La météo s’est faite bien capricieuse à Dublin: samedi dernier, nous avons eu 4 saisons en une heure, c’était impressionnant. Orage, vent, neige et grand beau se sont enchaînés à une allure folle.
Les températures sont un peu plus clémentes et le pollen est déjà dans l’air. Atchoum!
çà sent le printemps! et qui dit printemps dit « Grand ménage de printemps »! Ce n’est pas un rituel auquel je me prête chaque année, pour être honnête. Mais cette année, j’ai bien envie de m’y consacrer. D’une part, j’ai le temps (oui, je cherche toujours activement un job, c’est déprimant et j’ai besoin de m’aérer) et d’autre part, je suis dans une boulimie minimaliste qui n’en finit pas. Déjà plus de 5 ans que je chemine. J’ai réduit sans pitié le nombre de mes possessions: déménager sur une île qui a des normes électriques différentes, çà aide. Tenir un inventaire de ce que je possède aussi.
Il est probable que je re-déménage bientôt. Hors de question de transporter des choses qui ne me sont pas utiles. Mon départ en Irlande a marqué le début d’un nouveau cycle d’utilisation de mes affaires et, raisonnablement, si je n’ai pas utilisé un objet depuis ces 20 derniers mois, la probabilité que je m’en serve à l’avenir est proche du néant. Même si je suis toujours en KonMari phase 3 (la paperasse), je refais un peu de phase 1 (les vêtements) et je prépare les phases suivantes (le komono et les affaires sentimentales) au fur et à mesure. Si j’identifie quelque chose qui ne me sert pas, je n’attends pas pour m’en débarrasser.
Force est de constater que j’ai sorti un paquet de choses emmenées de France, pourtant je les avais jugées suffisamment utiles, nécessaires et chères pour qu’elles fassent le déplacement. Scoop: pas grand chose n’en vaut la peine. D’une part, l’Irlande est un pays développé où on trouve tous les produits de première nécessité. L’offre est largement satisfaisante pour consommer (le shopping est d’ailleurs le principal hobby des Irlandais depuis qu’ils sont délaissés l’église) et, bonus, les magasins de seconde main y sont légion.
Bref, je me suis bien enquiquinée à ramener des choses qui ne m’ont pas servi ou qui ne m’ont pas apporté de joie. Cela m’a coûté de l’argent, du temps et de l’espace mental, qui sont perdus à jamais. Je ne referais donc pas la même erreur si je fais le voyage en sens inverse. Une fois, çà va. Deux fois, c’est de la bêtise pure!
Revenons à nos moutons: en quoi va consister mon Ménage de printemps, édition 2019? Encore et toujours un grand vide! Que je reste ou que je parte, cela me sera de toute façon utile. Je m’appliquerai à me séparer de façon responsable de ces affaires. Après ce grand vide, un grand nettoyage sera organisé! Je suis aussi en train d’étudier des rénovations pour l’appartement. Là encore, que je reste ou que je parte, cela apportera de la valeur à ma vie.
Des nouvelles de ma garde-robe: Alors que je m’imaginais qu’il était impossible de vivre avec moins de 150 pièces, mon processus de sélection mentale s’est poursuivi et aujourd’hui, je n’ai plus que 114 vêtements, chaussures et accessoires (hors vêtements de sport, sous-vêtements et pyjamas) et d’ores et déjà 19 sont en période d’essai jusqu’à la fin de l’année. Je peux donc, de façon réaliste, tomber sous les 100. Ne plus avoir dans ma garde-robe que des vêtements que j’aime et qui sont assortis les uns avec les autres, ce serait top! Comme une capsule wardrobe annuelle, puisque les saisons ici sont peu marquées.