A la maison, Solo living

Bienvenue au nouveau membre de la famille: Onyx!

Après le décès de ma Luckie adorée avec laquelle j’avais vécu tant de choses, j’ai eu du mal à m’habituer à son absence et je n’imaginais pas la remplacer. Peut-on jamais remplacer un membre de sa famille? Mon autre chat, Fifi, commençait à déprimer sec en restant chat unique. Il est très intelligent et a dit au revoir à sa grande sœur avant que je ne l’emmène chez le vétérinaire pour son ultime visite, il avait compris ce qui se passait. Déjà que c’est un chat très réservé, il mangeait à peine et se faisait tout petit.

Noir et blanc sur blanc

J’ai donc ouvert mon cœur à un nouveau chat, qui avait besoin d’une famille. C’est un beau mâle noir d’à peine 2 ans, très joueur, câlin, collant, ma perle noire, ma panthère de salon…

Je présente donc: ONYX!

Pas d’agressivité entre les 2 mâles, ils sont très copains, ils partagent gamelle, litière, lit… sans broncher. C’est un bonheur d’avoir ma famille féline au complet, même si j’ai dû renoncer à dormir avec, car Onyx a une certaine tendance à me mordre les pieds quand ils dépassent. Il y a encore un peu d’éducation à parfaire le concernant.

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Une décision difficile

Ma chatte de 8 ans, Luckie, a malheureusement été diagnostiquée diabétique en juin dernier. Depuis, j’ai multiplié les visites chez le vétérinaire, analyses, injections d’insuline deux fois par jour etc. pour la soigner. Elle ne guérira jamais, car c’est un mal incurable: son pancréas est foutu.

Dernier jour

Le coût financier
Avoir un animal de compagnie représente déjà en soi un coût important et on ne devrait pas adopter si on n’est pas prêt à assumer cette charge: nourriture, litière, sac de transport, jouets, frais vétérinaires, frais de garde le cas échéant… J’avais eu un chat pendant 5 ans avant Luckie et j’étais prête à assumer ces coûts. Mais un chat diabétique représente des coûts bien plus importants: croquettes spéciales (38€ le paquet pour moins d’un mois, car le deuxième chat mange la même chose), budget litière en explosion (la litière censée durer un mois dure une semaine au maximum), les frais vétérinaires sont lourds: flacons de 10 ml d’insuline à 40€, plus les seringues et les aiguilles, les analyses régulières…

Quant aux frais de garde, non seulement il faut trouver une personne qui accepte de faire les soins et qui vienne deux fois par jour chez soi, mais évidemment la prestation coûte plus cher qu’un cat-sitter « basique ». Cela me revenait à 19€ par jour. Au cumul, les frais liés au diabète représentaient au moins 200€ par mois, et jusqu’à 400€ quand le vétérinaire m’a facturé un bilan complet à 170€. Oui, c’est un fait, je gagne ma vie correctement, mais dépenser plus de 3000€ par an pour un animal est un gros poste de dépense. Sans compter que j’ai un deuxième chat, qui a lui aussi besoin de nourriture, de litière et d’une solution de garde…

Outre ces frais, au fil des années, j’ai aussi dû dépenser des frais de transport importants pour Luckie: je suis allée en Irlande en ferry et non pas en avion, par rapport à elle. Donc faire un voyage de plus de 30 heures, sous 35°C plutôt qu’un simple vol de 1H15. Les frais de puçage, passeport, surcoût lié au changement de billet d’avion retour pour prendre une compagnie qui accepte les animaux en cabine (Air France opéré par Air France uniquement et non Aer Lingus), achat d’un sac compatible pour l’avion, vaccins contre la rage, ont aussi représenté des centaines d’euros… J’ai rarement hésité à dépenser ces sommes… Mais le changement de traitement, nécessaire à Luckie, faisant passer le flacon d’insuline à 89€ me fait reconsidérer le bienfondé de cet acharnement à la garder avec moi et a été un déclic: est-ce que cela en vaut la peine? Ce chat a-t-il une réelle qualité de vie? Parce qu’elle a quand même des problèmes, malgré le traitement.

Le petit est maintenant chat unique

Le coût émotionnel / la charge mentale
Si j’ai pris la décision d’arrêter de soigner Luckie, ce n’est pas de gaieté de cœur. J’ai bien conscience que je le fais de façon purement égoïste. Je fais passer mon bien-être avant le sien, je mets clairement mon masque à oxygène en premier.

Photo de cottonbro sur Pexels.com
Mettre son masque à oxygène, c’est se prioriser pour être présent pour autrui.

La décision
Malgré tous mes efforts, Luckie ne va pas mieux, et n’ira jamais mieux. Son diabète est incurable, elle aura deux piqûres quotidiennes à vie. Tous les jours, matin et soir, je suis confrontée à sa maladie et parfois, elle refuse d’être piquée… Elle est plutôt bonne pâte et maniable, mais quand même, cela n’est pas agréable pour elle d’être piquée deux fois par jour et certains jours, elle me le fait bien comprendre.

J’ai déjà fait des sacrifices pour gérer cette situation: je pars le moins possible en weekend à titre personnel (Covid aidant, les opportunités de voyages sont limitées), je refuse des déplacements professionnels qui m’empêcheraient de m’en occuper correctement (donc, je fais des allers-retours dans la journée à Toulouse, plutôt que de partir la veille – cela me fait des journées où je pars à 5H et où je rentre à 22H…) et c’est ereintant. J’ai beaucoup priorisé Luckie ces dernières années. J’ai vraiment pris des décisions importantes vis à vis d’elle, j’ai rempli mon devoir, je pense. Mais aujourd’hui, j’ai atteint ma limite. Je suis très fatiguée, physiquement et émotionnellement. Pour autant, je me sens affreusement coupable d’abréger la vie de mon chat, même si cela abrège aussi ses souffrances.

Ma décision a été viscérale, j’ai atteint mon maximum. Peut-être que Luckie aurait pu vivre encore plusieurs mois ou plusieurs années, avec ses deux piqûres quotidiennes. Je l’admets, ses soins sont devenus trop lourds pour moi, à gérer seule, sans soutien de quiconque. J’ai déjà fait le deuil de mon premier chat, qui a eu une belle vie. Je sais combien le deuil est long et difficile.

Pour une fois, je ne conclurais pas mon article en posant une question, car je m’en suis posé des tonnes ces dernières semaines. Et la réponse n’est pas satisfaisante. #RIP

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5 choses auxquelles je ne m’attendais pas en adoptant des chats…

Voilà plus de 10 ans que je cohabite avec des chats. Que le temps passe vite!

Capucine (2004-2016)

Capucine a vécu à partir de ses 6 ans jusqu’à son décès avec moi. C’était une chatte de petit gabarit blanche et noire. J’ai eu beaucoup de peine quand elle est « partie » à 11 ans, ce qui n’est pas si vieux pour un chat d’appartement. Mais elle a eu des problèmes rénaux qui l’ont beaucoup affaiblie. Je me souviendrais longtemps de son dernier dodo sur moi, comme si elle me disait au revoir. Les animaux ont une intelligence et une sensibilité que les humains n’imaginent pas…

Luckie

J’ai assez vite adopté Luckie après le départ de Capucine. Belle tigrée un peu rouquine, elle avait 2 ans et demi. Très vocale, très pot de colle, elle m’a suivie en Irlande où j’ai découvert que c’était un chat d’extérieur. Elle exprime sans peine ce qu’elle veut: à boire, à manger, une litière plus propre, sortir, rentrer… Elle a toujours eu beaucoup d’appétit et une tendance à grossir, malgré mes efforts pour réguler son poids. Luckie vient de fêter ses 8 ans et malheureusement, elle vient d’être diagnostiquée diabétique. Me voilà contrainte de lui faire 2 piqûres d’insuline par jour et de lui faire des analyses de glycémie très régulièrement. C’est coûteux, désagréable pour elle et pour moi, mais cela fait partie de la vie. Je l’ai adoptée, j’assume!

Chat-mouflage parfait pour Irish Coffee

Après avoir déménagé dans un grand appartement, Luckie s’est sentie très seule, car je travaillais à l’extérieur toute la journée. Je lui ai donc adjoint un petit Tuxedo (malheureusement toujours aussi craintif, 3 ans après son adoption), Irish Coffee, de nationalité irlandaise, comme son nom l’indique, qui chante plus qu’il ne miaule. Ils ont des personnalités diamétralement opposées, mais se complètent bien.

Aimer, c’est regarder ensemble dans la même direction, non?

Etant désormais dotée de deux félins à demeure, force est de constater que ma vie n’est plus la même qu’il y a 11 ans. Pour autant, je réfléchis fortement à « la suite ». Je pense sérieusement à ne plus avoir de chats une fois que Luckie (8 ans) et Irish Coffee, dit Le Petit (3 ans) nous auront quittés. J’aime mes félins et leur présence, mais il faut être responsable et comprendre TOUTES les contraintes associées au plaisir d’avoir des chaufferettes qui ronronnent sur un lit ou un canapé, ainsi qu’un réveille-matin qui se déclenche sans pile.

Voici donc les 5 Choses à laquelles j’ai dû renoncer en adoptant mes chats:

1- Avoir des étagères ouvertes. Chez moi, rien ne peut traîner, entre un chat qui grignotte le papier et l’autre qui adore les lacets… Sans parler de leur amour immodéré pour les boîtes, cartons et sacs en tout genre. Je dois tout mettre dans des tiroirs et accepter de ranger constamment.

2- Avoir des plantes et des jolies choses fragiles. Impossible pour mes félins de résister à grignoter les plantes. Le Petit m’a même bouffé des plantes en plastique. Je ne songe même pas à avoir des vases chez moi. Tout est pensé pour qu’ils ne fassent rien tomber de fragile. Je ne compte plus les verres, plateaux et divers objets qu’ils ont endommagés à eux tous…

3– Etre végane: Les chats sont des carnivores (au contraire des humains qui vivent très bien sans produits animaux) donc leur nourriture est forcément le fruit de l’exploitation d’autres animaux. Évidemment, avec un chat diabétique, on voit bien que l’insuline nécessaire ne peut pas être végane non plus, puisqu’elle est extraite de porcs. Détenir un animal de compagnie comme un chat rend l’adoption d’un style de vie végane impossible. C’est mon aspiration profonde, mais tant que j’ai des chats chez moi, cela n’est pas possible.

4- Avoir du linge propre vraiment propre. Le Petit adore les étendoirs. Dès que mon linge propre est sec, il est déjà avec des poils dessus. Les deux aiment le linge sale et aussi dormir dans l’armoire. A moins de tout mettre sous clé, il y a toujours des poils qui traînent. Un bon coup de brosse et c’est reparti!

5- Partir sur un coup de tête: il me faut toujours prévoir une solution logistique au moindre de mes déplacements supérieurs à la journée. Impossible de partir spontanément en weekend. Avec en plus un chat diabétique, nécessitant 2 piqûres par jour, je dois veiller à ne pas me lever trop tard ou rentrer chez moi trop tard, car il est important qu’elle reçoive son traitement en temps et en heure…

En conclusion, j’aime mes chats et jamais je ne les abandonnerais. Je les ai, je les assume. Mais je ne suis pas aveugle par rapport aux contraintes qu’ils représentent. J’aimerais que tous les candidats adoptants aient bien conscience des sacrifices à faire, afin d’éviter les abandons ultérieurs.

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La femme Prosecco, et moi?

Cet article du Guardian m’a fait réfléchir, en ces temps de cadeau obligatoire. Voilà des années que je ne fais plus de cadeau et que, surtout, je demande à ne pas en recevoir ! Pas besoin de grand chose, horreur du bazar qui traîne, cadeau à côté de la plaque… J’en ai déjà parlé .

Dans cet article, pour ceux qui ne comprendraient pas l’anglais, l’auteure constate qu’elle reçoit des cadeaux sur le thème du Prosecco, ce vin italien, plus abordable que le champagne, très populaire dans les Îles Britanniques : bouteilles, t-shirts, mugs… Elle se demande si finalement, « Prosecco » n’est pas devenu un type de personnalité, sa personnalité. Évidemment que non, mais elle vient de réaliser que ce que ses proches connaissent d’elle, c’est son goût pour ce vin, mais pas vraiment grand chose d’autre. Aïe.

Voilà des années que les cartes qu’on m’adresse des cartes à thème »chat », donc je comprends ce qu’elle peut ressentir. Bien sûr, j’adore les félins, mais pour autant, j’aime bien d’autres choses dans la vie: l’art contemporain, le théâtre, la musique latino, la salsa, les voyages etc. Mais finalement, ce que mes « proches » retiennent de ma personnalité, c’est que je suis une « crazy cat lady ».

C’est dur de se le prendre en pleine face, mais force est de constater que mes goûts et ma personnalité ne doivent pas transparaître plus que ça… Encore une fois, je ne souhaite pas de cadeau. C’est juste que ça m’embête d’être perçue uniquement sous le prisme de mon amour pour les chats, je suis tellement plus que çà!

Et vous, recevez-vous des cadeaux et cartes sur le même thème ? Êtes vous plutôt chats ou Prosecco?

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Mes deux boules de poils

Je suis l’heureuse maîtresse de deux chats:

Lulu est une grande charmeuse.

– Luckie, femelle tigrée de 7 ans, adoptée à 2 ans dans un refuge. Elle a été sauvée d’une situation de « hoarding », une vieille dame ayant recueilli bien trop de chats chez elle (de mémoire, une trentaine dans 60 mètres carrés pour cette dame de plus de 80 ans). Son caractère : très vocale, plutôt collante, elle dort toujours à mes pieds. Elle réclame beaucoup de nourriture et d’attention. Elle est super sociable: aucun problème pour sauter sur les genoux d’un inconnu et de se laisser caresser. Elle aime les balades à l’extérieur et a déjà pris tous les moyens de transport possibles : voiture, bus, métro, ferry, avion… Elle a un caractère dominant et se serait bien contentée de rester chat unique. Son jouet préféré ? Une canne à pêche avec de la peluche pour mordre dedans. Signe particulier : elle adore se faire brosser!

Fifi adorait ce fauteuil.

-Irish Coffee (Fifi, ou « le petit »), mâle noir et blanc (tuxedo) qui a aujourd’hui 2 ans, adopté à 5 mois. Il a été trouvé dans un jardin de la banlieue de Dublin, avec sa portée, à l’âge de 5 semaines puis a été recueilli en famille d’accueil. Je l’ai récupéré à la clinique vétérinaire le jour de sa stérilisation. Il est très craintif et grosso modo asocial. Il s’était caché dans le plafond de ma cuisine pendant 5 jours quand je l’ai ramené chez moi. Il n’aime pas trop les humains, mais adore ses congénères. Il essaye vainement de charmer sa « grande sœur » mais elle le tolère juste. Son jouet préféré? Une canne à pêche flexible à plumes. Il vient même réclamer de jouer avec, alors qu’il est très peu bavard. Il adore aussi chasser les insectes et grimper partout où il peut. Il aime les chaises et l’arbre à chat. En revanche, pas de caresses (même par moi) ni de curiosité vers les inconnus. Il en a peur et va se cacher quand j’ai des invités.

L’estomac est plein.

Pourquoi ai-je une paire de félins ? Quand j’ai adopté Luckie, je vivais dans 36 mètres carrés. Impensable de prendre un second chat pour éviter qu’elle ne s’ennuie. Elle semblait plutôt bien dans ses pattounes, et adorait aller sur mon balcon, de préfèrence dans la jardinière, avec de la terre. Je n’ai pas réussi à y faire pousser quoi que ce soit dedans, mais elle kiffait à fond!

Puis après quelques déménagements, j’ai eu un appartement de 100 mètres carrés où elle a entrepris de détruire toute la moquette. Je sentais bien qu’elle se sentait seule dans ce grand espace quand je n’étais pas là. J’ai donc décidé de contacter une association de protection animale pour lui trouver un compagnon. Et c’est ainsi que j’ai adopté « Smudge », rebaptisé « Irish Coffee », du moins pour l’État civil.

Les débuts ont été plutôt froids. Le petit allait souvent vers elle, mais elle le repoussait systématiquement. Elle a fini par se détendre et même si ce n’est pas le grand amour, ils se tolèrent et se tiennent compagnie. Ils font même litière commune !

Bref, les deux félins ont pris pas mal de place dans mon existence. Mon logement est adapté à leurs besoins en plus des miens.

Certes, cela fait des contraintes, mais leur présence et leur affection me font beaucoup de bien. Voilà dix ans que je vis avec des chats et que j’aime çà !

Vous aimez les félins? Suivez Luckie et Irish Coffee sur Instagram – il s’agit d’un compte dédié. Mon actu est disponible sur un autre compte Instagram: ElodiePeony

A la maison

L’absence

La vie sans mon chat, c’est difficile, c’est sans saveur…

C’est le matin que l’absence est le plus criante: ma boule de poils ne saute plus sur mon lit pour me tirer du lit: parfois, c’était la faim, parfois c’était la seule mission de faire en sorte que je me lève. Je ne compte plus le nombre de fois où elle a servi de « snooze » au réveil, puis, une fois que j’étais levée, elle repartait vers sa sieste.

Puis au moment des repas, plus besoin de prendre la précaution de mettre la nourriture hors de portée de pattes. Elle raffolait tant du jambon, de la dinde et du saumon… jusqu’au jour où je suis devenue végétarienne. Elle aimait également le beurre, même dans les croissants, et le fromage de chèvre.

Je ne suis également plus dérangée dans la salle de bains. Mon bébé adorait l’eau et se postait volontiers sur le rebord de la baignoire quand je prenais un bain.

 
Le soir en rentrant, la maisonnée est vide. Le chat sortait de sa sieste pour venir me saluer et réclamer câlins et pitance. C’était un chat très calme, pas joueur, qui n’aimait rien tant que se poser sur le radiateur pour roupiller.
 
J’imagine encore qu’elle va surgir de derrière un meuble, ou squatter une panière ou un carton posé à même le sol, ou encore venir sur moi quand je téléphone, comme pour dire « tu ne t’occupes pas de moi et je n’aime pas çà ».
 
Mais non, cela n’arrivera plus jamais. RIP, bébé-chat.
 
 
Journal

Adieu mon bébé-chat…

 
Dimanche soir, mon chat a eu un comportement très inhabituel : d’incessantes allées et venues vers sa litière, sans parvenir à uriner. Mon pauvre bébé était calme, mais je sentais qu’elle n’allait pas fort.
 
Plutôt inquiète, je vais chez le vétérinaire lundi après-midi et, pas rassuré non plus par l’état général de ma bestiole (qui pesait à peine 2,7 kg, visiblement déshydratée), il nous a orientées vers une clinique, pour des examens plus approfondis.
 
Dans l’intervalle, elle est venue sur moi, comme d’habitude, et j’ai senti que son bas ventre était très chaud, bien plus que d’habitude. Dans le train vers la clinique, j’ai eu le pressentiment que ce serait son dernier voyage et qu’elle me dirait adieu très bientôt. Pourtant, elle n’a que 11 ans, ce qui n’est pas si vieux pour un chat d’appartement.
 
La vétérinaire de la clinique n’a pu que constater son manque de coopération, car définitivement allergique au personnel vétérinaire et a dû baser ses actions sur les préconisations de son confrère, car la bestiole n’a pas voulu se faire examiner et s’est réfugiée dans sa boîte de transport.
 
Je l’ai laissée pour un programme prévisionnel de 3 jours de réhydratation, des analyses de sang et une échographie, afin d’établir un diagnostic.
 
Plus tard dans la soirée, les résultats de la prise de sang sont tombés : début d’insuffisance rénale, carence en potassium et le pire, une anémie sévère et déjà installée. C’est ce dernier point qui inquiétait le plus la vétérinaire. Elle m’a dit que tout çà était soignable, mais avec beaucoup de contraintes : nourriture spéciale et injections de médicaments.
 
Le lendemain matin, j’ai tenté de joindre la vétérinaire, sans succès. Elle m’a rappelée en début d’après-midi avec des nouvelles rassurantes : mon bébé avait mangé avec appétit, tolérait bien sa perfusion. Néanmoins, elle était très stressée et agressive. Il était convenu que je rende visite à ma bestiole à 18H30, histoire de la rassurer un peu, et moi aussi par la même occasion.
 
Dans le train, vers 17H55, je me rends compte que la clinique a essayé de me joindre 5 fois. J’ai immédiatement su que c’était sérieux. Mon pressentiment de la veille se précisait. J’ai rappelé immédiatement et là, la vétérinaire m’a informée que mon trésor avait fait un arrêt respiratoire et qu’on tentait de la ranimer. Malheureusement, elle ne remontait pas la pente. Elle m’a donc demandé ce que je souhaitais faire. J’ai répondu, la voix étouffée par les larmes, « pas d’acharnement ». On l’a donc aidée à partir sans souffrance.
 
Quelques minutes plus tard, je suis arrivée à la clinique, le cœur très gros. Je n’ai pu que contempler le corps sans vie de mon compagnon à 4 pattes, avec son petit bandeau de perfusion rouge, contrastant avec son pelage blanc et noir.
 
La vétérinaire m’a confiée qu’elle m’avait vue très inquiète la veille alors qu’elle-même était plutôt optimiste en matinée, malgré l’hostilité et l’état de stress de mon petit chat. Je lui ai répondu que je l’avais trouvé vraiment très mal. Je suis quelqu’un de plutôt instinctif et j’ai bien senti que ce n’était pas un « coup de mou », mais bien un problème sérieux.

Maintenant, je vais devoir faire mon deuil et apprendre à vivre sans présence féline à mes côtés, au moins pour un temps. Qu’est-ce qu’elle prenait de la place, malgré son petit gabarit! Ma vie s’était tellement organisée autour d’elle…

A la maison, Minimalisme

Même le chat est minimaliste

Mon chat adore les cartons et les sacs, comme tous ses congénères. Il me coûte néanmoins un peu « cher » en équipements. J’ai renoncé à mes tapis et cache-sommier. Mon canapé en tissu a eu lui aussi à pâtir de ses coups de griffe.

Alors cela m’a poussé à adopter des réflexes « low cost », car à quoi bon investir dans un objet qui va finir en griffoir géant?

Autre point rigolo: dans mon précédent appartement, il avait une tablette à sa disposition sur le radiateur. Il s’agissait de son sport préféré: en hauteur, avec vue panoramique sur le salon, bien au chaud et avec suffisamment d’espace pour s’étirer. J’avais dans l’idée de reproduire le même équipement sur le radiateur de mon nouvel appartement, dépourvu de cette tablette. Je ne suis malheureusement pas très bricoleuse et l’idée de percer des trous dans un mur est réellement angoissante pour moi. Je tarde donc à réaliser ce petit aménagement.

Et bien, mon chat aime toujours autant les radiateurs, donc il y va quand même, tablette ou pas. Du coup, je m’interroge: s’il n’avait pas « besoin » de tablette après tout? Plus besoin d’investir dans une tablette, de trouver quelqu’un pour m’aider, ni de percer le moindre trou! Merci le chat, de te contenter de ce qui existe.

Journal

Dingue de mon chat!


Je roupille en faisant des contorsions…

Je joue la comédie du chat malheureux, juste pour avoir plus de croquettes!

J’ai piqué la chaise de bureau de ma maîtresse et je ne supporte pas qu’elle téléphone ou qu’elle soit devant son ordinateur.


En chat soigneux, je fais en sorte de laisser le minimum de poils blancs sur le canapé gris.

J’explore les placards, sinon ce n’est pas drôle!

Journal

Une vie de chat

Voilà 15 jours que Capucine a intégré mon repaire de célibataire. La première semaine semaine a été assez perturbante pour elle, mais çà a l’air d’aller mieux. Mes tapis souffrent, mais c’est de bonne guerre!

Voici quelques exemples de la vie, harassante, de Capucine, dite Capuccina, ou Capuccinette ou Capuccinetta… Ou « Minou!!!!!! » quand elle fait des bêtises.




Trop dur, de se vautrer sur le lit!

Journal

Bienvenue Capucine

J’en rêvais depuis des années, c’est fait!

J’ai adopté un chat, rien que pour moi… Je voulais un chat de refuge, plutôt un mâle, dans les 2-3 ans, tigré. Et bien, j’ai craqué sur Capucine, femelle de 6 ans, blanche à taches noires, une boule de 3 kilos de tendresse…

Je l’ai ramenée hier chez moi et elle a l’air de s’être adaptée rapidement. Les bénévoles du refuge m’ont dit que certains chats se planquaient pendant des jours sous un meuble avant de sortir le bout de leur nez.

Capucine, elle, a eu tôt fait de repérer la gamelle, le lit et son coussin. Je n’ai même pas eu besoin de la forcer, elle a littéralement adopté son coussin, que j’ai positionné en hauteur près de la fenêtre, avec une vue sur l’extérieur et sur tout le salon.

Elle réclame tout le temps des câlins, c’est dingue.

Pour notre première nuit ensemble, un peu comme pour une jeune maman, cela n’a pas été sans mal. Elle avait faim à 6 heures du matin et m’a tirée de mon lit à 8 heures, juste pour avoir sa dose de caresses. Pas de dimanche qui tienne pour elle!

Et elle me tient à l’œil, je vous le dis!