Bilans, Solo living

Bilan 2022 des revenus accessoires

Chaque année, je suis mon petit tableur Excel avec ce que j’appelle mes « revenus accessoires », tout ce que j’encaisse mais qui ne vient pas d’un salaire ou d’un revenu foncier. En 2021, j’avais déjà fait un « Bilan des ventes et dons« .

Il y a 3 catégories que je suis désormais:
– Cashback
– Ventes et Dons
– Bons Plans Conso

2022 a plutôt été une année faste de ce côté: Plus de 3000€ d’économisés ou de récupérés!

Photo de cottonbro sur Pexels.com

Pour les cashbacks: 320€, glanés sur Shopmium, iGraal (parrainage ici) ou encore des ODR sur Samsung ou Boursorama (parrainage ici code parrain: ELES4201).

Pour les ventes et dons, j’ai utilisé les classiques Vinted (pas de parrainage en ce moment), Rakuten (parrainage ici) et je me suis réconciliée avec le Bon Coin. J’ai aussi utilisé Geev et fait une brocante dans ma ville, très décevante d’ailleurs…

Au total, j’ai fait 29 dons: 23 sur Geev et 6 dans une benne à vêtements. 7 objets sont en plus partis en recyclage. Cela fait nettement moins de dons que l’année passée, mais c’est bien normal, puisque je n’ai pas déménagé et que j’ai lutté pour ne pas me réencombrer…

Pour les ventes pour une somme de 1783,50€ en tout:
– 30 vêtements, sacs et objets ont trouvé preneur sur Vinted pour un montant de 574€
– 17 objets et livres ont été vendus sur Rakuten, surtout de l’électronique et de l’électroménager, pour un montant de 819,5€
– 15 meubles et objets sont partis sur Le Bon Coin, pour un total de 320€
– J’ai gagné 70€ à la brocante, ce qui est très peu par rapport à l’investissement en temps…

Au global, j’ai vendu moins d’objets que l’année passée, mais la valeur a été plus importante. A noter que je n’ai pas utilisé Ebay ni Facebook MarketPlace en 2022.

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En 2022, j’ai mis en place (bien avant qu’on parle de l’inflation galopante en fin d’année) des réflexes de ce que j’appelle le « Smart Shopping » (article à venir) et donc j’ai fait un suivi dédié sous le vocable « bons Plans Conso ».

Au travers des cartes fidélité, coupons et autres Code Promo (merci iGraal, Karma et autres…), j’ai économisé un total de 1040,87€, ce qui n’est pas une paille, sur pas mal de dépenses différentes: mes vacances à l’UCPA, avec un code de réduction Ulys (le site pour payer son autoroute…), un abat-jour avec la newsletter d’Alinea, des bons d’achat à la FNAC etc…

Au final, j’ai obtenu:
– 231,39€ de remise
– 25€ d’abondement sur mes péages en chargeant mon pass Ulys avec des chèques vacances
– 142,5€ de bons d’achat
– 297,8€ de codes de réduction
– 248,08€ de réduction sur bon d’achat (disponible sur Ulys ou Boursorama the Corner)
– 96,1€ de cagnotte fidélité en supermarché

Je suis surprise de voir à quel point les cagnottes fidélité, mises bout à bout, entre Leclerc, Auchan, Carrefour, G20, Intermarché et Franprix représentent peu.

Pour 2023, j’ai décidé d’être un peu plus agressive/proactive sur le SmartShopping. Il y aura encore des ventes, que ce soit de vêtements, sacs, gadgets électroniques etc…

Garde-robe, Journal, Minimalisme

Une place pour chaque chose!

J’ai eu les clés de mon nouvel appartement il y a 9 mois maintenant. Et je n’en ai toujours pas fini l’aménagement. Certains projets ont complètement changé par rapport à mes plans initiaux. Mais il devient urgent de tout finaliser. Je vis sans armoire depuis 4 mois et c’est compliqué! La rotation de fringues est devenue très limitée et je me rends bien compte que je n’ai pas de grands besoins (merci le télétravail) pour ma garde-robe.

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J’ai entrepris ce weekend un grand tri « Konmari » où j’ai passé l’intégralité de mes possessions en revue. Il était grand temps de m’atteler à cet exercice ardu, maintenant que j’ai bien défini mes besoins et attentes pour la vie dans cet appartement. De la porte d’entrée à la salle de bains, du salon au bureau, j’ai touché tous mes objets, meubles, bibelots etc. Et j’ai trié!

5 catégories sont ainsi apparues:
ce que je garde
ce que je vends (j’ai projet d’achat tech un peu cher, donc j’ai décidé de le financer par le fruit de mes ventes Vinted, Rakuten etc, c’est une bonne technique pour vider et obtenir un peu de sous – après l’échec de mon challenge garde-robe, je m’attelle à un objectif plus modeste: juste réunir la somme nécessaire à mon achat)
ce que je jette ou recycle (et je ne laisse pas traîner!)
ce que je donne (et je ne laisse pas traîner, non plus)
ce que je dois acheter (car oui, il me MANQUE des choses)

Cela m’a tenu bien occupée! Je suis de plus en plus à l’aise avec ces exercices de désencombrement, grâce à mes années de pratique. Je tiens à mon confort et à garder « un peu de gras » avec des jolis objets qui agrémentent mon quotidien. Mais ce qui ne me sert pas (sauf si c’est un vrai « au cas où« ) doit partir!

Et vous, une place pour chaque chose et chaque chose à sa place, ça vous parle?

A la maison, Minimalisme, Solo living

Que faire de sa vaisselle superflue?

Ma cuisine (toute neuve, toute belle) croulait sous le poids des produits alimentaires, que j’ai entre-temps rationalisés, mais aussi de la vaisselle et des ustensiles et appareils électroménagers que j’y stockais. Ce n’est pas la première fois que je suis contrainte d’examiner le contenu de ma cuisine et de faire du tri pour vider. Et je pense que cela ne sera pas la dernière!

En parallèle de cuisiner mes excès de produits alimentaires, j’ai déterminé la quantité de vaisselle que je souhaite conserver et qui me permettra de parer à 99% de mes besoins.

Photo de Nataliya Vaitkevich sur Pexels.com

J’ai donc retenu un « service » pour 8. Pour rappel, mon foyer comporte un humain et deux félins. Je reçois peu, donc pas besoin de prévoir une table pour 12. 8 assiettes creuses, 8 verres à eau etc… seront amplement suffisant pour mon style de vie.

Je ne fais pas partie de cette génération qui se marie pour quitter ses parents et se retrouve avec un service complet de porcelaine avec une soupière et qui stocke cette « belle vaisselle » dans une vitrine dans sa salle à manger et ne l’utilise qu’à Noël, et qui utilise au quotidien de la vaisselle plus basique. Chez moi, je ne veux que des choses que j’utilise. Donc j’ai de la jolie vaisselle, mais qui passe au la lave-vaisselle.

Voici le résultat du désenconbrement de Noël 2021 (il manque 2 verres ébréchés sur la photo)

2 tasses en bon état, 2 tasses hors d’usage, 1 vieille planche à découper, 2 range-couverts superflus

Du coup, que faire de cette vaisselle encore en bon état ?

Je vous propose plusieurs options :

la donner à un proche qui en a besoin (on ne refourgue pas des objets dont on ne veut plus à des gens qui n’en ont pas besoin, on s’assure qu’ils vont VRAIMENT s’en servir)

la vendre sur eBay ou le bon coin (honnêtement, pas sûr que la logistique associée en vaille la peine, la vaisselle, c’est lourd et fragile, ça ne s’envoie pas par la Poste, ce qui limite la zone de chalandise.)

l’échanger contre un bon d’achat : si votre vaisselle vient d’Ikea, il y a de temps en temps des Opérations « reprise de vaisselle »: vous rapportez de la vaisselle et vous obtenez un bon d’achat dans le magasin. Ça peut être malin!

Photo de cottonbro sur Pexels.com

la donner sur un site comme Geev. Je suis adepte depuis septembre pour me débarrasser rapidement d’objets encore en état d’être utilisés, mais trop pénibles à vendre : meubles griffés par les chats par exemple, ou draps en bon état mais plus compatibles avec ma literie actuelle.

la donner à une association ou une ressourcerie. Vous êtes ainsi sûr que votre excès de vaisselle profitera à des personnes dans le besoin ou sera revalorisé de façon responsable.

J’espère que je vous ai donné des idées pour finaliser votre désencombrement, côté cuisine. Sinon, avez-vous des bons plans à partager?

A la maison, Défis, Garde-robe, Minimalisme, Solo living

Bilans des ventes et dons 2021

Même si mon challenge garde-robe n’a pas été un succès, et que je n’ai pas perdu un gramme cette année, j’ai quand même enregistré de beaux succès au rayon « désencombrement ».

L’année 2021 a été marquée par un déménagement, qui a nécessairement impliqué des ajustements. Certains meubles et objets avaient leur place dans mon ancien chez-moi mais plus dans le nouveau. Et j’ai dû trouver de nouveaux meubles et objets plus en adéquation avec mon nouvel environnement de vie. 12 mètres carrés et un balcon en plus, forcément il a fallu investir un peu et redimensionner certains meubles.

Le but de l’article n’est pas de recenser mes nouveaux achats, mais au contraire de faire le point sur tous les objets qui m’ont quittée: erreurs d’achats, doublons, objets superflus, en état moyen etc.

Les ventes (57 articles pour 1630,25€):

  • ebay (6 articles pour 253,90€)
  • Rakuten (18 articles pour 978,85€)
  • Ikéa reprise (2 articles, repris pour 53€)
  • Vinted (29 articles pour 318,15€)
  • Facebook market place (1 article pour 25€)

Les dons (103 articles):

  • 87 articles donnés en direct à la ressourcerie de mon ancienne ville ou à ma famille (je demande toujours avant de donner, je ne veux pas encombrer qui que ce soit, c’est une règle d’or)
  • 16 objets donnés sur Geev

Le recyclage (20 articles recensés – dans la vraie vie, sans doute davantage…):

  • les encombrants
  • les boîtes à livres
  • les points de collecte de textile
Photo de Olya Kobruseva sur Pexels.com

Bref, 2021 a été une année faste pour l’économie circulaire à l’échelle de mon foyer d’une personne et deux félins. J’ai encore des projets d’aménagement pour 2022 (un dressing, par exemple), donc j’ai encore des objets qui me quitteront, au delà des classiques ventes de vêtements et sacs sur Vinted (ma garde-robe a une rotation assez élevée, je dois dire).

Et de votre côté, comment ça s’est passé?

A la maison, Minimalisme

Mes bidules électroniques

Je suis devenue une vraie minimaliste des livres, des fringues et des bidules de cuisine. Il y a un domaine toutefois où je souffre de FOMO (Fear Of Missing Out), c’est celui du matériel électronique. J’ai une certaine inclination pour collecter tous les gadgets possibles et imaginables, en me trouvant un besoin réel ou imaginaire pour craquer sur un nouveau bidule censé améliorer ma vie…

Heureusement pour moi, je ne suis pas (trop) matérialiste ou sentimentale et je n’ai pas de problème à me séparer d’objets, une fois que j’ai déterminé qu’ils ne me servaient pas.

Mais il m’est parfois difficile de prendre la décision… Ensuite, je ne la regrette pas souvent. Au pire, ça se rachète, comme en témoigne ma série de tablettes (iPad, iPad mini, Lenovo, Samsung A10, Samsung A8, Kindle, Kindle fire…).

Mon emménagement dans un nouvel appartement est le parfait prétexte pour faire le bilan. Tout ce qui n’a pas été utilisé dans mon précédent appartement, où je suis restée 2 ans en tout est plutôt facile à identifier. Charge à moi de me motiver à mettre en vente l’objet (toujours en bon état) mais sous-utilisé, mal-aimé, ne convenant pas (ou les 3 à la fois).

Je viens donc de me séparer de:

  • un Kindle Fire HD 8 pouces (redondant avec ma tablette)
  • un clavier sans fil (pas compatible avec ma smart TV)
  • un Firestick TV (pas d’utilité au final, avec la smart TV – je ne l’ai pas vraiment souvent branché sur mes écrans PC)

Il y a encore à vendre sur ma boutique Rakuten, car c’est là que je vends mes bidules électroniques:

  • bracelet Fitbit
  • hub USB
  • PC Surface Laptop
  • écouteurs sans fil (un ersatz d’AirPods, juste pas du tout pratiques pour moi!)
Photo de Skitterphoto sur Pexels.com – C’est beau, mais ce n’est pas chez moi!

Finalement, voici ce que je retiens de mon inventaire électronique pour mon usage personnel:

  • Smartphone (à ce jour un Motorola G Pro, très pratique avec son stylet)
  • Tablette 8 pouces (plus grand, cela ne me servirait pas car trop encombrant en déplacement, j’ai à ce jour, une Samsung Tab A 8 pouces, basique mais efficace. Si le prochain iPad mini est intéressant, je me laisserais peut-être tenter)
  • PC personnel (à ce jour, Microsoft Surface)
  • 1 PC stick (j’aime le concept, mais je l’utilise peu, il risque de finir sur Rakuten lui aussi…)
  • Clés USB + cartes microSD (200 Go et 64 Go)
  • Chargeur de piles et piles rechargeables, Amazon Basics
  • 3 enceintes Amazon Echo (Dot, Dot+clock, Show) la Dot toute simple prend un peu la poussière…
  • 3 webcams Wansview (pour surveiller mes chats quand je ne suis pas chez moi)
  • 1 lecteur MP3 (que j’ai utilisé une fois. Il n’est pas impossible que je m’en sépare, pour l’instant, je le garde #fantasyself )
  • des écouteurs sport avec fil ( vert pomme, de marque Panasonic, trimballés depuis 10 ans voire davantage)
  • des écouteurs sport sans fil (j’aime surtout leur étui)

Le matériel fourni par mon employeur:

  • PC pro (c’est un Dell)
  • 1 Speaker Jabra
  • 1 kit clavier et souris sans fil (que je n’utilise pas)
  • 1 smartphone Samsung
  • 1 casque Jabra
  • 1 souris basique que j’ai gardée d’un précédent employeur (ça dépanne)
Photo de Sharad Kachhi sur Pexels.com

Et le matériel de home office dont je suis propriétaire:

  • 2 écrans PC (à ce jour, un de 21.5 pouces et un autre de 24 pouces, Iiyama)
  • 1 Webcam
  • 1 souris ergonomique sans fil
  • 1 clavier ergonomique avec fil
  • 1 Hub avec prise type C avec 2 prises HDMI et d’autres connectiques pour tout avoir sous la main
  • 1 imprimante laser
  • 1 multiprise résistant à la foudre

Certains équipements auraient pu m’être fournis par mon employeur, mais j’ai préféré investir par moi-même, au moins, c’était exactement ce que je souhaitais, pas un produit catalogue et standard.

Pour finir, ci-dessous le matériel de bureau non électronique!

  • 1 support en métal pour ordinateur portable
  • 1 support en bambou pour les petites fournitures
  • 1 boîte à crayon
  • 1 table (une console dépliable, plus précisément)
  • 1 chaise de bureau
  • 1 lampe de bureau
  • 1 bloc tiroir Ikea pour mettre mes fournitures de bureau et de ne rien laisser traîner pour les chats.

Clairement, ça en fait du bazar! J’ai largement de quoi m’occuper.

Dans ma veine minimaliste, voici des choses que je n’ai pas:

  • Casque antibruit (trop encombrant pour mon usage)
  • Appareil photo numérique (redondant avec le téléphone portable)
  • Chaîne hi fi (je me contente des Amazon Echo)
  • Console de jeux (cela n’a jamais été mon truc)
  • Radio-réveil et tout ce qui peut être remplacé par un smartphone de nos jours

Et vous, qu’avez-vous chez vous? Plutôt succursale de la FNAC ou minimaliste du gadget?

Bilans, Garde-robe, Minimalisme, Perte de poids

4 trimestres de challenge « Cagnotte garde-robe »

Déjà 1 an de mon challenge « Cagnotte pour une nouvelle garde-robe ». Depuis le 1er juillet 2020, je mets de côté les sous que je récupère en ventes diverses et en cashback, bref, en petits revenus qui ne viennent pas de mon salaire ou de mes placements financiers (à l’exception des intérêts du livret où je loge ces ventes).

J’avais fait le point après 3 mois, après 6 mois et après 9 mois.

Perte de poids : toujours rien. De ce côté-là, je n’ai pas du tout commencé à atteindre le moindre objectif. Le trimestre passé a surtout été dédié à mon déménagement et emménagement, à gérer mes petits problèmes de santé et ceux de mon chat. Vraiment pas la tête à faire un régime plus sérieux.

Ventes Vinted : 2€ (plus grand chose dans le dressing)

Ventes Rakuten : 0€ (plus grand chose à vendre dans les placards)

Ventes autres: en l’occurence ebay: 61.25€: une chaise de bureau et une étagère

Autres rentrées d’argent non salariales ni commerciales (subventions du CSE pour mes vacances, cashback de ma banque pour avoir mis en place un virement automatique sur mon assurance vie): 0€

Cashback: 24.91€ – Le début de la fortune…

Total du trimestre: 88.16€ – soit un total de 2240.35€ depuis le début du challenge

Maintenant que ce challenge a pris fin, que vais-je faire? Et bien, mon emménagement m’a fait prendre conscience qu’un certain nombre d’objets n’étaient pas si utiles et nécessaires que çà. Mais aussi que j’avais pas mal de doublons.

Je poursuis donc mes efforts de désencombrement, même si l’espace dont je dispose aujourd’hui est plus grand que celui d’il y a un an. Compte tenu de mon déménagement, j’ai aussi dû racheter de nouveaux meubles, car je compte rester dans cet appartement longtemps et je veux investir dans des choses de qualité, qui me plaisent. Je sais, j’ai la bougeotte, mais quand même, un jour ou l’autre, on se calme.

Un certain nombre de meubles, de gadgets électroniques et de vêtements/sacs seront mis à la vente à la rentrée, afin de financer mes nouvelles envies de déco. Quant à l’aspect perte de poids, je m’y repencherais quand les conditions optimales seront réunies: moins de stress, une cuisine aménagée et équipée complètement (ces jours-ci, je campe, ou presque).

L’idée de ce challenge était séduisante, mais on ne fait pas toujours ce qu’on veut dans la vie. En ce moment, je fais surtout ce que je peux!

Et vous, ça vous aurait dit de faire ce challenge?

Bilans, Garde-robe, Minimalisme, Perte de poids

9 mois de challenge « Cagnotte garde-robe »

Voilà 9 mois commençait mon challenge « Cagnotte pour une nouvelle garde-robe ». Depuis le 1er juillet 2020, je mets de côté les sous que je récupère en ventes diverses et en cashback, bref, en petits revenus qui ne viennent pas de mon salaire ou de mes placements financiers (à l’exception des intérêts du livret où je loge ces ventes).

J’avais fait le point après 3 mois et après 6 mois.

Aujourd’hui, j’accouche des résultats suivants :

Perte de poids : rien, nada, que chi. Merci le couvre-feu.

Encore des babioles débarrassées qui vont garnir la cagnotte

Ventes Vinted : 162.50€ (des vestes, car franchement, je n’en mets jamais, des boîtes en plastique, une chemise, un portefeuille… les babioles habituelles). Il ne reste plus grand chose en vitrine.

Ventes Rakuten : 18.34€ (un livre et un gaufrier) Honnêtement, il n’y a plus grand chose à vendre dans les placards dans la boutique non plus (1 livre + 1 radio, je vais peut-être rajouter des livres, ceux que je n’ai toujours pas lus depuis 2 ans…).

Ventes autres: J’ai vendu le lit empilable qui m’encombrait et une étagère, sur Ebay pour 115€.

Autres rentrées d’argent non salariales ni commerciales (subventions du CSE pour mes vacances, cashback de ma banque pour avoir mis en place un virement automatique sur mon assurance vie): 0€

Total du trimestre: 295.84€ – soit un total de 2152.19€ depuis le début du challenge

Verdict: j’ai beaucoup vendu en 2020, et je n’ai pas acheté tant de choses que çà. Enfin si, quand même, car j’avais pris un abonnement Amazon Prime. J’ai eu la carte bleue facile pendant un temps, sauf que ce sont des choses que j’ai très majoritairement gardées et non pas revendues peu de temps après. Le niveau de ma garde-robe est à son plus bas depuis des années, voire des décennies. Il me reste une quinzaine de livres dans un tiroir, je fais tourner 5 sacs de ville (probablement trop), l’électronique a été optimisée (même si peut-être encore quelques efforts à faire), bref, plus grand chose à mettre en vitrine! Aurais-je atteint mon Graal minimaliste?

Pour le prochain trimestre, je m’attends à encore faire du vide et j’espère des ventes, dans l’optique de déménager léger! Ensuite, puisque je déménage dans plus grand, je risque de racheter des meubles, qui seront adaptés à mon nouvel espace. Le fruit de mes ventes ne sera pas consacré à ma garde-robe, car honnêtement, je n’ai pas besoin de plus. Je ferai à nouveau le bilan dans 3 mois!

Et vous, ça vous tente, ce challenge cagnotte pour financer un projet particulier?

Garde-robe, Minimalisme

Le cachemire c’est fini

J’ai découvert le cachemire en 2015, sur recommandation d’une amie. Auparavant, je n’étais pas très fan de laine car j’ai toujours trouvé que ça grattait.

Je me suis donc retrouvée propriétaire de 2 pulls Éric Bompard : un rose « freesia » un peu épais et un vert « rameau » très fin. Je pense que j’ai pas mal rentabilisé ces pulls, jusqu’au jour où le pull rose n’a pas survécu à une erreur de machine (et en plus il a déteint sur de la laine mérinos… Sans compter les 2 autres pulls en cachemire de moins bonne qualité qui se sont désagrégés dans le tambour ce jour-là). Pourquoi le bouton « délicat » est à côté du « lavage quotidien »?

Vu que la marque Éric Bompard n’est pas spécialement bon marché (plusieurs centaines d’euros à prévoir pour un pull, fabriqué on ne sait pas vraiment où), j’ai complété ma collection avec des pulls en cachemire Uniqlo (entre 59 et 89€ pièce, de mémoire) et une série de pulls et de gilets en cachemire de la Redoute (payés entre 30 et 50€ pièce, toujours en soldes et de préférence l’été). J’ai adoré cette matière, qui tient chaud, qui supporte bien l’entretien pour peu qu’on utilise la bonne lessive et le bon programme. Certains cachemires ont mieux résisté que d’autres, mais un grand nombre s’est retrouvé avec des trous, plus ou moins importants. Dans l’ensemble, je trouvais que c’était joli et sophistiqué.

La laine est un produit issu de l’exploitation animale.

Suite à un griffage de chat, j’ai dû apporter le pull vert « rameau » chez un retoucheur spécialisé. Cela m’a plutôt coûté cher en temps (2 déplacements dans Paris, sans compter la visite initiale en magasin) et en argent. Il va s’en dire que les cachemires troués sont partis au recyclage, car la réparation coûtait plus cher que le produit lui-même.

Suite à mes différents tris de garde-robe, à l’aube de l’hiver 2020-2021, il restait encore ces quelques articles en cachemire dans ma penderie:

  • le fameux pull vert « rameau » Éric Bompard
  • un pull très décolleté bleu ciel La Redoute
  • un gilet noir col rond La Redoute
  • un gilet bleu roi grand décolleté V la Redoute

J’ai décidé de me séparer de tout çà. D’une part, je trouve que c’est trop d’entretien et j’ai été un peu traumatisée par mon accident de lessive vu tout l’argent fichu en l’air. Par principe, je veux les articles qui nécessitent le moins d’entretien possible et clairement le cachemire n’est pas la bonne option. D’autre part, je ne suis pas à l’aise avec l’idée de m’habiller avec des matières animales. Je me passe de bien des produits animaux dans mon alimentation, alors pourquoi devrais-je en consommer pour me vêtir ?

J’ai donc mis ces articles en vente sur mon Vinted (pseudo verte_pale), et je rajoute également :

  • 1 marinière 100% laine de mérinos Armor Lux (là encore un vêtement que j’ai bien rentabilisé en 5 ans mais qui m’est trop juste)
  • 1 pull en laine mérinos rouge Banana Republic avec des froufrous (le décolleté est définitivement trop décolleté)

Me restera-t-il de la laine dans ma garde-robe ? La réponse est oui: j’ai un manteau en laine bleu marine Gérard Darel (made in Lithuania) et une marinière coton-laine Armor Lux (Made in France). Le reste de mes vêtements d’hiver est soit en coton, soit en synthétique. Il en va du cuir comme de la laine chez moi: j’ai encore quelques articles à user jusqu’à la moelle (1 ceinture, quelques paires de chaussures, 1 sac à main) et soit ils ne seront pas remplacés, soit ils le seront par d’autres matières.

Je n’ai pas prévu de remplacer les vêtements en laine, cachemire ou mérinos dont je me sépare. Je ne perds pas de vue mon challenge cagnotte garde-robe.

Et vous, achetez-vous des articles en laine ? Trouvez vous que ce soit ethnique ?

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« No buy challenge » des vacances

Au gré de mes aventures minimalistes, j’ai déjà bien réduit le contenu de mes placards: vêtements, cosmétiques, maquillage, affaires de sport, livres… J’ai encore du boulot dans ma cuisine (ustensiles/robots/garde-manger) mais je crois que je n’ai jamais eu aussi peu de choses chez moi, sauf peut-être quand j’étais étudiante, et encore, j’avais encore une chambre pleine d’affaires (ne me demandez pas quoi, je n’en ai plus aucune idée) chez mes parents.

Je me suis rendu compte que les vacances ont souvent été l’excuse d’une multitude d’achats: bagages, vêtements, équipements de sport, médicaments etc. S’il est plutôt positif de faire l’inventaire chaque année de ce qui traîne dans ses placards, je me désole de retrouver des choses que je n’utilise qu’en vacances. Je ne parle pas d’un adaptateur pour une norme différente de la France, mais par exemple, de pantalons de randonnée, de sandales pour aller dans l’eau etc.

Partir loin de chez soi et faire des activités non habituelles génèrent des dépenses, c’est certain. Mais avoir des choses qui ne me servent qu’une seule fois dans l’année au maximum m’agace. C’est pourquoi cette année, alors même que les stocks sont au plus bas, j’ai décidé de me lancer ce challenge : ne rien acheter pour les vacances à la montagne. Je ne prévois pas de trek ni de camping, je n’ai donc pas besoin de toute une palanquée d’objets qui ne me serviraient que pour çà.

Pour avoir passé pas mal de temps le nez dans mes placards, traquant le moindre article pouvant alimenter ma cagnotte « nouvelle garde-robe », j’ai confiance en mon intuition. J’avais 6 soutien-gorge de sport : 4 feront très bien l’affaire (et sans doute 2 d’ailleurs). J’avais beaucoup d’affaires que je ne peux plus mettre car j’ai trop grossi: pantalons de randonnée, T-shirts de sport. Ils sont partis sur Vinted, pour une bouchée de pain, mais j’ai moins mauvaise conscience puisqu’ils n’encombrent plus mes tiroirs. Je les avais acheté il y a 10 ans pour la plupart, donc ils ont été plus qu’amortis.

Je vais m’en remettre à ce qui me va aujourd’hui: des caleçons un peu extensibles, des hauts larges. Je ne compte pas conserver ma circonférence actuelle, donc pas d’investissement prévu en garde-robe avant un bon moment (je fais même un petit challenge sur le sujet en ce moment).

J’emmènerai ce que j’ai actuellement dans ma trousse de médicaments (je passe mes vacances en France, il y aura toujours une pharmacie pas loin en cas d’urgence), de toilette (j’ai encore du stock pour tout ce dont j’ai besoin) et autres. A priori, je ne vais pas emmener pléthore de paires de chaussures, ce sera pas mal de choses à usage multiple.

Voyager léger : le top!

J’avoue que mes chaussures de randonnée ne me servent qu’en vacances. Je les ai achetées il y a 3 ans, elles ont encore beaucoup de vie en elles. Je suis également largement équipée en sacs de randonnée et de voyage. Il fut un temps où j’en avais 2 de plus: un qui me faisait mal au dos et un de 38 litres, pour les treks de plusieurs jours. J’ai revendu les deux. Je ne me vois pas faire de trek à l’avenir et je ne conserve pas les choses qui ne me conviennent pas. J’ai donc un sac à dos de randonnée à la journée de chez Decathlon, qui fait une vingtaine de litres et qui m’a coûté une dizaine d’euros. Non seulement je l’embarque en randonnée pendant mes vacances, mais il me sert aussi quand je pars en weekend. Il est léger et pratique, je n’ai besoin de rien d’autre. Je l’ai rentabilisé et je compte l’utiliser le plus longtemps possible.

Et vous, dépensez-vous beaucoup pour ce que vous emmenez en vacances ?

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1 in, 1 out… Ou encore mieux : 1 out, 0 in

J’ai beaucoup lu ici et là l’importance de ne pas laisser rentrer chez soi trop de choses. Et pour se discipliner, quoi de mieux que de s’astreindre à cette bonne vieille règle de « 1 qui rentre, 1 qui sort » afin de de pas être submergée par ses possessions.

Pour moi, c’est du bon sens. On ne se verrait pas garder son frigo quand on en acquiert un nouveau (généralement, on attend que le premier soit en bout de course), cela devrait être pareil pour son inventaire nécessaire et suffisant. Le frigo est lourd et imposant, c’est assez évident, mais cette règle devrait d’appliquer pour des objets plus petits: vêtements, chaussures, livres, etc. #sololiving.

Cette règle permet d’éliminer les doublons : quand on achète une nouvelle paire de bottines noires, la précédente paire de bottines noires doit partir. Qui a besoin de 2 paires de bottines noires ? Nous n’avons que 2 pieds par personne, au maximum.

Au quotidien, j’applique instinctivement cette règle et je commence fréquemment par « 1 article qui sort » plutôt que par « 1 article qui rentre ». Ce qui m’amène à pratiquer le désencombrement en vertu du « 1 out, 0 in ».

J’aime réfléchir à ce dont j’ai besoin et ce que je consomme vraiment. J’ai grandi dans une famille d’accumulateurs et j’ai eu du mal à me débarrasser de certains réflexes, dont le fameux « on garde au cas où ». C’est ainsi que mes parents vivent dans un placard géant de 160 mètres carrés où on ne retrouve jamais rien et où on rachète des choses qu’on a déjà, faute de remettre la main dessus quand on en a besoin. Et c’est aussi une maison où les enfants ont très peu vu leur mère, trop occupée a ranger la cave et à parler à ses plantes. Curieusement, cette mère n’a pas construit de relations durables avec ses enfants à l’âge adulte… C’est bien sûr la faute des enfants, ces ingrats.

Exemple de ce que ma mère faisait pendant ses week-ends: remuer de la poussière.

Dans mon placard, j’ai une robe bleue à fleurs qui me va bien et que je garde pour les occasions ( mariages, baptêmes, etc), qui est un parfait exemple de dilemme de « au cas où ». Je l’ai achetée il y a plusieurs années, pas trop cher. Elle me va toujours malgré les fluctuations de poids. Elle fait trop « habillée » pour la porter au travail. Résultat ? Je ne l’ai mise qu’une seule fois : pour le baptême de mon neveu. Elle serait idéale « au cas où » l’occasion se présenterait. Sauf que je n’ai aucun mariage ni baptême de prévu dans un futur proche ou lointain. Tous mes amis sont mariés et je ne fréquente pas les baptêmes de leurs enfants (qui sont déjà tous à l’école).

Cette robe est donc dans ma penderie et je ne l’utilise pas. Il est clair que quand je m’en séparerai, je ne la remplacerai pas par une autre robe « habillée ». Elle sera donc un exemple de « 1 out, 0 in » le temps venu. Je vais attendre l’été prochain pour prendre ma décision. Et si je n’ai pas eu l’occasion de la porter alors qu’elle le mérite, je la mettrai en vente sur Vinted. Peut-être même que je prendrais la décision avant ce délai.

Et vous, ça vous arrive de faire vraiment du vide?

Bilans, Garde-robe

Passion: sacs!

Enfant, j’ai vu ma mère accumuler compulsivement les sacs à main (je ne me souviens plus trop de quel type de sacs, sûrement des sacs de ville en synthétique, noirs, rien de fou fou, ça énervait mon père, comme tant de choses) et j’ai inconsciemment suivi son sillage.

J’ai eu tout type de sacs : en tissu, en toile synthétique, en cuir, des noirs, des colorés, des petits, des grands, des donnés, des vendus, des abîmés… Je me considérais presque comme une collectionneuse. Mon endroit préféré sur Terre était le rayon maroquinerie du Printemps Haussmann, où je m’extasiais devant ces marques inaccessibles, jusqu’à ce que mes moyens financiers s’améliorent. Alors, je guettais les soldes, souhaitant avoir un sac par marque (Longchamp, Lancel etc). C’était mon petit luxe à moi. J’avais l’œil, je reconnaissais une marque à 20 mètres. Je connaissais même le nom des modèles.

À défaut de me faire plaisir avec les vêtements (la malchance d’être grande et plus size), ou les chaussures (rien de bien excitant à acheter en 41-42), j’ai toujours pris soin de mes choix de sacs à main, seul objet non discriminant par le tour de taille. J’en ai accumulé des dizaines en 20 ans. Il fut une époque j’en stockais une quarantaine chez moi, et j’en achetais un par saison au minimum! Merci les soldes et les maroquineries bon marché. Merci Monoprix ! OK, c’est plutôt à eux de me remercier, vu tout l’argent que je leur ai donné!

Je crois que ma passion s’est amoindrie dans mes multiples déménagements et m’a carrément désertée quand je me suis intéressée au minimalisme, en 2014. J’ai réalisé qu’on n’en portait qu’un seul à la fois ! J’ai vendu une quantité de sacs sur e-bay et j’ai donné ceux qui ne vendaient pas. Donner à Emmaüs un sac à plusieurs centaines d’euros, ça a été difficile à avaler et ça fait relativiser quant à la valeur des choses… J’aime toujours les sacs, je suis toujours connaisseuse, mais j’achète peu. J’ai sévèrement limité le cuir, pour des raisons éthiques, mais les alternatives synthétiques sont moins solides, c’est sûr.

Ma première leçon ? Je m’en lasse après une saison. Même de ceux que j’aime beaucoup et que je porte quotidiennement pendant 6 mois. Une fois que je les mets au placard au changement de la saison, ils y restent. Je ne parviens pas à les remettre, ou alors de façon très très limitée.

Ma collection avant opération de désencombrement : 6 sont déjà partis, un est encore en vente sur Vinted

Aujourd’hui, j’en suis à moins de 10 sacs de ville, et c’est trop par rapport à mes besoins réels. J’ai appris et compris ce qu’il me fallait et j’ai débarrassé ceux qui ne me convenaient pas.

Sacs vendus récemment : tous rentabilisés sauf le sac weekend léopard #erreurdachat

J’ai donc adopté la méthode suivante : j’achète un sac dans mon style (pas trop grand, ni trop petit, couleur neutre et surtout pas noir), je l’use, je le remercie de m’avoir servi et je m’en sépare : si c’est une marque, sur Vinted: verte_pale, si c’est sans marque, ou trop cheap, direction la ressourcerie.

Et vous, aimez-vous les sacs? Est-ce que vous les accumulez?

Bilans, Garde-robe, Perte de poids

Une carotte sans bâton

Pour entamer ce semestre sur un projet un peu sympa, j’ai décidé de me lancer un défi !

Même si j’ai bien minimisé ma garde-robe, et que j’en suis satisfaite, j’ai besoin de perdre du poids et donc, j’aurai besoin d’ajuster mes fringues. Je ne peux pas conserver des vêtements qui sont trop grands, ce serait une invitation à reprendre du poids et à anéantir tous mes efforts.

Histoire de contrôler les dépenses prévisibles, je vais économiser, a compter du 01er juillet 2020 toutes les sommes que je vais réunir grâce à des ventes (Vinted ou Rakuten essentiellement) et du cashback (igraal essentiellement aussi) pour financer mon futur look.

Je vais placer sur un livret l’ensemble de ces gains et on verra bien dans 6 mois ou 12 mois le montant que j’aurai atteint.

Et vous, quel est vôtre défi du moment ?

Bilans, Garde-robe, Journal, Minimalisme

Bilan minimaliste de 2018

Drôle d’année que 2018. Alors qu’en 2017, j’ai débarrassé 80% de mes affaires et vendu l’intégralité de mes meubles en quittant la France, en 2018, j’ai quitté mon logement meublé (même si j’avais acheté quelques meubles comme une commode et une chaise de bureau et un assortiment complet de vaisselle) pour mon appartement à moi, entièrement vide, à l’exception d’appareils électroménagers hors d’âge et de 2 vieux canapés en cuir, en mauvais état. J’avais demandé à ce que l’appartement soit livré vide, mais non, j’ai dû m’occuper de virer ces vieux trucs toute seule. Pour l’électroménager, j’ai heureusement pu compter sur le magasin où j’ai acheté les nouveaux appareils, car ils sont tenus de récupérer les anciens, pour les recycler responsablement. Pour les 2 canapés, l’un (en bon état) a été récupéré gratuitement suite à une annonce et pour l’autre, un trois places bien défoncé, j’ai dû payer une société pour m’en débarrasser. Je n’avais pas trouvé de solution moins coûteuse. Impossible de le bouger seule et même avec de l’aide, je n’ai pas de véhicule assez grand pour l’emmener à la déchetterie.

Photo de Paula Schmidt sur Pexels.com

Après avoir fait le vide, il a fallu meubler mon appartement à moi (presque 100 mètres carrés). Ikea a été mon ami. J’ai monté plus d’une trentaine de chaises, tables, commodes, lits, étagères… Je pensais avoir bien réfléchi à l’aménagement de ce chez moi, que je vois comme un investissement et n’avoir acheté que le strict nécessaire et pourtant, au fil des mois, un constat s’est imposé : certains meubles n’étaient pas utilisés du tout. Je les ai donc mis en vente et j’ai gagné de la place et de la sérénité. Adieu les tables gigognes dans le salon, adieu le bureau et sa chaise. Je fais sans, sans problème. J’ai aussi dégagé une commode à moitié vide suite à mon projet « garde-robe épurée ». Le tri a également été fait dans ma vaisselle, qui débordait de mes placards alors que je vivais seule. La garde-robe a ses articles de blog à part. J’ai donné des sacs et des sacs à une charity locale, passé des annonces sur Facebook et sur Adverts et petit à petit, ma vision a pris forme.

Je croyais avoir appris de mes aventures de 2017, mais pas complètement en fait. J’ai dû me ressaisir à un moment donné car le bazar a proliféré. La prise de conscience date du moment où j’ai lancé la recherche de colocataires. Car j’ai dû faire place nette dans les parties communes que sont le salon et la cuisine. Inconcevable de laisser à disposition d’autrui mes affaires personnelles. L’aspirateur oui, mes cadres photos non. Je suis aussi passée en mode « si je rentre en France dans 3 semaines, je dois être prête ». En effet, je ne sais pas si je vais rester en Irlande. Peut-être que oui, peut-être que non. J’ai décidé d’être fluide et de saisir la meilleure opportunité, où qu’elle soit. J’ai donc quand même un peu appris de mon expérience de 2017. Car je me suis séparée de tout un tas d’affaires qui ne m’ont pas manqué (extracteur de jus par ex) ou alors que j’ai remplacées (cuit-vapeur par ex) et j’ai réalisé que je n’avais pas utilisé tout ce que j’avais apporté avec moi. Au prix des suppléments bagages, transporter quelque chose d’inutile est rageant, clairement. Ce bazar ne fera pas le trajet retour, pour sûr. Vendu, donné, recyclé, oui. Ramené à tout prix de l’autre côté de la mer d’Irlande et de la Manche, non, aucun intérêt.

Je conçois toujours ma vie comme minimaliste et frugale. Je souhaite n’avoir dans ma vie que ce qui m’est utile ou que je trouve beau. Avoir ce challenge d’avoir mon déménagement prêt en une demi-journée est important à mes yeux. Ne pas avoir à penser à la destinée de chaque objet est libérateur. Comme mon appartement est un investissement, si je pars, je le louerai et ici, tout se loue meublé et équipé. Donc les meubles resteront tous. Toutefois en tant que propriétaire, je serai tenue de remplacer ce qui sera endommagé, donc j’ai intérêt à ne fournir que l’essentiel. C’est aussi pourquoi des meubles s’en vont. Quant au contenu de mes armoires : la vaisselle et les ustensiles resteront en grande majorité. Je dois vider la nourriture (chantier déjà bien avancé pour faire de la place aux colocataires) et mon plus gros chantier reste la paperasse, car j’ai un peu perdu le fil ces derniers mois.

Si l’on s’en tient à l’échelle KonMari, voilà où j’en suis :

Catégorie Status
Vêtements En bonne voie – inventaire à jour, rationalisation en cours 90% fait
Livres Je suis encore en réflexion, car ce sont des articles lourds. La plupart sont en français, donc guère de valeur ici. 10% fait car j’ai regadé Momox et PriceMinister pour vérifier leur valeur éventuelle. Au global, pas rentable de les ramener.
Papiers Chantier prioritaire. Ma chambre est remplie de classeurs et de boîtes. Gros tri impératif, je ne peux pas ramener tout ce fourbis. C’est lourd et encombrant, donc cher. Le bonus est que çà se numérise. 0%
Komono / Objets divers En bonne voie – je sais ce qui reste et ce que je ramènerai le cas échéant. 90% fait
Objets sentimentaux / Mémentos Gros tri fait dans mes photos argentiques. Besoin de scanner certaines. J’hésite encore sur mes peluches d’enfance. J’ai du mal à m’en séparer, mais elles restent au fond du placard. Mes livres fétiches me font le même effet. Je sais que je les ai, çà me rassure, mais je ne les regarde pas. Çà ramasse la poussière plutôt qu’autre chose. 50% fait

Moyenne de progression : 48%

Je ne sais pas où elle place les 2 catégories suivantes :

  • Cosmétiques et pharmacie
  • Affaires des chats

Mais voici comment je procèderais :

  • Cosmétiques et pharmacie : recyclage et don essentiellement mais aussi affaires que je ramènerai, comme ma brosse à cheveux ou mon maquillage. Ce sont surtout des choses légères et chères, donc cela fait sens de les ramener.
  • Affaires des chats : je donnerai tout sauf les sacs de transport et les papiers. Normalement, j’arriverai à gérer les quantités de nourriture et de litière à l’avance.

Voilà donc où j’en suis, côté minimalisme. Çà progresse et on va y arriver.

A la maison, Minimalisme, Solo living

Les astuces pour vendre sur le net

Vous devenez minimaliste? Frugal? Vous déménagez? Vous devez faire du vide?

Bref, vous êtes dans une phase de désencombrement. Admettons que vous avez identifié des objets encore en bon état et dont vous pensez pouvoir tirer quelques euros. Cela peut être des livres, bibelots, vêtements ou autres meubles. Voire une voiture ou une maison!

J’ai envie de vous dire: tout s’achète et tout se vend sur le net. MAIS vous ne gagnerez sans doute pas autant que ce que vous estimez… prenez bien en compte TOUS les paramètres pour devenir un vendeur heureux.





Ma longue expérience en la matière (+ de 1000 ventes en 13 ans…) m’a donné quelques réflexes pour vendre au mieux sur les différents sites. Mon optique est avant tout de faire du vide et de désencombrer et non pas de faire du profit. Faire du profit en vendant d’occasion est un métier, celui de brocanteur et c’est un métier réglementé.

Première question à se poser: Ai-je du temps à consacrer à des ventes?
Il ne faut pas sous-estimer la charge de travail nécessitée par les ventes.
Une bonne vente nécessite une parfaite information des acheteurs, donc prendre des photos, donner des renseignements sur le produit (ex: les caractéristiques d’un four micro-ondes, les dimensions d’un sac à main etc.) donc la mise en ligne d’un produit prend à elle seule du temps, sans garantie que l’article trouve preneur au prix demandé.

Deuxième question: Ai-je accès à un bon réseau logistique? Quelle est ma zone de chalandise?
Point très important: si vous habitez au fin fond de la campagne, personne ne va se déplacer pour récupérer une chaise ou un vélo. Vous ne pourrez vendre que des objets qui rentrent dans des colis.
Autre point important: si vous habitez loin d’un bureau de poste ou d’un relais colis, êtes-vous prêt à vous déplacer lors des horaires d’ouverture et faire la queue pour expédier un livre à 2€? Votre temps serait sans doute mieux utilisé autrement.
Mon conseil? Groupez vos ventes au maximum (ex: sur Momox).

Troisième question: Est-ce pratique pour moi?
Si vous habitez au 5ème sans ascenseur, c’est compliqué de vendre sa machine à laver, il faudra faire un geste sur le prix.
Si vous n’avez pas quelques fournitures d’avance: scotch, petits cartons, enveloppes matelassées, c’est aussi compliqué. Le mieux est de récupérer ce petit matériel. Une enveloppe à bulles coûte au minimum 50 centimes, donc il faut tenir compte de cette éventuelle dépense supplémentaire. Il arrive très fréquemment que les coûts d’emballage et d’expédition soient supérieurs au prix de l’article.
Par principe, je fais payer le juste prix aux acheteurs et je ne veux pas sponsoriser leur achat. J’utilise au maximum les frais de port pré-payés (ex: sur Priceminister qui propose une livraison en relais-colis ou en soColissimo ou un forfait Mondial Relay sur Ebay). Tout le monde s’y retrouve.

Quatrième question: Est-ce que c’est rentable?
Vous avez donc un petit stock à écouler, le temps pour gérer la relation client, la matériel pour emballer la camelote, vous pouvez donc vous lancer!


Ce qui marche:
– faire de jolies photos, qui donnent envie et qui montrent l’article honnêtement
– donner des renseignements sur la provenance, date et lieu d’achat, le prix originel
– répondre aux questions des acheteurs, car eux aussi ont besoin d’être rassurés

Ce qui ne marche pas: 
– mettre des prix irréalistes. Non, personne ne voudra de la machine à coudre vintage de tatie Jacqueline pour 800€. Déjà que plus personne ne coud… Ne comptez pas qu’on vous la rachète à prix d’or pour la recycler en meuble de salle de bain. Ceux qui seraient tentés de se lancer dans ce type de bricolage ne mettront pas une fortune dedans.

– ne pas mettre de photo du tout.

– négliger son image de marque de vendeur: les évaluations inspirent confiance. Si vous expédiez tardivement les commandes et récoltez de mauvais commentaires, vous vendrez moins facilement après.

Les sites que j’utilise:

– E bay: le leader historique
le +: le système d’évaluation et le fait qu’on sache qui est l’acheteur (au moins, c’est du sérieux, il y a des habitués et tout se passe bien)
le -: les commissions prélevées par le site et cette tendance des dernières années à être une market place d’objets neufs et non plus une brocante virtuelle. Le site a perdu de son charme.

– Priceminister, pour les produits culturels
le +: la facilité pour poster les annonces
le -: la commission prélevée est très importante (c’est le prix de la garantie) et l’offre trop importante sur les mêmes produits, qui ralentit donc la vente (quand vous êtes 200 à vendre le même livre, difficile d’émerger – les articles qui viennent de sortir partent toujours très bien)

Vinted, pour les vêtements et accessoires

Momox: comme Priceminister, mais en grande quantité
je garde un souvenir ému de ma première vente de 95 articles. J’ai imaginé mes 95 paquets individuels et mes 95 allers-retours à la Poste que j’aurais pu m’infliger. Certes, je n’en ai pas tiré un profit maximum, mais ce fut un profit tout de même et bien moins fatigant que 95 ventes individuelles.

Je n’ai pas cité le Bon coin, n’ayant jamais eu de bonnes expériences avec. On ne sait pas qui achète, les adresses et numéros de téléphone ne sont pas vérifiés. 

Les précautions à prendre:
Évidemment, il faut se faire payer l’objet avant de l’expédier ou de le céder. Donc on encaisse le chèque avant d’expédier la babiole et on exige un paiement en cash (ou en avance sur Paypal) pour un meuble.
J’aurais tendance à préconiser de ne donner son adresse exacte qu’à la dernière minute et jamais le digicode. Le mieux est même de livrer en bas de son immeuble ou devant chez soi sans donner le code ou l’étage.
Je recommanderais aussi d’utiliser une adresse e-mail très générique et pas celle sur laquelle on cherche un travail. Les systèmes d’aujourd’hui sont reliés les uns aux autres et vous n’avez pas envie que Facebook vous suggère comme ami à la personne qui vous a acheté un frigo…
Idéalement, si le volume de ventes est important (ex: déménagement), j’utiliserais un numéro de portable jetable. Ainsi, pas de harcèlement ultérieur possible.

Voilà, je crois que tous mes conseils sont rassemblées dans ce post.

Bonnes ventes! 

Journal

Bonnes résolutions de 2017… Il en faut bien!

« Il n’est de vent favorable à celui qui ne sait où il va » dit la maxime.

Pour 2017, je poursuis mes démarches dans le sens: minimalisme, zéro déchet, simplicité volontaire, végétarisme.

  • Se séparer tout ce qui m’est superflu: don/vente/recyclage (pas de Minsgame au programme, mais déjà un objectif de 500 bidules en moins au premier semestre)
  • N’acquérir que des biens essentiels (le budget fringues sera de 2000€, y compris chaussures et sacs)
  • Achever la transition vers les détergents et les cosmétiques naturels
  • être en bonne santé mentale et physique
  • avoir une activité physique régulière et suivie
  • bien dormir