J’avais soigneusement planifié mes vacances (8 jours de train trip en Europe, suivis d’une semaine UCPA aux Canaries) mais voilà tout ne s’est pas passé comme prévu.
En arrivant à Copenhague, j’ai été malade comme un chien. J’ai bien cru que j’avais chopé le Covid dans l’interminable train Hambourg-Copenhague… Mais non, mon test était bien négatif. J’ai passé ma première journée là-bas au fond de mon lit. Impossible de faire quoi que ce soit. La deuxième journée a été un peu mieux, mais j’ai perdu ma voix pendant plusieurs jours.
Après un passage de 4 heures chez moi, en pleine nuit et un changement d’aéroport, je suis arrivée au soleil des Canaries comme si j’avais chopé la crève. Soleil brûlant, zéro vent, le début n’a pas été très accueillant. Jour 3, randonnée en VTT, toujours sous un soleil de plomb, pas d’ombre ni de vent… J’ai chuté lourdement dans une descente, à pleine vitesse et j’ai fini à la clinique locale à me faire recoudre le coude, 15 points de suture et des bleus sur tout mon côté droit. J’ai passé le reste de la semaine dans la douleur, sous antibiotiques, recousue comme on a pu, à ne rien pouvoir faire. Pas de piscine, pas de mer… Pas mis le nez dehors. Je me suis distraite avec Tiktok.
De retour à la maison, pas facile de fonctionner sans plier son coude droit. Tout est plus lent, beaucoup de choses sont impossibles. A peine j’ai fini la kiné pour ma cheville que je vais devoir y retourner pour mon bras… La santé est tellement précieuse. Le chirugien m’a enlevé mes points de suture et m’a recommandé de me tenir tranquille. On met 40 jours à se remettre d’un accident, paraît-il. Et mes bleus sont l’expression du traumatisme subi, où un certain nombre de mes cellules sont mortes… Joyeux. Il n’est jamais indélicat de penser au pire quand on enchaîne les incidents comme moi.
Et comme cela ne suffisait pas que ma santé ne soit pas au beau fixe, on vient de diagnostiquer une démence à mon père. Avec ma mère qui n’est pas capable de s’occuper d’elle-même, sa prise en charge a été retardée. On vient en plus d’apprendre le décès du frère de ma mère, ce qui ne va pas arranger sa santé mentale. Heureusement que mon frère s’occupe de ce bazar. Cela ne sera pas gratuit à long terme, mais en fait, je m’en fous, qu’il prenne ce qu’il veut prendre, cela ne changera pas ma vie.
Je parle de tout çà avec beaucoup de détachement, je m’en rends compte. Mais si je commence à m’apitoyer sur mon sort, je ne vais pas m’en sortir. Mon moral ne va pas s’améliorer. Et j’ai dû subir suffisamment d’événements négatifs depuis le début de l’année. Il est temps que cela cesse.
Histoire de reprendre un peu le contrôle de mon existence et de me distraire, j’ai décidé de finir de ranger mes papiers en souffrance et de poursuivre le tri numérique, qui n’en finit jamais, en fait. J’ai également l’objectif d’identifier le surplus de bazar en vue de la brocante de ma ville en septembre, où j’ai réservé un stand. Un dressing va être installé dans les prochaines semaines dans ma chambre, je vais enfin pouvoir ranger mes affaires ailleurs que dans des caisses en plastique…
Et vous, ce mois d’août? Moins pourri que le mien, j’espère!