A la maison, Alimentation, Bilans, Défis, Garde-robe, Minimalisme, Solo living

Spring cleaning 2021

Je suis une adepte du grand ménage de printemps ! Évidemment, depuis que je m’intéresse au minimalisme, ce rituel a pris une autre dimension : normalement, j’ai moins de boulot (puisque moins de bazar).

L’année dernière, comme la planète entière, j’ai fait face au confinement. J’ai eu l’impression de faire Ma guerre et que ce serait un évènement qui n’arriverait qu’une fois dans ma vie.

J’ai pris goût à la vie chez moi, surtout parce que j’y ai de la place et du confort.

2021 est quand même moins sévèrement confinée que 2020. Il n’y a plus de pénurie de masques ni de gel hydroalcoolique. Je ne vois plus personne et je prends bien moins les transports en commun qu’avant. Pourquoi aller à Paris? Zéro restaurant, zéro spectacle, zéro musée, peu de magasins ouverts. Et d’un point de vue logistique : où aller aux toilettes ?

Bref.

J’ai dû liquider mes congés et je me retrouve donc chez moi pour une semaine. Je n’avais pas fait de plans, n’ayant aucune idée des consignes sanitaires qui seraient en vigueur. J’ai bien fait de ne rien prévoir.

Me voilà donc, confinée pour une semaine, chez moi, à 2 mois d’un déménagement. Autant faire des choses utiles, comme le fameux ménage de printemps !

J’utilise pas mal de produits « maison » quand j’y pense !

A priori, je suis plutôt au point sur le tri de garde-robe, mais je dois ranger les affaires d’hiver et sortir mes affaires d’été, apporter mes deux manteaux au pressing (ils ont encore au moins un hiver à faire chacun), virer les vêtements trop abîmés, identifier quelques nouvelles pièces.

Côté cuisine, le vide a été fait pour les ustensiles et équipements. Je dois néanmoins poursuivre mes efforts dans le garde-manger : je veux déménager léger ! Sus à ces aliments trop exotiques pour ma routine ! Je mets de la noix de coco et de la poudre de caroube dans mon porridge tous les matins juste pour vider (et virer) 2 bocaux. Va falloir que je trouve quoi faire des feuilles de riz, algues kombu et autre crème de balsamique, qui n’ont pas trouvé leur place dans mon régime alimentaire de base.

Côté cosmétiques et salle de bain, on est bien. Je pense que je vais m’attaquer au bureau : entre la paperasse et le matériel électronique, je vais avoir de quoi m’occuper…

Et après le tri, il y aura le nettoyage et ensuite je remettrai tout en place. 3 objectifs : déménager léger, préparer le rendu de mon appartement en location et avancer sur mon organisation personnelle ! Je vais me motiver pour faire les vitres. Boudiou, comme je déteste çà…

Et vous, êtes vous adepte du grand ménage de printemps ?

A la maison, Journal

Puisqu’on reconfine en France

Je vais aborder ces prochaines semaines avec un état d’esprit différent du premier confinement, qui m’avait procuré beaucoup d’anxiété, surtout parce qu’on n’avait aucune idée de combien de temps il durerait ni s’il serait efficace pour enrayer la pandémie. J’avais fini par me faire à l’idée de télétravailler de façon plus intense et cela ne s’est pas si mal passé que çà.

Est ce que je vais me lancer dans des chantiers particuliers? En fait, j’en ai un peu marre des injonctions à la productivité. Je revendique le laisser-aller comme loisir à part entière. Le temps que je donne à Corporate America en échange d’un salaire confortable se doit d’être productif. Ce qui se passe en dehors, non.

Besoin de chill, en fait

Donc, la culture du levain ne passera pas par moi, ni l’apprentissage du ukulélé. Je ne me lancerais pas non plus dans la lecture de la Recherche ni dans l’intégrale de « Game of Thrones« . Je vais me foute la paix sur les « performances ».

En revanche, je continue ma leçon quotidienne d’italien exécutée sur Duolingo. Ça fait partie de ma routine maintenant. Déjà une série de 195 jours d’apprentissage ! Je suis tellement faire de moi! J’avais fait 3 ans de cours en présentiel de 2011 à 2014 et je n’avais pas eu l’opportunité d’entretenir mon niveau, faute « d’exposition » à la langue, si ce n’est lors de weekends en Italie. Ces 5 à 10 minutes quotidiennes font du bien à mon moral et représentent un petit rituel réconfortant!

Après le challenge d’octobre, le challenge de novembre est lancé et c’est fort probable que je garde ce rythme pour les prochains mois.

Et vous, avez-vous des projets personnels pour ce nouveau confinement ?

A la maison, Alimentation, Défis, Perte de poids, Santé

Challenge de novembre 2020: n’acheter que des produits non transformés

Dans la lignée de mon challenge des vacances, de septembre (sur Instagram, un objet en moins chaque jour) et celui d’octobre (venir à bout de 10 produits dans mon garde-manger), mon challenge de novembre consiste à n’acheter aucun produit transformé. J’ai bien écrit « acheter », pas « consommer ».

Le garde-manger AVANT

Il y a plusieurs raisons pour lesquelles je me lance ce challenge :

  • mon garde-manger est encore trop plein de produits qui ne sont pas bons pour ma santé et ne m’aident pas dans ma perte de poids.
  • mon garde-manger est trop garni. J’ai de quoi tenir un nouveau confinement sans aller au ravitaillement. Du moins, c’est ce que je pense. Je vais pouvoir vérifier mon hypothèse grandeur nature.
  • je veux manger davantage de « vraie nourriture » et me désintoxiquer de certains produits, notamment sucrés, auxquels j’ai tendance à être accro.
  • le nouveau confinement est l’occasion rêvée de maîtriser 100% de ce que je mange, puisque je ne fréquenterais aucune cantine d’entreprise ni restaurant ce mois-ci.
S’il te plaît, donne moi du bon brocolis

Qu’est-ce que ça veut dire concrètement ? Et bien que je n’achèterai que des fruits, légumes, légumineuses, céréales non transformées au delà de ce que renferme déjà mon garde-manger, dont je souhaite diminuer le volume, dans l’optique d’un déménagement prochain.

Est-ce que je ferai des exceptions ? Évidemment, je ne parle que de ma nourriture à moi, les félins seront choyés comme d’habitude et auront droit à leurs rations de croquettes et de pâtée, qui sont des produits ultratransformés, j’en ai concience, mais nous ne vivons pas à la campagne, il n’y a pas de proie dans mon appartement.. Pour le reste, je ne pense pas que j’aurais des manques au vu de mes placards bien pleins! Je ferai le bilan de ce challenge dans un mois.

Et vous, avez vous envie de manger davantage de produits bruts et de réduire votre consommation de produits transformés ?

A la maison, Journal, Solo living

Ce que la pandémie Covid19 va changer pour moi en 2020

J’avais débuté l’année 2020 pleine de bonnes résolutions et de rêves, notamment car je change de dizaine et que j’avais prévu de célébrer ma quarantaine ailleurs qu’en quarantaine!

Une pandémie mondiale met juste la pagaille dans ma vie, sans que j’en sois atteinte (heureusement pour moi, évidemment!)

Photo de cottonbro sur Pexels.com

D’un point de vue professionnel: Aucune envie de chercher un nouveau challenge. Alors quand on m’a proposé de convertir mon CDD en CDI, je ne me suis pas posé de question, j’ai accepté. Je suis plutôt heureuse de ce choix. J’aime ma boîte, mon chef et mon équipe… Mais il y a le syndrome de l’herbe plus verte ailleurs… Donc, bon, je suis raisonnable. Je sais que la situation économique va se dégrader, il faut saisir ce qu’on nous donne.

D’un point de vue amical et familial: le confinement a stoppé beaucoup de mes interactions verbales et téléphoniques, mais les réseaux sociaux m’ont bien soutenue. Finalement, j’ai identifié qui a eu envie de me contacter et m’a demandé de mes nouvelles. Et également à qui j’avais envie de demander de leurs nouvelles. On ne cultive pas une relation morte. C’était plutôt l’occasion de faire un peu de ménage (je n’ai pas la main verte).

D’un point de vue « sorties culturelles »: le calme plat. Je ne peux pas dire que j’ai vraiment pris l’opportunité de regarder des opéras, des ballets ou même simplement des films, comme je l’avais envisagé. Je n’ai jamais autant passé de temps chez moi (même quand j’étais au chômage) mais aussi je n’ai jamais autant travaillé. J’ai été sur le pont pendant des semaines sans jamais prendre de jour off. Honnêtement, je suis super fatiguée.

D’un point de vue « voyages »: évidemment, pas de déplacement de longue distance ces 3 derniers mois. Mon voyage anniversaire au Japon a été annulé et je n’aurais pas l’opportunité de le faire avant un petit moment. Je vais passer mes vacances en France, et j’espère faire quand même un aller-retour en Irlance, car ce pays me manque.

D’un point de vue « grand projet structurant »: tout ce temps passé chez moi m’a fait réalisé à quel point il est important de construire son chez-soi. Et me voilà à nouveau dans une recherche immobilière. Je maîtrise parfaitement l’art du déménagement et je commence déjà le vide… On verra si les banques me suivent dans mes envies d’accès à la propriété.

Et pour vous, qu’est-ce que cela a changé pour vous?

Photo de Paula Lavrador sur Pexels.com
Journal

Ce que je fais pour moi

La pandémie, le confinement, le déconfinement… Ce monde si connecté dans lequel j’évolue et pour lequel je voudrais avoir un impact… Tant de contenu que j’ingurgite mais qui me déprime.

Et bien j’ai atteint ma limite. Je sature. J’ai mis un minuteur sur Facebook (20 minutes par jour, c’est trop? ) désinstallé Twitter sur mon téléphone et fait le tri dans les comptes que je suis. Je ne supporte plus la haine de l’autre, l’oppression des privilégiés sur les plus faibles. Je ne veux plus lire d’histoires de viols, de violences médicales ou policières, de cruauté envers les animaux. Basta! Je sais que ce monde est cruel et injuste, mais la magnitude de ces phénomènes m’inquiète jusqu’au plus profond de moi.

Je reconnais que je suis sensible, mais c’est parce que je suis humaine.

Cette (relative) déconnexion me fait déjà du bien. Je partage des photos de mes chats, des plats que je fais ou encore des objets qui quittent ma maison. Je ne veux plus consommer de contenus négatifs et désespérants.

Photo de Tirachard Kumtanom sur Pexels.com

Sur Youtube, je ne veux plus voir que des adoptions de chatons, des rénovations de meubles trouvés dans la rue ou encore des défis réussis.

Je me souviens du monde sans réseaux sociaux où, à part la télé et les journaux, on avait peu d’actualités à suivre. Où on cherchait des informations dans les livres ou en consultant un expert. Maintenant, les connaissances entières de l’humanité sont à disposition et force est de constater que l’on n’en est pas collectivement plus intelligents, plus empathiques, ni plus bienveillants.

Mais à quoi sert donc le progrès ?

A la maison, Journal, Solo living

Confinement quizz: 10 questions

Après 4 semaines de confinement, quelles leçons tirer ? Je n’ai pas trop à me plaindre : je télétravaille depuis chez moi, dans 50 mètres carrés avec des grandes fenêtres, avec toutes mes affaires et appareils de cuisine, télé, ordinateur et autres, avec suffisamment de nourriture pour ne craindre ni la famine ni le scorbut.

J’ai l’eau courante, l’électricité, mes 2 chats… on ne va pas dire que c’est le bonheur, car c’est difficile de ne pas pouvoir aller et venir comme on l’entend, surtout qu’on nous l’impose, mais vraiment, je suis une privilégiée. Comme j’habite en ville, je peux aussi aller faire mes courses à pied, pas besoin de sortir/entretenir/réparer/garer une voiture. Je prends mon panier et mes godasses et on va faire les courses!

Comme j’aime bien mon format « les 10 choses », à publier le 10 du mois, j’ai concocté ce petit quizz. 

1 – Les 3 points les plus négatifs du confinement:

  • La privation de cette liberté essentielle qui est celle de se déplacer
  • Le manque de contacts avec des êtres humains (chose qu’il est compliqué de combler en vivant en solo)
  • L’absence de routine (le trajet vers le bureau, la pause à la cantine etc) 

2 – Les 3 points les plus positifs du confinement:

  • Je ne prends plus mon bus (tout cet énervement car il est irrégulier, imprévisible, bondé, inconfortable…)
  • Je mange à la maison et je sais donc ce que je mange.
  • J’ai gagné un tout petit peu de temps personnel (le temps de mes trajets aller-retour au bureau, rien de plus)

3 – 3 habitudes que je n’ai pas perdues:

  • Démarrer ma journée de travail à 9 heures. Dans « télétravail », il y a « travail ». Le changement d’heure a été difficile, car on doit tout faire une heure avant, y compris se lever!
  • Faire une vraie pause déjeuner. C’est un besoin non négociable si je veux rester productive et focus. Il m’est impératif de couper la journée en deux. Déjà que j’ai du mal à distinguer un mercredi d’un vendredi.
  • Je tâche de clôturer ma journée avant 18H30. C’est difficile, car je travaille pas mal avec les Etats-Unis. Et pour eux, c’est encore le matin.

4 -3 habitudes que j’ai perdues:

  • Me pomponner: à quoi bon m’embêter à m’habiller classe, me maquiller et m’embijouter si aucun autre être humain ne croise ma route? là encore, un petit gain de temps et des économies d’usure de fringues..
  • La pause café avec mes collègues. On ne peut plus pester contre la machine qui marche une fois sur deux. Et en virtuel, c’est quand même pas pareil!
  • Faire mes courses en rentrant du bureau. Maintenant, j’y vais le samedi matin uniquement, munie de ma petite attestation.

5 – 3 objets les plus utiles :

  • Un écran 22 pouces que j’ai acheté pour l’occasion, mes cervicales et mes yeux me remercient. C’était un achat auquel je réfléchissais depuis plusieurs mois, le confinement a accéléré le passage à la caisse.
  • Mes gadgets de cuisine, qui me permettent de me faire plaisir (robot, blender etc) car j’ai plus l’impression de jouer que de cuisiner pour faire ma popotte.
  • Mes stocks pour les félins : pâtée, croquettes, litière. Des produits essentiels !

6 -3 objets les moins utiles :

  • mes manteaux d’hiver. Je ne mets plus guère le nez dehors, à part pour descendre mes poubelles et pour ma sortie hebdomadaire pour mes emplettes de première nécessité. Et le temps s’est considérablement radouci.
  • des réserves pour des produits que je ne consommerais pas complètement pendant le confinement (dans mon cas: le papier toilette)
  • mon pass Navigo (je dois le payer, alors que bon, il ne va pas chauffer ce mois-ci, soyons réalistes).
Photo de Pixabay sur Pexels.com

7 – 1 chose que je pensais faire et que je n’ai pas faite pendant le confinement (à aujourd’hui)

  • Me cultiver. Il y a pléthore de ressource à disposition, mais je travaille quand même beaucoup et je n’ai pas la tête à plonger dans un bouquin. Même voir un film en entier requiert une capacité de concentration que je n’ai pas.

8 – 1 chose que je n’aurais jamais pensé faire et que j’ai faite le confinement (à aujourd’hui)

  • Du pain! Comme toute la Twittosphère française.

9 – 1 chose qui me manque vraiment:

  • Marcher dans la rue, sans but.

10 – 1 chose qui ne me manque pas du tout:

  • Prendre le bus pour aller au bureau.

Question bonus : quelle est la première chose que je ferais après le confinement ?

Apporter mes manteaux d’hiver au pressing. Car la saison aura changé, et je pourrais abandonner les chaussettes (je déteste porter des chaussettes, je rêve d’une vie sans chaussettes).

J’aimerais aussi aller au cinéma, au restaurant, voir ma famille et mes amis.

Et vous, quelles seraient vos réponses au #ConfinementQuizz ?

A la maison, Solo living

Le confinement en solo

Alors que la France, l’Europe et une grande partie de la planète se retrouvent confinées pour faire face à l’épidémie du Covid19, comme une bonne citoyenne que je suis, je me retrouve aussi à être enfermée chez moi. Je ne sors de mon appartement que pour descendre les poubelles et vérifier le courrier. Je ne sors de l’immeuble que pour faire des courses de première nécessité, une fois par semaine. Je suis en télétravail total depuis 3 semaines. C’est parfois difficile pour garder le moral. Car je ne vois plus ni ma famille, ni mes amis, ni mes collègues. Je vois juste mes chats et (parfois) mes voisins.

Photo de Keenan Constance sur Pexels.com

J’ai déménagé dans mon appartement actuel de façon un peu précipitée car de retour d’expatriation, n’étant titulaire que d’un CDD; ce n’est pas mon appartement de rêve et clairement, c’est un logement temporaire. Je n’ai pas à me plaindre : il fait 50 mètres carrés, j’ai 2 chambres, du rangement, des toilettes séparées… le seul critère qu’il ne remplissait pas à l’époque est son absence d’extérieur. Pas de balcon, pas de terrasse… J’aurais bien aimé cet espace extérieur pour que mes chats prennent un peu l’air. Aujourd’hui, après 3 semaines de confinement, j’aurais bien aimé cet espace extérieur pour que je prenne un peu l’air !

Mais bon, c’est comme çà. Encore une fois, je suis une privilégiée. J’ai l’eau courante, l’électricité, une télé, un accès internet, une cuisine équipée, des provisions ou encore un lit confortable. C’est bien plus que la majorité de l’humanité. En ce moment, j’ai un salaire confortable qui tombe tous les mois sur mon compte, je peux épargner, faire des projets. Vraiment, à part l’absence de liberté de mouvement, je ne suis pas à plaindre, j’en ai pleinement conscience.

Il se trouve que je suis célibataire et que je vis seule. J’ai vécu auparavant en colocation. Je ne sais pas si le confinement aurait marché avec mes colocataires. Notre espace était suffisamment grand pour ne pas se marcher dessus. On aurait peut-être fait des courses ensemble, cuisiné ensemble, fait le ménage ensemble, que sais-je. Le confinement nous est tombé dessus de façon tellement abrupte que je n’avais aucune idée de ce à quoi m’attendre. Et pour combien de temps?

Photo de cottonbro sur Pexels.com

Le fait est que je suis en compagnie de moi-même avec zéro contact physique avec d’autres êtres humains. Certes, mes chats sont une compagnie certaine, nous avons nos petits rituels, notre petite routine, mais il me manque vraiment la présence d’autrui. Whatsapp et Facebook ne font pas tout.

La vie est en solo, ce n’est ni tout rose, ni tout noir. C’est toutefois une réalité pour bon nombre d’entre nous. J’ai l’impression que dans les médias, il n’y en a que pour ces familles qui doivent faire la classe à leurs enfants à la maison. Très souvent, c’est maman qui s’y colle et papa essaye de se concentrer sur son télétravail. Même si maman a un travail. Peut-être même mieux payé que papa. Mais c’est elle qui se dévoue pour assurer la cohésion de l’unité familiale. Un travail surhumain. Avec une énorme charge mentale et émotionnelle.

En ces temps confinés, je ne suis pas fâchée de vivre seule. Certes, j’aimerais bien avoir une relation saine et harmonieuse, mais je n’aimerais pas être en vase clos avec une autre personne 24H/24, à discuter de ce qu’on va manger le soir, qui doit nettoyer la litière des chats ou encore lancer une machine à laver. Je trouve que la société d’aujourd’hui est encore bien trop inégalitaire entre les hommes et les femmes. Plus j’y pense, plus je me demande pourquoi des femmes acceptent de vivre en couple. Elles ont tellement à perdre! Leur temps, leur énergie, leur carrière… Et tout çà pour quoi? Les calculs sont pas bons, Kevin.

J’aimerais bien être amoureuse, vraiment! Mais je ne pourrais pas partager un quotidien, je préfère vivre dans mon petit confort et mes petites habitudes!

A la maison, Journal

La fin d’un monde

Comme la grande majorité des humains des pays développés, je me retrouve confinée à domicile. Evidemment je joue le jeu. Ce n’est pas très agréable de se retrouver claquemurée chez soi, même si j’adore mon appartement et que j’ai bien assez de place pour être à l’aise (j’ai un 3 pièces de 50 mètres, sans balcon, mais très lumineux), même si je n’ai pas d’extérieur.

Photo de Stas Knop sur Pexels.com

Evidemment, cela questionne mes émotions et mon style de vie: de quoi ai-je besoin pour survivre ? Quelles sont mes ressources ? Comment faire face à l’adversité ?

Je me remercie d’avoir tout un arsenal qui me permet de beaucoup cuisiner maison. Côté ménage aussi, j’aurais tout ce dont j’ai besoin pour un intérieur propre et agréable.

Photo de Fancycrave.com sur Pexels.com

Je pensais être un peu immunisée contre le consumérisme, mais non, j’ai cédé au « Panic Buying ». Mes placards sont suffisamment garnis en denrées sèches (pâtes, riz, lentilles, farines etc) pour que je puisse « tenir » plusieurs semaines. En tant que « végétalienne à la maison, végétarienne à l’extérieur », on peut limite se passer de frigo, parce qu’on ne consomme pas beaucoup de produits nécessitant d’être réfrigérés, tels que des yaourts ou du fromage.

Le jour de l’annonce du confinement, j’ai fait la queue dehors au supermarché. J’ai fait le stock de croquettes, pâtée et litière.

Non, je ne veux pas manquer des produits essentiels à ma (sur)vie.

A la maison, Journal, Minimalisme

Mes projets "confinement"

A l’heure où j’écris ces lignes, le « confinement » n’est acté que pour 15 jours. Je doute que nous enrayions la pandémie en si peu de temps, compte tenu du manque de civisme de beaucoup de Français et des Parisiens en particulier. Honnêtement, je pense que l’on va pouvoir revenir normalement au bureau pour début mai 2020, pas avant. Ce qui fera 6 semaines de confinement au total. C’est triste pour moi de voir le pays et le monde entier à l’arrêt, tous ces événements qui rythment le calendrier annulés ou reportés: l’Eurovision, Roland Garros etc. L’économie va souffrir mais l’humain va grandir! Je n’en doute pas. C’est la fin d’un Monde, pas la fin du monde. Quelque part, c’est un événement historique.

Photo de Elvis sur Pexels.com

Ma principale occupation? Et bien, mon télétravail! C’est la chance de faire un métier (la Gestion des Ressources Humaines) qui permet de travailler à distance. En temps normal, bien sûr, c’est plus facile d’être sur place, au bureau, pour rencontrer des salariés, des managers, faire des réunions de Comité d’Entreprise etc. Mais au bout d’une semaine, tout le monde s’est adapté, Skype for Business tourne à plein. Mon entreprise donnait déjà accès jusqu’à 2 jours de télétravail par semaine. Nous sommes tous équipés en ordinateurs portables, casques etc. Je ne suis pas encore éligible au dispositif car j’ai moins d’un an d’ancienneté, même si c’est moi (ironiquement) qui arbitre les demandes de télétravail. Oui, les cordonniers sont souvent les plus mal chaussés.

Très honnêtement, la première semaine de confinement a été très intense au niveau travail. Parce que la Terre entière (littéralement) est venue vers nous les RH pour avoir des consignes et des conseils. J’ai fait du 8H30-19H, non stop, de lundi à vendredi. Dans ces cas de crise, notre fonction jouit d’une certaine crédibilité et cela fait du bien au moral, cette reconnaissance. Comme j’étais à la maison, je n’ai pas été très dérangée, si ce n’est par mes 2 chats qui, parfois, ont eu besoin d’attention et de nourriture.

Photo de Gustavo Fring sur Pexels.com

Ménage et cuisine: vu que j’ai tout l’attirail à disposition, entre 2 « conference calls », je passe un coup d’aspirateur, de serpillière, ou de chiffon, je lance une machine ou un lave-vaisselle. J’ai changé les meubles de place afin d’optimiser mon installation télétravail. Cela n’a jamais été propre et rangé chez moi! Une vraie fée du logis sommeillait en moi qui n’attendait que d’avoir du temps devant elle. Il est vrai que l’absence de trajet domicile-travail me fait gagner plus d’une heure par jour. Ce n’est pas rien.

Faire ma popote est top! Mais j’ai encore bien trop de junk food dans les placards. Je pense donc qu’il va falloir que je fasse attention à moi: vu que je me dépense moins, je vais devoir diminuer le nombre de calories ingérées.

Blogging: ces derniers mois, j’ai moins trouvé le temps de remplir ces colonnes, alors que j’ai tout plein d’articles en brouillon. Ce serait un peu un fantasme pour moi d’en vivre (j’en suis trèèèèèèèèèèèèèèèèèèès loin, la concurrence est rude, la monétisation est compliquée) et de pouvoir changer de vie et m’installer où je le veux, si possible à un endroit agréable à un faible coût de la vie (la Normandie est aussi un fantasme). Bref. On n’y est pas, et on n’y sera peut-être jamais. Mon job en RH paye très bien mes factures et mes projets. En tout cas, je vais poursuivre la relecture de mes vieux articles, je vais mettre à jour les mots-clés, la mise en page, les photos et corriger les fautes. J’essaye d’en faire le moins possible, car je ne supporte pas les blogs avec une faute par phrase, comme j’en vois trop souvent. S’il y a trop de fautes (typiquement, certains écrivent comme ils parlent et cela donne de la phonétique), je n’arrive alors plus à me concentrer sur la lecture et je passe en mode « correction ».

Rangement numérique: j’ai beaucoup trop de matériel, même si une partie est en vente. A ce jour, j’ai 2 ordinateurs portables personnels ( et un pro), 1 tablette 10 pouces 4G, 1 Kindle 8 pouces HD, 1 smartphone Motorola principal et 1 smartphone Wiko de secours (et un iphone pro) sans compter mon lecteur MP3, mes 2 clés USB grande capacité et autres cartes microSD. J’ai accumulé beaucoup de « choses » au fil du temps: musique, photos, documents de la vie perso. Je jongle entre OneDrive, DropBox, GoogleDrive et autre Norton Backup. Je ne m’y retrouve plus. J’ai conservé beaucoup de choses inutiles. On est loin du minimalisme auquel j’aspire. Un grand ménage numérique s’impose!

Je suis aussi trop équipée en enceintes bluetooth et autre radioréveil et Alexa Echo. C’est bien trop d’électronique pour une seule personne! Je n’ai que 2 oreilles.

Culture: j’ai mis Netflix en pause pour une durée indéterminée. Je me suis rendu compte que je ne rentabilisais pas tant que çà mon abonnement, même si j’ai mes programmes chouchous: Crazy Ex Girlfriend, The Good Place… Je me suis retrouvée avec un abonnement Amazon Prime en d’année dernière et il y a pas mal de choses d’intéressantes. Je suis très fan de Mrs Maisel et j’ai adoré pouvoir retrouver l’intégrale de Buffy contre les vampires (tellement mieux en version originale) et de Roswell (plutôt gnangan en revanche dans sa langue d’origine). Toute ma jeunesse!

Canal Plus offre son contenu gratuitement jusqu’à fin mars, ainsi que l‘Opéra de Paris. Je vais tâcher d’en profiter. Autant profiter des bons côtés du confinement!