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Rituels du dimanche

Quand je ne suis pas en vadrouille, ce qui n’arrive plus très souvent depuis le début de la pandémie, j’aime passer mon dimanche chez moi.

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Ma vie est rythmée par mon travail en semaine, avec deux jours de télétravail le mercredi et le vendredi. J’ai décidé d’aller marcher 30 minutes tous les matins au saut du lit pour renforcer mes routines. Le samedi est consacré aux activités extérieures: courses non alimentaires, cinéma, sorties culturelles. Le dimanche est consacré à mon intérieur.

Je commence souvent mon dimanche en regardant une vidéo d’Orlane sur sa chaîne Youtube « libre et sauvage ». Cela me procure un peu de chlorophylle depuis mon appartement de banlieue. Je vis un peu par procuration, je dois dire, mais je n’ai pas du tout la main verte et aucune envie de vivre à la campagne à plein temps!

Le Dimanche est le jour où je prends le temps pour tout : le petit déjeuner est plus tardif et plus copieux qu’en semaine, je fais le plus gros ménage (la litière, par exemple, ou la lessive de draps) et où je passe plus de temps dans ma salle de bains. Rien n’est plus agréable que d’oublier les horaires. Je me laisse porter par mes envies… Des fois, je reste devant ma télé, des fois je vais faire un tour… Je ne m’impose aucune contrainte. Cela me revigore avant d’entamer la prochaine semaine, car j’ai parfois un petit coup de pompe dit « syndrome du dimanche soir ».

Et vous, que faites-vous de vos dimanches?

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Dans le rétroviseur

J’ai commencé à bloguer il y a de nombreuses années. Bien sûr, le contenu a évolué avec mes changements de préoccupations et avec mon développement personnel. Ces articles reflètent à la fois les objets de mon passé mais aussi les relations humaines que j’ai pu nouées. Honnêtement, je trouve de moins en moins d’intérêt dans le passé, je suis plus absorbée par le présent et happée par l’avenir.

Il y a des sujets qui me semblaient de la plus haute importance à l’époque (cf la quantité astronomiques d’articles sur les cosmétiques) et qui m’indiffèrent complètement aujourd’hui. Cela ne me cause aucune émotion : c’est normal d’évoluer. Cela m’inquiéterait vraiment si j’étais la même personne qu’en 2007. À quoi bon vieillir si l’on apprend pas de ses expériences ?

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En fait, je trouve les vieux articles souvent marrants. J’ai recatégorisé tous les posts, en rajoutant des étiquettes et des illustrations. Je suis tombée sur quelques pépites qui m’ont bien fait rire. Des fois, je me prends pour un magazine féminin… Je pense que je me suis bien calmée depuis et que j’ai adopté un ton bien plus bienveillant! Et cette rengaine sur « quitter Paris« . 3 fois je suis partie, 3 fois je suis revenue. Il me faut accepter mon destin de francilienne d’adoption.

Il y avait beaucoup d’articles en mode « journal » pas toujours passionnants. Ce que j’en retiens est que j’ai bien fait de me tourner vers le minimalisme ! Qu’est-ce que j’ai passé de temps à acquérir, utiliser et me séparer de mes objets… Hallucinant ! Quelle perte de temps, rétrospectivement.

Et vous, si vous avez un blog, relisez-vous de temps en temps vos vieux articles ? Quelle est votre réaction ?

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La petite pause estivale qui va faire du bien !

Je ne parle pas de ce modeste blog, que j’alimente quand ça me chante. J’ai d’ailleurs plusieurs articles presque finis, qui seront mis en ligne dans le courant de l’été.

En revanche, je suis encore fatiguée par les réseaux sociaux, notamment Twitter et LinkedIn. J’ai donc décidé de supprimer ces applications de mon smartphone. Cela me fera du bien de m’épargner des débats sans fin avec des personnes souvent obtuses, ignorantes et agressives. Évidemment, ce n’est pas tous les participants, mais il y a un certain nombre de trolls qui se permettent tous les irrespects parce qu’ils sont dissimulés derrière leur écran. JAMAIS je n’ai eu d’interaction aussi violente en face à face.

J’accepte la pluralité des points de vue, je sais bien que tout le monde n’est pas d’accord avec moi. Mais je ne supporte pas de me faire agresser gratuitement et méchamment, alors que j’exprime une simple opinion. Les commentaires, c’est vraiment le pire sur Internet. Je les lis trop, et j’ai trop souvent envie de mettre le mien. Honnêtement, cela ne m’apporte rien. Donc je vais dorénavant me taire. Si une opinion me démange trop, j’en ferais un article sur ce blog, après tout, il sert à çà.

Ma nouvelle déco, temporaire heureusement…

Donc, ma résolution de l’été : me centrer sur moi et mes besoins (j’ai un appartement à aménager, après tout) et ne rien commenter nulle part sur aucun site. J’ai besoin de tout mon temps libre pour m’occuper de moi et de mes problèmes, sans me faire polluer par des inconnus.

Et vous, comment s’annonce votre été ?

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Les chaînes Youtube que je suis (sur tous les thèmes)

Après avoir fait une petite revue de mes chaînes vegan préférées, j’ai envie de parler des autres chaînes que je suis. J’ai des intérêts divers et variés, j’en conviens!

Laurette, l’influenceuse de plus de 40 ans (et la maturité, ça fait du bien! J’ai pas envie qu’une minette de 22 ans me bombarde de vidéos lifestyle)

J’aime : Laurette parle d’un peu tous les sujets: déco, brico, shopping, maquillage, chaussures… Elle a un style rafraîchissant et elle ne se la pète pas comme beaucoup d’autres youtubeuses, surtout les jeunettes. En jeune quadra, je m’identifie à elle, même si on a des vies bien différentes.

J’aime moins : le contenu maquillage ou chaussures, car ce ne sont pas des passions pour moi.

A small wardrobe (contenu en anglais)

J’aime : Patricia a évolué vers un minimalisme assez radical, depuis son Australie natale. Je kiffe qu’elle réussisse à vivre de sa chaîne. Et elle a un chat très choupichou.

J’aime moins : comme elle fait beaucoup de vidéos, les thèmes tournent en boucle et j’ai parfois une impression de déjà vu. Et aussi, ses looks à base de nuisette en satin ne passeraient pas du tout en France.

Sophie Shohet: l’obsédée du luxe (en anglais)

J’aime : je la prends vraiment au second degré, car elle me fait marrer avec sa collection de sacs Chanel et Dior. Personne n’a besoin d’accumuler autant de fanfreluches, mais ça a l’air de la passionner. On n’imagine pas que les riches ont des problèmes, et pourtant: un sac Chanel qui ne garde pas sa forme à l’usage…

J’aime moins : son côté « logo allover » et bling bling est un peu « too much ». D’un autre côté, c’est sa marque de fabrique. Je ne pense pas acheter le moindre sac qu’elle possède, je vis un peu par procuration… Quoi que je dise, je reste une fan de sacs! Je n’ai juste pas besoin d’un sac pour être heureuse. J’admire juste l’objet et la fabrication.

Kitten lady (en anglais)

J’aime : des chatons, des chats, des animaux à sauver, des conseils pour s’occuper des félins… J’adore!

J’aime moins : c’est très américain, très cheesy. Mais je n’ai pas grand chose à reprocher à cette chaîner.

Alexandra Gater: déco moderne à la Canadienne

J’aime: la bonne humeur d’Alexandra, les idées malines et pas chères, les couleurs, les astuces rangement et déco

J’aime moins : le côté pas fonctionnel de ses propositions dans certains cas, les étagères ouvertes ramasse-poussière, son amour des pompoms…

Justine Leconte: mode et style (en anglais)

J’aime : le contenu varié sur la mode, non seulement les formes, les couleurs, les proportions, mais aussi l’éthique, la fabrication etc.

J’aime moins : pas trop de conseils pour les femmes rondes. Et moi, je suis plutôt « +size ». Donc certains conseils me passent un peu au dessus de la tête.

Et vous, avez-vous des chaînes Youtube qui vous inspirent?

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Spring cleaning 2021

Je suis une adepte du grand ménage de printemps ! Évidemment, depuis que je m’intéresse au minimalisme, ce rituel a pris une autre dimension : normalement, j’ai moins de boulot (puisque moins de bazar).

L’année dernière, comme la planète entière, j’ai fait face au confinement. J’ai eu l’impression de faire Ma guerre et que ce serait un évènement qui n’arriverait qu’une fois dans ma vie.

J’ai pris goût à la vie chez moi, surtout parce que j’y ai de la place et du confort.

2021 est quand même moins sévèrement confinée que 2020. Il n’y a plus de pénurie de masques ni de gel hydroalcoolique. Je ne vois plus personne et je prends bien moins les transports en commun qu’avant. Pourquoi aller à Paris? Zéro restaurant, zéro spectacle, zéro musée, peu de magasins ouverts. Et d’un point de vue logistique : où aller aux toilettes ?

Bref.

J’ai dû liquider mes congés et je me retrouve donc chez moi pour une semaine. Je n’avais pas fait de plans, n’ayant aucune idée des consignes sanitaires qui seraient en vigueur. J’ai bien fait de ne rien prévoir.

Me voilà donc, confinée pour une semaine, chez moi, à 2 mois d’un déménagement. Autant faire des choses utiles, comme le fameux ménage de printemps !

J’utilise pas mal de produits « maison » quand j’y pense !

A priori, je suis plutôt au point sur le tri de garde-robe, mais je dois ranger les affaires d’hiver et sortir mes affaires d’été, apporter mes deux manteaux au pressing (ils ont encore au moins un hiver à faire chacun), virer les vêtements trop abîmés, identifier quelques nouvelles pièces.

Côté cuisine, le vide a été fait pour les ustensiles et équipements. Je dois néanmoins poursuivre mes efforts dans le garde-manger : je veux déménager léger ! Sus à ces aliments trop exotiques pour ma routine ! Je mets de la noix de coco et de la poudre de caroube dans mon porridge tous les matins juste pour vider (et virer) 2 bocaux. Va falloir que je trouve quoi faire des feuilles de riz, algues kombu et autre crème de balsamique, qui n’ont pas trouvé leur place dans mon régime alimentaire de base.

Côté cosmétiques et salle de bain, on est bien. Je pense que je vais m’attaquer au bureau : entre la paperasse et le matériel électronique, je vais avoir de quoi m’occuper…

Et après le tri, il y aura le nettoyage et ensuite je remettrai tout en place. 3 objectifs : déménager léger, préparer le rendu de mon appartement en location et avancer sur mon organisation personnelle ! Je vais me motiver pour faire les vitres. Boudiou, comme je déteste çà…

Et vous, êtes vous adepte du grand ménage de printemps ?

Journal

Regarder les objets du passé

Depuis 2014 et mon déclic minimaliste, j’en ai viré des choses et des choses, que ce soit des vêtements, des livres et autres produits culturels ou encore des bidules de cuisine.

J’ai donné, vendu, recyclé ou jeté jusqu’au plus soif, bien aidée par non pas un mais deux déménagements internationaux vers une île puis de retour vers le continent.

Photo de Edward Jenner sur Pexels.com

J’ai parfois gardé des clichés de ce qui a quitté ma vie et je suis fière de ce que j’ai accompli dans le domaine. La lutte contre le bazar est constante, comme celle contre la junk food. Après tous ces challenges minimalistes, est-ce que je regrette des objets dont je me suis séparé? Dans l’écrasante majorité des cas: non! et si j’ai eu un regret, j’ai toujours trouvé un objet similaire.

J’essaye de ne plus garder des choses pour des très hypothétiques « au cas où », mais les tentations sont présentes partout, tout le temps. Il est rare qu’un nouvel objet résolve un de mes « problèmes ». Généralement il en crée un immédiat: son stockage, puis sa maintenance et finalement, sa fin de vie.

Bref, mon album photos des objets du passé ne me rend jamais nostalgique. Je me fais plutôt des remarques sur le fait que je ne me rappelais plus que j’avais tel ou tel objet chez moi et que je vis sans depuis des années sans que mon confort de vie n’en ait pati.

On n’a vraiment pas besoin de grand chose pour vivre, c’est évident. L’accumulation d’objets me semble aujourd’hui pathologique, une idée du passé. A quoi bon vivre dans une armoire géante?

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Le challenge minimaliste de mars et avril 2021: vaincre la paperasse

Les challenges de janvier et février 2021 ont été très gentillets. Il est temps désormais que j’affronte ma bête noire: les papiers !

De toutes les tâches qu’un adulte se doit d’accomplir, c’est celle que je déteste le plus. Je préfère faire les vitres plutôt que de m’attaquer au rangement de mes papiers. Certes, la digitalisation croissante m’a grandement soulagée de ce fardeau (mes classeurs d’extraits de compte papier ne me manquent pas) mais j’ai encore de la paperasse à gérer, de façon physique et numérique.

Le challenge est si grand pour moi que je vais y consacrer 2 mois : trier les papiers, numériser et ranger ce qui doit l’être et détruire ce dont je n’ai pas besoin.

Pas mes classeurs. Peut on rêver de classeurs?

J’imagine que je ne suis pas la seule personne à détester m’occuper de ma paperasse. Heureusement pour moi, je suis globalement à jour de ce que je dois faire, je gère beaucoup par prélèvement et j’évite les découverts. Mais je rechigne toujours à m’occuper de mes papiers. Je préfère changer la litière des chats, laver les draps, faire deux heures de meal prep, plutôt que de ranger ces fichus papiers.

Et vous, quelle est votre bête noire en tant qu’adulte ?

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Les chaînes Youtube vegan que je suis

Voici plusieurs années que je m’intéresse à des chaînes Youtube sur le thème du véganisme. Vous trouverez ci-dessous mes chaînes préférées, plus sur le thème de la cuisine que de l’éthique, quoique de temps en temps, ces chaînes abordent des thèmes non alimentaires.

Peut-être découvrirez-vous de nouveaux contenus inspirants.

Photo de Jean van der Meulen sur Pexels.com

La publiée : Alice Esméralda

Organisée et stylée

J’aime: un visuel soigné, des recettes sympas, du contenu sur le matériel de cuisine, les techniques. C’est une bonne chaîne pour découvrir la cuisine végétalienne.

J’aime moins: le contenu sponsorisé. Après, je comprends que son blog soit monétisé et qu’elle a besoin d’en vivre. Elle est tout à transparente sur ce qui est sponsorisé de ce qui ne l’est pas. Parfois, il y a aussi des ingrédients difficiles à trouver. Mais nous ne sommes pas égaux sur l’approvisionnement en produits alimentaires.

La familiale: Le cul de poule

après çà, on n’a plus faim!

J’aime : les recettes accessibles, les ingrédients faciles à trouver, l’humour de Mélanie

J’aime moins : le côté familial des recettes et donc les quantités gargantuesques des recettes. Forcément, elle a 3 enfants et un jardin. Pas toujours pertinent pour une solo comme moi vivant en appartement. J’apprends quand même des trucs. Mais son repas du soir, c’est du batch cooking pour moi!

L’inspiration mexicaine : Lloyd Lang

miam miam

J’aime : des recettes gaies et colorées, une jolie présentation qui donne envie.

J’aime moins : l’inspiration mexicaine fait que certains ingrédients sont difficiles à trouver !

La militante : la petite Okara

exemple de vidéo spéciale « étudiant »

J’aime : les recettes pour étudiants avec les ingrédients et le matériel idoines, les recettes de tous les jours, l’humour de Marion, son ton bienveillant même si militant.

J’aime moins : des recettes parfois un peu longues et trop élaborées pour moi. Je préfère de loin son contenu pour « étudiant ».

Le cuistot pro: la cuisine de Jean-Philippe

Jean-Philippe nous parle épicerie

J’aime : les recettes véganisées de grands classiques de la cuisine, l’humour de Jean-Philippe et sa touche masculine. Son côté québécois.

J’aime moins : les mots en québécois que l’on doit parfois traduire en français métropolitain. Certains ingrédients sont également difficiles à trouver de ce côté de l’Atlantique.

La petit budget : Mûre et noisettes

J’aime : ses meal prep et ses défis « petit budget » ou « bio » accessibles. Elle détaille bien les aspects budgétaires et son organisation. Idéal pour trouver de l’inspiration pour cuisiner les restes.

J’aime moins : elle a fait le choix d’un équipement de cuisine très minimaliste et la voir cuisiner dans un bol ébréché me fend le cœur. Elle ne détaille pas trop les quantités donc c’est « à l’oeil ». Pas simple de répliquer ses recettes.

Si vous maîtrisez l’anglais, je vous recommande également: Pick up limes

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Ménage de printemps – édition 2019

La météo s’est faite bien capricieuse à Dublin: samedi dernier, nous avons eu 4 saisons en une heure, c’était impressionnant. Orage, vent, neige et grand beau se sont enchaînés à une allure folle.

Les températures sont un peu plus clémentes et le pollen est déjà dans l’air. Atchoum!

Photo de Bagus Pangestu sur Pexels.com

çà sent le printemps! et qui dit printemps dit « Grand ménage de printemps »! Ce n’est pas un rituel auquel je me prête chaque année, pour être honnête. Mais cette année, j’ai bien envie de m’y consacrer. D’une part, j’ai le temps (oui, je cherche toujours activement un job, c’est déprimant et j’ai besoin de m’aérer) et d’autre part, je suis dans une boulimie minimaliste qui n’en finit pas. Déjà plus de 5 ans que je chemine. J’ai réduit sans pitié le nombre de mes possessions: déménager sur une île qui a des normes électriques différentes, çà aide. Tenir un inventaire de ce que je possède aussi.

Il est probable que je re-déménage bientôt. Hors de question de transporter des choses qui ne me sont pas utiles. Mon départ en Irlande a marqué le début d’un nouveau cycle d’utilisation de mes affaires et, raisonnablement, si je n’ai pas utilisé un objet depuis ces 20 derniers mois, la probabilité que je m’en serve à l’avenir est proche du néant. Même si je suis toujours en KonMari phase 3 (la paperasse), je refais un peu de phase 1 (les vêtements) et je prépare les phases suivantes (le komono et les affaires sentimentales) au fur et à mesure. Si j’identifie quelque chose qui ne me sert pas, je n’attends pas pour m’en débarrasser.

Force est de constater que j’ai sorti un paquet de choses emmenées de France, pourtant je les avais jugées suffisamment utiles, nécessaires et chères pour qu’elles fassent le déplacement. Scoop: pas grand chose n’en vaut la peine. D’une part, l’Irlande est un pays développé où on trouve tous les produits de première nécessité. L’offre est largement satisfaisante pour consommer (le shopping est d’ailleurs le principal hobby des Irlandais depuis qu’ils sont délaissés l’église) et, bonus, les magasins de seconde main y sont légion.

Bref, je me suis bien enquiquinée à ramener des choses qui ne m’ont pas servi ou qui ne m’ont pas apporté de joie. Cela m’a coûté de l’argent, du temps et de l’espace mental, qui sont perdus à jamais. Je ne referais donc pas la même erreur si je fais le voyage en sens inverse. Une fois, çà va. Deux fois, c’est de la bêtise pure!

Revenons à nos moutons: en quoi va consister mon Ménage de printemps, édition 2019? Encore et toujours un grand vide! Que je reste ou que je parte, cela me sera de toute façon utile. Je m’appliquerai à me séparer de façon responsable de ces affaires. Après ce grand vide, un grand nettoyage sera organisé! Je suis aussi en train d’étudier des rénovations pour l’appartement. Là encore, que je reste ou que je parte, cela apportera de la valeur à ma vie.

Des nouvelles de ma garde-robe: Alors que je m’imaginais qu’il était impossible de vivre avec moins de 150 pièces, mon processus de sélection mentale s’est poursuivi et aujourd’hui, je n’ai plus que 114 vêtements, chaussures et accessoires (hors vêtements de sport, sous-vêtements et pyjamas) et d’ores et déjà 19 sont en période d’essai jusqu’à la fin de l’année. Je peux donc, de façon réaliste, tomber sous les 100. Ne plus avoir dans ma garde-robe que des vêtements que j’aime et qui sont assortis les uns avec les autres, ce serait top! Comme une capsule wardrobe annuelle, puisque les saisons ici sont peu marquées.

Culture

How I met… Barney!

Je regarde beaucoup la télé en ce moment, surtout pour m’occuper…

Il y a la télévision câblée ici, parce que le principal locataire est fan de foot européen et qu’il ne veut manquer sous aucun prétexte les matches de son équipe favorite: Liverpool!

A l’occasion, je discute foot avec lui, non que cela me passionne, mais cela nous fait un sujet de discussion.

Du coup, en plus des chaînes de sport, nous avons des chaînes de divertissement. Quasiment que des programmes britanniques ou américains. Le seul show australien que j’ai regardé, c’est « Neighbours », et il me semble qu’il existe 2 ou 3 autres séries australiennes et c’est tout. On peut aussi regarder les adaptations locales de « A prendre ou à laisser », le jeu d’Arthur avec les boîtes, qui ici s’intitule « Deal or No Deal », ou du « Maillon Faible » ( The Weakest Link), « Etes-vous plus forts qu’un élève de 10 ans » (Are you smarter than a Fifth-grader?)… Je préfère ne pas commenter mes résultats pour la dernière émission citée, cela fait peur, mais à ma décharge, je n’ai pas été éduquée dans ce pays.

Je suis devenu accro à Lifestyle Channel, ce qui fait que j’en apprends beaucoup plus sur le mode de vie britannique que sur la société australienne.

Et surtout, j’ai rencontré Barney. Qui est-il? Et bien, c’est un personnage de la sitcom « How I met your mother », et j’adore son humour, ses répliques accrocheuses, son élégance… Un Chandler en plus mignon. Donc j’attends avec impatience la diffusion de la sérié ici. Quel dommage que cette série ne soit en France que sur Canal Plus!

En tout cas, je mens sur mon CV. En tout état de cause, je ne peux pas mettre « Couch Potato » (Accro à la télé) dans la rubrique « Miscellaneous » (Divers), çà le fait pas.