Alimentation, Bilans, Défis, Perte de poids, Santé

Bilan du mois sans sucre (juin 2022)

Suite à quelques petits problèmes de santé, j’ai ressenti le besoin de faire le point sur ma consommation de sucre (ajouté, pas naturel) dans mon alimentation. J’étais donc partie pour passer un mois entier sans consommer de sucre. Le temps est venu de faire le bilan.

1- Respect des règles
D’une manière générale, après avoir fait l’inventaire de mes réserves, je n’ai pas eu de difficultés à éliminer les produits trop sucrés de mes placards. Vu que j’ai été immobilisée à cause de mon entorse à la cheville, forcément il y a eu moins de tentations à l’extérieur également, mais quand même un peu.

2- Quelles difficultés ?
Le premier jour, nickel.
Au bout de 3-4 jours, j’ai eu des envies de sucre, telles que passer dans une boulangerie acheter un croissant ou manger des crèmes glacées. La première quinzaine est néanmoins passée sans encombres. Ensuite, ça s’est compliqué. J’ai malheureusement échoué à respecter mes règles dans les situations sociales: invitation à dîner, repas d’entreprise… Trop difficile et stigmatisant de refuser une bière ou un bout de gâteau. Je ne me suis pas bâfrée, mais clairement, j’ai très vite retrouvé mon appétence au goût sucré. En plus, la canicule a réactivé mes envies de crèmes glacées…

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3- Quel impact sur la balance ?
Je ne partagerais pas mon poids ici, c’est une donnée confidentielle. Je lutte depuis des décennies contre les kilos en trop, dont l’origine est largement multifactorielle.
Bref, sans m’apesantir sur le sujet, j’ai constaté une fluctuation de poids à la baisse, mais c’est certainement aussi dû au fait que je fais de moins en moins de petits déjeuners, sans pour autant manger plus aux autres repas. Cela peut s’apparenter à un jeûne intermittent. Rien à voir avec le sucre, en fait. Mais je trouve que je me sens mieux avec 2 repas au lieu de 3.

4- Alors, stop ou encore ?
J’ai expérimenté plusieurs symptômes de sevrage. Mais comme j’ai « replongé » après seulement 15 jours d’expérience, je crois qu’il va falloir que je poursuive mes efforts dans ce domaine.

Et vous, êtes-vous prêts à manger moins de sucre pour améliorer votre santé?

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Inventaire des sucres cachés dans mon armoire

Dans le cadre de mon mois sans sucre, une des étapes identifiées était de faire le tri dans mes placards. On ne se rend pas forcément compte des aliments transformés qui contiennent du sucre ajouté! Je suis parfois tombée de l’armoire.

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Certains aliments ne sont pas étonnants: confiture, céréales de petit déjeuner, bonbons…

Y a du sucre ajouté là dedans, c’est évident !

Certains aliments sont intuitivement suspects: plats préparés, soupes, sauces tomates… Car il est connu que la tomate est acide et qu’elle a besoin d’être contrebalancée avec un peu de sucre pour être plus savoureuse…

Produits transformés, forcément la liste des ingrédients est longue… Et il y a du sucre!

D’autre m’ont carrément scandalisée! Par exemple, les conserves de haricots mungo, le bouillon ou la sauce sriracha…

J’ai trouvé du sucre dans du vinaigre et une boîte de haricots rouges…

Le bilan que je tire à mi-étape de ce challenge est déjà de mieux faire mes courses en lisant les étiquettes.

Et vous, faites-vous attention au sucre ajouté dans votre alimentation?

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Juin 2022: un mois sans sucre

Je me suis malheureusement fait une entorse en jouant au tennis il y a deux semaines. Les causes de l’entorse sont multiples: chaussure inadaptées au terrain, fatigue, surpoids… Il est trop tard pour éviter l’entorse, je ne peux que faire de mon mieux pour la soigner et éviter l’entorse à répétition. Clairement, m’alléger de quelques kilos (de gras) ne pourra que faire du bien à ma pauvre cheville, et à mon corps tout entier, bien sûr. Moins il y a de poids, moins il y a de pression sur mes articulations et mes ligaments et moins je risque la surblessure… Je veux reprendre le tennis dès que possible, mais je veux le faire en toute sécurité!

Etant à cours d’idées sur les régimes possibles (oui, je sais, régime est un gros mot, on dit « rééquilibrage alimentaire »), j’ai décidé de m’attaquer, de façon très court terme, à mon addiction au sucre. Au delà d’avoir un bec sucré, et suite à ma lecture de « The Obesity Code » du docteur Jason Fung, faire une cure sans sucre pour un mois ne pourra avoir sur moi que des effets positifs! L’alimentation moderne hypertransformée contient de grosses quantités de sucres, dont l’humain n’a pas besoin pour vivre. Je ne parle pas des glucides, mais bien des sucres ajoutés!

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étape N°1: établir les règles du challenge « Mois sans sucre »
– éviter produits transformés contenant du sucre. Une exception : les produits fermentés et mon complément alimentaire.
– 0 alcool (pas besoin de trop me forcer, je bois très peu…)
– manger plusieurs fruits de saison par jour (au moins, en plus du goût sucré, ils apportent des fibres et des vitamines, et donne bonne mine.
– Pas d’entorse (sans jeu de mots), même dans les situations sociales. Pas de petits fours, pas de snacks avec sucre ajouté, pas de happy hour alcoolisée.

Évidemment, pas de faux sucre non plus. Ceci je n’en consomme plus depuis des années, pas plus que les produits allégés, cette inconscience nutritionnelle. Rien ne vaut la vraie nourriture.

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étape N°2: Analyser mes placards
Ce n’est pas la première fois que je fais un raid dans mes placards. J’essaie de toujours faire au mieux pour qu’ils soient suffisamment remplis, mais pas trop non plus, et qu’il y ait toujours des options saines en cas de fringale!

Voici quelques produits usuels que je mets de côté pendant le challenge:
– yaourts de soja sucrés
– sauces tomate préparées
– chocolat noir (il y a quasiment toujours du sucre dedans)
– bouillon de légumes (oui, il y a du sucre dedans, c’est un exhausteur de goût)

Photo de Polina Tankilevitch sur Pexels.com

étape N°3: Faire le bilan
Pour cela, rendez-vous dans 30 jours.

Et vous, êtes-vous prêts à manger moins de sucre pour améliorer votre santé?

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Le corps au passé

Dans le cadre de mes projets de minimalisme, où j’en ai profité pour réduire drastiquement mes documents et photos stockés sur mon ordinateur, j’ai remis le nez dans mes photos d’il y a 11 ans, la période où j’ai été la plus mince à l’âge adulte. J’avais un IMC NORMAL, alors que par ailleurs j’ai constamment oscillé entre surpoids et obésité modérée. En regardant ces clichés, avec mon visage aminci, où l’on pouvait clairement distinguer la couleur de mes yeux, j’ai ressenti un mélange de sentiments, parfois contradictoires.

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D’une part, je me suis souvenue des énormes et douloureuses plaques d’eczéma qui me handicapaient au quotidien (j’avais même un dossier de photos de mes plaques, que j’ai décidé de virer, pas besoin de me rappeler de çà quand je serai dans ma maison de retraite), et que je devais soigner et camoufler. Jamais je n’avais eu de telles poussées. Était-ce un mécanisme de protection contre l’attention masculine ? Peut-être, je ne sais pas. À cette époque, je n’avais pas plus de succès auprès des hommes qu’à une autre. Comme quoi le physique ne fait pas tout. Si on n’est pas prêt à une rencontre, elle ne se matérialise pas.

D’autre part, je n’étais pas plus à l’aise dans ce corps affiné, j’étais toujours complexée. Je ne faisais qu’une activité physique modérée. Sur mes photos de randonnée, certes je suis « fine« , mais bien dégoulinante de sueur et bien rouge. Je pense qu’aujourd’hui, même étant plus charpentée (presque 30 kilos au dessus), je suis en meilleure condition physique. Je bosse vraiment mon cardio… C’est un des facteurs qui font que je perds du poids en ce moment. Merci le côté social du tennis, qui fait que je ne renâcle pas à aller à l’entraînement tous les mercredis soirs et merci à ma nouvelle habitude d’aller une fois par semaine à la salle de sport. Je fais également attention à ne pas manger plus que nécessaire. Dès que j’arrive à satiété, je pose ma fourchette.

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Évidemment, j’espère toujours que ce « régime » sera le dernier, que j’atteindrai mon poids cible et que je le conserverai. Je suis lucide à ce sujet. Ça prendra du temps, et j’ai dépassé la quarantaine… Même si je me sens en forme, grâce à toute mon activité physique, je ressens bien que perdre du poids est plus difficile qu’il y a 10 ans.

Le facteur-clé de ma réussite actuelle est ailleurs… J’ai enfin trouvé un équilibre entre ma vie professionnelle et ma vie personnelle. J’ai atteint le niveau de poste que je souhaitais et j’ai maintenant l’espace mental nécessaire pour mon prochain chantier: mon corps! J’espère bien revenir à un IMC normal (même si c’est une invention d’assureur et pas un gage de bonne santé), pouvoir me mouvoir comme je veux, réussir à faire des randonnées sans souffrir, courir un semi-marathon et être classée au tennis… Voilà pourquoi je fais des efforts.

Et vous, avez-vous conservé votre corps de jeunesse?

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Cuisiner ses excès de placards

Certains cuisinent leur fond de placards, et d’autres, comme moi, avec tous mes privilèges de blanche occidentale de la classe moyenne, je me retrouve à m’atteler à mes excès de stockage alimentaire. Oui, je le reconnais, je stocke bien trop de nourriture pour mon foyer d’une personne et 2 chats.

Le challenge lancé il y a quelques temps m’a conduit à vider mes placards et faire un inventaire. Il est temps désormais de vider les excès et ne pas gaspiller. Comme il s’agit de nourriture que j’ai achetée pour moi, j’ai décidé de consommer toutes ces denrées et de ne pas les donner. L’idée est surtout de contrôler mes dépenses et mes impulsions, mais aussi et surtout de prendre soin de ma relation complexe avec la nourriture.

L’excès de placards en question

Le contenu : des choses que je ne mange jamais : pollenta, farine de pois chiches… Des choses en trop: paquets de pâtes, sauce tomate, raviolis végétariens.

Je vais cesser d’acheter tout produit sec, tant que la caisse n’est pas vide. Ça va être sympa ! Je dois aussi m’attaquer au placard « Petit déjeuner & snacks ». Y a un peu trop de friandises dedans, ce qui n’aide pas au contrôle du poids.

Et vous, que faites-vous des produits alimentaires que vous avez en trop?

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4 trimestres de challenge « Cagnotte garde-robe »

Déjà 1 an de mon challenge « Cagnotte pour une nouvelle garde-robe ». Depuis le 1er juillet 2020, je mets de côté les sous que je récupère en ventes diverses et en cashback, bref, en petits revenus qui ne viennent pas de mon salaire ou de mes placements financiers (à l’exception des intérêts du livret où je loge ces ventes).

J’avais fait le point après 3 mois, après 6 mois et après 9 mois.

Perte de poids : toujours rien. De ce côté-là, je n’ai pas du tout commencé à atteindre le moindre objectif. Le trimestre passé a surtout été dédié à mon déménagement et emménagement, à gérer mes petits problèmes de santé et ceux de mon chat. Vraiment pas la tête à faire un régime plus sérieux.

Ventes Vinted : 2€ (plus grand chose dans le dressing)

Ventes Rakuten : 0€ (plus grand chose à vendre dans les placards)

Ventes autres: en l’occurence ebay: 61.25€: une chaise de bureau et une étagère

Autres rentrées d’argent non salariales ni commerciales (subventions du CSE pour mes vacances, cashback de ma banque pour avoir mis en place un virement automatique sur mon assurance vie): 0€

Cashback: 24.91€ – Le début de la fortune…

Total du trimestre: 88.16€ – soit un total de 2240.35€ depuis le début du challenge

Maintenant que ce challenge a pris fin, que vais-je faire? Et bien, mon emménagement m’a fait prendre conscience qu’un certain nombre d’objets n’étaient pas si utiles et nécessaires que çà. Mais aussi que j’avais pas mal de doublons.

Je poursuis donc mes efforts de désencombrement, même si l’espace dont je dispose aujourd’hui est plus grand que celui d’il y a un an. Compte tenu de mon déménagement, j’ai aussi dû racheter de nouveaux meubles, car je compte rester dans cet appartement longtemps et je veux investir dans des choses de qualité, qui me plaisent. Je sais, j’ai la bougeotte, mais quand même, un jour ou l’autre, on se calme.

Un certain nombre de meubles, de gadgets électroniques et de vêtements/sacs seront mis à la vente à la rentrée, afin de financer mes nouvelles envies de déco. Quant à l’aspect perte de poids, je m’y repencherais quand les conditions optimales seront réunies: moins de stress, une cuisine aménagée et équipée complètement (ces jours-ci, je campe, ou presque).

L’idée de ce challenge était séduisante, mais on ne fait pas toujours ce qu’on veut dans la vie. En ce moment, je fais surtout ce que je peux!

Et vous, ça vous aurait dit de faire ce challenge?

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9 mois de challenge « Cagnotte garde-robe »

Voilà 9 mois commençait mon challenge « Cagnotte pour une nouvelle garde-robe ». Depuis le 1er juillet 2020, je mets de côté les sous que je récupère en ventes diverses et en cashback, bref, en petits revenus qui ne viennent pas de mon salaire ou de mes placements financiers (à l’exception des intérêts du livret où je loge ces ventes).

J’avais fait le point après 3 mois et après 6 mois.

Aujourd’hui, j’accouche des résultats suivants :

Perte de poids : rien, nada, que chi. Merci le couvre-feu.

Encore des babioles débarrassées qui vont garnir la cagnotte

Ventes Vinted : 162.50€ (des vestes, car franchement, je n’en mets jamais, des boîtes en plastique, une chemise, un portefeuille… les babioles habituelles). Il ne reste plus grand chose en vitrine.

Ventes Rakuten : 18.34€ (un livre et un gaufrier) Honnêtement, il n’y a plus grand chose à vendre dans les placards dans la boutique non plus (1 livre + 1 radio, je vais peut-être rajouter des livres, ceux que je n’ai toujours pas lus depuis 2 ans…).

Ventes autres: J’ai vendu le lit empilable qui m’encombrait et une étagère, sur Ebay pour 115€.

Autres rentrées d’argent non salariales ni commerciales (subventions du CSE pour mes vacances, cashback de ma banque pour avoir mis en place un virement automatique sur mon assurance vie): 0€

Total du trimestre: 295.84€ – soit un total de 2152.19€ depuis le début du challenge

Verdict: j’ai beaucoup vendu en 2020, et je n’ai pas acheté tant de choses que çà. Enfin si, quand même, car j’avais pris un abonnement Amazon Prime. J’ai eu la carte bleue facile pendant un temps, sauf que ce sont des choses que j’ai très majoritairement gardées et non pas revendues peu de temps après. Le niveau de ma garde-robe est à son plus bas depuis des années, voire des décennies. Il me reste une quinzaine de livres dans un tiroir, je fais tourner 5 sacs de ville (probablement trop), l’électronique a été optimisée (même si peut-être encore quelques efforts à faire), bref, plus grand chose à mettre en vitrine! Aurais-je atteint mon Graal minimaliste?

Pour le prochain trimestre, je m’attends à encore faire du vide et j’espère des ventes, dans l’optique de déménager léger! Ensuite, puisque je déménage dans plus grand, je risque de racheter des meubles, qui seront adaptés à mon nouvel espace. Le fruit de mes ventes ne sera pas consacré à ma garde-robe, car honnêtement, je n’ai pas besoin de plus. Je ferai à nouveau le bilan dans 3 mois!

Et vous, ça vous tente, ce challenge cagnotte pour financer un projet particulier?

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Cagnotte « garde-robe », le point après 6 mois.

Depuis le 1er juillet 2020, je mets de côté les sous que je récupère en ventes diverses et en cashback, bref, en petits revenus qui ne viennent pas de mon salaire ou de mes placements financiers (à l’exception des intérêts du livret où je loge ces ventes).

Des babioles vendues sur Vinted

Il y a 3 mois, la cagnotte se montait à : 836.22€. J’étais déjà très satisfaite de ce résultat.

Ces 3 derniers mois, j’ai obtenu les résultats suivants :

Perte de poids : zéro. Je suis revenue au point de départ. Je ne me décourage pas pour autant. J’ai eu besoin d’ajuster mon rythme de vie à cause de quelques petits soucis de santé.

Ventes Vinted : 287.07€ (encore des sacs, des vêtements et autres objets non utilisés, surtout des pulls col V, que je ne porterai pas avant un sacré moment et aussi mes cachemires) – Je garde le compte ouvert et actif pour vendre à la fin de mon challenge les vêtements de bonne qualité qui ne m’iront plus à cause de ma robuste perte de poids (oui, je rêve encore un peu).

Ventes Rakuten : 626.90€ (j’ai vendu un Robot Kitchenaid Artisan qui m’encombrait et que je n’utilisais pas, 2 radios, 2 téléphones portables, 1 casque audio et 2 accessoires pour robot Magimix, reçus avec une offre promotionnelle et dont je ne me servais pas.

Au delà de ces ventes, j’ai aussi vendu, pour 494.70€, 2 ordinateurs portables dont je ne me servais plus afin de financer ma Microsoft Surface, trouvée en promo à 1000€ au lieu de 1700€ au moment du Black Friday. Des années que je louche sur une Surface. Je trouvais que ce n’était pas juste de financer une garde-robe avec des ventes qui finance un remplacement de matériel. J’ai encore un Surface Laptop à céder. Ce que je ferais le trimestre prochain, quand j’aurais trié mes données (documents, musique et photos) – ce qui financera le delta, a priori. Je voulais la Surface et non la Surface Laptop. Comme quoi, il vaut mieux prendre l’original que l’inspiration. Et je suis ravie de ma Surface!

Autres rentrées d’argent non salariales ni commerciales (subventions du CSE pour mes vacances, cashback de ma banque pour avoir mis en place un virement automatique sur mon assurance vie): 100€ de la part de Boursorama (vraiment une bonne banque selon moi!)

Cashback : pas d’encaissement ce trimestre sur igraal, car je n’ai pas atteint le plancher.

Intérêts du livret d’épargne sur lequel j’ai transféré mes ventes petit à petit pour les isoler du reste de mes revenus et économies (30€ étaient déjà sur ce compte sur livret à faible rendement de Boursorama): 0,13€ après prélèvements sociaux. Ça ne va pas chercher loin.

Soit un total trimestriel de 1020€ – pas mal du tout!

Total depuis le début du challenge: 1856,35

Verdict: J’ai pas mal vendu en 2020, alors que je pensais naïvement avoir bien vidé mes placards et ne pas m’être ré-encombrée depuis mon retour en France. J’ai eu tort, la nature a horreur du vide. Il me reste encore beaucoup de poids à perdre, donc le challenge va durer encore 2 trimestres minimum. Je vais souvent le tour de chez moi pour trouver des articles à débarrasser, mais je crois que je suis quand même pas loin du bout de ce que je peux faire! Mais on n’en finit jamais de désencombrer, non?

Et vous, avez-vous des résolutions de bonne année qui vont dans le même sens que les miennes?

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Ajustements: garde-robe, régime

Mon challenge cagnotte garde-robe marche très bien, je pense même que j’ai vu trop grand ! J’en suis à plus de 1500€ de ventes, je ne vois même pas comment j’arriverai à dépenser tout ça. La perte de poids est en revanche au point mort, à cause d’un problème de santé, qui impacte aussi ma garde-robe.

Il y a quelques semaines, on m’a enlevé un kyste au niveau de la thyroïde. Résultat : la moitié de cette glande a dû être enlevée et je me retrouve avec une cicatrice à la base du cou et un traitement hormonal de longue durée.

Je dois protéger la cicatrice du soleil donc je crème tous les jours et je porte des vêtements suffisamment couvrants. Hélas, j’ai beaucoup de cols V et pas beaucoup de cols roulés. J’ai donc fait une dérogation à ma politique shopping, afin de compléter ma garde-robe. Pour faire bonne mesure, j’ai mis en vente des vêtements que je ne porterai durablement plus à cause de la cicatrice.

Si je la couvre, c’est surtout pour qu’elle évolue bien. C’est aussi pour couper court aux questions d’autrui. Le kyste était bénin, mais je n’ai pas envie de raconter les détails de mon opération aux curieux.

Pour être honnête, j’avais bon espoir de pouvoir vivre sans encombres avec une moitié de thyroïde. Un peu comme les personnes qui vivent avec un seul rein. Hélas, je dois passer par une phase médicamenteuse en support. Il n’est pas simple de trouver le bon dosage et actuellement, j’ai des symptômes d’hypothyroïdie. La question de la perte de poids est passée au second plan. Je dois d’abord stabiliser mes hormones.

Je suis une croyante fervente du régime alimentaire comme la première médecine, donc j’ai regardé ce que je pouvais faire pour aider ma fonction hormonale thyroïdienne. Il semblerait que réduire le gluten puisse avoir un effet bénéfique. Cela fait quelques années que je suspecte être sensible au gluten, notamment après avoir été bien dérangée gastriquement à mon retour de Mongolie (alimentation locale naturellement sans blé) et avoir les sinus encombrés constamment.

Donc, je vais adapter mon alimentation et espérer pouvoir prendre soin de ma santé sans la béquille du médicament, à terme. Honnêtement, en ce moment, je suis à plat, et j’ai du mal à me secouer. La saison automnale et la grisaille n’aident pas non plus à me redonner de l’énergie.

Et vous, avez-vous fait face à des problèmes de santé vous ayant fait changer de garde-robe et de régime ?

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Revue de régimes – N°2 : les sachets protéinés

Suite de ma série sur les régimes (mais pas la fin, j’en ai encore sous la pédale, malheureusement)

A 18 ans, j’ai fini par quitter mes parents et j’ai commencé mes études à une quarantaine de kilomètres de chez eux. J’étais en classe prépa, autant dire que je n’avais guère le temps de cuisiner ni de faire autre chose que d’étudier, en fait. Je dois dire que la nourriture et la cuisine m’intéressaient assez peu à ce moment-là. Je mangeais principalement ce que ma mère me préparait, même si je n’en pouvais plus de sa soupe de poireaux et que j’en vidais la moitié dans l’évier pour ramener les bocaux vides le vendredi soir. A l’époque, je n’avais pas de problème de poids, je rentrais dans une taille 40 pour mon 1m73, ce qui est tout à fait correct. Je faisais mes petites courses chez Auchan sans trop abuser des sucreries. J’avais bien d’autres choses à penser que de faire un régime. En deuxième année de prépa, j’ai pris des cours de danse modern jazz. Cela ne m’a pas fait maigrir, mais cela m’a fait une petite dose d’exercice bienvenue et c’était aussi bon pour la gestion de mon stress.

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Les choses se sont corsées quand je suis partie dans mon école de commerce, à 700 kilomètres de chez mes parents et que je ne rentrais plus qu’aux vacances scolaires. Je n’avais plus le support parental hebdomadaire pour les provisions et je devais tout gérer toute seule, avec le peu qu’on m’avait inculqué (et Internet n’en était qu’à ses débuts). J’ai commencé à avoir un plus gros budget et les études en école de commerce incitent naturellement à une certaine inflation du style de vie, car les élèves viennent de milieux privilégiés et ont les moyens de sortir sans trop regarder leur budget, les veinards. Là où je n’étais allée que 2 ou 3 fois au restaurant avec mes camarades en 2 ans de prépa et où j’ai fait 3 soirées étudiantes en tout (en les organisant et sans boire puisque j’étais en charge et que je conduisais), les occasions de sortie en école étaient beaucoup plus nombreuses, quasi hebdomadaires. Je buvais nettement plus d’alcool, surtout des cocktails bien sucrés (gin Cas, vodka orange…) et mon alimentation était assez peu équilibrée. Je mangeais énormément de tartines de pain de mie, par flemme de cuisiner. Mes amies du moment pouvaient manger ce qu’elles voulaient sans prendre un gramme, moi non.

J’ai donc engrangé quelques kilos sans les voir venir et puis, en deuxième année d’école, je suis partie un semestre aux Etats-Unis. Le choc diététique. Plus aucun repère! J’avais certes une cuisine à disposition, mais j’avais surtout une carte de paiement sur le campus avec un crédit pour payer tous mes repas dans les différents « restaurants » qui allaient de la cafétéria à la pizzeria etc. J’ai mangé des salades, certes, mais arrosées de Snapple et de jus de cranberry (mon péché mignon du moment). Les pizzas étaient bien grasses aussi. Bref, comme beaucoup, mon séjour aux Etats-Unis m’a lestée d’un nombre non négligeable de kilos superflus.

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A mon retour des Etats-Unis, j’ai culminé à 25 kilos au dessus de mon poids au moment du bac. Quand je regarde les photos de l’été de mon retour, j’ai le cœur serré autant que mon corps l’était dans mes vêtements. Je suis bouffie et mal dans ma peau, je fais peine à voir. Même ma peau, qui a toujours été plutôt en bonne santé, était en mauvais état. La dernière année d’école a été pour la peine beaucoup moins festive que les précédentes et la consommation d’alcool a nettement baissé, et les sorties au restaurant se sont faites beaucoup plus rares, étant donné je n’avais plus mes amies à proximité, puisqu’elles étaient en année de césure ailleurs.

Heureusement pour moi, reprendre un régime « français » a eu un effet très rapide sur mon poids et je me suis débarrassée d’une dizaine de kilos sans rien faire de particulier, si ce n’est investir dans un four et un four micro-ondes, équipements qui me manquaient pour faire autre chose que des tartines. Je croyais que tout allait rentrer dans l’ordre naturellement, mais évidemment, quand les kilos s’installent, les déloger est une sacrée paire de manches!

Je suis partie faire mon stage de fin d ‘études à Paris. Encore une fois, inflation du style de vie. J’avais mon petit salaire de stagiaire et enfin mon premier appartement non meublé! J’étais si fière de pouvoir enfin choisir le contenu de mon appartement et non ces affreux meubles vert et bleu foncés dans lesquels j’avais vécu 3 ans!

C’était en 2003, pour remettre les choses dans leur contexte. A la fin de mon stage de fin d’études, malheureusement, pas d’embauche. J’ai décidé de rester sur Paris, dans mon studio au quatrième étage sans ascenseur, afin d’avoir davantage d’opportunités professionnelles, plutôt que de retourner chez mes parents et me morfondre au fin fond de l’Ardèche. J’avais zéro revenu, n’ayant pas cotisé au chômage pendant mon stage. Les temps étaient durs et le budget des plus serrés. Mes parents ont eu la gentillesse de financer mes frais de vie pendant plusieurs mois.

J’étais dans un état de fragilité évident: zéro job, zéro revenu, zéro perspectives, très peu de contacts à Paris. J’ai dû aller chez le médecin pour une allergie saisonnière, due à ces satanés platanes parisiens. J’ai regardé dans l’annuaire et j’ai pris le médecin le plus proche de chez moi. J’habitais dans le coin plutôt riche du 17ème et je n’avais pas fait attention que ce médecin faisait des dépassements d’honoraires. C’était aussi un médecin « esthétique ». Je n’ai pas vu tout çà et, même s’il m’a filé des cachetons pour traiter mes allergies, il m’a surtout baratinée pour que je commence un régime, car j’en avais besoin. Objectivement, il avait sans doute raison. Je ne mangeais pas très bien, mais surtout, le moral était proche du néant. Combien de temps allais-je rester sans activité et sans argent? L’avenir était sombre.

J’ai commencé à donner quelques cours de soutien à des collégiens (l’avantage de parler anglais!) et je redoublais d’efforts pour décrocher des entretiens, dans une période où ça n’embauchait guère et encore moins dans la fonction RH. Ce médecin m’a conseillé de faire un régime hyperprotéiné, à base de poudres en tout genre: pour du salé, pour du sucré. C’était soi disant très simple à suivre et les résultats étaient rapides. Non seulement m’a-t-il fourni mes premiers sachets, mais en plus, je suis retournée plusieurs fois le consulter pour le suivi et le réapprovisionnement. Cela m’a coûté des centaines d’euros. Clairement, il m’avait arnaquée. J’étais jeune, naïve et fragile, et il en a bien profité. Un gros connard. Mais passons, c’est le passé.

Alors, ce « régime »?

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Le principe? Plutôt que de manger de la vraie nourriture, on mélange des sachets de poudre avec de l’eau chaude ou froide, dans un shaker ou dans une poêle. Rétrospectivement, ça a l’air dégueulasse. Et c’était vraiment dégueulasse, mais j’étais dans un tel état psychologique que je n’ai pas questionné cette approche plus que çà. Et c’était un régime à la mode, à l’époque. Il y a toujours eu des « modes » en matière de perte de poids.

Ça a marché ? sur le coup, oui. J’ai effectivement perdu du poids, comme une jeune femme de 23 ans en bonne santé peut le faire si elle « fait attention ». Je n’étais plus qu’à 5 ou 6 kilos de mon poids du bac, autant dire que j’étais heureuse d’avoir atteint un poids aussi bas, même si c’était au prix de ne plus manger de vrais aliments.

Qu’est-ce que j’en retiens ? Une grande méfiance envers les connaissances en diététique des médecins français. Et surtout que ce n’est pas parce que c’est un médecin que c’est quelqu’un à qui doit faire aveuglément confiance. Il faut dire les choses telles qu’elles sont: j’ai été arnaquée par un médecin qui a abusé de ma faiblesse. Aujourd’hui, je ne l’accepterais pas, je ne lui ferais même pas son chèque pour la consultation, voire je l’insulterais ou je porterais plainte. C’était il y a longtemps, il y a prescription, je suis passée à autre chose.

Recommandation: un très grand NON! C’est déséquilibré, insipide, inefficace à moyen et long terme. C’est pas devenu illégal, depuis le temps?

Les poudres de perlimpinpin et les « substituts » de repas, c’est un « non » définitif!

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Challenge de novembre 2020: n’acheter que des produits non transformés

Dans la lignée de mon challenge des vacances, de septembre (sur Instagram, un objet en moins chaque jour) et celui d’octobre (venir à bout de 10 produits dans mon garde-manger), mon challenge de novembre consiste à n’acheter aucun produit transformé. J’ai bien écrit « acheter », pas « consommer ».

Le garde-manger AVANT

Il y a plusieurs raisons pour lesquelles je me lance ce challenge :

  • mon garde-manger est encore trop plein de produits qui ne sont pas bons pour ma santé et ne m’aident pas dans ma perte de poids.
  • mon garde-manger est trop garni. J’ai de quoi tenir un nouveau confinement sans aller au ravitaillement. Du moins, c’est ce que je pense. Je vais pouvoir vérifier mon hypothèse grandeur nature.
  • je veux manger davantage de « vraie nourriture » et me désintoxiquer de certains produits, notamment sucrés, auxquels j’ai tendance à être accro.
  • le nouveau confinement est l’occasion rêvée de maîtriser 100% de ce que je mange, puisque je ne fréquenterais aucune cantine d’entreprise ni restaurant ce mois-ci.
S’il te plaît, donne moi du bon brocolis

Qu’est-ce que ça veut dire concrètement ? Et bien que je n’achèterai que des fruits, légumes, légumineuses, céréales non transformées au delà de ce que renferme déjà mon garde-manger, dont je souhaite diminuer le volume, dans l’optique d’un déménagement prochain.

Est-ce que je ferai des exceptions ? Évidemment, je ne parle que de ma nourriture à moi, les félins seront choyés comme d’habitude et auront droit à leurs rations de croquettes et de pâtée, qui sont des produits ultratransformés, j’en ai concience, mais nous ne vivons pas à la campagne, il n’y a pas de proie dans mon appartement.. Pour le reste, je ne pense pas que j’aurais des manques au vu de mes placards bien pleins! Je ferai le bilan de ce challenge dans un mois.

Et vous, avez vous envie de manger davantage de produits bruts et de réduire votre consommation de produits transformés ?

A la maison, Perte de poids, Santé, Solo living

Le challenge d’octobre 2020: vider les réserves de nourriture

Alors que 2020 nous a fait vivre une période de confinement et que pour la première fois de ma vie, j’ai fait l’expérience de « panic buying », j’ai regardé d’un air désabusé l’état de mes stocks de nourriture. C’est clairement un problème de riches, mais mes placards débordent de produits, un peu comme ma salle de bains il y a quelques années. J’ai vaincu le trop-plein de cosmétiques, la penderie qui déborde, je pense que je suis capable d’atteindre le même résultat avec la bouffe: réduire les stocks au minimum vital, avec uniquement des produits que j’aime.

Dans mon garde-manger, rien n’a été acheté avant juillet 2019 (date de mon emménagement dans mon logement actuel) ou presque (ce paquet toujours pas ouvert de farine de coco acheté cher en Irlande). Dans mon éthique de minimaliste, j’essaye de ne pas succomber à toutes les tentations mises au point par les services marketing, que ce soit en ligne ou dans un magasin physique. J’ai concocté une liste de courses sur une application mobile (j’utilise Trello) et je fais tout pour m’y tenir. Les seules choses que j’achète hors liste sont des fruits et légumes de saison, qui seraient à un prix abordable en magasin. Mon objectif est de ne pas faire d’autres extras.

Cupboard goals, if that’s a thing

Je ne désespère pas de déménager dans quelques mois et je souhaite minimiser le volume de choses à empaqueter. Malheureusement pour moi, il y a beaucoup de bazar dans mon placard à nourriture et il est impératif que je cuisine les fonds de placards et que je ne réencombre pas, afin de faire de la place pour ce que j’utilise vraiment souvent et réduire le volume du fond de roulement alimentaire.

D’où ce challenge du mois: consommer ce qui traîne dans les placards et qui ne m’est pas utile (doublon, produit ne faisant pas partie de ma liste de courses usuelle…)

Un échantillon du contenu de mes placards, que je tente de rationaliser depuis des mois

J’ai sélectionné les 10 produits ci-dessus en début de mois, avec l’objectif de les consommer partiellement ou en totalité. Plus facile avec la petite boîte de pois edamame qu’avec le bocal de poivrons jaunes piquants.

Les premiers produits consommés, bon débarras !

Il y a des produits plus évidents que d’autres à « passer »: ce qui demande peu de préparation et qui se cuisine en grande quantité.

J’ai au final vidé quelques autres produits en plus de ceux initialement retenus:

  • paquet d’algues nori (je suis une quiche pour rouler des makis, pourquoi est-ce que je m’obstine?)
  • pot de tahin (j’ai mis un an à en venir à bout, je ne fais pas de houmous si souvent que çà)
  • Poudre de maca
  • davantage de nouilles de haricots mungo
  • Du psyllium (je ne sais pas pourquoi j’ai acheté çà !)
  • Un paquet de lentilles vertes.
Note pour plus tard : la poudre n’est pas de la nourriture !
Pourquoi j’ai acheté du psyllium ? Aucune idée !
Bilan fin de moi : la polenta ne m’a pas inspirée

Et vous, avez-vous des produits à rotation lente dans vos placards? Etes-vous tentés par un défi « je consomme toute la nourriture de mes placards »?

Alimentation, Perte de poids

Revue de régimes – N°1 : Le saut de repas

Première incursion dans le monde merveilleux de la haine de soi perte de poids, dans le cadre de ma série d’articles très personnels sur les régimes.

Ma croissance à peine achevée, je me suis désintéressée de l’activité sportive. Un amalgame de puberté, de parents toxiques et de profs malveillants, je ne vais pas m’étendre là-dessus, mais quand même, on ne peut pas parler d’expérience positive ni de bienveillance à cette époque-là. Il faut dire que ma mère, n’ayant pas perdu le poids de ses grossesses, était en surpoids qui faisait peser un risque sur sa santé. Elle allait voir un nutritionniste tous les 3 mois et se contentait de manger du riz toute la semaine avant la visite trimestrielle, se baffrant le reste du temps. A-t-elle rééquilibré son alimentation? Evidemment que non, les basiques de la nutrition n’étaient pas là. Elle a été élevée à la campagne, sans comprendre que la densité des aliments qu’elle mangeait par habitude était en adéquation avec des activités physiques difficiles et un climat très rigoureux. Pas la peine de manger comme un paysan non motorisé de Haute-Ardèche alors qu’on fait un job de bureau avec la clim et le chauffage et qu’on y va en voiture. J’ai donc vu ma mère se débattre avec ses problèmes de santé et ne pas réagir de façon intelligente et posée. Je dois que son influence néfaste s’est fait sentir de longues années. Ce n’était pas un bon exemple à donner à ses enfants et encore moins à ses filles.

En EPS, de « moyenne », je suis devenue « nulle ». Je me contentais de friser la moyenne, moi qui étais une très bonne élève dans les « vraies » matières. J’avais 15 de moyenne partout en seconde, sauf en sport, naturellement.

Mon prof de sport de terminale, un des deux ne m’ayant pas dégoûtée à vie de l’activité physique, m’avait mis 10, comme ça, je n’ai pas perdu de point pour le bac. Il m’aimait bien : c’est le seul prof qui suivait ma progression aux Dicos d’Or (les fameuses dictées de Bernard Pivot, ça n’existe plus, maintenant les gens s’autopublient en semant des dizaines de fautes d’orthographe ou de français dans chaque page ou chaque paragraphe pour certains). J’ai donc eu la moyenne en sport au bac grâce à mes compétences en orthographe.

Photo de Engin Akyurt sur Pexels.com

Comme toutes les adolescentes, j’ai été complexée par mon corps. J’étais dépassée par ma croissance (j’étais grande par rapport aux autres, je faisais déjà 1m60 en entrant en sixième) et par mes formes féminines. La puberté n’a pas été facile pour moi, même si elle est venue de façon plutôt progressive. Chez certaines camarades, la transition a été beaucoup plus violente. Je ne peux pas dire que j’ai été très soutenue par mes parents à ce moment-là, c’est même précisément à cette période que ma mère est passée en mode toxique. Plus de 20 ans après, elle n’en est pas sortie. Elle semble n’avoir toujours pas compris ni accepté que son enfant est devenue une femme.

Bref, pour donner un exemple, elle trouvait que j’étais trop grosse (objectivement et quand je vois les photos de cette époque, certes je n’étais pas maigre, mais je n’étais pas non plus en surpoids, même si j’avais de bonnes joues, j’avais un IMC tout à fait normal) et plutôt que de remettre en cause ses propres préceptes diététiques, puisque c’était elle qui cuisinait, elle me faisait culpabiliser et me hurlait dessus. Je me souviens de cette semaine de vacances à la mer, avec ma sœur et ma mère, où ma mère avait trouvé que c’était une riche idée de me faire sauter des repas et donc, je les accompagnais le soir sans dîner moi-même. Le regard désolé de la caissière alors que je ne prenais pas de plateau et que je regardais les autres manger. On reparle de maltraitance et de parents toxiques? Non, ça ne sert à rien, c’est le passé. Je n’oublierai pas.

Je venais de fêter mes 18 ans, j’avais déjà lu des tas de bouquins de diététique, j’étais abreuvée de magazines féminins (à l’époque, pas d’internet) et je détestais ce corps que je n’acceptais pas. Ma mère aurait dû mieux réagir, s’informer, s’éduquer, pour transmettre des bons réflexes à ses enfants. C’était trop lui demander. C’est toujours trop lui demander, elle n’a pas compris que les enfants, ça s’éduque avec bienveillance, ça ne se dresse pas comme un chien. Quant à mon père? Démissionnaire sur la question. Le principe à la maison c’était « fais pas chier ».

Vous voulez un scoop? Sauter des repas, ça ne fait pas mincir! La nutrition, c’est une affaire d’équilibre, de plus et de moins, de densité calorique des aliments, d’appétit, d’appétences… Mais surtout, ça devrait être un plaisir et un réflexe et non pas une corvée et des restrictions.

Et vous, comment avez-vous vécu votre adolescence au niveau poids?

Garde-robe, Perte de poids

Suivi du challenge « Cagnotte pour la nouvelle garde-robe » – le point des 3 mois

Il y a 3 mois, je prenais l’engagement de mettre de côté tous mes petites rentrées d’argent, afin de financer la nouvelle garde-robe que je compte m’offrir après avoir atteint mon objectif de poids.

Où est-ce que j’en suis aujourd’hui ?

Voici le bilan :

Poids perdu: 2.8 kg (score tout à fait honorable, puisque je n’ai changé mon alimentation vers le WFPB (whole foods plant based) que fin août)

Nombre d’objets dégagés (40 ventes + 7 dons) soit: 47 objets en moins, donc 20 vêtements (so long mes affaires de sport confinées dans leur tiroir), 9 sacs (collection de plus en plus réduite, dieu merci) et autres babioles: livres, rice cooker etc.

Divers objets vendus sur Vinted

Ventes sur Vinted : 35 objets pour 265.80€ (vêtements, sacs, divers équipements de voyage et de randonnée)

Ventes sur Rakuten : 5 objets pour 260.42€ (du matériel high tech et de cuisine non utilisés comme ils auraient pu l’être)

Cashback sur igraal: 0€, je n’ai pas atteint les 20€ nécessaires pour le paiement, et finalement, je n’ai pas tant acheté que çà en ligne ces derniers temps. Logique, quand on y pense.

Autres rentrées d’argent non salariales ni commerciales (subventions du CSE pour mes vacances, cashback de ma banque pour avoir mis en place un virement automatique sur mon assurance vie): 310€

Total: 836.22€

Verdict: ça commence très fort! Très clairement, j’aurais du mal à faire mieux au prochain trimestre côté ventes. Côté perte de poids, j’ai bon espoir de faire mieux, surtout en suivant la bonne méthode de perte de poids (régime, c’est un gros mot!).

J’ai cependant de jolies ventes dans les tuyaux, j’atteindrai donc les 1000€ sans problème d’ici au prochain point d’étape en janvier!

A la maison, Alimentation, Perte de poids

Revue de régimes -N°0 : introduction

J’aimerais tellement que l’histoire soit différente, mais c’est comme ça… Depuis l’enfance, on m’a fait comprendre que j’étais « rondelette ». C’est sûr que j’avais des bonnes joues, mais quand je regarde les photos, objectivement, je n’étais pas grosse, j’avais une physionomie tout ce qu’il y a de plus normale, si ce n’est que j’étais grande pour mon âge. Jusqu’à la classe de cinquième, ma croissance s’étant interrompue à 1m73, j’ai toujours été parmi les plus grands, on me donnait facilement un ou deux ans de plus, voire davantage (« non, je n’ai pas encore eu les résultats du bac, je passe mon brevet l’année prochaine »).

Évidemment, l’adolescence a été difficile comme pour la majorité des filles. Ma croissance s’est fort logiquement arrêtée et j’ai pris des formes de femme, mais assez progressivement, je dois dire. Alors que je faisais de la danse classique (honnêtement, j’étais dans les normes pour une jeune fille de ma taille, ni mince ni grosse), on m’a abondamment reproché mon physique trop « fort’. Curieusement, j’ai arrêté la danse. Et la gym. Et je me suis mise à détester le sport. Mes profs de sport ont également joué dans cette aversion, certains donnant plus dans le sadisme que dans la bienveillance. J’aurais donné n’importe quoi pour en être dispensée, tellement je détestais aller en cours de sport. En famille, nous n’avions pas d’activités physiques, à peine une promenade par-ci, par-là. Mes parents n’ont jamais été sportifs, du coup, ce n’est pas dans notre culture d’aller se bouger les fesses.

Photo de Maksim Goncharenok sur Pexels.com

J’ai eu des profs assez déplaisants dans l’ensemble. Du genre à se croire tout permis parce qu’ils étaient PROF et ADULTE. J’ai vraiment très peu appris avec eux sur l’activité physique en général. C’est bien plus tard que j’ai compris comment cela fonctionnait… Et c’était donc trop tard pour prendre de bonnes habitudes et intégrer le sport dans mon rythme de vie.

Entre ce prof qui m’a fait faire de l’athlétisme en chaussures de ville (j’avais oublié mes baskets ce jour-là), et l’autre qui nous regardait courir sur la piste glacée sous la neige, bien au chaud dans son cabanon. En fait, non c’était le même que j’ai eu la malchance de me coltiner plusieurs années. Un authentique connard. Une année, j’étais dans la classe de son fils, pareil, un connard. Les chiens ne font pas des chats. Dans le lot, j’en ai eu 2 bien, bienveillants, à expliquer ce qu’il fallait faire et comment ils notaient. Les autres avaient décrété que j’étais nulle et ne faisaient rien pour me motiver. J’ai même perçu quelques pointes de sadisme. Certains ne devraient pas être profs, s’ils ne sont là que pour leur chèque de fin de mois et pas pour encourager leurs élèves.

Evidemment, quand je suis devenue adolescente, ma mère est devenue encore plus toxique qu’avant, me faisant faire n’importe quoi, ne m’écoutant jamais. C’est bien simple, quand je la contredisais (parce que j’étais éduquée et elle pas), sa réponse était « ça se passe mal à l’école? ». Et bien, non, pas toujours. J’ai eu mon lot de bizutage, mais l’avantage d’être parmi les plus grands et costauds, c’est qu’on ne vous emmerde pas bien longtemps. Des parents à l’écoute et bienveillants et surtout bien informés m’auraient été plus utiles que les guignols qui en ont fait l’office. Ils n’ont pas été à la hauteur. Jamais, en fait… Comme si avoir des enfants n’étaient qu’une charge pour eux. Pourquoi en ont-ils fait trois, alors que, objectivement, ils s’en désintéressaient complètement? Allez savoir.

Bref, je m’égare. Il s’agit d’un article introduisant tous les régimes que j’ai pu faire dans ma vie. C’est néanmoins important de commencer par la genèse: une famille dysfonctionnelle et mal éduquée sur le sport et la nutrition. Ce qui donne une vie ponctuée de stress, de prise de poids, de prises de bec…

Aujourd’hui : à 40 ans, je n’ai toujours pas trouvé mon poids sain. Je suis médicalement obèse. Pas merci, maman, pas merci, papa. Ce n’est pas tout à cause de vous, je prends ma part de responsabilité, mais vous n’avez pas été d’une grande aide.

Ceci est le premier article de ma série sur les régimes. C’est hélas une longue série. Qui risque d’être déprimante, mais j’ai envie de me donner le temps de raconter mon cheminement, tout aussi important que le véganisme ou le minimalisme. On en vient à chercher des solutions parce qu’il y a un problème, pas pour se faire mousser.