Bilans, Journal, Minimalisme, Solo living

Dans le rétroviseur

J’ai commencé à bloguer il y a de nombreuses années. Bien sûr, le contenu a évolué avec mes changements de préoccupations et avec mon développement personnel. Ces articles reflètent à la fois les objets de mon passé mais aussi les relations humaines que j’ai pu nouées. Honnêtement, je trouve de moins en moins d’intérêt dans le passé, je suis plus absorbée par le présent et happée par l’avenir.

Il y a des sujets qui me semblaient de la plus haute importance à l’époque (cf la quantité astronomiques d’articles sur les cosmétiques) et qui m’indiffèrent complètement aujourd’hui. Cela ne me cause aucune émotion : c’est normal d’évoluer. Cela m’inquiéterait vraiment si j’étais la même personne qu’en 2007. À quoi bon vieillir si l’on apprend pas de ses expériences ?

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En fait, je trouve les vieux articles souvent marrants. J’ai recatégorisé tous les posts, en rajoutant des étiquettes et des illustrations. Je suis tombée sur quelques pépites qui m’ont bien fait rire. Des fois, je me prends pour un magazine féminin… Je pense que je me suis bien calmée depuis et que j’ai adopté un ton bien plus bienveillant! Et cette rengaine sur « quitter Paris« . 3 fois je suis partie, 3 fois je suis revenue. Il me faut accepter mon destin de francilienne d’adoption.

Il y avait beaucoup d’articles en mode « journal » pas toujours passionnants. Ce que j’en retiens est que j’ai bien fait de me tourner vers le minimalisme ! Qu’est-ce que j’ai passé de temps à acquérir, utiliser et me séparer de mes objets… Hallucinant ! Quelle perte de temps, rétrospectivement.

Et vous, si vous avez un blog, relisez-vous de temps en temps vos vieux articles ? Quelle est votre réaction ?

A la maison, Journal, Solo living

La femme Prosecco, et moi?

Cet article du Guardian m’a fait réfléchir, en ces temps de cadeau obligatoire. Voilà des années que je ne fais plus de cadeau et que, surtout, je demande à ne pas en recevoir ! Pas besoin de grand chose, horreur du bazar qui traîne, cadeau à côté de la plaque… J’en ai déjà parlé .

Dans cet article, pour ceux qui ne comprendraient pas l’anglais, l’auteure constate qu’elle reçoit des cadeaux sur le thème du Prosecco, ce vin italien, plus abordable que le champagne, très populaire dans les Îles Britanniques : bouteilles, t-shirts, mugs… Elle se demande si finalement, « Prosecco » n’est pas devenu un type de personnalité, sa personnalité. Évidemment que non, mais elle vient de réaliser que ce que ses proches connaissent d’elle, c’est son goût pour ce vin, mais pas vraiment grand chose d’autre. Aïe.

Voilà des années que les cartes qu’on m’adresse des cartes à thème »chat », donc je comprends ce qu’elle peut ressentir. Bien sûr, j’adore les félins, mais pour autant, j’aime bien d’autres choses dans la vie: l’art contemporain, le théâtre, la musique latino, la salsa, les voyages etc. Mais finalement, ce que mes « proches » retiennent de ma personnalité, c’est que je suis une « crazy cat lady ».

C’est dur de se le prendre en pleine face, mais force est de constater que mes goûts et ma personnalité ne doivent pas transparaître plus que ça… Encore une fois, je ne souhaite pas de cadeau. C’est juste que ça m’embête d’être perçue uniquement sous le prisme de mon amour pour les chats, je suis tellement plus que çà!

Et vous, recevez-vous des cadeaux et cartes sur le même thème ? Êtes vous plutôt chats ou Prosecco?

A la maison, Journal, Minimalisme, Solo living

Le test de la maison de retraite

J’ai coutume de dire que je n’ai pas envie d’être la plus riche du cimetière. Ma philosophie de vie est de profiter de mon argent et ne rien laisser derrière moi. Je n’ai pas d’enfant, et même si j’ai des neveux et nièces, je ne souhaite pas leur léguer quoi que ce soit. J’ai peu de proximité émotionnelle avec eux.

Mon objectif est de gagner suffisamment d’argent pour vivre confortablement, y compris pendant mes vieux jours. Je caresse l’idée de l’indépendance financière depuis quelques années et je me mets en ordre de marche: consommation raisonnée, investissement à long terme dans des projets immobiliers. L’idée est qu’à terme, je n’ai plus aucune dette et que mes revenus locatifs me permettent de ne plus travailler.

En marinière… Pour profiter des bonnes choses de la vie.

Pour autant, je ne veux pas me priver de tout et compter tous mes sous un par un. Nous sommes peu de choses sur cette Terre. Il faut vivre dans le moment présent, ce qui m’est difficile. Je fais partie de cette classe moyenne qui, bien qu’ayant fait des études et ayant une jolie carrière, a la frousse d’être déclassée et de perdre ce qu’elle a gagné en travaillant dur. C’est une anxiété très ancrée en moi et ce n’est pas simple de s’en libérer.

Je viens seulement d’entamer la quarantaine et pourtant je suis assez obsédée par mes « vieux jours ». J’appelle mon appartement en investissement locatif , « ma retraite » parce que je ne crois pas vraiment au système de retraite actuel. Clairement, il sera de moins en moins généreux, malgré tout l’argent que j’aurais mis dedans pendant des décennies.

Je fais partie des « plafonnés », de ceux qui contribuent davantage au système qu’ils n’en bénéficieront jamais. Concrètement, je cotise plus que la moyenne et même si je double mon salaire, ma pension de retraite n’augmentera pas d’un euro. Les contributions d’aujourd’hui paient les pensions d’aujourd’hui et non les miennes dans le futur. Donc je considère que ce sont des taxes.

Bref. Tout ça pour dire qu’au delà de ce constat, je lutte pour vivre de façon minimaliste et ne pas m’encombrer plus que nécessaire. C’est ainsi que j’ai réfléchi à un test pour évaluer mes besoins futurs. J’ai appelé çà le « test de la maison de retraite ».

Parce que, même si on vit dans une villa de 300 mètres carrés, on n’emportera rien au paradis et il est fort probable qu’on finira ses jours dans une maison de retraite, avec pour seul espace de vie une chambre, pas plus. Évidemment, je préférerais mourir chez moi, dans mon sommeil, d’une crise cardiaque. Mais statistiquement, c’est peu probable. Ma génération aura maille à partir avec l’acharnement thérapeutique et nous préférerons sans doute être placés dans un endroit apte à prendre soin de nos vieux corps. D’où la maison de retraite, qui coûte plusieurs milliers d’euros par mois et qui n’est pas finançable avec une simple pension de retraite.

Dès lors que nous serons dans cet espace contraint, on ne pourra conserver que ce qui comptera vraiment pour nous. Les placards ne seront pas aussi vastes que nos logements, nous ne ferons plus la cuisine, nous n’aurons pas d’affaires de sport ni de bagages. Les animaux de compagnie ne seront pas acceptés, donc évitons d’en adopter quand nous serons trop âgés (ou alors des séniors), pour ne pas en faire des orphelins.

J’aime bien le concept du « Swedish death cleaning », cette approche qui consiste à faire le vide de son vivant et de ne pas encombrer ceux qui vivent après nous, c’est pour moi le summum du raffinement et du savoir-vivre. J’aimerais tellement que mes parents comprennent et appliquent ce concept, plutôt que de laisser pourrir leurs possessions entre 3 enfants qui s’en fichent.

J’avance pas à pas vers mon minimalisme et je me trouve bien partie. Si je dois mourir demain, je ne serais pas une charge pour mes héritiers. Il faudrait quand même que je rédige mon testament !

A la maison, Alimentation, Santé

Les chaînes Youtube vegan que je suis

Voici plusieurs années que je m’intéresse à des chaînes Youtube sur le thème du véganisme. Vous trouverez ci-dessous mes chaînes préférées, plus sur le thème de la cuisine que de l’éthique, quoique de temps en temps, ces chaînes abordent des thèmes non alimentaires.

Peut-être découvrirez-vous de nouveaux contenus inspirants.

Photo de Jean van der Meulen sur Pexels.com

La publiée : Alice Esméralda

Organisée et stylée

J’aime: un visuel soigné, des recettes sympas, du contenu sur le matériel de cuisine, les techniques. C’est une bonne chaîne pour découvrir la cuisine végétalienne.

J’aime moins: le contenu sponsorisé. Après, je comprends que son blog soit monétisé et qu’elle a besoin d’en vivre. Elle est tout à transparente sur ce qui est sponsorisé de ce qui ne l’est pas. Parfois, il y a aussi des ingrédients difficiles à trouver. Mais nous ne sommes pas égaux sur l’approvisionnement en produits alimentaires.

La familiale: Le cul de poule

après çà, on n’a plus faim!

J’aime : les recettes accessibles, les ingrédients faciles à trouver, l’humour de Mélanie

J’aime moins : le côté familial des recettes et donc les quantités gargantuesques des recettes. Forcément, elle a 3 enfants et un jardin. Pas toujours pertinent pour une solo comme moi vivant en appartement. J’apprends quand même des trucs. Mais son repas du soir, c’est du batch cooking pour moi!

L’inspiration mexicaine : Lloyd Lang

miam miam

J’aime : des recettes gaies et colorées, une jolie présentation qui donne envie.

J’aime moins : l’inspiration mexicaine fait que certains ingrédients sont difficiles à trouver !

La militante : la petite Okara

exemple de vidéo spéciale « étudiant »

J’aime : les recettes pour étudiants avec les ingrédients et le matériel idoines, les recettes de tous les jours, l’humour de Marion, son ton bienveillant même si militant.

J’aime moins : des recettes parfois un peu longues et trop élaborées pour moi. Je préfère de loin son contenu pour « étudiant ».

Le cuistot pro: la cuisine de Jean-Philippe

Jean-Philippe nous parle épicerie

J’aime : les recettes véganisées de grands classiques de la cuisine, l’humour de Jean-Philippe et sa touche masculine. Son côté québécois.

J’aime moins : les mots en québécois que l’on doit parfois traduire en français métropolitain. Certains ingrédients sont également difficiles à trouver de ce côté de l’Atlantique.

La petit budget : Mûre et noisettes

J’aime : ses meal prep et ses défis « petit budget » ou « bio » accessibles. Elle détaille bien les aspects budgétaires et son organisation. Idéal pour trouver de l’inspiration pour cuisiner les restes.

J’aime moins : elle a fait le choix d’un équipement de cuisine très minimaliste et la voir cuisiner dans un bol ébréché me fend le cœur. Elle ne détaille pas trop les quantités donc c’est « à l’oeil ». Pas simple de répliquer ses recettes.

Si vous maîtrisez l’anglais, je vous recommande également: Pick up limes

Journal, Minimalisme

10 choses que j’aurais aimé savoir plus jeune

Il y a tant de choses que j’aurais aimé savoir (ou réaliser) plus tôt dans ma vie. Mais prendre de la maturité ne se fait pas en un jour. J’ai vécu mes expériences et j’ai fait mes rencontres au moment où je devais les vivre et les faire. Cela ne sert à rien de vivre avec des regrets.

Bref, à l’exercice de « si seulement j’avais su », voilà ce que j’aurais dû faire:

  1. Ne pas écouter mes parents. Sérieusement, ils ne vivent pas sur la même planète que moi. Leur vision de la vie est tellement différente de la mienne qu’ils n’ont jamais été de bon conseil, et ce, depuis mon adolescence honnêtement. C’est encore pire depuis que je suis indépendante. J’ai l’impression qu’ils ne veulent pas mon bonheur, mais le leur. Style que je rentre m’installer dans la campagne profonde, que je ponde 3 gosses et que je devienne caissière à temps partiel chez Super U. (Je n’ai rien contre les caissières, c’est un métier tout à fait honorable, mais j’ai 2 bacs +5 et je parle 3 langues, donc mon horizon professionnel est vaste)
  2. Exprimer clairement ce que je voulais et ce que je ne voulais pas. Combien de fois me suis-je tue pour ne pas froisser les autres, aux dépens de mon propre bonheur? Par exemple, lors de ma première visite à Londres, à 25 ans, je rêvais d’aller visiter la Tate Gallery. Comme « les autres » n’en avaient pas envie, on s’est retrouvé à aller chercher du thé pour la grand-mère d’une d’entre nous dans une rue commerçante. Quelle perte de temps et d’opportunités! J’aurais dû exprimer clairement mon désaccord ou faire ce que j’avais envie de faire de mon côté. Depuis, j’évite de voyager en groupe. Trop de prises de tête et de compromis frustrants.
  3. Comprendre que tout le monde ne peut pas être d’accord avec moi. Je sais bien que chaque personne est différente, mais quand je vois quelqu’un prendre très manifestement la mauvaise voie, j’ai du mal à me taire. Dire ce que je pensais m’a très souvent attiré des critiques infondées. Maintenant, je me tais. Que chacun fasse ses propres erreurs et en tire les conclusions nécessaires. Not my problem.
  4. S’inquiéter en permanence ne sert à rien. Au plus loin que je me souvienne, j’ai toujours été anxieuse, surtout pour surmonter des situations que je ne pouvais pas maîtriser. Très clairement, je n’ai pas eu la sécurité affective nécessaire en grandissant et cela ne s’est pas arrangé à l’âge adulte. Aujourd’hui, je sais que j’ai cette tendance à l’anxiété, voire à l’angoisse mais je sais qu’il ne sert à rien de se battre contre des moulins à vent. La vie est courte, carpe diem!
  5. Supporter les relations toxiques longtemps ne les rend pas moins toxiques. Personne ne change vraiment. Quelqu’un qui ne me respecte pas à un moment donné, ne me respectera jamais. J’ai eu quelques histoires d’amitié qui se sont interrompues brutalement parce qu’elles étaient déséquilibrées et que je ne me suis pas sentie respectée. Aujourd’hui, je n’ai plus peur de « rompre » amicalement car cela fait partie de la vie. Les gens vont et viennent. Une porte se ferme, une autre va s’ouvrir. Ce n’est pas la fin du monde de se « séparer » d’un(e) ami(e).
  6. Baisser ses standards de qualité relationnelle n’apporte rien. Assez similaire au point ci-dessus, mais appliqué aux relations amoureuses. En amour, il ne faut pas se forcer. Toujours faire plaisir à l’autre ne sert à rien. S’il n’y a pas de réciprocité dès le départ, il n’y en aura jamais. ça fait mal d’avoir investi du temps et des sentiments, mais si la relation fait plus de mal que de bien, il faut la rompre. Vraiment pas d’exception.
  7. Plaie d’argent n’est pas mortelle. C’est évidemment mieux d’affronter la vie avec un compte en banque bien rempli. Mais on peut vivre et être heureux sans être très riche. C’est une question de priorités: il vaut mieux vivre en dessous de ses moyens. Si on est un peu juste, mieux vaut se dire que c’est temporaire.
  8. Le minimalisme est le meilleur mode de vie. Voilà plus de 5 ans que je chemine, et je ne suis pas parvenue encore à ma destination. Néanmoins, je n’ai eu qu’à me féliciter d’avoir adopté un mode de vie plus simple, moins contraignant et plus léger.
  9. Il ne faut jamais dire du mal des copains/conjoints/ maris, passés, présents ou futurs de ses amies. Ne jamais donner un avis honnête, toujours rester neutre, même à propos d’un abruti fini. Car critiquer le partenaire d’une amie, c’est critiquer une amie. Et qui sommes-nous pour critiquer les choix d’autrui? Cet apprentissage a été douloureux pour moi, car je me suis autorisée à donner mon avis sur le nouveau petit copain d’une très bonne amie à moi. Le mec en question avait plusieurs nanas en même temps et ne s’en cachait même pas. Il ne respectait pas mon amie, de façon très ouverte, sur à peu près tous les plans. Elle l’idéalisait, se disant amoureuse de lui (en fait, pas vraiment, elle avait juste tellement envie de parler de son « petit ami ») . Quand j’ai fait part de mon opinion à cette amie, je croyais lui rendre service et lui ouvrir les yeux et… elle m’a accusée d’être jalouse! Ce qui était faux et que j’ai très mal pris. Nous ne nous sommes pas parlées pendant 2 ans. Depuis, je pense qu’elle s’est rangée à mon avis sur le type en question, mais moi, plus jamais je ne donne mon avis en la matière à une amie proche, même si on me le demande. Lesson learned!
  10. Il faut avoir des rêves et tenter de les réaliser. Sinon, la vie est si triste! Des rêves, qu’ils soient petits ou grands, nourrissent la vie et rendent l’existence plus belle. Surtout, il faut s’autoriser à rêver, même si les conditions sont difficiles, la santé pas très bonne ou les finances au plus bas.

Voilà en gros ce que je pourrais écrire dans une lettre à un moi plus jeune. Bientôt la quarantaine et je l’aborde très sereinement: quel beau moment de la vie où plus personne ne nous bassine avec des attentes de mariage et de reproduction, où on a de l’argent et encore une excellente santé pour profiter de la vie! Pour moi, c’est certain, cette décennie sera la plus heureuse de mon existence.

Défis, Journal, Solo living

Mes 10 opinions pas populaires (voire pas du tout!)

Chaque individu naît et grandit dans ces conditions qui lui sont propres, fait des rencontres, s’instruit, construit son identité et donc forge ses propres opinions. Les miennes sont donc le fruit de mes expériences et de mes recherches personnelles

  • Je suis devenue végane. Que la première personne à me demander « mais où trouves-tu tes protéines? » meure étouffée par une marinade de tofu et que le premier qui me sort « mais j’adore la côte de boeuf! » regarde une heure de vidéos tournées dans un abattoir. Ce que je mange (ou pas) ne regarde que moi. Je n’ai plus de patience pour l’intolérance et l’ignorance. Le végétalisme est pour moi la meilleure alimentation, d’un point de vue éthique et sanitaire.
  • Je ne supporte pas la caféine. Si je bois un thé ou une boisson gazeuse caféinée l’après-midi, je ne dors pas avant 2 heures du matin. Quant au café noir, cela me fait le même effet dès une tasse le matin. Donc, même si j’aime l’arôme du café, j’en bois très très peu.
  • Je n’aime pas le vin. Voilà des années que je me force à en boire pour faire comme tout le monde, mais foncièrement, je n’aime pas çà. L’alcool n’étant pas l’ami de mon tour de taille, j’en consomme peu. Généralement une bière, pas d’alcool fort. Il n’y d’ailleurs pas une seule bouteille d’alcool chez moi.
  • Je ne veux pas me teindre les cheveux, ni couvrir mes cheveux blancs. Je trouve bizarre de ne pas accepter de vieillir. C’est une coquetterie de la génération de mes parents, que de ne pas assumer son âge, surtout pour les femmes. Comme si prendre de l’âge était synonyme de mourir, alors qu’on est au contraire bien vivant! Cela m’amuse de voir ces couples qui vieillissent dans leur jus, avec Monsieur bien blanchi et Madame et ses cheveux chimiquement pourpres. J’aimais bien expérimenter avec les couleurs, quand j’étais plus jeune, mais cela fait une dizaine d’années que je n’ai pas fait de teinture. Trop d’entretien, trop de frais. Je me préfère au naturel, même si quelques filins blancs me rappellent que je deviens sage. J’assume!
  • Je ne porte plus de parfum. De façon générale, je supporte de moins en moins les parfums synthétiques, alors j’ai arrêté d’en mettre sur mon corps. Si jamais je sens un peu, je mets de l’eau de Cologne bon marché, certainement pas d’eau de toilette affreusement chère. Pas besoin de plus, vraiment. Et puis, je pense aux autres, c’est insupportable, ce mélange de parfums chimiques quand tout le monde en porte.
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  • Je n’aime pas porter du noir. Le noir est censé mincir, et j’ai tellement été longtemps complexée par mon corps que j’en ai clairement abusé. Une année, je me suis même déguisée en Morticia Addams, pas besoin de chercher un costume plus loin que dans mon armoire. Aujourd’hui, je suis une grande adepte du bleu marine et je trouve que le noir est une couleur triste.
  • Je n’aime pas posséder des objets chers. Résultat d’un cambriolage il y a quelques années et de mon expatriation. Les objets sont un poids. Les objets chers sont encore plus pesants. Je ne veux pas vivre dans un coffre-fort. La vie est trop courte pour s’encombrer avec des babioles qui valent souvent bien moins que ce qu’on s’imagine!
  • Je ne veux pas d’enfant. Trop hâte d’atteindre mes 40 ans pour qu’on arrête de me bassiner avec çà. Au fond de moi, je n’ai aucun désir d’être mère. Je veux être libre, dormir, vivre pour moi, ne pas avoir de boulets. Alors cette décision est consciente, réfléchie et tout à fait personnelle. Si vous avez envie de vous reproduire, c’est votre choix! Ce n’est juste pas le mien, surtout vu le monde pourri dans lequel on vit et sur cette planète qu’on massacre.
  • Je veux arrêter, le plus tôt possible, d’être obligée de travailler. Voilà plusieurs années que je m’intéresse au « FIRE movement » (Financial Independance + Retire Early »). J’attends d’avoir trouvé mon nouveau job pour planifier autour, mais hors de question d’attendre 65 ou 68 ans pour prendre ma retraite! Je vise plutôt entre 50 et 55 ans, pour la date à laquelle je ne serai plus obligée de travailler. Non que je veuille me tourner les pouces toute la journée, mais je veux avoir le choix de mon emploi du temps. Peut-être changer de carrière ou travailler à temps partiel.
  • Je déteste les mariages. Je m’y suis toujours ennuyée à mourir. Je n’aime pas les conventions, tout simplement. Et quel besoin de gâcher le weekend de 200 personnes en même temps, au fin fond de la campagne? Non merci. Ceci dit, l’écrasante majorité de mes amis sont mariés, donc je suis tranquille niveau invitations. Et aussi, je ne comprends pas qu’on dépense une somme folle alors que cela peut ne rien coûter du tout. La vanité de certains me dépasse!
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Voilà, 10 opinions qui ne sont pas populaires. Mais je m’en fous. Je vis ma propre vie, rien à battre de ce que pensent les autres!

Carrière

Moi Pas Vouloir Vous Pour Travail

Recruter en France nécessite de parler français, vous en conviendrez.

Toutefois, certains s’imaginent que Google Traduction suffit à transmettre un message à 100%. Je ne résiste pas au plaisir de vous citer une réponse que j’ai obtenue cette semaine suite à une candidature, au sein d’un groupe américain:

« Merci pour votre application récente pour le rôle d’Associé de Ressources Humain.
Après une révision complète de tous les candidats, nous regrettons de vous informer que votre application n’a pas été réussie. Nous avons reçu un grand nombre d’applications et avons été forcés à être très spécifiques dans l’établissement d’une liste des candidats sélectionnés.
Merci pour votre intérêt pour l’entreprise et si vous vous intéressez aux vacances futures, voyez s’il vous plaît le site webrecrutement . »

C’est presque poétique… Quand on pense qu’il s’agit d’une entreprise du secteur pétrochimique, çà donne envie de « s’intéresser aux vacances futures ».

Carrière

C’est le pompon!

Incroyable!

Les bras m’en sont tombés. Une consultante que je n’ai jamais vue m’a appelée la semaine dernière. Comme je dois rencontrer son cabinet cette semaine, je ne me suis pas méfiée. Je la rappelle. Apparemment, elle cherche un RRH.

Je suis candidate, je suis polie et je la rappelle, sur son portable. Et là, j’ai halluciné!

« J’ai vu que vous avez travaillé chez XX, dans l’Essonne. Je recherche un profil RH plus senior que le vôtre pour une entreprise basée à Melun. Vous n’aurez pas d’anciens collègues qui seraient intéressés? »

Et tu ne veux pas que je fasse ton boulot à ta place, gratos, non plus? C’est moi, sans emploi, qui cherche du boulot, pas mes anciens collègues qui en ont déjà un.

Je lui ai poliment répondu que personne n’était mobile dans cette chère entreprise, parce qu’ils avaient tous trop d’ancienneté et d’avantages pour être tentés par une démission. Bref. Passons. J’ai limite envie d’annuler mon rendez-vous dans ledit cabinet. L’éthique n’a pas l’air d’être leur fort.

Carrière

La palme de l’offre la plus alléchante revient à…



Ce job trouvé par ma requête « Postes RH » lancée quotidiennement sur Monster:

Entreprise JOB2STARS
Région Non Renseigné
Secteur
Internet /​ e-commerce
Banques /​ Organismes financiers
Audit /​ Comptabilité /​ Fiscalité
Type de poste
Temps plein
Intérim ou CDD ou Mission
Salaire
100 000,00 – 100 000,00 EUR /​an
200000 € de frais pour transport, hébergement et inscriptions

Joueur de poker h/f – CDD 1 an – Fixe : 100 K€/an

Description du poste

Le leader mondial du poker en ligne recrute un joueur français en CDD de droit anglais (pour une année renouvelable) pour renforcer son équipe professionnel.​

Mission :

Vous êtes chargé de représenter la marque en participant aux différents tournois du circuit professionnel ainsi qu’aux tournois en ligne de l’opérateur.​ Vous assurez la promotion de la marque dans les médias (presse, web, tv…)

Profil :

Qu’importe votre formation ou votre expérience, cette annonce s’adresse à tous les candidats de France de plus de 18 ans.​ Vous devez posséder une bonne expérience du poker, parler anglais couramment.​

Vous ferez la différence par votre charisme, votre dynamisme et votre grande adaptabilité.​

Rémunération :
Salaire fixe annuel de 100 000€
Package de 200 000 € pour couvrir les frais de tournois, transports et logements.​

Contact :
Merci d’envoyer CV, lettre de motivation et vidéo de présentation sur http://www.​job2stars.​com

De là à comparer mon métier à celui d’un joueur de poker, voilà un pas que je ne franchirais pas!

Carrière

Je suis un peu blonde!

Je vous rassure, point de teinture ni de changement radical de look à l’horizon pour moi! Je me laisse pousser les cheveux, à part çà, rien à signaler.

Je tenais simplement à raconter les quelques bévues dont je me suis rendue coupable pendant ma recherche d’emploi. Rien de bien méchant, mais tout de même, il fallait le faire!

Bévue N°1: Traîtresse sucrerie
J’avais un entretien à l’autre bout de Paris et, pour patienter dans le métro, j’ai déballé un bonbon, à disposition dans un magasin Mango. Il y a quelques mois, cette chaîne de magasins distribuait des Smint, mais ils sont passés récemment à des bonbons arôme coca-cola. Je voulais juste avoir le goût rassurant du sucre dans ma bouche avant d’être mise sur le grill pour l’entretien, alors j’ai avalé un de ces bonbons.
Dans la rue, à quelques mètres de ma destination finale, je me regarde une dernière fois dans mon miroir de poche et là, stupeur! J’ai la LANGUE BLEUE! Il me reste 5 minutes avant l’entretien, que faire? Et bien je n’ai pas trouvé de solution et j’ai tâché de faire bonne impression à mon interlocutrice, avec le plus de naturel possible. Impossible de cacher sa langue quand on parle une heure non stop. Je n’ai pas eu de remarque, mon air dégagé a dû faire la différence.
En sortant de l’entretien, toute la salive que j’avais dépensée avait un peu atténué le carnage, mais il restait encore un peu de colorant. Coriace, cette saloperie.
Au moins, j’ai retenu la leçon: la prochaine fois, c’est chewing-gum!

Bévue N°2: Transports en commun pas commodes
L’orientation « Industrie » qu’a pris ma carrière me contraint à rencontrer des entreprises industrielles qui adorent s’installer dans des coins très éloignés de banlieue, là où elles peuvent s’étaler pour moins cher. Evidemment, dans ces contrées, les transports en commun sont aléatoires.
Entre le RER, qui a plusieurs branches (précaution N°1: ne pas se tromper de train: un ZYCK n’est pas un RIVA ni un ROMI) et les bus qui passent une fois par heure (précaution N°2: trouver plusieurs lignes qui desservent le même endroit et noter précieusement tous les numéros), un entretien en zone 5 est en terrain glissant.
J’étais prévenue… Mon erreur a été de convenir d’un entretien à 11 heures. Parce que ce n’est plus l’heure de pointe, les transports sont encore moins réguliers.
A 10 heures 20, j’arrive à ma station RER de destination et je pensais naïvement avoir fait le plus gros du chemin. On m’avait envoyé le plan d’accès avec le bus à prendre pour arriver à ma destination finale. Le temps que je comprenne dans quel sens circulait le bus, j’ai perdu 10 minutes. Et je me suis rendu compte que le prochain bus était prévu à 10h50, soit très juste pour mon entretien. Qu’à cela ne tienne, le site n’a pas l’air si loin que çà du RER, je peux y aller à pied.
Après 30 minutes de marche, je suis en sueur, je maudis mes chaussures à talon et j’attaque la dernière ligne droite avant l’entrée, que l’on voit de loin. Et là, je me fais dépasser par le bus que je n’avais pas voulu attendre!
Bilan: 5 minutes de retard. J’aurais pris le bus, j’aurais été pile à l’heure, pas en nage ni les pieds en purée…

Bévue N°3: Pas assez connectée
Un consultant me contacte pour un poste dans l’industrie chimique. Je rassemble quelques infos sur l’entreprise sur Internet avant de donner une suite. Je rencontre le consultant, qui souhaite me présenter à son client. L’entretien n’est planifié que trois semaines plus tard.
La veille du deuxième rendez-vous, je me reconnecte pour trouver de nouvelles informations et me rafraîchir la mémoire, mais le site est tout en anglais et en néerlandais, écrit petit, en blanc sur fond bleu. Bref, il ne donne pas envie. Et je me dis que je ne suis pas ingénieure et que les infos disponibles dépassent mon entendement de RRH.
J’arrive en entretien pour rencontrer une jeune RRH (à remplacer donc) et le chef de site (un néerlandais venu de la maison-mère).
Première question: « Avez-vous visité notre site Internet?
– Oui, bien sûr.
– Et qu’avez-vous retenu?
– Euhhhh. Je n’ai pas tout compris, il donne beaucoup d’informations techniques, et je ne suis pas chimiste.
– Pourtant, notre site RH a reçu des récompenses. » me confie, courroucé, l’expat batave.
Et là, que dire? Son site RH, je ne l’ai pas vu, peut-être parlait-il d’un site en néerlandais, que je n’ai pas identifié en tout cas.
Ceci dit, on sent que la chance est passée et qu’on a fait le déplacement pour rien.

Et après, on se demande pourquoi je n’ai toujours pas trouvé de job? Heureusement, ces anecdotes ne sont pas l’ordinaire de ma recherche et de mes entretiens. Ce sont juste de grands moments de solitude.