Féminisme, Journal, Santé, Solo living

Quand je serai vieille

Vieillir n’est pas un privilège donné à tout le monde, c’est ce que je dis souvent qu’on me parle de mon âge (42 ans) et du temps qui passe…

Une ancienne camarade de classe (je ne peux plus dire amie, car j’ai été blessée qu’elle ne m’informe pas de son mariage – qu’elle ne m’invite pas, soit… mais j’ai appris qu’elle s’était mariée en regardant ses photos sur Facebook, je pensais qu’on était quand même un peu proches) me disait qu’elle avait fait des enfants car elle s’imaginait entourée de petits enfants à 70 ans et qu’il fallait prendre des décisions maintenant pour atteindre les objectifs dans sa vie plus tard. Je trouverai toujours çà un peu égoïste de faire des enfants pour avoir des petits enfants plus tard (évidemment avoir des enfants est nécessaire à l’arrivée de petits-enfants), parce que j’estime que les parents n’ont pas leur mot à dire sur les choix reproductifs de leurs enfants. Mais j’ai néanmoins compris son approche.

Photo de Gustavo Fring sur Pexels.com

Moi, je n’ai pas eu de fantasme d’être entourée de mioches, ni enfants, ni petits-enfants. Je vois à peine mes neveux, et je n’y suis pas spécialement attachée. Non, ce n’est définitivement pas pour moi. Si j’avais été tentée d’utiliser mon utérus, j’aurais très certainement ressenti le regret maternel. J’ai eu une mère narcissique contre laquelle je me suis construite en tant qu’adulte. Hors de question que je fasse subir cela à un autre être humain. Le cycle du masochisme ne se reproduira pas avec moi.

Moi, à 70 ans, je veux être en pleine santé, active, entourée d’amis intéressants et une valise à la main. Je me vois bien basée dans une maison entourée de mes chats dont je serai le foyer d’accueil. Je ne « vois » même pas un conjoint dans les parages. Sur le principe, je veux bien un homme dans ma vie, mais je ne veux pas d’un boulet. A mon âge, c’est devenu mon seul critère! Alors, oui, l’amour… ne doit pas être le prétexte à l’esclavage domestique ni au chantage affectif, comme je le vois bien trop souvent dans mon entourage. Un vrai partenaire de vie , ce serait top! Mais les candidats ne se bousculent pas au portillon. Dès que je rencontre un homme, j’évalue très rapidement sa propension à être un boulet. Hélas, je vois très rapidement le potentiel se concrétiser…

Qu’est-ce que je peux donc bien faire aujourd’hui pour accomplir ma vision des 70 ans? Mon utérus restera inusité mais je veux que ma vie soit féconde.

Investir !
Dans mon bien-être financier: c’est le plus évident, afin de ne pas être esclave d’un travail ou de Corporate America.
Dans ma santé physique : bien me nourrir, dormir, faire une activité physique, éviter les bobos et blessures… En action immédiate, il faut que je retrouve ma mobilité et que je perde du poids.
Dans ma santé mentale : être entourée de bonnes personnes, apprendre des nouvelles choses, m’intéresser non seulement à l’histoire mais aussi au futur.

Ne voulant pas d’un boulet, je souhaite également ne pas être un boulet pour les autres, donc je ferai le nécessaire pour gérer ma fin de vie de façon responsable. Mes affaires seront en ordre et ma crémation se fera sans histoire.

Et vous, pensez-vous à votre grand âge ou à votre décès?

Culture, Défis, Solo living

La vie est courte: Ma bucket list

S’il y a une chose que la vie m’a apprise ces dernières années est que la vie est courte et qu’il ne faut pas reporter indéfiniment ce qu’on a envie de faire, sous peine de ne jamais réaliser ses rêves et ses projets !

Pour mon voyage au Japon, initialement prévu au printemps 2020, je n’ai guère le choix que de patienter jusqu’à ce que la situation sanitaire soit clarifiée, mais pour d’autres choses, je peux commencer maintenant.

J’ai arrêté les cours d’allemand avec ma formation initiale en école de commerce et j’ai rarement eu l’occasion de le pratiquer. J’avais pourtant un bon niveau et j’aimais bien la langue. Ma maîtrise de l’anglais a balayé bien des choses sur son passage… Je nourris ce regret d’avoir perdu mes compétences de germaniste depuis une bonne dizaine d’années. C’est tellement dommage d’avoir investi tout ce travail pour rien !

Finis les regrets, place à l’action : j’ai donc googlé des cours d’allemand sur Paris et, une fois mon test de niveau fait (A2 à l’écrit, B1 à l’oral) je me suis retrouvée en cours du soir avec d’autres adultes dès la semaine suivante. Je n’ai pas eu le temps de me trouver des excuses pour reporter! 42 heures en présentiel et en distanciel sont prévues. Je pourrais peut-être même compter sur un financement de mon entreprise…

Parmi les autres projets que j’ai :

  • me remettre à l’italien (mes cours d’italien sont plus récents que mes cours d’allemand – je m’y suis mise après mes 30 ans, et j’essaye de garder mon petit niveau, mais les langues vivantes, ça se pratique !)
  • apprendre le chant lyrique (est-ce trop tard à mon âge ?)
  • apprendre la clarinette ou le hautbois (enfant, on m’a imposé la flûte traversière, que je n’aimais pas spécialement…)
  • visiter les musées d’Art Contemporain des villes que je visite
  • Courir un 10 kilomètres
  • Être classée en tennis 🎾
  • Publier un roman ou un recueil de nouvelles (sur Amazon Kindle Publishing, ce n’est pas si inabordable – un rêve d’adolescente à réaliser… pourtant ce blog compte presque 500 articles en 15 ans, mais ce n’est pas un livre!)

Et vous, quels sont les projets que vous souhaitez concrétiser ? Qu’attendez vous pour le faire ?

Culture, Défis, Journal, Solo living, Voyages

Sortir de son cocon

Depuis début janvier 2022, j’ai décidé de faire une sortie culturelle tous les 15 jours. J’ai positionné cette petite parenthèse le vendredi soir, histoire de faire une transition entre la semaine de travail, et le télétravail à raison de 3 à 4 jours par semaine et le weekend, où j’ai aussi tendance à rester chez moi.

Photo de Anastasia Shuraeva sur Pexels.com

Après presque 2 ans de pandémie, de télétravail intensif, d’amitiés distendues voire défuntes, il est temps de reprendre une vie « comme avant ». Dans mon cas, comme avant mon départ en Irlande il y a 5 ans : profiter de Paris, ses opportunités culturelles, sa localisation centrale, trouver des bons plans pour des petits weekends à l’étranger. L’Europe est un terrain de jeu passionnant. J’ai retrouvé l’envie de bouger, après ces 2 années d’immobilisme forcé, entre pass sanitaire, quarantaine et autres joyeusetés sanitaires et gouvernementales.

Même si j’ai encore des envies de vivre ailleurs, j’ai décidé que je resterai en France au moins jusqu’aux Jeux Olympiques de Paris en 2024. Personnellement, je suis à fond ! Clairement, je prendrai 3 semaines de vacances et j’espère bien assister à au moins une épreuve. C’est une occasion qu’on n’a qu’une seule fois dans une vie. J’étais trop petite pour Albertville pour m’en rendre compte.

Photo de cottonbro sur Pexels.com

Je continue donc d’investir dans mon intérieur en banlieue, car je vais y rester pour les 3 prochaines années. J’ai encore des chantiers à mener à bien : création de dressing et rangements, peintures et papiers peints, accrochage de décoration, installation d’abat-jour. Naïvement, je pensais que j’aurais pu tout boucler avant Noël 2021. Mais cela demande du temps et du temps, je n’en avais pas tant que çà. En changeant de job, ça va mieux. N’ayant plus de boss localement, j’ai plus de latitude pour gérer mon temps comme j’en ai besoin.

Photo de Pixabay sur Pexels.com

Donc je continue la nidification. Je rêve toujours un peu d’ailleurs, d’un coin de vert, mais la logistique me rebute fortement. J’aurais sans doute les moyens financiers, mais pas les ressources psychologiques de gérer un autre logement. J’atteins ma limite pour gérer de nouveaux projets toute seule. Donc pas de nouvel achat immobilier à l’horizon. Je fais mes petites sorties pour me faire plaisir, mes petits weekends pour me sortir de Paris et vogue la galère !

Et vous, souhaitez-vous en finir avec le syndrome de la cabane?

Journal, Solo living

Les bons côtés des réseaux sociaux

Oui, ils m’ont bien cassé la tête, mais les réseaux sociaux existent maintenant depuis de nombreuses années et ils sont incontournables. Fini le temps où j’échangeais des lettres avec mes amis, fini le temps où le téléphone fixe de mes parents trônait au milieu du salon et où je n’avais aucune intimité, maintenant, tout est à portée de smartphone. Je téléphone très peu. Généralement, on m’appelle. Enfin, surtout mon père. Pour garder le contact avec le plus de personnes, Facebook reste le mieux, à mon sens (question de générations). Malgré tous ces gens qui postent des photos de leurs enfants de dos. Un concept avec lequel j’ai du mal : soit on les montre vraiment (et je comprends la réticence à poster des photos d’eux), soit on ne les montre pas, non? Des photos de nuques, je ne vois pas ce que ça a d’intéressant. Déjà que je ne suis pas passionnée par les gosses en général.

Photo de cottonbro sur Pexels.com

Le dernier réseau que j’ai adopté est Tiktok. J’ai une relation de fascination et de haine pour ce nouveau médium.

J’aime la variété des sujets, des points de vue, la créativité, l’innovation, l’humour de l’immense majorité des gens qui y postent. Ma « for you page » est peuplée de femmes de tous âges et tous horizons, surtout celles qu’on ne voit jamais dans les médias. Et cela me fait du bien !

Mais il y a autant de haine dans les commentaires que sur Twitter (les trolls pullulent), je me suis pris plusieurs sales remarques en pleine face (des mecs de 15 ans qui ne connaissent pas la vie, des migrants américains qui s’appellent pompeusement « expats » et crachent sur la France parce qu’on n’accommode pas tous leurs désirs…)

Photo de u041bu044eu0434u043cu0438u043bu0430 u0410u043bu0435u043au0441u0430u043du0434u0440u043eu0432u043du0430 sur Pexels.com

Ce que j’aime le moins, c’est surtout que cette application est conçue pour être super addictive. Ces derniers temps, impossible pour moi d’aller me coucher sans y scroller pendant 2 heures. J’ai dû mettre une limite d’utilisation à 60 minutes par jour et je ne compte plus les fois où j’ai eu droit à l’affichage des messages « bien-être numérique » de l’application. Tiktok, c’est presque du crack ! J’ai déjà désinstallé l’application 3 fois de mon ipad. Et je l’ai désinstallée pour de bon de mon smartphone, sinon, j’allais louper mes arrêts de tram et de bus, tellement cela m’hypnotisait.

Ces jours-ci, je suis en mode « pause ». Certes, Tiktok m’a bien retourné la tête, mais j’y ai découvert des choses :

  • Des blagues sympas, des mots d’esprit… On peut toujours les ressortir, l’humour, c’est ce qui met de l’huile dans les rouages des relations humaines.
  • Des expressions anglaises que je ne connaissais pas encore.
  • Des rubriques « am I the asshole?”
  • Des musiques et des paroles
  • Le livre « the obesity code” du Dr Jason Fung. Un livre facile à lire et intéressant sur les vraies raisons de l’obésité. Le déficit calorique ne suffit pas à perdre du poids, pas plus que le sport intensif, il faut que les hormones soient de la partie.
  • Des recettes supplémentaires à mon AirFryer bienaimée
  • Des concepts psy simplifiés mais pas simplistes:
    • « weaponized incompentence »,
    • le fait que les workaholiques ne se sentent pas désirés et que du coup, ils ont besoin qu’on ait besoin d’eux (coucou mon boss toxique d’avant)
    • toutes les crasses que peut faire un parent toxique à son enfant (coucou ma génitrice)

Bref, je n’ai pas que perdu mon temps. Mais quand même un peu trop à mon goût.

Et vous, Tiktok, ça vous parle?

Bilans, Journal, Minimalisme, Solo living

Dans le rétroviseur

J’ai commencé à bloguer il y a de nombreuses années. Bien sûr, le contenu a évolué avec mes changements de préoccupations et avec mon développement personnel. Ces articles reflètent à la fois les objets de mon passé mais aussi les relations humaines que j’ai pu nouées. Honnêtement, je trouve de moins en moins d’intérêt dans le passé, je suis plus absorbée par le présent et happée par l’avenir.

Il y a des sujets qui me semblaient de la plus haute importance à l’époque (cf la quantité astronomiques d’articles sur les cosmétiques) et qui m’indiffèrent complètement aujourd’hui. Cela ne me cause aucune émotion : c’est normal d’évoluer. Cela m’inquiéterait vraiment si j’étais la même personne qu’en 2007. À quoi bon vieillir si l’on apprend pas de ses expériences ?

Photo de Sound On sur Pexels.com

En fait, je trouve les vieux articles souvent marrants. J’ai recatégorisé tous les posts, en rajoutant des étiquettes et des illustrations. Je suis tombée sur quelques pépites qui m’ont bien fait rire. Des fois, je me prends pour un magazine féminin… Je pense que je me suis bien calmée depuis et que j’ai adopté un ton bien plus bienveillant! Et cette rengaine sur « quitter Paris« . 3 fois je suis partie, 3 fois je suis revenue. Il me faut accepter mon destin de francilienne d’adoption.

Il y avait beaucoup d’articles en mode « journal » pas toujours passionnants. Ce que j’en retiens est que j’ai bien fait de me tourner vers le minimalisme ! Qu’est-ce que j’ai passé de temps à acquérir, utiliser et me séparer de mes objets… Hallucinant ! Quelle perte de temps, rétrospectivement.

Et vous, si vous avez un blog, relisez-vous de temps en temps vos vieux articles ? Quelle est votre réaction ?

A la maison, Culture, Journal, Solo living

Les chaînes Youtube que je suis (sur tous les thèmes)

Après avoir fait une petite revue de mes chaînes vegan préférées, j’ai envie de parler des autres chaînes que je suis. J’ai des intérêts divers et variés, j’en conviens!

Laurette, l’influenceuse de plus de 40 ans (et la maturité, ça fait du bien! J’ai pas envie qu’une minette de 22 ans me bombarde de vidéos lifestyle)

J’aime : Laurette parle d’un peu tous les sujets: déco, brico, shopping, maquillage, chaussures… Elle a un style rafraîchissant et elle ne se la pète pas comme beaucoup d’autres youtubeuses, surtout les jeunettes. En jeune quadra, je m’identifie à elle, même si on a des vies bien différentes.

J’aime moins : le contenu maquillage ou chaussures, car ce ne sont pas des passions pour moi.

A small wardrobe (contenu en anglais)

J’aime : Patricia a évolué vers un minimalisme assez radical, depuis son Australie natale. Je kiffe qu’elle réussisse à vivre de sa chaîne. Et elle a un chat très choupichou.

J’aime moins : comme elle fait beaucoup de vidéos, les thèmes tournent en boucle et j’ai parfois une impression de déjà vu. Et aussi, ses looks à base de nuisette en satin ne passeraient pas du tout en France.

Sophie Shohet: l’obsédée du luxe (en anglais)

J’aime : je la prends vraiment au second degré, car elle me fait marrer avec sa collection de sacs Chanel et Dior. Personne n’a besoin d’accumuler autant de fanfreluches, mais ça a l’air de la passionner. On n’imagine pas que les riches ont des problèmes, et pourtant: un sac Chanel qui ne garde pas sa forme à l’usage…

J’aime moins : son côté « logo allover » et bling bling est un peu « too much ». D’un autre côté, c’est sa marque de fabrique. Je ne pense pas acheter le moindre sac qu’elle possède, je vis un peu par procuration… Quoi que je dise, je reste une fan de sacs! Je n’ai juste pas besoin d’un sac pour être heureuse. J’admire juste l’objet et la fabrication.

Kitten lady (en anglais)

J’aime : des chatons, des chats, des animaux à sauver, des conseils pour s’occuper des félins… J’adore!

J’aime moins : c’est très américain, très cheesy. Mais je n’ai pas grand chose à reprocher à cette chaîner.

Alexandra Gater: déco moderne à la Canadienne

J’aime: la bonne humeur d’Alexandra, les idées malines et pas chères, les couleurs, les astuces rangement et déco

J’aime moins : le côté pas fonctionnel de ses propositions dans certains cas, les étagères ouvertes ramasse-poussière, son amour des pompoms…

Justine Leconte: mode et style (en anglais)

J’aime : le contenu varié sur la mode, non seulement les formes, les couleurs, les proportions, mais aussi l’éthique, la fabrication etc.

J’aime moins : pas trop de conseils pour les femmes rondes. Et moi, je suis plutôt « +size ». Donc certains conseils me passent un peu au dessus de la tête.

Et vous, avez-vous des chaînes Youtube qui vous inspirent?

Journal, Solo living

Que faire de mes relations du passé ?

Après avoir parlé des objets du passé (je parle de ces vieilleries qu’on traîne, pas des héritages, que j’ai en horreur), j’en suis venue à m’interroger sur mes relations passées, qu’elles soient amicales, amoureuses, professionnelles ou autres (artistiques, académiques…). Comme tout être humain, j’ai une capacité à maintenir des relations avec un nombre limité de personnes.

Des chercheurs ont estimé qu’on ne ne pouvait pas avoir plus de 150 relations (nombre de Dunbar). Je trouve déjà que c’est énorme ! J’ai restreint mon réseau Facebook à une centaine de contacts, qui en plus, sont parfois issus de ma famille, donc que je n’ai pas choisis. Est-ce que les relations humaines suivent les mêmes règles que pour les objets: un qui rentre, c’est un qui sort?

Tant de gens croisés sur mon chemin, mais qui a tenu la distance?

Je suis à la moitié de ma vie, j’ai croisé des milliers d’autres êtres humains. J’ai vécu des moments avec chacun d’eux (1 heure, 1 jour, 1 semaine, 1 année scolaire…) mais au fond, combien sont encore présents dans ma vie? Les plus persistants sont ceux avec qui j’ai vécu des challenges (concours, examens, sports extrêmes, spectacles) plus que ceux avec qui j’ai partagé des moments anodins.

Il fut un temps, je collectionnais précieusement les amis sur Facebook. Comme si j’allais perdre une partie de moi en perdant contact avec eux. Mais tout le monde n’est pas adepte ou assidu de Facebook. Et cela m’a laissé un goût d’inéquité: pourquoi donnerais-je accès à des bouts de ma vie à des personnes qui ne mettent rien sur la table et se contentent d’être spectateur de la vie d’autrui? Cela ne m’a pas semblé être juste.

Finalement, LinkedIn est vraiment le bon outil pour garder un contact, car c’est un outil à la bonne distance. On sait à peu près où sont les gens, sans avoir à maintenir une relation hyper suivie. Aujourd’hui, j’ai de moins en moins de curiosité sur ce que sont devenus les gens que j’ai pu croiser. Je suis suffisamment visible pour que ceux qui me cherchent puissent me retrouver.

Et vous, êtes vous doué pour la vie sociale ?

A la maison, Défis, Minimalisme

10 astuces à 0€ pour faire des économies

Toujours dans ma mouvance minimaliste et dans le cadre de mon plan d’économies, je vous présente des astuces qui ne coûtent rien et qui permettent de ne pas dépenser plus que nécessaire!

1- Je garde des emballages pour mes propres envois : je ne parle pas des enveloppes matelassées ou des colis que je reçois, ça je pense qu’on le fait tous (une enveloppe matelassée coûte 50 centimes pièce, mine de rien). Je mets aussi de côté des emballages divers, tels que ceux de la pâtée des chats, qui sont en carton épais. Super pratique pour mes ventes sur Vinted, plutôt que de les mettre au bac de recyclage. Je garde aussi les emballages en papier des légumes et ceux de la boulangerie pour caler le contenu de mes colis. C’est à la fois économique et écologique.

2- Je reporte le week-end les vêtements de la semaine, s’ils sont encore propres. Laver trop souvent les vêtements les abîme, alors je préfère en tirer le meilleur parti et allonger leur durée de vie. Cela fait faire des économies de lessive et d’électricité et prolonge la vie de mes vêtements, sachant que ma garde-robe est minimaliste. Parfois, cela me fait porter des vêtements plus « habillés » que nécessaire, mais je m’en fiche.

3- Je n’achète pas ce qu’il est facile d’emprunter, par exemple des livres. Dans toutes les villes, il y a des bibliothèques ouvertes à tous et souvent gratuites, elles proposent en plus souvent des livres électroniques. Plus besoin de se déplacer pendant les horaires d’ouverture, ni d’aller toucher des livres dégueulasses (merci Covid, pour cette prise de conscience généralisée sur l’hygiène) ou poussiéreux.

Photo de cottonbro sur Pexels.com

4- J’utilise une banque en ligne sans frais. Pas de frais bancaires mensuels etc. Ma carte Visa Premier me coûte 0€. Certes, Boursorama m’a demandé de laisser 5000€ chez eux (et ce n’est pas à la portée de tout le monde), mais c’est très vite rentabilisé. Ils font aussi régulièrement des offres promotionnelles sur leurs différents produits. En 2020, j’ai récupéré 200€ de cashback en plaçant de l’argent sur différents produits que j’utilisais déjà (Assurance vie, Compte d’Épargne Financière Pilotée, Compte titres). Mon code parrainage est ici: Boursorama.

5- Je ne suis pas à découvert. Ça rejoint le point d’avant. Certes, j’ai droit à un découvert sans frais pendant 30 jours, mais je préfère ne pas dépenser de l’argent que je n’ai pas. Ce n’est pas facile pour tout le monde, je sais, mais les agios coûtent une fortune, en pure perte.

6- Je fais des listes: shopping listes + to do listes. J’ai une shopping list pour les courses du quotidien, que je complète dès que je manque de pois chiches ou de flocons d’avoine. J’ai aussi une shopping list pour les vêtements et accessoires. Ma garde-robe est plutôt minimaliste, mais je renouvelle parfois des pièces. Quand quelque chose est depuis trop longtemps sur la liste, je l’enlève : si j’ai vécu sans pendant longtemps, c’est que je peux vivre sans pour toujours. (oui, je pense à toi, veste en jean dont je pensais que ma garde-robe avait besoin…)

7- Je prends une gourde d’eau du robinet dès que je pars de chez moi pour quelques heures. Certes, il y a le prix de la gourde, mais on peut aussi recycler un bocal ou une petite bouteille en verre. J’évite ainsi l’achat de boissons hors domicile, qui sont chères et qui laissent derrière des emballages plastiques pas très recyclés.

8- Je récupère les bocaux des produits que j’achète. Pas tous, et je ne les garde pas tous non plus. J’aime bien ceux de la confiture Follain que j’ai ramenée d’Irlande. Je teste différents formats pour voir ce qui convient à mes besoins réels et non à mon fantasy self. Ceux que je ne retiens pas partent au recyclage verre.

9 – Je compare toujours les prix avant de faire un gros achat, type électronique ou électroménager. Amazon n’est pas systématiquement le plus avantageux : Darty, la Fnac et la Redoute ont aussi des bons deals avec les fabricants, surtout si on y rajoute des cashbacks tels que ceux d’iGraal (parrainage ici) ou des bons d’achats payés moins chers sur TheCorner quand on est client Boursorama (parrainage ). Jackpot si on arrive à tout combiner!

10- Je fais le tri dans mes amis : exit ceux qui ne tiennent pas compte de mes contraintes et souhaits budgétaires : c’est ainsi que j’ai refusé tous les enterrements de vie de jeune fille pour les mariages de mes amies, systématiquement organisés à l’autre bout de la France… Transport, hôtels, nourriture, activités, part de la future mariée… Tout çà, ça chiffre. Sans compter le mariage lui-même (la tenue, le coiffeur, les frais de déplacement et de transport) et l’inévitable cadeau pour les mariés. Sans aller faire comme Carrie Bradshaw et me marier avec moi-même, juste que, pour une fois, on célèbre mes choix de vie et qu’on participe à mes frais de vie à moi, je dis non si cela me semble trop dispendieux. Est-on obligé de dépenser de l’argent pour passer un bon moment entre amies? Il me semble que non.

Très clairement, je ne participerai plus aux « weekends entre filles », qui me coûtent, au delà de l’aspect pécuniaire, une bonne dose de stress et de frustration. Les amitiés vieillissent parfois mal.

Je dois dire que c’est pareil pour les restaurants à plusieurs, je souhaite que le budget associé me convienne. Quitte à se contenter d’un café ou d’un verre plutôt qu’une formule complète. Évidemment, en ce moment, la question ne se pose pas vraiment. Mon budget sorties est à 0€ depuis les confinements, comme pas mal de monde, j’imagine.

Et vous, quelles sont vos astuces à 0€ pour économiser pour ce qui compte vraiment pour vous ?

Garde-robe, Minimalisme, Santé

Les réseaux sociaux m’ont pompé trop d’énergie

Alors je suis en train de les remettre à leur place: secondaire. De vrais voleurs de temps. Oui, c’est pratique pour garder contact, enfin, avec ceux qui jouent le jeu. Vu le nombre de personnes qui se connectent juste pour épier autrui, sans jamais rien partager, soit un nombre non-négligeable de mes amis.

Finalement, qu’est ce que ça m’apporte ? Dans ce Ted Talk, un professeur américain (Cal Newport) explique très bien que nous n’avons pas besoin des réseaux sociaux dans notre vie. (après, c’est un homme marié, alors sa femme fait probablement une mission de lien social qu’il n’imagine pas forcément).

Je l’ai appris bien récemment à mes dépens. Je ne parle pas des confinements de 2020, qui m’ont bien isolée du reste de la planète, comme tout un chacun, mais d’un événement plus intime. J’ai subi une petite opération chirurgicale, et en conséquence, je l’ai partagée après sur Facebook. Je voulais juste un peu de « love » et j’ai finalement eu zéro réaction à mon post, même pas un like. Les gens n’aiment pas les mauvaises nouvelles, les gens n’aiment pas les maladies, même quand elles ne sont pas contagieuses. J’aurais dû le savoir. A la douleur physique s’est ajoutée la douleur mentale devant cette indifférence total de la part de ma centaine d’amis officiels. De quoi se remettre les esprits en place.

De plus, je supporte de moins en moins les publicités présentes entre deux posts (j’ai conscience que ce blog WordPress n’est pas exempt de publicités car j’utilise pour le moment une version gratuite, donc forcément financée par des annonceurs, que je ne choisis pas, en plus). Les pubs Youtube sont vraiment atroces. Pire que sur M6. Merci aux quelques chaînes non monétisées… Parce qu’il faudrait débourser 12€ par mois pour ne pas donner son espace de cerveau disponible à Google via Youtube.

J’ai trouvé d’excellents conseils dans cette vidéo plus longue avec le même intervenant: ne pas avoir d’applications de réseaux sociaux sur son téléphone portable par exemple. C’est décidé, ces voleuses de temps ont toutes été effacées du mien!

Pour autant, j’utilise encore les réseaux, mais de manière plus professionnelle, c’est à dire uniquement sur mon ordinateur portable, quane je suis assise à un bureau, avec un clavier. Pas dans le bus, pas en me couchant.

Petite revue des réseaux que j’ai utilisés:

Twitter: Membre depuis 2009 sur mon compte principal. Je me suis fait insulter un certain nombre de fois par des inconnus ne partageant pas mon opinion. Milieu toxique. Plus d’une fois j’ai désinstallé l’application. C’est dommage, j’y trouve des gens spirituels et drôles. Mais trop de trolls. Mon compte Peony est là: elodiepeony – mes nouveaux articles de blog s’y partagent automatiquement.

Facebook: Membre depuis 2007. Compte obligatoire pour débloquer d’autres services : WhatsApp Messenger, Instagram… Une période de quelques semaines sans ne me ferait pas de mal. Mes amis n’y postent rien ou presque. Mais c’est essentiel pour garder des contacts avec mes amis internationaux. Donc, à conserver et à utiliser avec modération.

Instagram:Membre depuis 2015. J’ai mis du temps à comprendre l’intérêt puis c’est devenu addictif. Moins de trolls que sur Twitter, puisque c’est surtout un medium d’images. Ma page Peony est là: Elodie Peony – pareil que Facebook: ne suivre que des comptes qui apportent de la valeur et ne pas lire les commentaires, surtout ne pas lire les commentaires.

Pinterest: c’était un concept intéressant au début, pour garder trace de mes achats sur Internet; désormais, c’est un ramassis d’articles pas intéressants entre deux pubs. Trop de perte de temps, pas de valeur. Pas impossible que je supprime complètement. Mon compte Peony est là: Elodie Peony.

LinkedIn: présente depuis 2006, assez incontournable pour la gestion de carrière. Idéal pour garder contact avec d’anciens collègues, pas en mode Facebook. Pour autant, c’est aussi devenu un puits sans fond d’articles, de commentaires, de trolls. Evidemment, je vais garder, car j’y ai une vraie communauté et j’en tire une réelle valeur. Passer moins de temps dessus ne me nuira pas, je pense. J’y suis suffisamment présente (plus de 2500 connexions) pour que l’investissement en temps soit rentable en visibilité et en potentiel de carrière.

Les presque réseaux sociaux, où je gaspille du temps à lire la vox populi: YouTube, The Guardian…

Résolutions pour 2021, au delà du no buy: ne plus lire les commentaires, c’est un puits sans fond

Si quelqu’un connait un réseau social sans pub, je suis preneuse !!

A la maison, Journal, Solo living

La femme Prosecco, et moi?

Cet article du Guardian m’a fait réfléchir, en ces temps de cadeau obligatoire. Voilà des années que je ne fais plus de cadeau et que, surtout, je demande à ne pas en recevoir ! Pas besoin de grand chose, horreur du bazar qui traîne, cadeau à côté de la plaque… J’en ai déjà parlé .

Dans cet article, pour ceux qui ne comprendraient pas l’anglais, l’auteure constate qu’elle reçoit des cadeaux sur le thème du Prosecco, ce vin italien, plus abordable que le champagne, très populaire dans les Îles Britanniques : bouteilles, t-shirts, mugs… Elle se demande si finalement, « Prosecco » n’est pas devenu un type de personnalité, sa personnalité. Évidemment que non, mais elle vient de réaliser que ce que ses proches connaissent d’elle, c’est son goût pour ce vin, mais pas vraiment grand chose d’autre. Aïe.

Voilà des années que les cartes qu’on m’adresse des cartes à thème »chat », donc je comprends ce qu’elle peut ressentir. Bien sûr, j’adore les félins, mais pour autant, j’aime bien d’autres choses dans la vie: l’art contemporain, le théâtre, la musique latino, la salsa, les voyages etc. Mais finalement, ce que mes « proches » retiennent de ma personnalité, c’est que je suis une « crazy cat lady ».

C’est dur de se le prendre en pleine face, mais force est de constater que mes goûts et ma personnalité ne doivent pas transparaître plus que ça… Encore une fois, je ne souhaite pas de cadeau. C’est juste que ça m’embête d’être perçue uniquement sous le prisme de mon amour pour les chats, je suis tellement plus que çà!

Et vous, recevez-vous des cadeaux et cartes sur le même thème ? Êtes vous plutôt chats ou Prosecco?

Journal, Solo living

L’amitié, j’y crois ou pas ?

La youtubeuse Laurette a publié récemment une vidéo proclamant qu’elle ne croyait plus en l’amitié suite à des relations amicales s’étant révélées toxiques.

Cela m’a interrogée. Voilà des années que je me sens très seule (je ne suis pas proche de ma famille ni géographiquement ni émotionnellement) et que je me fais assez peu d’amis. Moi aussi, j’ai eu des déceptions amicales, des personnes qui se sont « servi » de moi et qui m’ont traitée mal, le genre de relation unilatérale où une seule partie fait des efforts. L’avantage de l’âge et de l’expérience, c’est que maintenant je repère très vite les mauvais comportements et que je ne les accepte ni ne les excuse plus. Évidemment, cela n’a pas arrangé ma solitude, mais cela m’a épargné pas mal de « drama » et de perte de temps. Pour moi, un véritable ami ne se force pas, et ne force pas, on s’inclut sans effort dans nos vies.

Pour certains, le premier confinement a été une prise de conscience de qui comptait dans leur vie: ceux qui nous ont contactés, ou pas, ceux qu’on a contactés, ou pas. L’ambiance de fin du monde nous a mis face à nos fragilités. Je dois que j’ai été surprise de mes interactions à l’époque : des personnes devenues lointaines se sont manifestées. D’autres censées être plus proches n’ont pas battu un cil. Les faits ne mentent pas. Depuis que j’ai enlevé ma date de naissance de Facebook, seuls mes vrais proches pensent à moi le jour de mon anniversaire.

Mais, en fait, bien avant le confinement, c’est mon incursion à l’étranger qui a été, pour moi, révélatrice de la solidité de mes relations interpersonnelles. Je savais déjà que les « expatriés » se retrouvaient en décalage avec ceux restés au pays, en plus des difficultés naturelles pour se lier avec les locaux. J’avais conscience que mes amis « d’avant » ne s’intéresseraient probablement pas à ce que je vivais à l’étranger. Je n’ai pas été déçue du voyage, sans jeu de mot foireux… Ils n’en avaient rien à cirer !

Mes amies les plus proches venaient de mon école de commerce. On s’est éloigné dès qu’elles se sont mises en couple et elles ont carrément disparu quand elles ont eu des gosses. Et les rares occasions où elles se libéraient de leurs contraintes familiales, en prévoyant les choses des mois à l’avance, elles ne parlaient que de ça. Comme si elles n’étaient plus des êtres humains, mais uniquement des « mères ».

A un moment, je n’ai plus voulu faire l’effort d’aller les voir, car c’était toujours à moi de m’adapter. Honnêtement, nous n’étions plus sur la même planète. Je ne suis pas sûre qu’elles aient réalisé à quel point j’évitais, en plus, de croiser leur progéniture. Les enfants ne m’intéressent pas. Vraiment pas. Je ne les trouve pas « mignons », ni « adorables ». Aucun atome crochu. Passé la visite de politesse au nouveau-né, je fais en sorte de ne pas les recroiser. Je m’en porte très bien. Moi je préfère les animaux. J’irais volontiers voir le chat d’une amie, mais elles n’en ont pas.

Parfois, j’ai ressenti une certaine pression, comme si je devais montrer que je les enviais. Je sais reconnaître le chantage affectif, ma mère me l’a montré sous toutes les coutures. Clairement, je ne me vois pas jouer la comédie. J’ai beaucoup de défauts, mais je ne suis pas une hypocrite. Perso, je ne suis pas jalouse de leur vie. J’aime la mienne comme elle est. C’est fou que mes amies ne semblent pas comprendre que je suis amie avec elles, pas avec leur mari ni leurs enfants. Mais elles ont été absorbées par des entités plus grandes qu’elles, elles n’arrivent plus à dire « je », elles disent toujours « on » ou « nous ».

Je suis tellement indifférente aux enfants que je me désabonne des instagrameuses que j’aime bien dès qu’elles annoncent leur grossesse. Parce qu’après, ça ne cause que biberons et caca et prise de conscience écologique blablabla. Avec des photos de leurs enfants, mais toujours de dos. On peut se soucier de la planète sans avoir d’enfant. Et probablement, en faire n’est pas bon pour la planète. Anyway.

Le visage de l’enfant est sacré, on ne le montre pas sur Facebook, mais on en abuse sur Whatsapp

Comme à un moment, mes amies en ont quand même un peu marre du huis-clos avec leur conjoint et leurs gamins, a germé l’idée d’un week-end annuel sans eux, entre « filles ». On avait déjà toutes plus de 30 ans, mais on est apparemment restées des « filles ». Bref. Des mois de discussions pour décider de la date, de la destination, du programme. Le premier était sympa (l’attrait de la nouveauté), même s’il y a eu des incidents, comme ce restaurant alsacien avec un buffet à 40€ sans aucune option végétarienne. Et en plus, c’était dégueulasse. Je m’en suis émue, mais zéro solidarité avec moi. Zéro compréhension. C’était ma première année de végétarisme alors j’ai laissé couler, mais j’ai encore ce repas, et surtout les remarques mesquines d’une de mes amies, en travers de la gorge. L’autre surprise quand une d’entre nous nous impose de payer pour une autre sans nous prévenir avant. Toujours la même, tiens, tiens.

Ça semble leur faire plaisir, d’éviter leur mec et leurs gosses pendant tout un week-end, une fois par an. Et pourtant qu’est-ce qu’elles ont pu me bassiner avec leurs désirs de couple et de famille ! Bref, cette histoire de weekend en meute, ça a l’air d’être fun pour elles, mais pas pour moi: il faut payer des activités qui ne me plaisent pas, on est les unes sur les autres. Pas franchement une partie de plaisir. Je ne compte plus les fois où nous avons fait des activités différentes car on n’était pas d’accord. C’est quoi l’intérêt d’un weekend ensemble pour in fine passer ce temps séparément? Autant se faire une soirée restau. Pas la peine d’aller à Rome pour se foutre sur la gueule.

WhatsApp, cette application que j’aime et que je déteste à la fois

On reparle de la conversation WhatsApp qu’on a mise en place, à l’occasion justement d’un de ces weekends annuels? C’était au départ sympa d’avoir toutes les cinq le même niveau d’info, et puis, entre jérémiades du dimanche de la célibataire mal dans sa peau et frustrée et photos des galas de danse ou matches de foot des gamins… Même en y glissant des photos de mes chats pour équilibrer, je ne supportais plus les réflexions passives-agressives de l’une (toujours la même) et le peu de soutien des autres. J’ai longuement hésité à quitter la conversation. J’ai commencé par la mettre en muet, pour ne la regarder que quand j’étais disposée à lire les échanges. Et puis, après des partages de photos des gosses un peu trop « in your face », je l’ai quittée. Sans l’annoncer ni l’expliquer. Ce Whatsapp était devenu un Facebook, mais avec obligation de regarder les photos, mais de face (sur Facebook, on ne voit que des nuques). Chers parents, si vous me lisez, au bout de la cinquantième photo de dos de vos enfants, posez vous la question: soit vous ne les montrez pas du tout, et ça se respecte comme décision, soit vous les montrez de face, car ça sert à quoi de les montrer de dos, si çà se trouve ce sont les enfants du voisin! Voilà voilà.

Pas sûr qu’elles aient compris mes motivations pour m’autoexclure du clan. Aujourd’hui, de ce groupe, seule une de mes « amies » me demande régulièrement de mes nouvelles. Voilà. C’est dit. Elle a un job, un mari et des gosses et elle arrive quand même à m’envoyer des messages de temps en temps. Donc quand on veut, on peut. Sur les 3 autres, il y en a une que je suis allée voir après son accouchement (son troisième à près de quarante ans) et les deux autres que je n’ai pas vues depuis deux ans. Toutes les excuses sont bonnes pour ne pas les croiser. Merci les grèves, le confinement etc. Je maintiens l’illusion que nous sommes amies. Mais je n’ai plus envie d’être leur amie. Je vais peut-être le matérialiser sur Facebook. Vu le peu que nous interagissons, elles ne le remarqueront pas. Et comme elles ne postent rien, je ne verrai pas non plus de différence. Win win!

Photo de Helena Lopes sur Pexels.com

Heureusement, j’ai quand même d’autres amis, issus de ma scolarité, de mes cours de théâtre, rencontrés en vacances… Des amis Facebook, quoi. Sinon, plus proches de moi, j’ai mes amis de formation continue et de l’étranger, car nos expériences communes nous ont rapprochés. Nous nous comprenons bien mieux qu’avec mes ex-amies. Je ne me force pas, et c’est agréable!

Alors, aujourd’hui, est-ce que je crois à l’amitié ? En fait, pas tant que ça. J’ai drastiquement revu mes attentes à la baisse : une sortie au spectacle ou au restaurant de temps à autre, mais jamais je n’établis mon emploi du temps sur celui de mes « amis ».

Et vous, avez-vous de vrais amis ? Trouvez-vous facile de vous faire de nouveaux amis ? Quelle place prennent vos amis dans votre vie?

Journal, Voyages

Ce mon voyage en Mongolie m’a appris

Passer quinze jours entre yourtes et yaks, je dois avouer que cela a changé des choses en moi. Et mes deux acolytes, complètement inconnus et impartiaux, ont eux aussi fait avancer mes réflexions personnelles.

Il est évident que pour ce voyage dans un pays très peu touristique (3 millions d’habitants, disséminés sur un territoire grand comme 3 fois la France, en compagnie de 55 millions de têtes de bétail: biquettes, bovins, chevaux…)

Sur le minimalisme:
– ce dont a besoin tient dans une yourte
– s’encombrer d’inutile n’a aucun sens

Sur le végétarisme et le véganisme:
– c’est un luxe d’Occidentaux non soumis à des températures extrêmes… Quand on est nomade, par définition, on ne cultive rien, donc pas de fruits, pas de légumes.
– quand on vit avec du bétail, ce n’est pas qu’on ne le respecte pas en le consommant sous toutes ses formes. Je vais donc me détendre sur la question du cuir.

A la maison, Minimalisme

Film d’actualité, pourtant pas fait pour çà!

Je suis allée au cinéma (je suis l’heureuse détentrice d’une carte UGC illimité) pour voir un film, uniquement parce que j’aime bien les actrices: Amy Poehler et Tina Fey. C’est une comédie familiale, baptisée « Sisters ». Quel rapport avec ce blog? C’est bien simple, j’y ai décelé une parabole du minimalisme! Et oui!

Le pitch?  
Leurs parents à la retraite vendent leur maison familiale devenue trop grande pour eux seuls, deux soeurs sont conviées à débarrasser leurs chambres, ce qu’elles n’ont jamais fait. çà me rappele un post bien récent!

ô mon dieu, j’ai 40 ans et je n’ai jamais rangé ma chambre d’enfant! Et il reste tout çà!
Quand on fait les courses, on ne lésine pas sur les quantités!
Mais si, on faut garder tout ce bazar, cela a une valeur (à la rigueur sentimentale et pourtant tu as quitté la maison il y a 20 ans, si çà te manquait vraiment, on l’aurait su, non?)


Il y a de bons moments dans cette comédie, néanmoins à la fin, les deux filles adultes ne récupèrent aucune de leurs affaires (il faut dire qu’elles ont organisé une méga teuf qui a détruit la maison). Comme quoi. Si on s’est passé d’un objet pendant 20 ans, il n’est pas spécialement utile.

Evidemment, cela se passe dans cette Amérique d’abondance et de stockage sans fin.

Une citation inspirante tirée du film: « a house is a building, a home is a feeling » que l’on pourrait traduire par:  « une maison n’est qu’un bâtiment, un foyer est un sentiment ».

Journal, Solo living, Voyages

J’ai décidé de me faire du bien au moral

Pas simple d’être bienveillant envers soi-même et de chercher à se faire du bien, vraiment. J’imaginais que mes vacances d’été seraient similaires à celles de l’année passée: 3 semaines en cure thermale à la montagne. Et puis, j’ai réalisé que cette année, je n’avais pas les mêmes besoins. L’année passée, je découvrais la cure, j’ai d’ailleurs appris beaucoup de choses, mais surtout, j’avais une voiture à disposition et un mémoire à finaliser. Les planètes étaient alignées pour que je prenne le vert, 3 semaines au même endroit sans m’ennuyer.

 
En 2016, je songe à vendre ma voiture, qui me coûte très cher puisque je l’utilise à peine deux fois dans le mois, et encore, plus pour la sortir que par réelle nécessité. Et je n’ai pas de mémoire sur le feu, avec des livres à lire et des pages à noircir. Ainsi, pourquoi donc me « punir » en allant m’isoler en cure?
 
Car si l’année passée, j’y suis allée et que j’ai été bien occupée, je m’y suis sentie quand même bien isolée. Et j’aime bien profiter de mes vacances pour rencontrer de nouvelles tètes et aussi découvrir de nouveaux paysages.
 
C’est donc très rapidement que je me suis intéressée à une alternative à la cure: le trek! Du coup, dans trois mois, je prends la direction de l’Asie Centrale pour quinze jours.

 



J’ai besoin d’une réelle préparation: perdre de la graisse ventrale, mieux respirer, développer mes capacités musculaires. Ce qui était un choix motivé par l’originalité est devenu un objectif très, très sérieux, ce sera peut-être encore plus efficace que la cure!
A la maison

Changer d’air… C’est compliqué!

Voilà près de 4 années que j’habite dans mon appartement. Je l’ai longuement aménagé, fait de multiples travaux, le rénovant du sol au plafond… Mais voilà, il y a 3 choses qui comptent dans le choix d’un appartement: l’emplacement, l’emplacement et l’emplacement. Et malheureusement, même si j’apprécie de me rendre au travail à pied, je trouve que je suis loin de tous mes centres d’intérêt: théâtre, sorties… Les soirs où je m’aventure dans la capitale, c’est toujours coton pour rentrer: travaux sans fin sur la ligne de train, bus qui ne passe plus après 21 heures… Je vais le dire tout net: la vie parisienne me manque. Je veux dire, la vraie vie parisienne, celle où on fait tout en métro, où on peut rester jusqu’à pas d’heure car tout est à proximité.

Photo de George Becker sur Pexels.com

Ce que j’apprécie en banlieue: le calme, les prix plus abordables, la proximité de mon travail.

Ce qui me pèse: le manque d’animation à 2 pas, l’éloignement du cours de théâtre, du cours d’italien, les opportunités de sortir sans penser à la logistique, l’éloignement des grandes gares et des aéroports. J’habite certes à 20 minutes à pied de la Défense. Mais çà fait déjà 20 minutes de trajet!

Photo de Cu00e9line sur Pexels.com

J’étudie donc un projet pour revenir vivre à Paris intra muros, ou au moins près d’une station de métro. Autant dire que… c’est compliqué. Parce que j’ai acheté et que je suis donc propriétaire, avec toutes les charges s’y afférant et le manque de flexibilité aussi. J’ai demandé des estimations à des agents immobiliers et là, j’ai senti que je n’étais plus « chez moi ». Maintenant, je désire vendre un « produit ». Ouch. J’ai plusieurs options pour partir: soit mettre en place un locataire (en priant qu’il ne dégrade pas le bien et paye bien ses loyers) soit vendre (en espérant ne pas perdre trop de temps ou d’argent).

Autant dire que le choix n’est pas aisé. Pour l’instant, je penche vers la vente, afin de me défaire de ce gouffre sans fin qu’est l’accession à la propriété alors même que la vie et les besoins changent si vite. Si çà se trouve, dans 2 ans, j’habiterai à l’étranger. Si çà se trouve, dans une semaine, je rencontre l’homme de ma vie et l’année prochaine, on fait un bébé! comment savoir à l’avance? en achetant sa résidence principale, il faut être capable de se projeter sur les 10 prochaines années. Exercice trop aléatoire dans mon cas personnel.