Bilans, Garde-robe, Perte de poids

Cagnotte « garde-robe », le point après 6 mois.

Depuis le 1er juillet 2020, je mets de côté les sous que je récupère en ventes diverses et en cashback, bref, en petits revenus qui ne viennent pas de mon salaire ou de mes placements financiers (à l’exception des intérêts du livret où je loge ces ventes).

Des babioles vendues sur Vinted

Il y a 3 mois, la cagnotte se montait à : 836.22€. J’étais déjà très satisfaite de ce résultat.

Ces 3 derniers mois, j’ai obtenu les résultats suivants :

Perte de poids : zéro. Je suis revenue au point de départ. Je ne me décourage pas pour autant. J’ai eu besoin d’ajuster mon rythme de vie à cause de quelques petits soucis de santé.

Ventes Vinted : 287.07€ (encore des sacs, des vêtements et autres objets non utilisés, surtout des pulls col V, que je ne porterai pas avant un sacré moment et aussi mes cachemires) – Je garde le compte ouvert et actif pour vendre à la fin de mon challenge les vêtements de bonne qualité qui ne m’iront plus à cause de ma robuste perte de poids (oui, je rêve encore un peu).

Ventes Rakuten : 626.90€ (j’ai vendu un Robot Kitchenaid Artisan qui m’encombrait et que je n’utilisais pas, 2 radios, 2 téléphones portables, 1 casque audio et 2 accessoires pour robot Magimix, reçus avec une offre promotionnelle et dont je ne me servais pas.

Au delà de ces ventes, j’ai aussi vendu, pour 494.70€, 2 ordinateurs portables dont je ne me servais plus afin de financer ma Microsoft Surface, trouvée en promo à 1000€ au lieu de 1700€ au moment du Black Friday. Des années que je louche sur une Surface. Je trouvais que ce n’était pas juste de financer une garde-robe avec des ventes qui finance un remplacement de matériel. J’ai encore un Surface Laptop à céder. Ce que je ferais le trimestre prochain, quand j’aurais trié mes données (documents, musique et photos) – ce qui financera le delta, a priori. Je voulais la Surface et non la Surface Laptop. Comme quoi, il vaut mieux prendre l’original que l’inspiration. Et je suis ravie de ma Surface!

Autres rentrées d’argent non salariales ni commerciales (subventions du CSE pour mes vacances, cashback de ma banque pour avoir mis en place un virement automatique sur mon assurance vie): 100€ de la part de Boursorama (vraiment une bonne banque selon moi!)

Cashback : pas d’encaissement ce trimestre sur igraal, car je n’ai pas atteint le plancher.

Intérêts du livret d’épargne sur lequel j’ai transféré mes ventes petit à petit pour les isoler du reste de mes revenus et économies (30€ étaient déjà sur ce compte sur livret à faible rendement de Boursorama): 0,13€ après prélèvements sociaux. Ça ne va pas chercher loin.

Soit un total trimestriel de 1020€ – pas mal du tout!

Total depuis le début du challenge: 1856,35

Verdict: J’ai pas mal vendu en 2020, alors que je pensais naïvement avoir bien vidé mes placards et ne pas m’être ré-encombrée depuis mon retour en France. J’ai eu tort, la nature a horreur du vide. Il me reste encore beaucoup de poids à perdre, donc le challenge va durer encore 2 trimestres minimum. Je vais souvent le tour de chez moi pour trouver des articles à débarrasser, mais je crois que je suis quand même pas loin du bout de ce que je peux faire! Mais on n’en finit jamais de désencombrer, non?

Et vous, avez-vous des résolutions de bonne année qui vont dans le même sens que les miennes?

Garde-robe, Perte de poids, Santé

Ajustements: garde-robe, régime

Mon challenge cagnotte garde-robe marche très bien, je pense même que j’ai vu trop grand ! J’en suis à plus de 1500€ de ventes, je ne vois même pas comment j’arriverai à dépenser tout ça. La perte de poids est en revanche au point mort, à cause d’un problème de santé, qui impacte aussi ma garde-robe.

Il y a quelques semaines, on m’a enlevé un kyste au niveau de la thyroïde. Résultat : la moitié de cette glande a dû être enlevée et je me retrouve avec une cicatrice à la base du cou et un traitement hormonal de longue durée.

Je dois protéger la cicatrice du soleil donc je crème tous les jours et je porte des vêtements suffisamment couvrants. Hélas, j’ai beaucoup de cols V et pas beaucoup de cols roulés. J’ai donc fait une dérogation à ma politique shopping, afin de compléter ma garde-robe. Pour faire bonne mesure, j’ai mis en vente des vêtements que je ne porterai durablement plus à cause de la cicatrice.

Si je la couvre, c’est surtout pour qu’elle évolue bien. C’est aussi pour couper court aux questions d’autrui. Le kyste était bénin, mais je n’ai pas envie de raconter les détails de mon opération aux curieux.

Pour être honnête, j’avais bon espoir de pouvoir vivre sans encombres avec une moitié de thyroïde. Un peu comme les personnes qui vivent avec un seul rein. Hélas, je dois passer par une phase médicamenteuse en support. Il n’est pas simple de trouver le bon dosage et actuellement, j’ai des symptômes d’hypothyroïdie. La question de la perte de poids est passée au second plan. Je dois d’abord stabiliser mes hormones.

Je suis une croyante fervente du régime alimentaire comme la première médecine, donc j’ai regardé ce que je pouvais faire pour aider ma fonction hormonale thyroïdienne. Il semblerait que réduire le gluten puisse avoir un effet bénéfique. Cela fait quelques années que je suspecte être sensible au gluten, notamment après avoir été bien dérangée gastriquement à mon retour de Mongolie (alimentation locale naturellement sans blé) et avoir les sinus encombrés constamment.

Donc, je vais adapter mon alimentation et espérer pouvoir prendre soin de ma santé sans la béquille du médicament, à terme. Honnêtement, en ce moment, je suis à plat, et j’ai du mal à me secouer. La saison automnale et la grisaille n’aident pas non plus à me redonner de l’énergie.

Et vous, avez-vous fait face à des problèmes de santé vous ayant fait changer de garde-robe et de régime ?

Alimentation, Perte de poids

Revue de régimes – N°2 : les sachets protéinés

Suite de ma série sur les régimes (mais pas la fin, j’en ai encore sous la pédale, malheureusement)

A 18 ans, j’ai fini par quitter mes parents et j’ai commencé mes études à une quarantaine de kilomètres de chez eux. J’étais en classe prépa, autant dire que je n’avais guère le temps de cuisiner ni de faire autre chose que d’étudier, en fait. Je dois dire que la nourriture et la cuisine m’intéressaient assez peu à ce moment-là. Je mangeais principalement ce que ma mère me préparait, même si je n’en pouvais plus de sa soupe de poireaux et que j’en vidais la moitié dans l’évier pour ramener les bocaux vides le vendredi soir. A l’époque, je n’avais pas de problème de poids, je rentrais dans une taille 40 pour mon 1m73, ce qui est tout à fait correct. Je faisais mes petites courses chez Auchan sans trop abuser des sucreries. J’avais bien d’autres choses à penser que de faire un régime. En deuxième année de prépa, j’ai pris des cours de danse modern jazz. Cela ne m’a pas fait maigrir, mais cela m’a fait une petite dose d’exercice bienvenue et c’était aussi bon pour la gestion de mon stress.

Photo de Andrea Piacquadio sur Pexels.com

Les choses se sont corsées quand je suis partie dans mon école de commerce, à 700 kilomètres de chez mes parents et que je ne rentrais plus qu’aux vacances scolaires. Je n’avais plus le support parental hebdomadaire pour les provisions et je devais tout gérer toute seule, avec le peu qu’on m’avait inculqué (et Internet n’en était qu’à ses débuts). J’ai commencé à avoir un plus gros budget et les études en école de commerce incitent naturellement à une certaine inflation du style de vie, car les élèves viennent de milieux privilégiés et ont les moyens de sortir sans trop regarder leur budget, les veinards. Là où je n’étais allée que 2 ou 3 fois au restaurant avec mes camarades en 2 ans de prépa et où j’ai fait 3 soirées étudiantes en tout (en les organisant et sans boire puisque j’étais en charge et que je conduisais), les occasions de sortie en école étaient beaucoup plus nombreuses, quasi hebdomadaires. Je buvais nettement plus d’alcool, surtout des cocktails bien sucrés (gin Cas, vodka orange…) et mon alimentation était assez peu équilibrée. Je mangeais énormément de tartines de pain de mie, par flemme de cuisiner. Mes amies du moment pouvaient manger ce qu’elles voulaient sans prendre un gramme, moi non.

J’ai donc engrangé quelques kilos sans les voir venir et puis, en deuxième année d’école, je suis partie un semestre aux Etats-Unis. Le choc diététique. Plus aucun repère! J’avais certes une cuisine à disposition, mais j’avais surtout une carte de paiement sur le campus avec un crédit pour payer tous mes repas dans les différents « restaurants » qui allaient de la cafétéria à la pizzeria etc. J’ai mangé des salades, certes, mais arrosées de Snapple et de jus de cranberry (mon péché mignon du moment). Les pizzas étaient bien grasses aussi. Bref, comme beaucoup, mon séjour aux Etats-Unis m’a lestée d’un nombre non négligeable de kilos superflus.

Photo de Karolina Grabowska sur Pexels.com

A mon retour des Etats-Unis, j’ai culminé à 25 kilos au dessus de mon poids au moment du bac. Quand je regarde les photos de l’été de mon retour, j’ai le cœur serré autant que mon corps l’était dans mes vêtements. Je suis bouffie et mal dans ma peau, je fais peine à voir. Même ma peau, qui a toujours été plutôt en bonne santé, était en mauvais état. La dernière année d’école a été pour la peine beaucoup moins festive que les précédentes et la consommation d’alcool a nettement baissé, et les sorties au restaurant se sont faites beaucoup plus rares, étant donné je n’avais plus mes amies à proximité, puisqu’elles étaient en année de césure ailleurs.

Heureusement pour moi, reprendre un régime « français » a eu un effet très rapide sur mon poids et je me suis débarrassée d’une dizaine de kilos sans rien faire de particulier, si ce n’est investir dans un four et un four micro-ondes, équipements qui me manquaient pour faire autre chose que des tartines. Je croyais que tout allait rentrer dans l’ordre naturellement, mais évidemment, quand les kilos s’installent, les déloger est une sacrée paire de manches!

Je suis partie faire mon stage de fin d ‘études à Paris. Encore une fois, inflation du style de vie. J’avais mon petit salaire de stagiaire et enfin mon premier appartement non meublé! J’étais si fière de pouvoir enfin choisir le contenu de mon appartement et non ces affreux meubles vert et bleu foncés dans lesquels j’avais vécu 3 ans!

C’était en 2003, pour remettre les choses dans leur contexte. A la fin de mon stage de fin d’études, malheureusement, pas d’embauche. J’ai décidé de rester sur Paris, dans mon studio au quatrième étage sans ascenseur, afin d’avoir davantage d’opportunités professionnelles, plutôt que de retourner chez mes parents et me morfondre au fin fond de l’Ardèche. J’avais zéro revenu, n’ayant pas cotisé au chômage pendant mon stage. Les temps étaient durs et le budget des plus serrés. Mes parents ont eu la gentillesse de financer mes frais de vie pendant plusieurs mois.

J’étais dans un état de fragilité évident: zéro job, zéro revenu, zéro perspectives, très peu de contacts à Paris. J’ai dû aller chez le médecin pour une allergie saisonnière, due à ces satanés platanes parisiens. J’ai regardé dans l’annuaire et j’ai pris le médecin le plus proche de chez moi. J’habitais dans le coin plutôt riche du 17ème et je n’avais pas fait attention que ce médecin faisait des dépassements d’honoraires. C’était aussi un médecin « esthétique ». Je n’ai pas vu tout çà et, même s’il m’a filé des cachetons pour traiter mes allergies, il m’a surtout baratinée pour que je commence un régime, car j’en avais besoin. Objectivement, il avait sans doute raison. Je ne mangeais pas très bien, mais surtout, le moral était proche du néant. Combien de temps allais-je rester sans activité et sans argent? L’avenir était sombre.

J’ai commencé à donner quelques cours de soutien à des collégiens (l’avantage de parler anglais!) et je redoublais d’efforts pour décrocher des entretiens, dans une période où ça n’embauchait guère et encore moins dans la fonction RH. Ce médecin m’a conseillé de faire un régime hyperprotéiné, à base de poudres en tout genre: pour du salé, pour du sucré. C’était soi disant très simple à suivre et les résultats étaient rapides. Non seulement m’a-t-il fourni mes premiers sachets, mais en plus, je suis retournée plusieurs fois le consulter pour le suivi et le réapprovisionnement. Cela m’a coûté des centaines d’euros. Clairement, il m’avait arnaquée. J’étais jeune, naïve et fragile, et il en a bien profité. Un gros connard. Mais passons, c’est le passé.

Alors, ce « régime »?

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Le principe? Plutôt que de manger de la vraie nourriture, on mélange des sachets de poudre avec de l’eau chaude ou froide, dans un shaker ou dans une poêle. Rétrospectivement, ça a l’air dégueulasse. Et c’était vraiment dégueulasse, mais j’étais dans un tel état psychologique que je n’ai pas questionné cette approche plus que çà. Et c’était un régime à la mode, à l’époque. Il y a toujours eu des « modes » en matière de perte de poids.

Ça a marché ? sur le coup, oui. J’ai effectivement perdu du poids, comme une jeune femme de 23 ans en bonne santé peut le faire si elle « fait attention ». Je n’étais plus qu’à 5 ou 6 kilos de mon poids du bac, autant dire que j’étais heureuse d’avoir atteint un poids aussi bas, même si c’était au prix de ne plus manger de vrais aliments.

Qu’est-ce que j’en retiens ? Une grande méfiance envers les connaissances en diététique des médecins français. Et surtout que ce n’est pas parce que c’est un médecin que c’est quelqu’un à qui doit faire aveuglément confiance. Il faut dire les choses telles qu’elles sont: j’ai été arnaquée par un médecin qui a abusé de ma faiblesse. Aujourd’hui, je ne l’accepterais pas, je ne lui ferais même pas son chèque pour la consultation, voire je l’insulterais ou je porterais plainte. C’était il y a longtemps, il y a prescription, je suis passée à autre chose.

Recommandation: un très grand NON! C’est déséquilibré, insipide, inefficace à moyen et long terme. C’est pas devenu illégal, depuis le temps?

Les poudres de perlimpinpin et les « substituts » de repas, c’est un « non » définitif!

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Challenge de novembre 2020: n’acheter que des produits non transformés

Dans la lignée de mon challenge des vacances, de septembre (sur Instagram, un objet en moins chaque jour) et celui d’octobre (venir à bout de 10 produits dans mon garde-manger), mon challenge de novembre consiste à n’acheter aucun produit transformé. J’ai bien écrit « acheter », pas « consommer ».

Le garde-manger AVANT

Il y a plusieurs raisons pour lesquelles je me lance ce challenge :

  • mon garde-manger est encore trop plein de produits qui ne sont pas bons pour ma santé et ne m’aident pas dans ma perte de poids.
  • mon garde-manger est trop garni. J’ai de quoi tenir un nouveau confinement sans aller au ravitaillement. Du moins, c’est ce que je pense. Je vais pouvoir vérifier mon hypothèse grandeur nature.
  • je veux manger davantage de « vraie nourriture » et me désintoxiquer de certains produits, notamment sucrés, auxquels j’ai tendance à être accro.
  • le nouveau confinement est l’occasion rêvée de maîtriser 100% de ce que je mange, puisque je ne fréquenterais aucune cantine d’entreprise ni restaurant ce mois-ci.
S’il te plaît, donne moi du bon brocolis

Qu’est-ce que ça veut dire concrètement ? Et bien que je n’achèterai que des fruits, légumes, légumineuses, céréales non transformées au delà de ce que renferme déjà mon garde-manger, dont je souhaite diminuer le volume, dans l’optique d’un déménagement prochain.

Est-ce que je ferai des exceptions ? Évidemment, je ne parle que de ma nourriture à moi, les félins seront choyés comme d’habitude et auront droit à leurs rations de croquettes et de pâtée, qui sont des produits ultratransformés, j’en ai concience, mais nous ne vivons pas à la campagne, il n’y a pas de proie dans mon appartement.. Pour le reste, je ne pense pas que j’aurais des manques au vu de mes placards bien pleins! Je ferai le bilan de ce challenge dans un mois.

Et vous, avez vous envie de manger davantage de produits bruts et de réduire votre consommation de produits transformés ?

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Le challenge d’octobre 2020: vider les réserves de nourriture

Alors que 2020 nous a fait vivre une période de confinement et que pour la première fois de ma vie, j’ai fait l’expérience de « panic buying », j’ai regardé d’un air désabusé l’état de mes stocks de nourriture. C’est clairement un problème de riches, mais mes placards débordent de produits, un peu comme ma salle de bains il y a quelques années. J’ai vaincu le trop-plein de cosmétiques, la penderie qui déborde, je pense que je suis capable d’atteindre le même résultat avec la bouffe: réduire les stocks au minimum vital, avec uniquement des produits que j’aime.

Dans mon garde-manger, rien n’a été acheté avant juillet 2019 (date de mon emménagement dans mon logement actuel) ou presque (ce paquet toujours pas ouvert de farine de coco acheté cher en Irlande). Dans mon éthique de minimaliste, j’essaye de ne pas succomber à toutes les tentations mises au point par les services marketing, que ce soit en ligne ou dans un magasin physique. J’ai concocté une liste de courses sur une application mobile (j’utilise Trello) et je fais tout pour m’y tenir. Les seules choses que j’achète hors liste sont des fruits et légumes de saison, qui seraient à un prix abordable en magasin. Mon objectif est de ne pas faire d’autres extras.

Cupboard goals, if that’s a thing

Je ne désespère pas de déménager dans quelques mois et je souhaite minimiser le volume de choses à empaqueter. Malheureusement pour moi, il y a beaucoup de bazar dans mon placard à nourriture et il est impératif que je cuisine les fonds de placards et que je ne réencombre pas, afin de faire de la place pour ce que j’utilise vraiment souvent et réduire le volume du fond de roulement alimentaire.

D’où ce challenge du mois: consommer ce qui traîne dans les placards et qui ne m’est pas utile (doublon, produit ne faisant pas partie de ma liste de courses usuelle…)

Un échantillon du contenu de mes placards, que je tente de rationaliser depuis des mois

J’ai sélectionné les 10 produits ci-dessus en début de mois, avec l’objectif de les consommer partiellement ou en totalité. Plus facile avec la petite boîte de pois edamame qu’avec le bocal de poivrons jaunes piquants.

Les premiers produits consommés, bon débarras !

Il y a des produits plus évidents que d’autres à « passer »: ce qui demande peu de préparation et qui se cuisine en grande quantité.

J’ai au final vidé quelques autres produits en plus de ceux initialement retenus:

  • paquet d’algues nori (je suis une quiche pour rouler des makis, pourquoi est-ce que je m’obstine?)
  • pot de tahin (j’ai mis un an à en venir à bout, je ne fais pas de houmous si souvent que çà)
  • Poudre de maca
  • davantage de nouilles de haricots mungo
  • Du psyllium (je ne sais pas pourquoi j’ai acheté çà !)
  • Un paquet de lentilles vertes.
Note pour plus tard : la poudre n’est pas de la nourriture !
Pourquoi j’ai acheté du psyllium ? Aucune idée !
Bilan fin de moi : la polenta ne m’a pas inspirée

Et vous, avez-vous des produits à rotation lente dans vos placards? Etes-vous tentés par un défi « je consomme toute la nourriture de mes placards »?

Alimentation, Perte de poids

Revue de régimes – N°1 : Le saut de repas

Première incursion dans le monde merveilleux de la haine de soi perte de poids, dans le cadre de ma série d’articles très personnels sur les régimes.

Ma croissance à peine achevée, je me suis désintéressée de l’activité sportive. Un amalgame de puberté, de parents toxiques et de profs malveillants, je ne vais pas m’étendre là-dessus, mais quand même, on ne peut pas parler d’expérience positive ni de bienveillance à cette époque-là. Il faut dire que ma mère, n’ayant pas perdu le poids de ses grossesses, était en surpoids qui faisait peser un risque sur sa santé. Elle allait voir un nutritionniste tous les 3 mois et se contentait de manger du riz toute la semaine avant la visite trimestrielle, se baffrant le reste du temps. A-t-elle rééquilibré son alimentation? Evidemment que non, les basiques de la nutrition n’étaient pas là. Elle a été élevée à la campagne, sans comprendre que la densité des aliments qu’elle mangeait par habitude était en adéquation avec des activités physiques difficiles et un climat très rigoureux. Pas la peine de manger comme un paysan non motorisé de Haute-Ardèche alors qu’on fait un job de bureau avec la clim et le chauffage et qu’on y va en voiture. J’ai donc vu ma mère se débattre avec ses problèmes de santé et ne pas réagir de façon intelligente et posée. Je dois que son influence néfaste s’est fait sentir de longues années. Ce n’était pas un bon exemple à donner à ses enfants et encore moins à ses filles.

En EPS, de « moyenne », je suis devenue « nulle ». Je me contentais de friser la moyenne, moi qui étais une très bonne élève dans les « vraies » matières. J’avais 15 de moyenne partout en seconde, sauf en sport, naturellement.

Mon prof de sport de terminale, un des deux ne m’ayant pas dégoûtée à vie de l’activité physique, m’avait mis 10, comme ça, je n’ai pas perdu de point pour le bac. Il m’aimait bien : c’est le seul prof qui suivait ma progression aux Dicos d’Or (les fameuses dictées de Bernard Pivot, ça n’existe plus, maintenant les gens s’autopublient en semant des dizaines de fautes d’orthographe ou de français dans chaque page ou chaque paragraphe pour certains). J’ai donc eu la moyenne en sport au bac grâce à mes compétences en orthographe.

Photo de Engin Akyurt sur Pexels.com

Comme toutes les adolescentes, j’ai été complexée par mon corps. J’étais dépassée par ma croissance (j’étais grande par rapport aux autres, je faisais déjà 1m60 en entrant en sixième) et par mes formes féminines. La puberté n’a pas été facile pour moi, même si elle est venue de façon plutôt progressive. Chez certaines camarades, la transition a été beaucoup plus violente. Je ne peux pas dire que j’ai été très soutenue par mes parents à ce moment-là, c’est même précisément à cette période que ma mère est passée en mode toxique. Plus de 20 ans après, elle n’en est pas sortie. Elle semble n’avoir toujours pas compris ni accepté que son enfant est devenue une femme.

Bref, pour donner un exemple, elle trouvait que j’étais trop grosse (objectivement et quand je vois les photos de cette époque, certes je n’étais pas maigre, mais je n’étais pas non plus en surpoids, même si j’avais de bonnes joues, j’avais un IMC tout à fait normal) et plutôt que de remettre en cause ses propres préceptes diététiques, puisque c’était elle qui cuisinait, elle me faisait culpabiliser et me hurlait dessus. Je me souviens de cette semaine de vacances à la mer, avec ma sœur et ma mère, où ma mère avait trouvé que c’était une riche idée de me faire sauter des repas et donc, je les accompagnais le soir sans dîner moi-même. Le regard désolé de la caissière alors que je ne prenais pas de plateau et que je regardais les autres manger. On reparle de maltraitance et de parents toxiques? Non, ça ne sert à rien, c’est le passé. Je n’oublierai pas.

Je venais de fêter mes 18 ans, j’avais déjà lu des tas de bouquins de diététique, j’étais abreuvée de magazines féminins (à l’époque, pas d’internet) et je détestais ce corps que je n’acceptais pas. Ma mère aurait dû mieux réagir, s’informer, s’éduquer, pour transmettre des bons réflexes à ses enfants. C’était trop lui demander. C’est toujours trop lui demander, elle n’a pas compris que les enfants, ça s’éduque avec bienveillance, ça ne se dresse pas comme un chien. Quant à mon père? Démissionnaire sur la question. Le principe à la maison c’était « fais pas chier ».

Vous voulez un scoop? Sauter des repas, ça ne fait pas mincir! La nutrition, c’est une affaire d’équilibre, de plus et de moins, de densité calorique des aliments, d’appétit, d’appétences… Mais surtout, ça devrait être un plaisir et un réflexe et non pas une corvée et des restrictions.

Et vous, comment avez-vous vécu votre adolescence au niveau poids?

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Revue de régimes -N°0 : introduction

J’aimerais tellement que l’histoire soit différente, mais c’est comme ça… Depuis l’enfance, on m’a fait comprendre que j’étais « rondelette ». C’est sûr que j’avais des bonnes joues, mais quand je regarde les photos, objectivement, je n’étais pas grosse, j’avais une physionomie tout ce qu’il y a de plus normale, si ce n’est que j’étais grande pour mon âge. Jusqu’à la classe de cinquième, ma croissance s’étant interrompue à 1m73, j’ai toujours été parmi les plus grands, on me donnait facilement un ou deux ans de plus, voire davantage (« non, je n’ai pas encore eu les résultats du bac, je passe mon brevet l’année prochaine »).

Évidemment, l’adolescence a été difficile comme pour la majorité des filles. Ma croissance s’est fort logiquement arrêtée et j’ai pris des formes de femme, mais assez progressivement, je dois dire. Alors que je faisais de la danse classique (honnêtement, j’étais dans les normes pour une jeune fille de ma taille, ni mince ni grosse), on m’a abondamment reproché mon physique trop « fort’. Curieusement, j’ai arrêté la danse. Et la gym. Et je me suis mise à détester le sport. Mes profs de sport ont également joué dans cette aversion, certains donnant plus dans le sadisme que dans la bienveillance. J’aurais donné n’importe quoi pour en être dispensée, tellement je détestais aller en cours de sport. En famille, nous n’avions pas d’activités physiques, à peine une promenade par-ci, par-là. Mes parents n’ont jamais été sportifs, du coup, ce n’est pas dans notre culture d’aller se bouger les fesses.

Photo de Maksim Goncharenok sur Pexels.com

J’ai eu des profs assez déplaisants dans l’ensemble. Du genre à se croire tout permis parce qu’ils étaient PROF et ADULTE. J’ai vraiment très peu appris avec eux sur l’activité physique en général. C’est bien plus tard que j’ai compris comment cela fonctionnait… Et c’était donc trop tard pour prendre de bonnes habitudes et intégrer le sport dans mon rythme de vie.

Entre ce prof qui m’a fait faire de l’athlétisme en chaussures de ville (j’avais oublié mes baskets ce jour-là), et l’autre qui nous regardait courir sur la piste glacée sous la neige, bien au chaud dans son cabanon. En fait, non c’était le même que j’ai eu la malchance de me coltiner plusieurs années. Un authentique connard. Une année, j’étais dans la classe de son fils, pareil, un connard. Les chiens ne font pas des chats. Dans le lot, j’en ai eu 2 bien, bienveillants, à expliquer ce qu’il fallait faire et comment ils notaient. Les autres avaient décrété que j’étais nulle et ne faisaient rien pour me motiver. J’ai même perçu quelques pointes de sadisme. Certains ne devraient pas être profs, s’ils ne sont là que pour leur chèque de fin de mois et pas pour encourager leurs élèves.

Evidemment, quand je suis devenue adolescente, ma mère est devenue encore plus toxique qu’avant, me faisant faire n’importe quoi, ne m’écoutant jamais. C’est bien simple, quand je la contredisais (parce que j’étais éduquée et elle pas), sa réponse était « ça se passe mal à l’école? ». Et bien, non, pas toujours. J’ai eu mon lot de bizutage, mais l’avantage d’être parmi les plus grands et costauds, c’est qu’on ne vous emmerde pas bien longtemps. Des parents à l’écoute et bienveillants et surtout bien informés m’auraient été plus utiles que les guignols qui en ont fait l’office. Ils n’ont pas été à la hauteur. Jamais, en fait… Comme si avoir des enfants n’étaient qu’une charge pour eux. Pourquoi en ont-ils fait trois, alors que, objectivement, ils s’en désintéressaient complètement? Allez savoir.

Bref, je m’égare. Il s’agit d’un article introduisant tous les régimes que j’ai pu faire dans ma vie. C’est néanmoins important de commencer par la genèse: une famille dysfonctionnelle et mal éduquée sur le sport et la nutrition. Ce qui donne une vie ponctuée de stress, de prise de poids, de prises de bec…

Aujourd’hui : à 40 ans, je n’ai toujours pas trouvé mon poids sain. Je suis médicalement obèse. Pas merci, maman, pas merci, papa. Ce n’est pas tout à cause de vous, je prends ma part de responsabilité, mais vous n’avez pas été d’une grande aide.

Ceci est le premier article de ma série sur les régimes. C’est hélas une longue série. Qui risque d’être déprimante, mais j’ai envie de me donner le temps de raconter mon cheminement, tout aussi important que le véganisme ou le minimalisme. On en vient à chercher des solutions parce qu’il y a un problème, pas pour se faire mousser.

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Les chaînes Youtube vegan que je suis

Voici plusieurs années que je m’intéresse à des chaînes Youtube sur le thème du véganisme. Vous trouverez ci-dessous mes chaînes préférées, plus sur le thème de la cuisine que de l’éthique, quoique de temps en temps, ces chaînes abordent des thèmes non alimentaires.

Peut-être découvrirez-vous de nouveaux contenus inspirants.

Photo de Jean van der Meulen sur Pexels.com

La publiée : Alice Esméralda

Organisée et stylée

J’aime: un visuel soigné, des recettes sympas, du contenu sur le matériel de cuisine, les techniques. C’est une bonne chaîne pour découvrir la cuisine végétalienne.

J’aime moins: le contenu sponsorisé. Après, je comprends que son blog soit monétisé et qu’elle a besoin d’en vivre. Elle est tout à transparente sur ce qui est sponsorisé de ce qui ne l’est pas. Parfois, il y a aussi des ingrédients difficiles à trouver. Mais nous ne sommes pas égaux sur l’approvisionnement en produits alimentaires.

La familiale: Le cul de poule

après çà, on n’a plus faim!

J’aime : les recettes accessibles, les ingrédients faciles à trouver, l’humour de Mélanie

J’aime moins : le côté familial des recettes et donc les quantités gargantuesques des recettes. Forcément, elle a 3 enfants et un jardin. Pas toujours pertinent pour une solo comme moi vivant en appartement. J’apprends quand même des trucs. Mais son repas du soir, c’est du batch cooking pour moi!

L’inspiration mexicaine : Lloyd Lang

miam miam

J’aime : des recettes gaies et colorées, une jolie présentation qui donne envie.

J’aime moins : l’inspiration mexicaine fait que certains ingrédients sont difficiles à trouver !

La militante : la petite Okara

exemple de vidéo spéciale « étudiant »

J’aime : les recettes pour étudiants avec les ingrédients et le matériel idoines, les recettes de tous les jours, l’humour de Marion, son ton bienveillant même si militant.

J’aime moins : des recettes parfois un peu longues et trop élaborées pour moi. Je préfère de loin son contenu pour « étudiant ».

Le cuistot pro: la cuisine de Jean-Philippe

Jean-Philippe nous parle épicerie

J’aime : les recettes véganisées de grands classiques de la cuisine, l’humour de Jean-Philippe et sa touche masculine. Son côté québécois.

J’aime moins : les mots en québécois que l’on doit parfois traduire en français métropolitain. Certains ingrédients sont également difficiles à trouver de ce côté de l’Atlantique.

La petit budget : Mûre et noisettes

J’aime : ses meal prep et ses défis « petit budget » ou « bio » accessibles. Elle détaille bien les aspects budgétaires et son organisation. Idéal pour trouver de l’inspiration pour cuisiner les restes.

J’aime moins : elle a fait le choix d’un équipement de cuisine très minimaliste et la voir cuisiner dans un bol ébréché me fend le cœur. Elle ne détaille pas trop les quantités donc c’est « à l’oeil ». Pas simple de répliquer ses recettes.

Si vous maîtrisez l’anglais, je vous recommande également: Pick up limes

Alimentation, Santé

Perte de poids et véganisme

Je n’ai pas choisi d’être végane pour perdre du poids. J’étais déjà végétarienne depuis plus de 5 ans quand j’ai pris la décision de bannir produits laitiers et œufs de mon régime alimentaire.

Cela a aussi coïncidé avec un moment difficile dans ma vie : gros conflit professionnel lié à du bullying et perte d’emploi.

J’ai donc quitté un emploi sans en avoir un autre en vue, ce qui est très stressant quand on est célibataire et que les revenus dépendent exclusivement d’un travail salarié. La question de savoir comment je vais faire pour m’en sortir financièrement a éclipsé toute autre considération, tout autre projet que j’aurais pu avoir. Je suis toujours en recherche d’emploi aujourd’hui (je loue une partie de mon logement pour faire face à mes dépenses et mon dossier d’indemnisation emploi est en cours, sinon, je vis sur mes petites économies) et j’espère de tout cœur que cette situation prendra fin très vite.

Comme je ne contrôlais plus grand-chose dans ma vie, étant à la merci de recruteurs indécis, et n’ayant plus une table toujours garnie de chocolats, bonbons et gâteaux à un mètre de moi, le moment m’a semblé tout indiqué pour adopter une alimentation exclusivement végétalienne. J’avais déjà beaucoup réduit les produits laitiers ces derniers mois, je consommais occasionnellement du fromage et du beurre, mais aucun yaourt et jamais de lait. Je n’ai jamais été une grande fan d’œufs, mais j’ai succombé au dogme protéinique et faisais régulièrement durcir des œufs pour assurer ce fameux apport en protéines.

Fin septembre 2017, je suis allée à une fête végane à Dublin. Là-bas, tout le monde était comme moi. Il y avait de la bonne bouffe sans cruauté et des conférences avec des intervenants divers : médecins, journalistes, sportifs de haut niveau etc. Et tous démontaient un à un les clichés liés au véganisme : carences, manque de protéines, anémie, manque de muscles. Le constat scientifique est sans appel : le meilleur régime alimentaire pour la santé est à base de plantes et sans trop de graisses (low fat plant based diet).

Le 01er octobre 2018, je suis donc officiellement devenue végétalienne (le véganisme impliquerait que je bannisse cuir et laine de ma consommation. Or j’ai encore des chaussures et des sacs en cuir et des pulls en laine. Je les userai et les remplacerai par des alternatives véganes), donc pour simplifier aux yeux du monde : je mange végane.

Les implications immédiates m’ont fait renoncer aux œufs et aux produits laitiers bien sûr. Puis j’ai réalisé que le lait était présent dans le chocolat au lait et les œufs dans les gâteaux. Bref, devenir végétalienne limitait sérieusement mes options de « junk food ». L’immense majorité des produits transformés ne sont pas végétaliens. De la même manière que j’ai renoncé aux bonbons en devenant végétarienne, j’ai banni les gâteaux et friandises en devant végétalienne. C’est évidemment bien meilleur pour ma santé. C’est plus facile de dire non à un aliment pour une raison éthique que parce qu’on est au régime. Je ne crois de toute façon plus aux régimes. J’en ai fait une dizaine dans ma vie et ils m’ont tous laissé un bonus à la reprise. Je préfère le changement d’habitudes alimentaires aux diètes temporaires avec effet rebond.

Parallèlement à mon alimentation, j’ai aussi décidé de réduire ma consommation d’alcool. Je n’en buvais pas tant que çà, mais l’alcool me fait prendre du poids, c’est ma kryptonite. J’ai donc attendu le repas de Noël familial pour boire du vin. Puis j’ai bu une bière dans un pub avec des amis. Mais je crois que pour 2019, je peux tenter la sobriété totale. Mon foie ne s’en portera que mieux. Et cette abstinence soutiendra mes efforts de perte de poids.

Tout çà pour introduire le fait que, depuis que j’ai quitté mon emploi, mon alimentation est plus saine, j’ai retrouvé la sensation de satiété et je m’arrête de manger quand je n’ai plus faim. Si le plat n’est pas fini, je ne me force pas, je mets de côté les restes pour plus tard. Je mange de grandes quantités de fruits et de légumes et nettement moins de produits transformés. Je craque encore de temps en temps pour des chips, mais je contrôle ces pulsions et je n’abuse pas. Côté budget, je fais de sacrés économies : les légumes et fruits de saison sont vraiment bon marché.

Le résultat se voit dans mes vêtements et sur la balance, puisque j’ai perdu une huitaine de kilos en l’espace de 5 mois. Cela peut paraître peu pour une si longue période, mais l’expérience montre qu’une perte de poids rapide induit une reprise de poids encore plus rapide et brutale. Autant y aller progressivement pour avoir des résultats durables. Le chemin n’est pas fini pour moi, puisque je suis encore dans la zone du « surpoids ». Quant à l’exercice physique, je ne me suis pas inscrite à une salle de sport, je n’aime pas çà et je crois que je n’aimerais jamais. Alors je marche. Partout, tout le temps. Vu que j’ai du temps pour moi, je boude la voiture et je sors mes baskets pour faire mes courses, aller à la Poste etc.

Est-ce que j’ai perdu du poids parce que j’ai adopté un régime végétalien ? Ce n’est pas aussi net pour moi, car ma perte de poids a commencé au moment où mon niveau de stress est retombé, pas quand j’ai transitionné. Pour autant, je trouve facile de manger sainement, équilibré et rassasiant en étant végane, donc pour moi, mon régime alimentaire a contribué à mes meilleures habitudes et à un rééquilibrage qui fait du bien. Deuxième effet « Kiss cool » : certains vêtements achetés au plus haut de mon poids (parce qu’il faut bien se vêtir) ne me vont plus. Du coup, cela aide mon objectif de réduction de garde-robe. Je vais user au maximum et je ne compte pas racheter beaucoup de fringues avant d’avoir atteint l’objectif. Le plus problématique, ce sont les jeans. Çà ne se porte pas vraiment lose chez moi.

A la maison, Alimentation, Journal, Minimalisme

Mon placard et mon frigo idéaux de minimaliste – mise à jour 2017

Ayant débuté des démarches pour aller vers plus de simplicité dans ma vie il y a environ 3 ans, je peux aujourd’hui mettre à jour certains « vieux » articles comme celui relatif à mon placard et frigo idéaux, initialement publié en avril 2014. Je dois dire qu’il y a eu de l’évolution.

 

« Dans le cadre de ma transition vers un mode de vie plus épuré, plus simple et plus pratique, il était important pour moi de faire le vide dans mon placard et mon frigo et de ne garder que l’essentiel. Mon historique familial fait que j’ai une tendance déraisonnable à stocker alors même que je me rends bien compte que ce stock ne bouge pas beaucoup et que je consomme très rapidement les aliments que j’aime et hyper rarement ceux que j’affectionne moins. Du coup, je laisse périmer des petits pois et ensuite je jette la boîte de conserve. Quel gâchis, il était temps que je réagisse sainement et sans me culpabiliser. »


Commentaire 2017: je ne jette pas de boîtes de conserve. leur date d’utilisation est quasi infinie. Surtout, je n’en achète plus, car leur revêtement contient fréquemment du BPA, perturbateur endocrinien bien connu hélas. De plus en plus, je m’oriente vers du zéro déchet: achat en vrac sans emballage et stockage en bocal en verre.

 

« Petit rappel, je suis végétarienne, donc je ne consomme pas de viande, de poisson, de fruits de mer, de gélatine ni de présure animale. Je consomme en revanche des sous-produits animaux tels que fromages, laitages et œufs. Pour des motifs éthiques et de santé, j’évite l’huile de palme. »
 
Commentaire 2017: pas de changement de philosophie. Je consomme de moins en moins de laitages en général et je tache de consommer des œufs pondus par des poules qui ont vu la lumière du jour, et le plus bio possible. Certes, c’est un budget mais je ne transigerai pas.
 
 
Dans mon placard, j’ai besoin de:
– huile d’olive
– vinaigre balsamique
– sel
– épices
un paquet de pâtes Commentaire 2017: j’essaye d’acheter en vrac et de stocker en bocal
un paquet de lentilles Commentaire 2017: j’essaye d’acheter en vrac et de stocker en bocal
– de la purée d’oléagineux Commentaire 2017:toujours de la cacahuète + une autre variété: cajou ou tahin ou noisette
– du muesli Commentaire 2017: j’essaye d’acheter en vrac et de stocker en bocal
– de la sauce tomate
une boîte de haricots rouges à la tomate Commentaire 2017:pas de boîte de conserve chez moi. J’achète sec et je fais cuire. Certes, çà prend plus de temps mais au moins, c’est sain.
– de la ratatouille ou des raviolis végétariens
du sirop d’agave Commentaire 2017: je tends à préférer le sucre de coco
– de la tartinade végétale (courgette, aubergines, artichauts ou autres)
– du thé vert

 



Dans mon frigo, je me dois d’avoir:
– du lait végétal (amande, avoine ou châtaigne)
– des olives vertes dénoyautées
– des cornichons
– du citron
des sojasuns Commentaire 2017: j’essaye de ne pas acheter de nourriture emballée dans du plastique non recyclable. Les yaourts au soja ont donc été sacrifiés sur l’autel du zéro déchet.
– des fruits
– des légumes
une bière Commentaire 2017: c’est devenu un achat très occasionnel
– de la sauce soja
du fromage de chèvre frais Commentaire 2017: c’est devenu un achat très occasionnel
 
Commentaire 2017: mes nouvelles habitudes de consommation font que je pourrais presque vivre sans réfrigérateur. Le congélateur m’est beaucoup plus utile, puisque j’y conserve des plats « fait maison ».
 
Le but de cet inventaire est de toujours manger frais et de saison et que le stock ait une rotation tellement rapide qu’aucun aliment ne puisse se périmer. Habitant à 5 mètres d’un Franprix ayant de larges horaires d’ouverture, pas de risque que je meure de faim! et puis, n’avoir aucun stock va m’inciter à être créative et à faire les courses au coup par coup et non de me laisser bercer par l’illusion que mon placard est plein et que je n’aurais pas à réfléchir pour préparer mes repas.
 
Objectif: zéro fringale, zéro gâchis!
 
Commentaire 2017: j’ai déménagé, et le Franprix est plus loin, à 2 minutes à pied. Et j’ai un Naturalia dans mon pâté de maison. Aucune raison de stocker davantage. 

 

Mes placards ne sont pas encore au niveau « zéro déchet » que je souhaite, mais les stocks baissent et les produits sont remplacés par les alternatives les plus saines possibles. 

Alimentation, Santé

Le poids des habitudes

Il m’est difficile de parler de mon poids. A part mon médecin, personne n’a le chiffre. Je dois dire que, malgré mes efforts, je ne réussis pas à infléchir la courbe dans un sens qui me convient.


Comme beaucoup d’occidentales, je suis en surpoids. Je le sais. J’ai déjà énormément lu sur le sujet, vus des médecins, je suis même partie en cure (comme les mamies) l’année passée!

Chaque année, je prends la résolution de perdre du poids, ou de faire plus de sport, ou les deux. Hélas, ce poids stagne depuis plus de 4 ans et l’effroyable effet rebond du régime Dukan (prise de 4,5 kilos en une semaine)- rien d’étonnant à ce que je sois devenue végétarienne juste après. J’ai joué avec ma santé, et je le regrette profondément.

J’oscille entre résignation (pourquoi changer? je ne suis pas si malheureuse) et prise de conscience (quid de ma santé à long terme? parce qu’aujourd’hui, çà va, mais dans 10 ans, diabète? hypertension?). Ma santé est ma priorité. J’ai renoncé il y a bien longtemps à être à la mode et j’ai fait la paix avec ma garde-robe (oui, je suis plus 42-44 que 38, et alors????). On naît avec un physique et un potentiel, puis on grandit avec des habitudes. On peut jouer sur ces dernières, mais pas sur le reste.

Au fil du temps, j’ai donc adopté de nouvelles habitudes. Mon végétarisme m’a fait complètement passer mon penchant pour les bonbons, ces doux poisons rassurants. Mais j’ai toujours ce bec sucré. J’aspire au véganisme donc au végétalisme, et j’espère qu cela me fera passer mon penchant vers les pâtisseries et autres gâteaux.  

J’identifie encore quelques mauvaises habitudes à troquer: grignoter, prendre des snacks à l’extérieur, manger trop de féculents… Pas simple, malgré ma bonne volonté. C’est une lutte de tous les jours. Les tentations sont partout: alcool, gourmandises qu’on partage entre amis ou collègues, obligations sociales! Et quand tu avoues (oui, AVOUER) que tu fais attention, il y a toujours un abruti qui te dis que tu n’en as pas besoin (à moins qu’il soit diététicien, qu’est-ce qu’il peut en savoir?).

Du coup, j’ai pris l’habitude de refuser l’alcool d’un « je prends des médicaments qui ne sont pas compatibles avec ». Personne n’insiste.
Pour les gourmandises, je reste polie, soit j’en prends une toute petite part, soit je dis « je viens de manger, je n’ai pas faim ».

Ce qu’il est difficile de vivre dans cette société où tout le monde croit savoir tout sur tout alors que 90% des gens sont mal renseignés (et très influencés par la pub… Style: « les produits laitiers, vos amis pour la vie ») et se permettent des remarques dont ils ne maîtrisent pas les conséquences. Un peu de bienveillance serait la bienvenue.

Perte de poids, Santé

Le bloc-notes de ma cure thermale

Ci-dessous, toutes les informations qui ont été validées pendant ma cure. Histoire de faire des piqûres de rappel une fois rentrée à la maison.

 
– La prise de poids est multifactorielle ( sédentarité, nourriture inadaptée, stress…)
 

– L’obésité est une maladie chronique (c’est pour toute la vie!!!!) pour limiter les conséquences, un amaigrissement de 5 à 10% suffit.
 

– Les risques clairement associés: Cancers (sein, colon, endomètre, prostate), Diabète de type 2, Dyslipidémie, Hypertension artérielle, apnées du sommeil, arthrose, hernie hiatale, lithiase biliaire… MIAM MIAM!!!!
 

Une perte de poids durable n’est pas rapide. Voilà, c’est dit. Si on perd 15 kilos en 3 mois, on risque de les reprendre aussi sec. Les médecins thermaux considèrent que leur patients ont réussi quand ils ne prennent pas davantage de poids. Le grand succès concerne 3% des patients, qui maintiennent une perte de 6 kilos sur 14 mois. (nous parlons de personnes en surpoids, pas de personne ayant un IMC normal).
Je rêvais de perdre 5 kilos en 3 semaines, et bien, non seulement ce ne sera pas le cas, mais en plus, ce ne serait pas souhaitable dans mon cas (je ne suis pas obèse). Pour perdre durablement du poids, il faut 3 facteurs-clés de succès: suivi alimentaire, activités physiques régulières, soutien psychologique!
 

l’IMC a été créé par les assureurs, qui ont à cœur, comme chacun sait, de calculer des risques. Avoir un IMC en dehors des « normes » est un effet statistique. On peut être en excellente santé avec un IMC au delà de 30, mais les probabilités sont immenses que l’on ait une pathologie majeure.
 
– l’IMC varie selon le sexe, l’âge et la géographie. Au delà de 60 ans, la normalité pour une femme se situe entre 22 et 27.
 

Chacun a un microbiote intestinal qui lui est propre (et là, je comprends enfin pourquoi je n’ai pas la tourista et pourquoi je grossis quand je suis à l’étranger: je ne suis pas équipée pour digérer la nourriture locale). Et on ne peut pas le modifier.
 

Pour l’activité physique, il est préconisé de:
  1. ne pas en faire à jeun
  2. ne pas en faire avant de se coucher (laisser 2 heures entre l’activité et le coucher)
  3. l’idéal est de faire une séance tous les 2 jours (dans le cadre d’une perte graisseuse)
  4. l’idéal est d’enchaîner 45 minutes de cardio + 30 minutes de renforcement musculaire + 15 minutes d’étirements
  5. fractionner son repas avant et après le sport (par exemple à midi)
 
– Quand on est invité:
  1. faire une collation protéinée avant de venir
  2. éliminer la matière grasse du repas avant l’invitation
  3. ne pas grignoter du pain
  4. boire un verre d’alcool au maximum
  5. manger lentement, bien mastiquer, boire de l’eau
  6. en phase d’amaigrissement: une invitation tous les 15 jours maximum!
  7. si l’apport calorique a été trop important: compenser avec l’activité physique
  8. au restaurant japonais: 1 salade de chou + 6 à 8 pièces de makis/sushis (rajouter laitage et fruit plus tard dans la journée)
 – Quand on invite:
  1. squeezer l’entrée s’il y a eu un apéro
  2. le lait de coco est équivalent à de la crème fraîche à 15%
  3. faire des desserts légers (exemple: gratin de fruits, infusions de fleurs)
  4. privilégier les doses individuelles
  5. pâte brisée maison pour préparation salée: 125 grammes de farine + 15 g d’huile d’olive + 15 g d’huile de colza
  6. pâte brisée maison pour préparation sucrée: 125 grammes de farine + 30 g d’huile de colza 
 
Faits généraux sur la diététique
  1. Quand on perd du poids, on perd à la fois de la masse grasse et de la masse maigre (mais si le régime est contrôlé, on perd moins de masse maigre en proportion)
  2. Attention aux régimes trop basses calories: affaiblissent le métabolisme, augmentent les carences et induisent possiblement des troubles du comportement alimentaire (donc manger à sa faim est essentiel)
  3. Pas d’interdit alimentaire; le programme alimentaire doit être personnalisé
  4. l’estomac peut se distendre de 1,5 à 3,5 litres
  5. le sirop d’agave est trop riche en fructose
  6. le Schweppes contient autant de sucres que du soda classique et du jus de fruits
  7. la masse musculaire de la femme diminue dès 30 ans (à moins de s’entretenir)
  8. le lait écrémé est dépourvue de vitamines A et D, donc privilégier le lait demi-écrémé
 
Cuisiner
privilégier les huiles suivantes: olive, colza, noix, noisette.
ne pas chauffer l’huile de noix
équilibrer les repas sur la journée


 
 
Cosmétiques, Journal, Perte de poids, Santé, Voyages

Profiter des vacances!

Voilà bien longtemps que je ne suis pas partie en vacances et je crois que je ne les avais jamais autant attendues!
 
Au programme:
– cure thermale (soins, ateliers, activités physiques…)
– rédaction du mémoire (lectures, rédaction, relecture…)
– randonnées/ballades au grand air
– cuisine (réapprendre les bons gestes, les bonnes pratiques et les bons réflexes pour perdre du poids et maintenir un poids de forme correct)
– refonte intégrale de la routine cosmétique!
 
Donc en fait, je vais être super occupée! Je pense quand même que je vais m’octroyer des phases de déconnection et de farniente. Mais j’amène l’ordinateur du bureau pour faire mon mémoire. Et comme je culpabilise un peu d’avoir démissionné après seulement 7 mois en poste, je risque d’être tentée de jeter un œil à mes mails professionnels. Je vais limiter les interactions au strict minimum quand même. Quand je serai face à mes montagnes, je pense que j’aurais moins de culpabilité à profiter de la vie!
 
Je poursuis ma lecture de « Adoptez la slow cosmétique » et, bien que je sois déjà sensibilisée au sujet depuis des années, je me suis penchée sur la composition des produits que je détenais. Quel choc de voir autant de pétrochimie dans les produits Body Shop! N’aimant pas gâcher, je les utilise, mais le plaisir n’y est plus, je n’y vois qu’un marketing agressif et creux. Et c’est la marque dont je détiens le plus de produits, d’après mon inventaire papier. En seconde place: Melvita (nettement plus Slow, mais attention aux dérives mercantiles depuis le rachat par L’Occitane).
 
Honnêtement, je suis étonnée que la « Slow cosmétique » ne soit pas plus attaquée par les grandes marques de cosmétiques conventionnelles. Peut-être n’y voient-ils pas de menace, tellement le consommateur est un mouton influençable par la publicité et les « dessins » (c’est comme çà que j’appelle les publicités photoshoppées à outrance). Pourtant, il y a de plus en plus de personnes sensibles à la décroissance, au minimalisme, au zéro déchet et à la cosmétique slow. Mais autour de moi, je ne vois pas tant que çà qui mettent en pratique. Chacun voit midi à sa porte, j’imagine.
 
 
Alimentation, Perte de poids, Santé

Moins de sucre, plus de liberté!

Dans la série « émissions de chômeurs », ces programmes qu’on regarde car ils passent en pleine journée, j’ai été assez choquée par une émission sur le sucre. Les enseignements? Le sucre, comme le sel ou l’huile de palme est présent partout. Et c’est une drogue. Les industriels ont la tentation d’en mettre partout, car ils savent bien que rajouter un peu de sucre (çà marche même avec des édulcorants bien chimiques!), c’est pas cher et çà peut rapporter une cohorte de consommateurs qui développent une addiction plus ou moins sévère.
J’ai pu le constater à titre personnel. J’ai le malheur d’être un « bec sucré ». Très difficile pour moi de résister à la tentation d’un gâteau ou d’un bonbon. Plus jeune, j’étais absolument accro. Je ne fume pas, je ne bois pas plus que çà, mais le sucre, çà… Je ne me suis sevrée des bonbecs qu’en devenant végétarienne. Comme ces douceurs sont bourrées de gélatine porcine (débris d’os, de peau et d’on ne sait trop quoi d’autre), cela m’a vaccinée direct. Pour autant, je n’ai pas constaté d’effet sur ma ligne. Car je n’ai pas trouvé de gélatine dans les biscuits. Bref. Résister à ces calories vides de nutriments mais mais remplies de décompression m’est difficile. Je cuisine de plus en plus, pour bien maîtriser ce que j’ingère. Plus par souci sanitaire qu’esthétique. Il n’y a pas d’indication nutritionnelle sur le fait maison. Comment savoir si j’ai la main lourde, ou pas?
Je dois me faire confiance et respecter mes préceptes végétariens, minimalistes et équilibrés: jamais de plat préparé, très peu de sucres raffinés, pas d’achat intempestifs de saloperies qui me réconfortent à peine 5 minutes. Vive l’indépendance, vive la liberté!
Alimentation

13 secrets « perte de poids végétarienne »

Puisque je les partage ici, ce ne seront plus vraiment des secrets ! Mais si je peux aider quelqu’un avec ces quelques astuces, c’est avec plaisir.

Le principe pour maigrir est de se dépenser plus et de manger moins, mais c’est juste un principe général. Parvenir à éliminer du poids, c’est un peu plus complexe chez la plupart des gens !

  1. Marcher le plus possible (la courbe de l’obésité dans les pays occidentaux suit celle du taux d’équipement en voiture) et, si possible, pratiquer une activité sportive d’intensité modérée, mais longue, car c’est ainsi que l’on puise dans les réserves graisseuses. Marcher une heure est une bonne pratique, car on puise dans les graisses au bout de 45 minutes d’effort continu. Le petit plus ? Rajouter 5 minutes, ce qui permet de dégommer 33% de graisse en plus. 1h05 de marche, la formule gagnante.
  2. Prendre le temps de manger, afin de recevoir à temps (avant de se resservir) le signal de satiété. Sinon, on a mal au ventre d’être trop plein.
  3. Investir dans une bouilloire au bureau : plus d’excuses pour craquer sur un café sucré automatiquement à la machine. Et puis on peut se faire plaisir avec tous les thés (noir le matin, vert l’après-midi – pas plus de 3 tasses par jour, sinon on ne fixe plus le fer) et infusions qu’on veut. Ce peut même devenir un moment de convivialité !
  4. Ne pas sucrer ses boissons chaudes (l’addition calorique monte vite). D’une manière générale, éviter le sucre raffiné. Par exemple, je ne mange jamais de confiture le matin. Ce devrait être un aliment réservé à une occasion de fête car c’est du sucre pur, de la calorie vide. Autre point : bannir les pâtes à tartiner truffées d’huile de palme contenant vaguement de la noisette qui sont une monstruosité diététique. Il suffit de lire la liste des ingrédients pour prendre peur. Personnellement, j’ai développer une aversion pour ce produit et il ne m’a jamais fait envie!
  5. Quand on a une fringale, faire une vraie collation: fruit + biscuits pur beurre  + boisson non sucrée. On mange moins au prochain repas et on se sent mieux.
  6. Eviter l’alcool (sa consommation ne fait mincir personne) –  à titre personnel, je me restreins à un verre d’alcool par semaine, toujours en bonne compagnie, afin que cela soit un moment de détente et de partage.
  7. Pour évaluer les portions, j’utilise des assiettes à dessert, car j’ai l’impression d’une assiette bien remplie.
  8. Se peser régulièrement. Pour prendre conscience de son poids et de son évolution. A titre perso, je le fais une fois par semaine, voire davantage, car cela me rassure si j’ai fait un excès. J’apprécie aussi d’avoir un suivi de mon poids, par exemple, sur mon Smartphone.
  9. Prendre conscience de ce que l’on mange. Lire les étiquettes, riches d’enseignement sur l’équilibre glucides/lipides/protides. Nous avons besoin de gras, surtout pour notre cerveau, alors ne l’éliminons pas bêtement de notre alimentation. Il faut veiller à avoir du bon gras (une bonne huile, du beurre frais surtout pas cuit).
  10. Avoir un congélateur: permet de stocker quelques portions de plats équilibrés (type riz-lentilles) à faire réchauffer rapidement au micro-ondes. Plus d’excuses pour avaler le fond de placard gorgé de biscuits apéritifs. On peut être végétarien ET obèse, mais si, statistiquement, les végétariens ont un indice de masse corporel inférieur aux omnivores. Nous sommes néanmoins des êtres humains, pas des statistiques !
  11. Plus généralement, avoir les bons ustensiles et les bons ingrédients à disposition. L’être humain est flemmard par nature, encore plus dans notre société de consommation et de loisirs, alors autant se simplifier la vie en ayant tout à portée de main.
  12. Avoir du plaisir à cuisiner. J’ai remarqué qu’on mange moins quand on cuisine ses propres repas.

Avoir un bon équilibre de vie. Avoir une vie sociale, se consacrer à un hobby, une passion. Tout ce qui déstresse est le bienvenu, car il y a aussi une corrélation entre le stress et les kilos superflus.

PS : j’ai lu des dizaines de livres sur la perte de poids, tous aussi déséquilibrés que contradictoires, plus ou moins sponsorisés par les lobbies carnivores ou laitiers… Certains sont plus pertinents que d’autres, j’ai compilé toutes les astuces et ne partage sur mon blog que ce qui me semble digne d’intérêt.