Bilans, Garde-robe

Passion: sacs!

Enfant, j’ai vu ma mère accumuler compulsivement les sacs à main (je ne me souviens plus trop de quel type de sacs, sûrement des sacs de ville en synthétique, noirs, rien de fou fou, ça énervait mon père, comme tant de choses) et j’ai inconsciemment suivi son sillage.

J’ai eu tout type de sacs : en tissu, en toile synthétique, en cuir, des noirs, des colorés, des petits, des grands, des donnés, des vendus, des abîmés… Je me considérais presque comme une collectionneuse. Mon endroit préféré sur Terre était le rayon maroquinerie du Printemps Haussmann, où je m’extasiais devant ces marques inaccessibles, jusqu’à ce que mes moyens financiers s’améliorent. Alors, je guettais les soldes, souhaitant avoir un sac par marque (Longchamp, Lancel etc). C’était mon petit luxe à moi. J’avais l’œil, je reconnaissais une marque à 20 mètres. Je connaissais même le nom des modèles.

À défaut de me faire plaisir avec les vêtements (la malchance d’être grande et plus size), ou les chaussures (rien de bien excitant à acheter en 41-42), j’ai toujours pris soin de mes choix de sacs à main, seul objet non discriminant par le tour de taille. J’en ai accumulé des dizaines en 20 ans. Il fut une époque j’en stockais une quarantaine chez moi, et j’en achetais un par saison au minimum! Merci les soldes et les maroquineries bon marché. Merci Monoprix ! OK, c’est plutôt à eux de me remercier, vu tout l’argent que je leur ai donné!

Je crois que ma passion s’est amoindrie dans mes multiples déménagements et m’a carrément désertée quand je me suis intéressée au minimalisme, en 2014. J’ai réalisé qu’on n’en portait qu’un seul à la fois ! J’ai vendu une quantité de sacs sur e-bay et j’ai donné ceux qui ne vendaient pas. Donner à Emmaüs un sac à plusieurs centaines d’euros, ça a été difficile à avaler et ça fait relativiser quant à la valeur des choses… J’aime toujours les sacs, je suis toujours connaisseuse, mais j’achète peu. J’ai sévèrement limité le cuir, pour des raisons éthiques, mais les alternatives synthétiques sont moins solides, c’est sûr.

Ma première leçon ? Je m’en lasse après une saison. Même de ceux que j’aime beaucoup et que je porte quotidiennement pendant 6 mois. Une fois que je les mets au placard au changement de la saison, ils y restent. Je ne parviens pas à les remettre, ou alors de façon très très limitée.

Ma collection avant opération de désencombrement : 6 sont déjà partis, un est encore en vente sur Vinted

Aujourd’hui, j’en suis à moins de 10 sacs de ville, et c’est trop par rapport à mes besoins réels. J’ai appris et compris ce qu’il me fallait et j’ai débarrassé ceux qui ne me convenaient pas.

Sacs vendus récemment : tous rentabilisés sauf le sac weekend léopard #erreurdachat

J’ai donc adopté la méthode suivante : j’achète un sac dans mon style (pas trop grand, ni trop petit, couleur neutre et surtout pas noir), je l’use, je le remercie de m’avoir servi et je m’en sépare : si c’est une marque, sur Vinted: verte_pale, si c’est sans marque, ou trop cheap, direction la ressourcerie.

Et vous, aimez-vous les sacs? Est-ce que vous les accumulez?

A la maison, Bilans, Journal, Minimalisme

Au revoir, mes livres!

Il y a quelques années, j’ai liquidé ma collection de CD, débutée lors de mon adolescence. La musique occupait alors une grande place dans ma vie: ma platine tournait à plein régime, je collectionnais les magazines, j’allais à des concerts, je suivais des artistes, j’étais « fan ».

Et puis les déménagements ont commencé. 250 CDs, ce n’est pas léger à trimbaler sans rien casser. J’ai aussi perdu l’intérêt: par exemple, j’avais acheté un énorme coffret d’opéras, que j’ai pas écouté une seule fois #FantasySelf. On n’écoute jamais qu’un seul CD à la fois (disait ma sœur, adolescente, pour me piquer, sans vergogne, mes disques).

Ma platine a rendu l’âme après de nombreuses années de bons et loyaux services. Je n’ai pas songé à la remplacer, puisque j’avais numérisé tous mes CD sur mon ordinateur portable. J’ai donc commencé à les mettre en vente, même s’ils n’avaient guère la côte. Pendant plusieurs années, je m’en suis donc séparé uniquement en les vendant.

Est arrivé le moment où plus aucun d’eux n’intéressait quiconque. J’ai passé une annonce sur Facebook et un de mes amis a récupéré l’ensemble de la collection restante (une bonne centaine de CDs). Voilà donc plusieurs années que je n’ai plus aucun CD à la maison.

Au départ, j’ai utilisé ma discothèque virtuelle car elle m’avait demandé un temps infini pour la ranger et la mettre à jour, avec les bonnes pochettes et les bons titres. Puis Spotify est arrivé. Plus besoin de maintenir une discothèque sur un PC. On crée des playlists et c’est tout. Révélation: j’ai utilisé Spotify bien moins que ce que je l’avais imaginé.

Aujourd’hui, j’écoute… la radio! Les quelques fois où je recherche une musique spécifique, je la trouve sur Youtube. Et oui, les temps ont bien changé. L’avantage est que cela prend bien moins de place qu’une collection de CD et leurs emballages plastique non recyclables.

Photo de Stas Knop sur Pexels.com

Mon histoire avec les livres est assez similaire. Enfant et adolescente, j’étais un rat de bibliothèque. J’empruntais des livres que je me faisais fort de lire jusqu’au bout. J’étais si fière de venir à bout de pavés de 500 pages quand j’avais 10 ans! Mes goûts étaient variés: romans historiques, policiers, classiques, à l’eau de rose… Sans me forcer, je lisais facilement un livre par semaine. J’ai commencé à vraiment acheter des livres une fois étudiante.

De façon assez ironique, mes parents disposent d’une imposante bibliothèque, de couleur acajou, trônant au milieu de leur salon. Cette bibliothèque renferme des centaines de livres de toutes sortes. Pourtant, je n’y ai guère fouillé dedans, alors qu’elle était à ma disposition très facilement. C’est qu’elle était le domaine de mon père. Et aussi celui de ma mère qui l’utilisait comme une vitrine à bibelots, en exposant ses babioles devant les livres. Il était donc assez évident que ma famille n’utilisait pas cette bibliothèque comme elle aurait pu. Ni mon frère ni ma sœur n’exploitait davantage ces ressources que moi.

Aucune frustration de ma part: j’avais accès à d’autres bibliothèques que j’utilisais abondamment. Au moment où il est devenu moins facile d’emprunter, j’ai acheté des livres, surtout de poche, mais aussi d’art. Les beaux livres me fascinaient. La plupart du temps, j’ai lu ces livres. Mais certains sont restés avec moi des années avant que je ne les ouvre, me suivant dans un carton à chaque déménagement. Et là aussi, les cartons de livres, c’est lourd et c’est pénible.

Je ne saurais expliquer pourquoi, mais disperser mes livres a été plus facile comme démarche que me séparer de mes disques. Question de prix sans doute: un livre coûtait 6 ou 7 €, un CD facilement 20. A partir de ce moment-là, il y a eu de la rotation dans ma bibliothèque: je vendais, j’achetais, je vendais…

Mes déménagements internationaux n’ont pas été sans livre. A mes yeux, il était difficile de trouver des livres en français à Dublin. J’avais une petite tendance à ramener des livres lors de mes retours en France. Pourtant mes appétits de lecture se sont très sérieusement calmés. J’ai eu de moins en moins envie de lire. La lecture de livres physiques a été cantonnée aux vacances farniente et je ne lisais plus que 4 ou 5 volumes par an.

J’ai développé un goût pour les livres « Healthy » que je ne lis pas forcément jusqu’au bout. Les romans ont perdu de leur attrait avec la concurrence de séries télévisées de plus en plus écrites, de plus en plus sophistiquées.

Ce qui a changé vraiment ma pratique de la lecture, c’est quand j’ai eu ma première tablette. Car depuis, je lis énormément de blogs. Je lis aujourd’hui sans doute bien plus que quand j’étais ado, mais ma façon de lire a changé et ma capacité à me concentrer sur un livre a fortement diminué, avec des exceptions: Harry Potter et Divergent.

Alors pourquoi est-ce que j’évoque la lecture sur mon blog aujourd’hui? Parce que j’ai décidé de réduire à sa plus simple expression ma collection de livres. A ce jour, il m’en reste une quarantaine, dont certains achetés il y a 2 ans et toujours pas ouverts. Soyons réalistes, vu mon rythme de lecture actuel, je ne vais pas les écluser très vite. Ils sont donc tous en vente. Même les 2 livres d’enfance que j’avais dénichés d’occasion (l’un a été perdu, l’autre détruit par ma sœur en bas âge) et que, surprise!, je n’ouvre jamais.

Je ne souhaite pas spécialement me fixer un nombre de livres maximum. A terme, je ne veux détenir que des livres que je lis et dont je me séparerai quand je les aurais achevés. Je songe également à investir dans une bibliothèque virtuelle sous forme de liseuse, même si mon expérience Kindle d’il y a quelques années n’a pas été concluante. Je lis encore, certes, mais je ne veux plus être encombrée. J’aime lire, mais je ne ressens plus le besoin de toucher l’objet livre.

Et vous, quand pensez-vous? Avez-vous une bibliothèque à la maison? L’utilisez-vous vraiment? Êtes-vous d’accord avec Marie Kondo, qui estime qu’on a besoin de 30 livres maximum ?

A la maison, Bilans, Minimalisme

#Minsgame – Jour 31 – Bonus!!!

Allez, encore des objets qui déménagent! Avant que ce soit mon tour.

Disons que tout ce qui quitte maintenant ma demeure ne comptera pas dans le cubage du déménagement: c’est plus économique et moins prise de tête, non?

Donc, j’ai apporté chez Emmaüs:
– 3 sacs
– 2 pochettes
– 1 boîte à bijoux pour le moins encombrante
– 1 imprimante
– de la vaisselle
– 1 instrument de musique
– 2 cartons pleins de bidules

Bref, un coffre de voiture bien plein!





A la maison, Défis

#Minsgame – Jour 30

Puisqu’il me reste un quota de 17 bidules suite au Minsgame de mai, voici les objets qui quittent ma demeure en ce mois de juin!



– 2 pochettes (vendues)
– 1 trousse de toilette (vendue)
– 1 petit sac (vendue)
– 1 paire de chaussures (don)
– 1 pantalon (don)
– 1 top noir (don)
– 2 culottes (don)
– 1 robe noire à petit pois (don)
– 1 parfum (don)


puis:
– 1 livre
– 1 trousse
– 4 sacs

Défis

#Minsgame – Jour 25 – 26 – 27 – 29

Le Minsgame de mai (Objectif: 100 objets en moins sur le mois – Atteint: 152) m’a fait progresser sur l’objectif global.

Donc comme j’ai déjà imputé 28 objets du Minsgame de mai sur le Minsgame tout court: il en reste 124: de quoi garnir le jour 25/26/27 et 29, et partiellement le jour 30 (13 à trouver).


Ce Minsgame a été intense: ont dégagé:
– des sacs, trousses, pochettes (vendus ou donnés)
– des produits de toilette (donnés ou jetés)
– des articles de cuisine (donnés)
– des livres (vendus ou donnés)
– plein d’autres bidules qui remplissent les foyers français d’aujourd’hui!

Je ne suis guère différente du français moyen, finalement. Mais il y a de l’espoir: le superflu ne gagnera pas!

A la maison, Défis

#Minsgame – Jour 28


Pour ce 28ème article du Minsgame, ç’a été trop fastoche!
(OK, j’ai sauté quelques numéros… mais j’y reviendrais!)


28 livres, tous vendus chez Momox. Non, je n’ai pas d’action chez eux. Ce n’est honnêtement pas l’affaire du siècle, mais qu’est-ce qu’on gagne du temps! Surtout par rapport à Priceminister Rakuten: où les livres peuvent rester 2 ans à stagner dans le stock, à un prix dérisoire. Là, le prix n’est pas super élevé, mais on débarrasse TOUT TOUT DE SUITE, et çà change la donne! Quand on vend 28 livres, c’est juste un aller-retour à la Poste et basta!

A la maison, Défis

#Minsgame – Jour 24

Je ne fais plus le Minsgame jour par jour, mais ce n’est pas grave!

L’essentiel est d’être mobilisé régulièrement contre le bazar et pour le règne de l’ordre (qui passe donc par le vide!)

Nous avons donc dégagé :

3 livres (vendus)

16 vêtements (donnés au Relais) 

Puis 2 sacs (donnés) et 1 livre (vendu)

 
Ensuite 1 carafe (vendue) et 1 dernier livre (non photographié et vendu)

Ce qui fait bien 24 objets en moins!

Défis, Journal, Minimalisme

#Minsgame – Jour 23

Le printemps se prête particulièrement au tri et aux décisions de jeter. Sont donc out:
– 12 livres sont partis au Recycl’livres du Centre Commercial (qui d’ailleurs est bien plus garni qu’avant!)

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– un multicuiseur que j’utilisais trop rarement, trop encombrant, trop compliqué à nettoyer (parti chez Emmaüs)

– divers objets de cuisine ( Emmaüs également)

– une énorme valise dont je ne me servais que pour stocker

– un appareil Sodastream. C’était un cadeau, mais après l’enthousiasme des débuts, je ne m’en servais plus.

A la maison, Défis

#Minsgame – Jour 22

Tout plein de babioles à dégager du côté du bureau. Je ne vais plus à l’école, et j’avais tout ce qu’il me fallait pour ma reprise d’études l’année dernière! exit donc les fournitures scolaires et autres bloc-notes qui prennent la poussière.

Le piège était de les stocker là-dedans (machins achetés par ma mère quand j’étais étudiante – au final, je les trimballe depuis plus de 15 ans):



Allez hop, encore un carton de côté pour Emmaüs!

Défis

Une pause dans le Minsgame (…)

Je me suis arrêtée au jour 21, même si j’y ai rajouté quelques bonus. C’est déjà bien! Pour autant, je vais persévérer et achever la tâche, mais en un seul mois, c’était beaucoup me demander! 

Je me donne jusqu’au 30 juin pour finaliser les jours 23 à 31. Sans faute!

Parfois je suis trop ambitieuse ou radicale dans mes choix. Je gagnerais à être plus réaliste. Pour autant, j’ai largement de quoi finir le #Minsgame. J’y arriverai!

Défis, Journal, Minimalisme

#Minsgame – Bonus

On ne m’arrête plus… Je vide, je purge, je fais de la place!
 
 
 
 
Je n’allais pas compter les petites cuillères. Donc ce lot « cuisine » part chez Emmaüs.


Lors de ce premier #Minsgame, et je dois dire que j’ai beaucoup appris sur moi. On a beau faire en sorte de faire du tri vertical et de ne pas se réencombrer, il reste toujours des bidules à débarrasser. 

Mon projet de partir vivre en Angleterre d’ici 2 ans est réaliste, donc finalement, je fais un travail de fond plutôt que de vivre un stress intense au moment M.

Je suis fière de moi. Bravo moi!
Défis

#Minsgame – Jour 21

Une bonne cargaison de chaussettes et mi-bas, que je ne mets pas, qui me filent des allergies ou qui me serrent trop… Il y a même des leggings tout neufs (cadeau dont je ne me suis jamais servi), un soutien-gorge trop petit, une culotte en dentelle inconfortable (cadeau dont je ne me suis jamais servi).
Note pour plus tard: refuser les cadeaux!!!
C’est vraiment une constante. Beaucoup de choses que je dégage m’ont été offertes.
Déjà que moi, je peux me tromper sur mes besoins. Mais quand ça vient d’autrui, c’est encore pire. Je me souviendrais longtemps des cadeaux tout pourris que j’ai reçus: une lanterne en plastique et métal, impossible à saisir quand il y a une bougie dedans (!) ou encore un cadre photo numérique (mais QUI utilise çà, vraiment…)..
Défis

#Minsgame – Jour 20

Un lot de bracelets, colliers, liens en cuir, bagues fantaisie et une petite trousse.
Je ne les mets plus, ils ne me plaisent plus.

Direction: Emmaüs!
Défis

#Minsgame – Bonus N°2

Objets divers dont je n’ai pas l’utilité:
– 1 coussin
– 1 carillons ramené de Bali en 2012
– 1 brosse à cheveux que je traîne depuis des lustres sans m’en servir

Le tout prend la direction d’Emmaüs

Défis

#Minsgame – Jour 19



Au programme du jour: des fringues, toutes apportées à la borne Le Relais, près de chez moi. Les vêtements en mauvais été seront recyclés, ceux en bon état trouveront de nouveaux propriétaires.