Journal, Solo living

Déjà traîtresse dans ma (nouvelle) classe?

J’ai un peu le cul entre deux chaises, entre mes origines très « classes moyennes » et mon quotidien dans les 5% des Français les plus riches. C’est une donnée plus statistique que culturelle. Au quotidien, je ne me sens pas si « classe dominante » que çà.

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Pour illustration, ci-dessous 10 choses que je n’ai pas adoptées lors de ma transition de classe :

  • avoir du personnel: pour moi, pas besoin de nounou ni de jardinier. Mais surtout, je ne veux pas avoir de femme de ménage. Je n’ai aucune passion pour les tâches ménagères, mais je n’ai pas envie de gérer une tierce personne. Mes 62 mètres carrés ne sont pas une tâche insurmontable.
  • avoir un héritage conséquent: je viens de la classe moyenne. Changer moi-même de classe sociale n’a pas magiquement changé le capital financier que mes parents me lègueront. D’ailleurs, je leur ai toujours dit de tout claquer et de ne pas être les plus riches du cimetière. Je préfère avoir mon propre argent que je gagne moi-même par mon travail… Et éviter les embrouilles avec mon frère, qui est lui bien resté dans sa classe sociale d’origine.
  • avoir des bijoux ou des meubles de famille: pas de ça chez moi. Je choisis les objets qui passent le seuil de mon domicile. Je ne m’encombrerai pas du bazar d’autrui, surtout pas celui de mes ascendants.
  • utiliser des sobriquets sophistiqués: appeler mon grand-père « grand-père »? Non. J’ai toujours dit « pépé », parce que c’est comme çà dans le Sud, dont je suis culturellement originaire, malgré toutes mes protestations (bientôt 20 ans à Paris, comment se réclamer du Sud?).
  • avoir une résidence secondaire/une maison de famille: même si je fantasme sur un coin de vert, il serait uniquement pour moi. Même si ma mère a hérité d’un tas de pierres sur une pente de la Haute-Ardèche, je ne considère pas que ce soit une « maison de campagne ». Même mes parents qui habitent à une heure et demie de route n’y vont jamais.
  • avoir des amis ou de la famille qui ont des résidences secondaires: dans mon réseau, il y a sans doute quelqu’un qui en a une, mais je n’y ai jamais été invitée. Je ne dois pas être de bonne compagnie…
  • porter des mocassins et des serre-tête en velours: ce n’est pas Versailles ici… J’habite dans le 95. Je porte des marinières, ceci dit.
  • pratiquer une religion: non merci. J’abhorre les religions organisées, il n’y a pas plus intolérants ni machistes que les gens religieux. On peut avoir une vie spirituelle et intellectuelle sans religion.
  • avoir des enfants. Les plus riches peuvent se permettre d’élever Quitterie et Pierre-Eudes. Personnellement, je n’ai jamais été assez motivée pour faire un enfant. Trop de charge mentale pour moi. Dans certains milieux, c’est inimaginable de ne pas se reproduire. Pour moi, c’est juste « non ».
  • utiliser un vocabulaire qui a pour vocation d’exclure. Il y a une certain façon de parler dans tous les milieux, c’est une évidence. Je fais de mon mieux pour de pas être une snob de la parole…

Et vous, qu’en pensez-vous?

A la maison, Défis, Minimalisme

10 astuces à 0€ pour faire des économies

Toujours dans ma mouvance minimaliste et dans le cadre de mon plan d’économies, je vous présente des astuces qui ne coûtent rien et qui permettent de ne pas dépenser plus que nécessaire!

1- Je garde des emballages pour mes propres envois : je ne parle pas des enveloppes matelassées ou des colis que je reçois, ça je pense qu’on le fait tous (une enveloppe matelassée coûte 50 centimes pièce, mine de rien). Je mets aussi de côté des emballages divers, tels que ceux de la pâtée des chats, qui sont en carton épais. Super pratique pour mes ventes sur Vinted, plutôt que de les mettre au bac de recyclage. Je garde aussi les emballages en papier des légumes et ceux de la boulangerie pour caler le contenu de mes colis. C’est à la fois économique et écologique.

2- Je reporte le week-end les vêtements de la semaine, s’ils sont encore propres. Laver trop souvent les vêtements les abîme, alors je préfère en tirer le meilleur parti et allonger leur durée de vie. Cela fait faire des économies de lessive et d’électricité et prolonge la vie de mes vêtements, sachant que ma garde-robe est minimaliste. Parfois, cela me fait porter des vêtements plus « habillés » que nécessaire, mais je m’en fiche.

3- Je n’achète pas ce qu’il est facile d’emprunter, par exemple des livres. Dans toutes les villes, il y a des bibliothèques ouvertes à tous et souvent gratuites, elles proposent en plus souvent des livres électroniques. Plus besoin de se déplacer pendant les horaires d’ouverture, ni d’aller toucher des livres dégueulasses (merci Covid, pour cette prise de conscience généralisée sur l’hygiène) ou poussiéreux.

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4- J’utilise une banque en ligne sans frais. Pas de frais bancaires mensuels etc. Ma carte Visa Premier me coûte 0€. Certes, Boursorama m’a demandé de laisser 5000€ chez eux (et ce n’est pas à la portée de tout le monde), mais c’est très vite rentabilisé. Ils font aussi régulièrement des offres promotionnelles sur leurs différents produits. En 2020, j’ai récupéré 200€ de cashback en plaçant de l’argent sur différents produits que j’utilisais déjà (Assurance vie, Compte d’Épargne Financière Pilotée, Compte titres). Mon code parrainage est ici: Boursorama.

5- Je ne suis pas à découvert. Ça rejoint le point d’avant. Certes, j’ai droit à un découvert sans frais pendant 30 jours, mais je préfère ne pas dépenser de l’argent que je n’ai pas. Ce n’est pas facile pour tout le monde, je sais, mais les agios coûtent une fortune, en pure perte.

6- Je fais des listes: shopping listes + to do listes. J’ai une shopping list pour les courses du quotidien, que je complète dès que je manque de pois chiches ou de flocons d’avoine. J’ai aussi une shopping list pour les vêtements et accessoires. Ma garde-robe est plutôt minimaliste, mais je renouvelle parfois des pièces. Quand quelque chose est depuis trop longtemps sur la liste, je l’enlève : si j’ai vécu sans pendant longtemps, c’est que je peux vivre sans pour toujours. (oui, je pense à toi, veste en jean dont je pensais que ma garde-robe avait besoin…)

7- Je prends une gourde d’eau du robinet dès que je pars de chez moi pour quelques heures. Certes, il y a le prix de la gourde, mais on peut aussi recycler un bocal ou une petite bouteille en verre. J’évite ainsi l’achat de boissons hors domicile, qui sont chères et qui laissent derrière des emballages plastiques pas très recyclés.

8- Je récupère les bocaux des produits que j’achète. Pas tous, et je ne les garde pas tous non plus. J’aime bien ceux de la confiture Follain que j’ai ramenée d’Irlande. Je teste différents formats pour voir ce qui convient à mes besoins réels et non à mon fantasy self. Ceux que je ne retiens pas partent au recyclage verre.

9 – Je compare toujours les prix avant de faire un gros achat, type électronique ou électroménager. Amazon n’est pas systématiquement le plus avantageux : Darty, la Fnac et la Redoute ont aussi des bons deals avec les fabricants, surtout si on y rajoute des cashbacks tels que ceux d’iGraal (parrainage ici) ou des bons d’achats payés moins chers sur TheCorner quand on est client Boursorama (parrainage ). Jackpot si on arrive à tout combiner!

10- Je fais le tri dans mes amis : exit ceux qui ne tiennent pas compte de mes contraintes et souhaits budgétaires : c’est ainsi que j’ai refusé tous les enterrements de vie de jeune fille pour les mariages de mes amies, systématiquement organisés à l’autre bout de la France… Transport, hôtels, nourriture, activités, part de la future mariée… Tout çà, ça chiffre. Sans compter le mariage lui-même (la tenue, le coiffeur, les frais de déplacement et de transport) et l’inévitable cadeau pour les mariés. Sans aller faire comme Carrie Bradshaw et me marier avec moi-même, juste que, pour une fois, on célèbre mes choix de vie et qu’on participe à mes frais de vie à moi, je dis non si cela me semble trop dispendieux. Est-on obligé de dépenser de l’argent pour passer un bon moment entre amies? Il me semble que non.

Très clairement, je ne participerai plus aux « weekends entre filles », qui me coûtent, au delà de l’aspect pécuniaire, une bonne dose de stress et de frustration. Les amitiés vieillissent parfois mal.

Je dois dire que c’est pareil pour les restaurants à plusieurs, je souhaite que le budget associé me convienne. Quitte à se contenter d’un café ou d’un verre plutôt qu’une formule complète. Évidemment, en ce moment, la question ne se pose pas vraiment. Mon budget sorties est à 0€ depuis les confinements, comme pas mal de monde, j’imagine.

Et vous, quelles sont vos astuces à 0€ pour économiser pour ce qui compte vraiment pour vous ?

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Confinement quizz: 10 questions

Après 4 semaines de confinement, quelles leçons tirer ? Je n’ai pas trop à me plaindre : je télétravaille depuis chez moi, dans 50 mètres carrés avec des grandes fenêtres, avec toutes mes affaires et appareils de cuisine, télé, ordinateur et autres, avec suffisamment de nourriture pour ne craindre ni la famine ni le scorbut.

J’ai l’eau courante, l’électricité, mes 2 chats… on ne va pas dire que c’est le bonheur, car c’est difficile de ne pas pouvoir aller et venir comme on l’entend, surtout qu’on nous l’impose, mais vraiment, je suis une privilégiée. Comme j’habite en ville, je peux aussi aller faire mes courses à pied, pas besoin de sortir/entretenir/réparer/garer une voiture. Je prends mon panier et mes godasses et on va faire les courses!

Comme j’aime bien mon format « les 10 choses », à publier le 10 du mois, j’ai concocté ce petit quizz. 

1 – Les 3 points les plus négatifs du confinement:

  • La privation de cette liberté essentielle qui est celle de se déplacer
  • Le manque de contacts avec des êtres humains (chose qu’il est compliqué de combler en vivant en solo)
  • L’absence de routine (le trajet vers le bureau, la pause à la cantine etc) 

2 – Les 3 points les plus positifs du confinement:

  • Je ne prends plus mon bus (tout cet énervement car il est irrégulier, imprévisible, bondé, inconfortable…)
  • Je mange à la maison et je sais donc ce que je mange.
  • J’ai gagné un tout petit peu de temps personnel (le temps de mes trajets aller-retour au bureau, rien de plus)

3 – 3 habitudes que je n’ai pas perdues:

  • Démarrer ma journée de travail à 9 heures. Dans « télétravail », il y a « travail ». Le changement d’heure a été difficile, car on doit tout faire une heure avant, y compris se lever!
  • Faire une vraie pause déjeuner. C’est un besoin non négociable si je veux rester productive et focus. Il m’est impératif de couper la journée en deux. Déjà que j’ai du mal à distinguer un mercredi d’un vendredi.
  • Je tâche de clôturer ma journée avant 18H30. C’est difficile, car je travaille pas mal avec les Etats-Unis. Et pour eux, c’est encore le matin.

4 -3 habitudes que j’ai perdues:

  • Me pomponner: à quoi bon m’embêter à m’habiller classe, me maquiller et m’embijouter si aucun autre être humain ne croise ma route? là encore, un petit gain de temps et des économies d’usure de fringues..
  • La pause café avec mes collègues. On ne peut plus pester contre la machine qui marche une fois sur deux. Et en virtuel, c’est quand même pas pareil!
  • Faire mes courses en rentrant du bureau. Maintenant, j’y vais le samedi matin uniquement, munie de ma petite attestation.

5 – 3 objets les plus utiles :

  • Un écran 22 pouces que j’ai acheté pour l’occasion, mes cervicales et mes yeux me remercient. C’était un achat auquel je réfléchissais depuis plusieurs mois, le confinement a accéléré le passage à la caisse.
  • Mes gadgets de cuisine, qui me permettent de me faire plaisir (robot, blender etc) car j’ai plus l’impression de jouer que de cuisiner pour faire ma popotte.
  • Mes stocks pour les félins : pâtée, croquettes, litière. Des produits essentiels !

6 -3 objets les moins utiles :

  • mes manteaux d’hiver. Je ne mets plus guère le nez dehors, à part pour descendre mes poubelles et pour ma sortie hebdomadaire pour mes emplettes de première nécessité. Et le temps s’est considérablement radouci.
  • des réserves pour des produits que je ne consommerais pas complètement pendant le confinement (dans mon cas: le papier toilette)
  • mon pass Navigo (je dois le payer, alors que bon, il ne va pas chauffer ce mois-ci, soyons réalistes).
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7 – 1 chose que je pensais faire et que je n’ai pas faite pendant le confinement (à aujourd’hui)

  • Me cultiver. Il y a pléthore de ressource à disposition, mais je travaille quand même beaucoup et je n’ai pas la tête à plonger dans un bouquin. Même voir un film en entier requiert une capacité de concentration que je n’ai pas.

8 – 1 chose que je n’aurais jamais pensé faire et que j’ai faite le confinement (à aujourd’hui)

  • Du pain! Comme toute la Twittosphère française.

9 – 1 chose qui me manque vraiment:

  • Marcher dans la rue, sans but.

10 – 1 chose qui ne me manque pas du tout:

  • Prendre le bus pour aller au bureau.

Question bonus : quelle est la première chose que je ferais après le confinement ?

Apporter mes manteaux d’hiver au pressing. Car la saison aura changé, et je pourrais abandonner les chaussettes (je déteste porter des chaussettes, je rêve d’une vie sans chaussettes).

J’aimerais aussi aller au cinéma, au restaurant, voir ma famille et mes amis.

Et vous, quelles seraient vos réponses au #ConfinementQuizz ?

A la maison, Garde-robe, Journal, Minimalisme

10 vêtements que je ne possède pas

Suite de ma série « 10 choses que je n’ai pas » – spéciale frusques, guenilles et fringues…

Evidemment, comme d’habitude, il s’agit d’une liste personnelle d’objets qui ne me conviennent pas, pour des raisons que j’explicite dans l’article. Chacun fait comme il veut, bien sûr.

Bonne lecture!

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  1. Une robe de soirée (je ne suis pas une mondaine)
  2. Une jupe (sérieusement, c’est le vêtement le moins pratique qui existe)
  3. Un tailleur (je devrais peut-être en avoir un mais je me sens déguisée quand tout est coordonnée. Et puis, les années 1980 et Working Girl, c’est fini)
  4. Un chemisier (je ressemble à une mémère dedans, c’est atroce)
  5. Des escarpins (j’aime marcher sans me casser la gueule)
  6. Une salopette (j’ai plus que 9 ans)
  7. Une combinaison (j’aime aller aux toilettes sans me désaper complètement)
  8. De la fourrure (plutôt à poil qu’en fourrure!)
  9. Du cuir (trop inconfortable et éthiquement pas en ligne avec ma consommation)- même si j’ai quelques paires de chaussures en cuir, ainsi qu’une ceinture, la seule que j’ai et que je traîne depuis 15 ans.
  10. Des vêtements intentionnellement transparents (je ne vois pas l’intérêt!)

Et vous, quels sont les vêtements que vous n’aimez pas ou que vous ne possédez pas?

A la maison, Minimalisme

10 choses que je n’ai pas chez moi

Voici une liste d’objets que je n’ai pas chez moi. Comme d’habitude, il s’agit de choses qui ne me servent pas à moi, mais chacun est libre de faire comme il le souhaite. Pour ma part, je vis très bien sans pour l’instant.

Pour moi, il est important de questionner nos besoins, surtout après l’orgie de shopping, couplée à mon déménagement dans un appartement vide, que je viens de vivre. Tous ces objets que j’ai dû évaluer: les ramener? Les donner? Les vendre? Les remplacer? Quelle fatigue! J’aspire depuis plusieurs années au minimalisme chez moi, afin d’être plus mobile, moins prisonnière des objets, mais c’est un challenge de tous les instants.

Donc sans plus attendre, voici 10 choses que je n’ai pas chez moi:

  1. Une bibliothèque (oui, car j’ai de moins en moins de livres et que çà prend de la place.)
  2. Du matériel vidéo (à part la télé, je n’ai pas de lecteur DVD ni de caméra, parce que je ne m’en servirais pas)
  3. Des plantes (j’ai choisi d’avoir des chats, que je réussis à maintenir en vie, au contraire des plantes)
  4. Un instrument de musique (Enfant, j’étais musicienne, mais l’instrument qu’on m’avait mis entre les mains ne me plaisait pas. Je rêvais d’apprendre la clarinette, pas la flûte traversière. J’ai persévéré jusqu’à l’entrée du lycée, mais ni la passion ni le travail n’étaient là, donc j’ai tout arrêté et jamais repris. C’est un regret d’avoir perdu cette compétence, je me dis qu’un jour, je m’y remettrai mais pas tout de suite, ma vie est bien trop occupée! J’ai bazardé toutes mes affaires musicales il y a plusieurs années et elles ne me manquent pas.)
  5. Un buffet (je parle d’un buffet style année 1950 comme le Mado. J’adorerais en avoir un, mais vraiment pas la place dans mon appartement francilien au 6ème étage. Donc, un jour, peut-être, quand j’habiterai dans une maison dans le Sud ou à la montagne.)
  6. Un bureau (j’en ai eu plusieurs, mais finalement, la table à manger est bien plus ergonomique qu’un secrétaire poussé contre le mur. Je préfère avoir une vue panoramique sur la pièce quand je travaille de chez moi plutôt que d’être coincée contre un mur. Toutes mes petites affaires de bureau tiennent dans une petite caisse, que je sors et que je mets sur la table quand j’en ai besoin, et voilà, gain de place.)
  7. Une horloge (la galère de gérer les piles et les changements d’heure… et puis j’ai plusieurs radio-réveils – 3 pour l’instant – donc j’ai l’heure dans toutes les pièces (et en plus, je peux écouter de la musique!))
  8. Une table de chevet (je n’ai pas trouvé la bonne et en fait, une simple table basse ou un tabouret fait tout à fait l’affaire pour moi – j’y pose une petite lampe et mon téléphone portable et basta!)
  9. Une montre (OK, ce n’est pas tout à fait un objet qu’on garde à la maison, mais force est de constater que je vis très bien sans montre. J’ai toujours l’heure par ailleurs et j’apprécie de laisser mon poignet libre. Je songe à me racheter un tracker d’activité mais je préférerais une version qui ne se porte pas au poignet.)
  10. Un héritage (en fait, je n’ai rien récupéré de chez mes parents ou grands-parents. Il fut un temps où ils voulaient me refourguer leurs vieilleries et puis ils ont fini par comprendre que ce n’était pas une bonne idée de me livrer une énorme bibliothèque 2 mètres par 2 mètres, de couleur acajou foncé, dans mon studio parisien de 25 mètres carrés au 4ème sans ascenseur. Mais cela n’a pas été évident pour eux, il a fallu leur expliquer. Si seulement ils avaient lu ne serait-ce que 10% des livres de cette fameuse bibliothèque… Quand on voit tous les bibelots devant les livres, on voit bien que ces livres sont décoratifs! Bref. Je suis d’avis de lire des livres, pas de les stocker)

Mon avis sur les objets hérités ici.

A la maison, Cosmétiques, Minimalisme

10 choses que je n’achète plus (cosmétiques)

Depuis ces 5 dernières années, tout au long de mon cheminement vers le minimalisme, j’ai analysé mes habitudes de consommation et j’ai notamment grandement questionné ma consommation de cosmétiques. J’ai toujours été intéressée et attirée par les parfums, le maquillage, les soins etc. Il fut un temps j’étais une grande lectrice de magazines féminins. Je ne les prenais pas pour parole d’évangile, car mon budget ne me permettait pas d’acheter des crèmes à 100€ le pot de 30 ml. Mais j’ai certainement été influencée par eux. J’ai cru avoir besoin d’un certain nombre de produits, pour modifier mon apparence et pour résoudre des problèmes (imaginaires). J’ai depuis appris et réalisé que la beauté vient de l’intérieur, essentiellement. Une bonne alimentation riche en végétaux, pas de consommation d’alcool et de produits laitiers et les « problèmes » de peau disparaissent comme par magie.

Bref, j’ai pris conscience que je n’avais pas besoin de tout un tas de produits qu’on nous vend comme « indispensables« . Personnellement, je pense qu’on peut vivre sans cosmétiques. Vraiment. Seuls le savon et la crème solaire sont vraiment utiles. Le reste, ma foi, c’est la pression sociale qui nous le fait acheter. Il faut savoir que les ingrédients utilisés dans les cosmétiques conventionnels ont de quoi faire se dresser les cheveux sur la tête: produits qui traversent l’épiderme, perturbateurs endocriniens, cancérigènes… Bref, il y a beaucoup de ménage à faire dans nos armoires de toilette. Je ne vais jamais au rayon cosmétiques dans un supermarché, car je n’y achète plus rien depuis des années !

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J’avais 2 problèmes:

  • Trop de produits: démaquillants, crèmes pour le corps, pour le visage, pour le contour des yeux etc. Mon armoire de toilette ressemblait à une succursale de Sephora, c’est dire. J’ai eu un temps un abonnement à une box beauté, ce qui n’a fait qu’aggraver le problème. Heureusement que je suis revenue à plus de raison.
  • Trop de chimie: au fond, je savais que ce n’était pas bon pour moi, mais je vivais quand même avec tout l’attirail. J’ai pourtant déjà fait des allergies à des produits. Et çà m’a fait mal! Et pas qu’au porte-monnaie.

Voilà donc la liste des 10 cosmétiques que je ne consomme pas ou plus. Chacun fait comme il veut, c’est juste mon opinion:

  1. Colorations pour cheveux: je dis oui au naturel et donc aux cheveux blancs. Je me réjouis de voir l’effet du temps qui passe sur mon corps. C’est sain. J’ai les cheveux très foncés et longs et quelques jolis fils d’argent.
  2. Après-shampooing: je fais très peu de shampooings et je ne vois pas l’intérêt de se tartiner de silicone qui ne traite même pas réellement le cheveu. C’est juste une couche de chimie inutile.
  3. Vernis à ongles: saviez-vous qu’on l’enlève aux personnes qui sont hospitalisées, car c’est un vrai nid à bactéries. (il me reste un flacon que je jetterais sans le remplacer quand il sera périmé, sans doute en 2019, je n’en mets que sur les ongles des pieds, certainement pas des mains, car on porte sa main à la bouche plusieurs fois par heure!)
  4. Fond de teint: je n’ai jamais trouvé la bonne formule ni la bonne couleur. Je déteste l’effet plâtre. Je préfère ma peau au naturel, bien hydratée par ma consommation de végétaux et d’eau. Les hommes ne mettent pas de fond et on ne leur dit rien. Alors pourquoi les femmes devraient-elles s’infliger ça ?
  5. Poudre: j’ai déjà vu de la poudre invisible ou translucide. Quel intérêt si cela ne se voit même pas!
  6. Anti-cernes: je m’étais diagnostiquée un problème de cernes. J’ai depuis décidé de dormir mieux, de boire plus d’eau et de manger plus de fruits. Aujourd’hui, je ne trouve pas que j’ai des cernes.
  7. Produits de contouring: je ne suis pas Kim Kardashian. J’ai un job normal, qui me laisse le temps de me maquiller très basiquement. Je ne ressens aucun besoin de me grimer pour Instagram. Je ne fais pas de selfie sur Instagram. Je n’ai personne à impressionner, je m’en fous.
  8. Déodorant: pour la peine, bien trop de chimie pour moi. Je me contente d’un mélange huile de coco+bicarbonate de sodium+huile essentielle. C’est efficace et naturel. Aucun problème d’intolérance de mon côté.
  9. Parfum: J’adorais les parfums, j’étais super fan. J’attendais Noël avec impatience pour me faire offrir un joli flacon de grande marque. Et puis, avec le temps, j’ai de moins en moins supporté les parfums de synthèse. J’ai arrêté de mettre du parfum ou de l’eau de toilette. Je suis passée à de l’eau de Cologne, de temps en temps. Quant aux parfums des autres, ils me font souvent mal à la tête.
  10. Crème/cire dépilatoire: j’aimerais bien me passer de l’épilation, mais je n’assume pas l’aisselle et la jambe poilues à l’air libre. Je ne m’épile qu’à la belle saison, en tout cas. Mais j’utilise uniquement un rasoir avec savon ou un épilateur. J’ai eu de mauvaises expériences avec la crème dépilatoire. Je ne vais pas en institut car je trouve çà cher et contraignant. Et je suis douillette, la cire ne me fait pas de bien. Vivement que le poil fasse sa révolution et qu’on nous laisse vivre en paix avec lui, nous les femmes.

Et vous, y-a-il des produits cosmétiques que la plupart des gens ont dans leur armoire de toilette et vous non?

Bilans, Journal

10 choses à savoir sur moi

Au jeu des 10 choses que tout le monde ne sait pas sur moi, j’ai identifié ces quelques « fun facts ». cela ne changera pas votre vie, mais vous me connaîtrez un (tout petit) peu mieux, si vous appréciez déjà mon blog.

  1. Je suis droitière. Pure droitière, incapable de boire de la main gauche par exemple.
  2. La première langue étrangère à laquelle j’ai été exposée était l’allemand. J’ai grandi dans l’Est de la France. La mairie nous a payé des cours d’allemand en CM1. J’ai ensuite étudié l’Allemand depuis le collège jusqu’à mes études supérieures. J’avais fini avec un bon niveau, hélas, je ne le parle plus du tout.
  3. J’ai eu une rôle de soliste dans un opéra. Entre 9 et 16 ans, j’ai été élève dans différentes écoles de musique. J’ai fait du solfège, de la chorale, de l’instrument. Et parmi toutes ces activités, j’ai décroché un rôle de soliste dans l’Opéra pour enfants de Benjamin Britten, « l’Arche de Noë ». J’ai aussi eu un prix de solfège une année. Mais mes jours musicaux sont loin derrière moi. Je n’avais pas de talent d’instrumentiste et je n’ai pas eu l’opportunité de développer mes qualités de chanteuse. J’aime toujours beaucoup la musique classique.
  4. J’ai un pied sur tous les continents, sauf l’Antarctique. Même si les voyages m’ont lassée ces derniers temps, je suis fière d’avoir pu visiter tous ces pays.
  5. J’ai 2 chats, adoptés dans des refuges. Impossible pour moi d’acheter un animal ou de récupérer un chaton auprès d’un proche. Il était essentiel pour moi de donner une maison à un animal dans le besoin. J’ai donc 2 bébés à 4 pattes, qui me gardent bien occupée.
  6. J’ai appris le russe pendant 2,5 ans et l’italien pendant 3 ans. J’ai une passion pour les langues, même si je parle tellement souvent l’anglais que cela a éclipsé mes autres compétences linguistiques. Mais j’ai parfois des résurgences de russe. Je sais toujours lire le cyrillique, c’est parfois utile.
  7. J’ai fait 2 années de cours de one-man-show et 2 années de cours d’improvisation. L’avantage de vivre à Paris et d’avoir accès à ce type de loisirs. Dans ce cadre, je suis montée sur scène une vingtaine de fois, dont au Point-Virgule et aux Blancs-Manteaux. Je ne sais pas si je reprendrais des cours, un jour. C’était une expérience sympa, mais mon Dieu, tous ces egos à gérer! Les apprentis artistes sont quand même spéciaux. A peine ont-ils mis un pied dans le cours qu’ils se prennent pour Gad Elmaleh ou Florence Foresti. Et le directeur de l’école qui avait une petite tendance à leur laisser croire qu’ils avaient du talent pour leur louer sa salle à prix d’or. La réussite dans ce milieu-là est rare et nécessite énormément de travail et de chance. Ce n’est pas parce qu’on fait rigoler ses potes en soirée qu’on saura faire rire une salle remplie d’inconnus.
  8. Je fabrique mon lait végétal moi-même. J’ai un blender chauffant qui a une fonction « lait végétal ». C’est vraiment zéro déchet! Il suffit de faire tremper les graines (soja, amandes, cajou…) et de lancer la machine. Je stocke dans un bocal en verre au frigo et j’ai toujours du « lait » à la maison!
  9. J’ai le mal de mer. Sur à peu près tous les bateaux. Chaque fois que j’ai fait du snorkeling ou de la plongée, j’ai bien nourri les poissons. Après tout, j’ai un ADN de montagnarde. La mer n’est pas mon élément.
  10. J’ai vécu dans 3 pays anglophones: aux Etats-Unis pour mes études, en Australie dans le cadre d’un Working Holiday Visa raté et plus récemment en Irlande.
Journal, Minimalisme

10 choses que j’aurais aimé savoir plus jeune

Il y a tant de choses que j’aurais aimé savoir (ou réaliser) plus tôt dans ma vie. Mais prendre de la maturité ne se fait pas en un jour. J’ai vécu mes expériences et j’ai fait mes rencontres au moment où je devais les vivre et les faire. Cela ne sert à rien de vivre avec des regrets.

Bref, à l’exercice de « si seulement j’avais su », voilà ce que j’aurais dû faire:

  1. Ne pas écouter mes parents. Sérieusement, ils ne vivent pas sur la même planète que moi. Leur vision de la vie est tellement différente de la mienne qu’ils n’ont jamais été de bon conseil, et ce, depuis mon adolescence honnêtement. C’est encore pire depuis que je suis indépendante. J’ai l’impression qu’ils ne veulent pas mon bonheur, mais le leur. Style que je rentre m’installer dans la campagne profonde, que je ponde 3 gosses et que je devienne caissière à temps partiel chez Super U. (Je n’ai rien contre les caissières, c’est un métier tout à fait honorable, mais j’ai 2 bacs +5 et je parle 3 langues, donc mon horizon professionnel est vaste)
  2. Exprimer clairement ce que je voulais et ce que je ne voulais pas. Combien de fois me suis-je tue pour ne pas froisser les autres, aux dépens de mon propre bonheur? Par exemple, lors de ma première visite à Londres, à 25 ans, je rêvais d’aller visiter la Tate Gallery. Comme « les autres » n’en avaient pas envie, on s’est retrouvé à aller chercher du thé pour la grand-mère d’une d’entre nous dans une rue commerçante. Quelle perte de temps et d’opportunités! J’aurais dû exprimer clairement mon désaccord ou faire ce que j’avais envie de faire de mon côté. Depuis, j’évite de voyager en groupe. Trop de prises de tête et de compromis frustrants.
  3. Comprendre que tout le monde ne peut pas être d’accord avec moi. Je sais bien que chaque personne est différente, mais quand je vois quelqu’un prendre très manifestement la mauvaise voie, j’ai du mal à me taire. Dire ce que je pensais m’a très souvent attiré des critiques infondées. Maintenant, je me tais. Que chacun fasse ses propres erreurs et en tire les conclusions nécessaires. Not my problem.
  4. S’inquiéter en permanence ne sert à rien. Au plus loin que je me souvienne, j’ai toujours été anxieuse, surtout pour surmonter des situations que je ne pouvais pas maîtriser. Très clairement, je n’ai pas eu la sécurité affective nécessaire en grandissant et cela ne s’est pas arrangé à l’âge adulte. Aujourd’hui, je sais que j’ai cette tendance à l’anxiété, voire à l’angoisse mais je sais qu’il ne sert à rien de se battre contre des moulins à vent. La vie est courte, carpe diem!
  5. Supporter les relations toxiques longtemps ne les rend pas moins toxiques. Personne ne change vraiment. Quelqu’un qui ne me respecte pas à un moment donné, ne me respectera jamais. J’ai eu quelques histoires d’amitié qui se sont interrompues brutalement parce qu’elles étaient déséquilibrées et que je ne me suis pas sentie respectée. Aujourd’hui, je n’ai plus peur de « rompre » amicalement car cela fait partie de la vie. Les gens vont et viennent. Une porte se ferme, une autre va s’ouvrir. Ce n’est pas la fin du monde de se « séparer » d’un(e) ami(e).
  6. Baisser ses standards de qualité relationnelle n’apporte rien. Assez similaire au point ci-dessus, mais appliqué aux relations amoureuses. En amour, il ne faut pas se forcer. Toujours faire plaisir à l’autre ne sert à rien. S’il n’y a pas de réciprocité dès le départ, il n’y en aura jamais. ça fait mal d’avoir investi du temps et des sentiments, mais si la relation fait plus de mal que de bien, il faut la rompre. Vraiment pas d’exception.
  7. Plaie d’argent n’est pas mortelle. C’est évidemment mieux d’affronter la vie avec un compte en banque bien rempli. Mais on peut vivre et être heureux sans être très riche. C’est une question de priorités: il vaut mieux vivre en dessous de ses moyens. Si on est un peu juste, mieux vaut se dire que c’est temporaire.
  8. Le minimalisme est le meilleur mode de vie. Voilà plus de 5 ans que je chemine, et je ne suis pas parvenue encore à ma destination. Néanmoins, je n’ai eu qu’à me féliciter d’avoir adopté un mode de vie plus simple, moins contraignant et plus léger.
  9. Il ne faut jamais dire du mal des copains/conjoints/ maris, passés, présents ou futurs de ses amies. Ne jamais donner un avis honnête, toujours rester neutre, même à propos d’un abruti fini. Car critiquer le partenaire d’une amie, c’est critiquer une amie. Et qui sommes-nous pour critiquer les choix d’autrui? Cet apprentissage a été douloureux pour moi, car je me suis autorisée à donner mon avis sur le nouveau petit copain d’une très bonne amie à moi. Le mec en question avait plusieurs nanas en même temps et ne s’en cachait même pas. Il ne respectait pas mon amie, de façon très ouverte, sur à peu près tous les plans. Elle l’idéalisait, se disant amoureuse de lui (en fait, pas vraiment, elle avait juste tellement envie de parler de son « petit ami ») . Quand j’ai fait part de mon opinion à cette amie, je croyais lui rendre service et lui ouvrir les yeux et… elle m’a accusée d’être jalouse! Ce qui était faux et que j’ai très mal pris. Nous ne nous sommes pas parlées pendant 2 ans. Depuis, je pense qu’elle s’est rangée à mon avis sur le type en question, mais moi, plus jamais je ne donne mon avis en la matière à une amie proche, même si on me le demande. Lesson learned!
  10. Il faut avoir des rêves et tenter de les réaliser. Sinon, la vie est si triste! Des rêves, qu’ils soient petits ou grands, nourrissent la vie et rendent l’existence plus belle. Surtout, il faut s’autoriser à rêver, même si les conditions sont difficiles, la santé pas très bonne ou les finances au plus bas.

Voilà en gros ce que je pourrais écrire dans une lettre à un moi plus jeune. Bientôt la quarantaine et je l’aborde très sereinement: quel beau moment de la vie où plus personne ne nous bassine avec des attentes de mariage et de reproduction, où on a de l’argent et encore une excellente santé pour profiter de la vie! Pour moi, c’est certain, cette décennie sera la plus heureuse de mon existence.

Défis, Journal, Solo living

Mes 10 opinions pas populaires (voire pas du tout!)

Chaque individu naît et grandit dans ces conditions qui lui sont propres, fait des rencontres, s’instruit, construit son identité et donc forge ses propres opinions. Les miennes sont donc le fruit de mes expériences et de mes recherches personnelles

  • Je suis devenue végane. Que la première personne à me demander « mais où trouves-tu tes protéines? » meure étouffée par une marinade de tofu et que le premier qui me sort « mais j’adore la côte de boeuf! » regarde une heure de vidéos tournées dans un abattoir. Ce que je mange (ou pas) ne regarde que moi. Je n’ai plus de patience pour l’intolérance et l’ignorance. Le végétalisme est pour moi la meilleure alimentation, d’un point de vue éthique et sanitaire.
  • Je ne supporte pas la caféine. Si je bois un thé ou une boisson gazeuse caféinée l’après-midi, je ne dors pas avant 2 heures du matin. Quant au café noir, cela me fait le même effet dès une tasse le matin. Donc, même si j’aime l’arôme du café, j’en bois très très peu.
  • Je n’aime pas le vin. Voilà des années que je me force à en boire pour faire comme tout le monde, mais foncièrement, je n’aime pas çà. L’alcool n’étant pas l’ami de mon tour de taille, j’en consomme peu. Généralement une bière, pas d’alcool fort. Il n’y d’ailleurs pas une seule bouteille d’alcool chez moi.
  • Je ne veux pas me teindre les cheveux, ni couvrir mes cheveux blancs. Je trouve bizarre de ne pas accepter de vieillir. C’est une coquetterie de la génération de mes parents, que de ne pas assumer son âge, surtout pour les femmes. Comme si prendre de l’âge était synonyme de mourir, alors qu’on est au contraire bien vivant! Cela m’amuse de voir ces couples qui vieillissent dans leur jus, avec Monsieur bien blanchi et Madame et ses cheveux chimiquement pourpres. J’aimais bien expérimenter avec les couleurs, quand j’étais plus jeune, mais cela fait une dizaine d’années que je n’ai pas fait de teinture. Trop d’entretien, trop de frais. Je me préfère au naturel, même si quelques filins blancs me rappellent que je deviens sage. J’assume!
  • Je ne porte plus de parfum. De façon générale, je supporte de moins en moins les parfums synthétiques, alors j’ai arrêté d’en mettre sur mon corps. Si jamais je sens un peu, je mets de l’eau de Cologne bon marché, certainement pas d’eau de toilette affreusement chère. Pas besoin de plus, vraiment. Et puis, je pense aux autres, c’est insupportable, ce mélange de parfums chimiques quand tout le monde en porte.
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  • Je n’aime pas porter du noir. Le noir est censé mincir, et j’ai tellement été longtemps complexée par mon corps que j’en ai clairement abusé. Une année, je me suis même déguisée en Morticia Addams, pas besoin de chercher un costume plus loin que dans mon armoire. Aujourd’hui, je suis une grande adepte du bleu marine et je trouve que le noir est une couleur triste.
  • Je n’aime pas posséder des objets chers. Résultat d’un cambriolage il y a quelques années et de mon expatriation. Les objets sont un poids. Les objets chers sont encore plus pesants. Je ne veux pas vivre dans un coffre-fort. La vie est trop courte pour s’encombrer avec des babioles qui valent souvent bien moins que ce qu’on s’imagine!
  • Je ne veux pas d’enfant. Trop hâte d’atteindre mes 40 ans pour qu’on arrête de me bassiner avec çà. Au fond de moi, je n’ai aucun désir d’être mère. Je veux être libre, dormir, vivre pour moi, ne pas avoir de boulets. Alors cette décision est consciente, réfléchie et tout à fait personnelle. Si vous avez envie de vous reproduire, c’est votre choix! Ce n’est juste pas le mien, surtout vu le monde pourri dans lequel on vit et sur cette planète qu’on massacre.
  • Je veux arrêter, le plus tôt possible, d’être obligée de travailler. Voilà plusieurs années que je m’intéresse au « FIRE movement » (Financial Independance + Retire Early »). J’attends d’avoir trouvé mon nouveau job pour planifier autour, mais hors de question d’attendre 65 ou 68 ans pour prendre ma retraite! Je vise plutôt entre 50 et 55 ans, pour la date à laquelle je ne serai plus obligée de travailler. Non que je veuille me tourner les pouces toute la journée, mais je veux avoir le choix de mon emploi du temps. Peut-être changer de carrière ou travailler à temps partiel.
  • Je déteste les mariages. Je m’y suis toujours ennuyée à mourir. Je n’aime pas les conventions, tout simplement. Et quel besoin de gâcher le weekend de 200 personnes en même temps, au fin fond de la campagne? Non merci. Ceci dit, l’écrasante majorité de mes amis sont mariés, donc je suis tranquille niveau invitations. Et aussi, je ne comprends pas qu’on dépense une somme folle alors que cela peut ne rien coûter du tout. La vanité de certains me dépasse!
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Voilà, 10 opinions qui ne sont pas populaires. Mais je m’en fous. Je vis ma propre vie, rien à battre de ce que pensent les autres!