signature ». Et je m’en fiche. Le contenu de mon assiette regarde surtout moi-même.
Sur ma table de chevet trône désormais une nouvelle pile de livres, et je compte bien la faire disparaître dans les meilleurs délais. Heureusement pour moi, je ne suis pas la seule cliente de livres de cuisine, et ils partent plutôt bien sur PriceMinister. Mais les emballages le soir en rentrant du bureau et les virées matinales à la Poste commencent sérieusement à me lasser. Il est clair que la fin des « ventes par correspondance » est proche, car je juge que mon temps serait mieux employé à autre chose. Ce n’est pas une nécessité financière, même si bout à bout, çà commence à faire des sommes. Ce bricolage n’égalera jamais un de mes salaires.

J’en ai déjà parlé dans ces pages: j’ai eu une éducation « faut pas gâcher » et des convictions qui me poussent à recycler, donner ou vendre tout ce qui peut encore servir. Le tri vertical bête et méchant, très peu pour moi.

Alimentation, Perte de poids, Santé

Moins de sucre, plus de liberté!

Dans la série « émissions de chômeurs », ces programmes qu’on regarde car ils passent en pleine journée, j’ai été assez choquée par une émission sur le sucre. Les enseignements? Le sucre, comme le sel ou l’huile de palme est présent partout. Et c’est une drogue. Les industriels ont la tentation d’en mettre partout, car ils savent bien que rajouter un peu de sucre (çà marche même avec des édulcorants bien chimiques!), c’est pas cher et çà peut rapporter une cohorte de consommateurs qui développent une addiction plus ou moins sévère.
J’ai pu le constater à titre personnel. J’ai le malheur d’être un « bec sucré ». Très difficile pour moi de résister à la tentation d’un gâteau ou d’un bonbon. Plus jeune, j’étais absolument accro. Je ne fume pas, je ne bois pas plus que çà, mais le sucre, çà… Je ne me suis sevrée des bonbecs qu’en devenant végétarienne. Comme ces douceurs sont bourrées de gélatine porcine (débris d’os, de peau et d’on ne sait trop quoi d’autre), cela m’a vaccinée direct. Pour autant, je n’ai pas constaté d’effet sur ma ligne. Car je n’ai pas trouvé de gélatine dans les biscuits. Bref. Résister à ces calories vides de nutriments mais mais remplies de décompression m’est difficile. Je cuisine de plus en plus, pour bien maîtriser ce que j’ingère. Plus par souci sanitaire qu’esthétique. Il n’y a pas d’indication nutritionnelle sur le fait maison. Comment savoir si j’ai la main lourde, ou pas?
Je dois me faire confiance et respecter mes préceptes végétariens, minimalistes et équilibrés: jamais de plat préparé, très peu de sucres raffinés, pas d’achat intempestifs de saloperies qui me réconfortent à peine 5 minutes. Vive l’indépendance, vive la liberté!
Journal

La vie, c’est maintenant

Tant de fois, j’ai attendu.
Attendu que quelque chose se passe dans ma vie: une rencontre, une opportunité…
Et bien, les années m’ont appris une chose: il faut tenir la barre de son navire et ne pas être que la victime des courants. Il ne s’est passé quelque chose de marquant que quand j’ai pris l’initiative.
 
Je suis devenue allergique au « quand j’aurai ceci…, alors je ferais… » car la vie, c’est maintenant. Le futur est bien trop incertain, il faut profiter de chaque instant qui s’offre à soi.
 
Quand je pense à tous ceux qui se disent « je voyagerai à la retraite… » ou encore « si j’avais plus d’argent, je ferai ceci ou cela », je suis désolée pour eux. Les voyages, on peut les faire bien avant d’être à la retraite. Et l’argent ne fait pas tout. Certes, si on gagne le SMIC, qu’on a 3 heures de transport par jour, il est difficile de profiter de la vie. Sauf que la vie est aussi une question de choix et de volonté. 
 
Si je ne suis pas satisfaite de mon travail, j’en change, je reprends une formation, je réseaute, j’en parle à mon patron… Il y a des solutions à tous les problèmes.
Cosmétiques

Aie, les gels douche…

Reportage de la semaine passée sur France 5. Je ne l’avais pas regardé, car c’est ce genre de programme qui me fait renoncer à des produits. J’avais vu « Envoyé Spécial » sur les parabènes et je les avais bannis aussi sec de mes achats, par exemple. Ceci dit, pas besoin d’un reportage pour savoir que les industriels veulent nous refourguer tout et n’importe quoi pour faire du chiffre, il faut bien vivre, ma bonne dame. Bref, ce blog n’a pas de vocation économique ni politique. Ici, çà cause « bon sens ».

Le destin m’a rattrapée, puisqu’en zappant, je suis tombée sur la rediffusion de ce reportage, qui souligne à quel point ce produit de grande consommation qu’est le gel douche n’est pas bénéfique à notre santé et qu’il peut très avantageusement être remplacé par du tout bête savon.

Je n’avais pas attendu ce reportage pour m’interroger sur le sujet, j’ai depuis des années arrêté le gel douche avec savon pour du « sans savon » sur conseil de mes dermatologues. Mais je suis en colère contre ma dernière dermatologue, qui me prescrit des produits plein d’allergènes et sans éthique… Je ne suis pas vegan, mais je suis sensible à l’exploitation des matières animales: j’évite le cuir autant que possible et ne porterai jamais de fourrure. Dans le même ordre d’idée, je ne veux pas me laver à la graisse de boeuf, dénommée « sodium tallowate« , et je recherche des cosmétiques les plus végétaux possibles.

La tâche n’est pas aisée, au vu du jargon utilisé comme étiquetage. Bien malin qui peut savoir précisément ce qu’on se tartine sur la peau. J’avais expérimenté le savon d’Alep, qui m’était présenté comme un produit naturel (naturel ne veut pas dire merveilleux et sans défaut, mais juste sans chimie lourde) et compatible avec ma peau sensible d’eczémateuse. Ma dermato a poussé les hauts cris au mot « savon », sans me proposer d’alternative compatible avec mes convictions. Je crois que je vais changer de dermato. Si quelqu’un connaît un dermato sérieux et sensible à la cause de la cosmétique végétale, merci de me donner ses coordonnées en commentaire.

Bref. J’ai acheté des savons végétaux il y a quelques semaines et, même si je ne m’en sers pas pour la douche, j’en suis très contente. J’ai du savon de Marseille Marius Fabre (en flacon-pompe pour me laver les mains), du savon noir Marius Fabre aussi, et des savons de Castille liquides et solides du Docteur Bronner, tout çà 100% végétal, et non-testé sur les animaux. Ma peau n’est pas plus sèche qu’avant et je suis très satisfaite de la sensation de propre que j’ai sur les mains. Je n’ai pas encore pu testé le savon noir détergent, mais je compte bien l’utiliser sur mon parquet très bientôt.

Je dois dire que ces produits sont plus coûteux que du Monsavon, Le Chat et compagnie, mais je suis bien plus en phase avec leur philosophie qu’avec celle des industriels du détergent et des cosmétiques.  J’adore utiliser du vinaigre blanc et du bicarbonate, utiliser des savons végétaux naturels est dans la suite logique. Mon chat et moi apprécions de vivre dans un espace propre et entretenu de façon non-toxique. Et c’est une eczémateuse ayant de fréquentes allergies cutanées qui l’écrit!



Alimentation, Journal

Transition végétarienne: un an après

Photo de Adonyi Gu00e1bor sur Pexels.com

Voilà un an que je suis devenue végétarienne. Aucun regret!

Je considère aujourd’hui que je ne fais plus mes « premiers pas ». D’autre part, mes centres d’intérêt ont évolué. aujourd’hui, j’ai envie de parler de décroissance, de minimalisme, de consommation raisonnée, de commerce équitable, local etc.

Le blog va donc changer de physionomie et de de thèmes. Il sera davantage un journal de bord, assez généraliste, avec comme vocation d’améliorer ma vie. Pour autant, il s’agit toujours d’un blog d’opinion mais qui n’est pas militant. Je considère que chaque personne a son libre-arbitre et fait ses propres choix. Je n’impose les miens à personne. Vous avez le droit de penser et de faire ce que vous voulez (et moi aussi).

Pour l’amour du ciel, la prochaine fois que quelqu’un se décrira comme « végétarien », ne lui dites pas « ah mais moi, je pourrais pas me passer de viande ». La plupart du temps, on vous informe d’un choix alimentaire, on ne vous demande pas votre avis!

Si quelqu’un vous dit « je suis catholique/daltonien/allergique aux cacahuètes », vous n’allez pas vous exclamer « ah mais moi, je pourrais pas aller à la messe/ ne pas distinguer le vert du rouge / me passer de cacahuètes à l’apéro ». Le végétarisme, c’est la même chose! Nous n’agressons personne, nous ne vous traitons pas d’affreux carnivores en rendant public le fait que nous (et nous seuls) ne mangeons ni viande, ni poisson.

C’était la petite pique végé du jour!

Alimentation

Premier weekend entre copines

Les années, les jobs, les maris, les bébés et les choix de vie nous avaient éloignées les unes des autres et nous avions décidé, avec quatre amies d’école, de passer un petit weekend dans un bel hôtel-spa en Alsace.

Autant je trouve déjà des écueils à être végétarienne à Paris, autant je trouve que c’est une mission presque impossible en Alsace : tarte flambée, choucroute, joue de porc… L’examen du menu de n’importe quel restaurant est un supplice. Il y a 40 plats à la carte et on trouve à peine des « lasagnes aux légumes », planquées dans un « menu végétarien » entre une soupe de légumes (il fait 30°C) et une salade de fruits.

Là je me dis que la France a un problème avec les « non-mangeurs de viande », problème amplifié par l’intolérance voire l’hostilité d’une de mes amies « oui, c’est bon, on a bien compris que t’étais végétarienne » au moment du choix du restau et les blagounettes (pas drôle) qui ont suivi « alors, le cocktail, il est végétarien ? ».

Je ne cherche pas à convertir qui que ce soit, mais je n’ai pas envie de manger n’importe quoi, sous prétexte que « les autres » le font. Alors, oui, je ne mange pas d’huile de palme (enfin j’essaye, parce que c’est très sournois, cette histoire) et je ne mange pas de viande, ni de poisson. Je demande simplement que l’on respecte ce choix et que je trouve une option (je ne suis pas exigeante, je ne demande pas un menu complet) qui me convienne quand je vais dans un restaurant classique.

Souvent je me fais la réflexion que si j’étais musulmane, on ne me mettrait pas de jambon sous le nez. Mais là, j’ai l’impression de commettre une impardonnable faute de goût en refusant d’ingurgiter une catégorie d’aliment qui, gustativement, éthiquement, moralement et sanitairement parlant ne me convient pas ! C’est un comble.

Bref, je me demande si mon amie en est vraiment une. Elle m’impose bien ses contraintes horaires et géographiques pour qu’on se voit, j’ai bien le droit de lui en mettre une pour que j’ai dans mon assiette un plat qui me plaise. Non mais.

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Mon premier voyage d’affaires végétarien

J’ai eu l’opportunité de partir une semaine à Hong Kong dans le cadre du travail. Une superbe occasion pour élargir mes horizons culturels et gastronomiques !

Hélas, le régime local est clairement chinois, même si l’influence des cuisines internationales se fait sentir.

J’ai eu beaucoup de chance d’avoir des collègues très prévenants envers ma « particularité », que je partageais avec mon homologue qui sera basée à Singapour et qui est indienne. Ma conclusion est que les buffets sont nos meilleurs amis ! J’ai toujours réussi à identifier ce que j’avais dans mon assiette.

Ma seule incartade a été une soupe avec des « chicken feet », que j’ai instantanément trouvée immonde. J’ai eu l’impression de manger de la merde , littéralement. Mes goûts ont fortement évolué vers un rejet total de la viande et du poisson sous toutes leurs formes.

Autre anecdote amusante : j’ai fait découvrir à un Indien végétarien que dans la Jelly, il y avait très probablement de la gélatine, et donc, du porc.

Le marketing fait des merveilles, non ?

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Mes premières vacances végétariennes

Fingers in the nose.

Je suis partie une semaine au Club Med Kemer. Evidemment, c’est l’option la plus facile, car il y a une grande variété de choix, clientèle internationale oblige. Les Français sont parmi les populations les moins végétariennes, mais dès qu’il y a des européens du Nord, on trouve davantage son bonheur.

Donc, j’ai eu des vacances végé-friendly, ce qui est très agréable. Grand choix de crudités, de légumes cuits (nourriture méditerranéenne typique), de pizza au fromage, pâtes natures, salades de fruits frais, des purées d’oléagineux. Le top ! Ah, les petits déjeuners avec crêpes au beurre de sésame…

Je m’en suis bien sortie.

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13 secrets « perte de poids végétarienne »

Puisque je les partage ici, ce ne seront plus vraiment des secrets ! Mais si je peux aider quelqu’un avec ces quelques astuces, c’est avec plaisir.

Le principe pour maigrir est de se dépenser plus et de manger moins, mais c’est juste un principe général. Parvenir à éliminer du poids, c’est un peu plus complexe chez la plupart des gens !

  1. Marcher le plus possible (la courbe de l’obésité dans les pays occidentaux suit celle du taux d’équipement en voiture) et, si possible, pratiquer une activité sportive d’intensité modérée, mais longue, car c’est ainsi que l’on puise dans les réserves graisseuses. Marcher une heure est une bonne pratique, car on puise dans les graisses au bout de 45 minutes d’effort continu. Le petit plus ? Rajouter 5 minutes, ce qui permet de dégommer 33% de graisse en plus. 1h05 de marche, la formule gagnante.
  2. Prendre le temps de manger, afin de recevoir à temps (avant de se resservir) le signal de satiété. Sinon, on a mal au ventre d’être trop plein.
  3. Investir dans une bouilloire au bureau : plus d’excuses pour craquer sur un café sucré automatiquement à la machine. Et puis on peut se faire plaisir avec tous les thés (noir le matin, vert l’après-midi – pas plus de 3 tasses par jour, sinon on ne fixe plus le fer) et infusions qu’on veut. Ce peut même devenir un moment de convivialité !
  4. Ne pas sucrer ses boissons chaudes (l’addition calorique monte vite). D’une manière générale, éviter le sucre raffiné. Par exemple, je ne mange jamais de confiture le matin. Ce devrait être un aliment réservé à une occasion de fête car c’est du sucre pur, de la calorie vide. Autre point : bannir les pâtes à tartiner truffées d’huile de palme contenant vaguement de la noisette qui sont une monstruosité diététique. Il suffit de lire la liste des ingrédients pour prendre peur. Personnellement, j’ai développer une aversion pour ce produit et il ne m’a jamais fait envie!
  5. Quand on a une fringale, faire une vraie collation: fruit + biscuits pur beurre  + boisson non sucrée. On mange moins au prochain repas et on se sent mieux.
  6. Eviter l’alcool (sa consommation ne fait mincir personne) –  à titre personnel, je me restreins à un verre d’alcool par semaine, toujours en bonne compagnie, afin que cela soit un moment de détente et de partage.
  7. Pour évaluer les portions, j’utilise des assiettes à dessert, car j’ai l’impression d’une assiette bien remplie.
  8. Se peser régulièrement. Pour prendre conscience de son poids et de son évolution. A titre perso, je le fais une fois par semaine, voire davantage, car cela me rassure si j’ai fait un excès. J’apprécie aussi d’avoir un suivi de mon poids, par exemple, sur mon Smartphone.
  9. Prendre conscience de ce que l’on mange. Lire les étiquettes, riches d’enseignement sur l’équilibre glucides/lipides/protides. Nous avons besoin de gras, surtout pour notre cerveau, alors ne l’éliminons pas bêtement de notre alimentation. Il faut veiller à avoir du bon gras (une bonne huile, du beurre frais surtout pas cuit).
  10. Avoir un congélateur: permet de stocker quelques portions de plats équilibrés (type riz-lentilles) à faire réchauffer rapidement au micro-ondes. Plus d’excuses pour avaler le fond de placard gorgé de biscuits apéritifs. On peut être végétarien ET obèse, mais si, statistiquement, les végétariens ont un indice de masse corporel inférieur aux omnivores. Nous sommes néanmoins des êtres humains, pas des statistiques !
  11. Plus généralement, avoir les bons ustensiles et les bons ingrédients à disposition. L’être humain est flemmard par nature, encore plus dans notre société de consommation et de loisirs, alors autant se simplifier la vie en ayant tout à portée de main.
  12. Avoir du plaisir à cuisiner. J’ai remarqué qu’on mange moins quand on cuisine ses propres repas.

Avoir un bon équilibre de vie. Avoir une vie sociale, se consacrer à un hobby, une passion. Tout ce qui déstresse est le bienvenu, car il y a aussi une corrélation entre le stress et les kilos superflus.

PS : j’ai lu des dizaines de livres sur la perte de poids, tous aussi déséquilibrés que contradictoires, plus ou moins sponsorisés par les lobbies carnivores ou laitiers… Certains sont plus pertinents que d’autres, j’ai compilé toutes les astuces et ne partage sur mon blog que ce qui me semble digne d’intérêt.

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Ma première mésaventure avec les plats préparés

Déjà que la plupart spécifient qu’ils ont été préparés dans des ateliers manipulant des matières dont on ne veut pas dans son assiette : poisson, charcuterie… Leur composition est suspicieusement longue. Alors qu’ils sont préservés par la chaîne du froid, on y rajoute des conservateurs et autres exhausteurs de goût.

Bref, je me méfiais déjà pas mal, reluquant les étiquettes pour y identifier ce qui ne me plaît pas : adjuvants chimiques, huile de palme etc. Mais je me suis fait avoir ! j’ai pris une petite salade de farfalles aux pignons de pin, avec du pesto et des petits légumes. Bim, y avait aussi des morceaux de poulet dedans. La consistance m’a alertée, car honnêtement, de l’extérieur, çà n’avait pas l’air d’un plat omnivore. Me voilà triant consciencieusement ma petite salade. J’ai forcément avalé quelques molécules de chair d’animal mort. J’ai pesté contre moi-même, mais tant pis, la salade est déballée, il faut bien la manger.

J’aurais pu éviter cette mésaventure si les fabricants avaient la bonne idée d’identifier les plats convenant aux végétariens. C’est par exemple le cas en Angleterre, et c’est tellement plus simple ! Mais non, dans notre pays où les gamins sont contraints de manger de la viande ou du poisson tous les jours à la cantine scolaire, où on nous bassine avec une consommation démente de 3 produits laitiers par jour, personne n’a cette idée de bon sens. Les produits kacher ou hallal sont identifiés clairement eux. Mieux vaut être juif ou musulman que végétarien. Misère !