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Mon ménage de printemps 2024

Les années se suivent et ne se ressemblent pas. Si on m’avait dit l’année passée que je serais en recherche d’emploi, clouée chez moi à postuler en ligne à des jobs pas très intéressants… Je crois que je l’aurais cru, car j’ai bien conscience du type de monde dans lequel nous vivons et du secteur d’activité dans lequel j’évolue. Mais quand même, çà pique.

Je ne comptais pas déménager cette année, sauf opportunité merveilleuse ailleurs. Mais clairement, je ne m’attends pas à ce qu’on vienne me chercher pour çà.

Donc, je suis toujours dans mon 3-pièces de 62 mètres carrés avec balcon, parking et ascenseur, cuisine séparée, toilettes séparées et d’un point de vue immobilier, je devrais être parfaitement heureuse… J’ai vraiment de la place pour moi et les chats.
Et pourtant, je me plains constamment de devoir toujours tout nettoyer, ranger, maintenir, c’est très fatigant.

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Plus le temps passe et plus que je me dis que je devrais emménager dans plus petit et me simplifier la vie. Le virus du minimalisme me reprend, par période, même si parfois il devient un piège: je n’ai toujours pas de décision définitive sur le nombre d’objets que je devrais avoir chez moi. J’ai encore fait du gros désencombrement récemment. Ayant (involontairement) du temps devant moi, j’en ai profité pour lancer des centaines d’annonces sur le Bon Coin, Vinted et autres Rakuten.

L’arrivée du printemps m’a incitée à:
– identifier les vêtements que je n’ai pas portés cet hiver (comme ce manteau gris qui peluche et qui fait plus négligé qu’habillé)
– faire la revue de ma garde-robe printemps-été et voir ce qui ne me convient pas maintenant (doublons, vêtements en mauvais état, mauvaise taille etc)
– mettre de nouvelles annonces sur Vinted
– faire le tour de mes placards
– mettre de nouvelles annonces sur le Bon Coin
– regrouper ce qui ne s’est pas vendu dans un délai raisonnable et l’apporter à la ressourcerie du coin

Une fois qu’un peu de vide a été fait: NETTOYER!! Je n’aime vraiment pas çà et très honnêtement, la tentation d’avoir une femme de ménage quand je serai à nouveau active est très présente

Et vous, êtes-vous adeptes du ménage de printemps?

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Bilan de 2023 – Intentions 2024

J’ai conclu 2023 sur une note bien différente de 2022, même si je reviens aussi des Antilles. Après la Martinique en 2022, j’ai cette fois opté pour la Guadeloupe pour le break des fêtes en 2023. Même si je suis en recherche d’emploi, ce n’est pas une raison pour me priver de vacances prévues et payées des mois auparavant. Les recruteurs aussi sont OFF. A quoi ça sert de rester à déprimer en région parisienne alors qu’on peut aller au soleil? Bref, je n’ai pas envisagé une seule seconde d’annuler mes vacances, je les ai bien méritées, avec tous ces changements subis. J’avais plus que besoin de me changer les idées et de restaurer un peu de confiance en moi.

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L’année 2022 avait été marquée par des pépins de santé et des problèmes familiaux. Côté santé, j’ai poursuivi en 2023 avec une tendinite à l’épaule droite qui ne passe pas, malgré toute la kiné possible… Mais j’en viendrai à bout! Côté famille, je dois dire que ça s’est calmé. Etat stationnaire, ni mieux ni moins bien. Pour résumer: ils ne m’ont pas casser les gonades.

J’avais plus ou moins un projet de formation en Coaching, mais finalement rien de tout çà. Je commence, en janvier 2024, une formation en Compliance, en espérant que cela m’ouvre de nouvelles portes et que je puisse créer un skillset très recherché et rémunérateur. J’ai encore 6/7 ans à tirer dans Corporate America, il faut que ça paye! Et ensuite, je compte travailler à mi-temps et profiter davantage de la vie.

Tout comme en 2022, j’ai ce manque d’amour croissant envers la région parisienne; elle est certes riche d’opportunités professionnelles, mais le climat et la foule me rebutent de plus en plus. Jusqu’à quand vais-je tenir? La vie est si courte. La Coupe du Monde de Rugby avait su me captiver, j’en attends de même des Jeux Olympiques, même si les hordes de visiteurs vont rendre l’espace invivable.

Mes intentions pour 2023 étaient les suivantes: Prendre soin de moi, de mes amitiés, de ma famille proche, mettre de l’argent de côté et investir pour le long terme. Pour 2024, je les reprends et je me dois d’y ajouter: trouver un job. Quant à mon projet de revenir à Dublin, j’y songe avec beaucoup de sérieux, mais j’ai vraiment besoin d’un job solide pour l’envisager avec sérénité, et le marché de l’emploi est plus que morose dans la Tech.

Et vous, quelles sont vos intentions pour 2024?

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Mon équipement de cuisine

Toujours dans ma volonté de simplifier, rationaliser, vivre simplement, je me suis à nouveau penchée sur mon bazar de cuisine. Je suis loin d’être une ménagère des années 1950, mais je craque souvent pour de la vaisselle, des appareils électroménagers etc… Je me retrouve parfois débordée par mes possessions, ce que je n’apprécie pas.

Un an que j’ai fait installer ma cuisine (j’ai pu tout choisir de À à Z, mon rêve !), il est temps de faire le point sur son utilisation.

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J’ai allumé l’énorme four 3 fois en un an, car je préfère nettement mon airfryer…

Les 2 feux de la table à induction sont largement suffisants pour mon usage (allez, je m’en sers une à deux fois par mois environ). Du coup, je suis assez suréquipée en casseroles. Je vais peut-être m’en séparer de quelques unes.

J’ai fait un gros tri il y a 6 mois et rien ne m’a manqué, donc c’est bien le surplus dont je me suis séparée.

Mes essentiels électroménager de cuisine, sans ordre de préférence :

Airfryer
Rice cooker
Soup maker
Pied mixeur / hâchoir
Râpe à légumes électrique
Gaufrier (pas vraiment un essentiel, mais j’en ai un)
Micro-onde
Bouilloire
Machine à café filtre
Blender Nutribullet

Je me suis séparée de:
Blender Magimix en verre (trop gros pour mon utilisation en smoothie du dimanche)
Robot multifonction Magimix (à part pour râper des carottes, je ne m’en servais pas)
Instant pot (j’ai pris la version 6 litres, alors que 4 litres auraient suffi, avantageusement remplacée par mon rice cooker)

Et vous, quels sont vos appareils de cuisine indispensables?

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Des mesures pour économiser en cette rentrée 2022

Je l’ai déjà écrit, je trouve que je vis confortablement. J’ai largement de quoi vivre, j’ai un toit sur la tête, une voiture, assez d’argent pour m’offrir des vacances et en mettre de côté. Dans le climat actuel, je mesure ma chance. Ce n’est pas pour autant que j’en perds le sens des réalités. La vie est de plus en plus chère et il est stupide de gaspiller de l’argent inutilement.

J’ai donc revu mon budget mensuel et mes priorités. Et j’ai décidé de réduire certains postes de dépenses.

Mesure N°1: Résilier ma box fibre

Déjà c’est un exemple d’une promotion temporaire telles que je les déteste: j’avais un tarif à 20€ pendant un an, qui a explosé à 45€ à partir du treizième mois.

Même si je travaille environ 3 jours par semaine de chez moi, j’ai décidé de me passer de la classique Box Fibre, incluant bouquet de chaînes télé et téléphonie fixe. Je ne me servais que de l’Internet au final. Je remplace par une ligne téléphonique 5G, puisque je suis desservie. J’ai 210 Go à dépenser, ce sera, je pense, suffisant.

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Mesure N°2: Ne pas renouveler mon abonnement Microsoft office

Cela m’est facturé 69€ par an, alors que j’ouvre un ficher Excel 2 fois par mois… Encore une fois, c’est un abonnement onéreux pour une valeur ajoutée faible. Je bascule donc sur un tableur et un traitement de texte plus simple et surtout gratuits. Je me servais de OneDrive, mais il est devenu redondant avec iCloud. En revanche, je garde bien mon abonnement de sécurité, je ne recommande pas de faire d’économies sur ce poste.

Mesure N°3: poursuivre, encore et toujours le désencombrement

J’ai fait du tri et du rangement et identifié, encore et toujours, des objets dont je pourrais me séparer. Au delà de mes sacs, très clairement, je cible mon équipement de cuisine. Je cuisine de moins en moins et avoir des gadgets dans tous les sens me distrait plutôt qu’autre chose. J’aimais bien mon Instant Pot, mais clairement, le modèle de 6 litres était surdimensionné pour mon foyer d’une personne. Je l’ai remplacé par un rice cooker plus compact et revendu l’Instant Pot.

Puisque c’est du bon matériel, je parviens à le revendre sur Internet (Rakuten, Le Bon coin…) sans trop de souci. Pour ce qui a peu de valeur, je vais le disperser fin septembre lors de la brocante de ma ville. Si personne n’est intéressé, je le donnerai.

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Mesure N°4: « no buy » jusqu’à la fin de l’année

Clairement, je n’ai pas besoin de davantage de bordel. J’ai des projets à long terme à financer, je dois retaper ma santé et ma condition physique, donc pas de shopping à l’horizon!

Et vous, avez-vous une recette anti-inflation?

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Quand je serai vieille

Vieillir n’est pas un privilège donné à tout le monde, c’est ce que je dis souvent qu’on me parle de mon âge (42 ans) et du temps qui passe…

Une ancienne camarade de classe (je ne peux plus dire amie, car j’ai été blessée qu’elle ne m’informe pas de son mariage – qu’elle ne m’invite pas, soit… mais j’ai appris qu’elle s’était mariée en regardant ses photos sur Facebook, je pensais qu’on était quand même un peu proches) me disait qu’elle avait fait des enfants car elle s’imaginait entourée de petits enfants à 70 ans et qu’il fallait prendre des décisions maintenant pour atteindre les objectifs dans sa vie plus tard. Je trouverai toujours çà un peu égoïste de faire des enfants pour avoir des petits enfants plus tard (évidemment avoir des enfants est nécessaire à l’arrivée de petits-enfants), parce que j’estime que les parents n’ont pas leur mot à dire sur les choix reproductifs de leurs enfants. Mais j’ai néanmoins compris son approche.

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Moi, je n’ai pas eu de fantasme d’être entourée de mioches, ni enfants, ni petits-enfants. Je vois à peine mes neveux, et je n’y suis pas spécialement attachée. Non, ce n’est définitivement pas pour moi. Si j’avais été tentée d’utiliser mon utérus, j’aurais très certainement ressenti le regret maternel. J’ai eu une mère narcissique contre laquelle je me suis construite en tant qu’adulte. Hors de question que je fasse subir cela à un autre être humain. Le cycle du masochisme ne se reproduira pas avec moi.

Moi, à 70 ans, je veux être en pleine santé, active, entourée d’amis intéressants et une valise à la main. Je me vois bien basée dans une maison entourée de mes chats dont je serai le foyer d’accueil. Je ne « vois » même pas un conjoint dans les parages. Sur le principe, je veux bien un homme dans ma vie, mais je ne veux pas d’un boulet. A mon âge, c’est devenu mon seul critère! Alors, oui, l’amour… ne doit pas être le prétexte à l’esclavage domestique ni au chantage affectif, comme je le vois bien trop souvent dans mon entourage. Un vrai partenaire de vie , ce serait top! Mais les candidats ne se bousculent pas au portillon. Dès que je rencontre un homme, j’évalue très rapidement sa propension à être un boulet. Hélas, je vois très rapidement le potentiel se concrétiser…

Qu’est-ce que je peux donc bien faire aujourd’hui pour accomplir ma vision des 70 ans? Mon utérus restera inusité mais je veux que ma vie soit féconde.

Investir !
Dans mon bien-être financier: c’est le plus évident, afin de ne pas être esclave d’un travail ou de Corporate America.
Dans ma santé physique : bien me nourrir, dormir, faire une activité physique, éviter les bobos et blessures… En action immédiate, il faut que je retrouve ma mobilité et que je perde du poids.
Dans ma santé mentale : être entourée de bonnes personnes, apprendre des nouvelles choses, m’intéresser non seulement à l’histoire mais aussi au futur.

Ne voulant pas d’un boulet, je souhaite également ne pas être un boulet pour les autres, donc je ferai le nécessaire pour gérer ma fin de vie de façon responsable. Mes affaires seront en ordre et ma crémation se fera sans histoire.

Et vous, pensez-vous à votre grand âge ou à votre décès?

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Quand est-ce que c’est fini?

De ranger, organiser, trier…

Des années que je vide, que je remplis, que je casse, que je remplace. Que je déplace… J’ai l’impression de constamment remuer de la poussière et que rien n’est vraiment en place.

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C’est éreintant. Qu’est-ce que j’aimerais enfin voir le bout de tous mes projets!

Et vous, avez-vous atteint votre objectif d’ordre et de rangement?

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Déjà traîtresse dans ma (nouvelle) classe?

J’ai un peu le cul entre deux chaises, entre mes origines très « classes moyennes » et mon quotidien dans les 5% des Français les plus riches. C’est une donnée plus statistique que culturelle. Au quotidien, je ne me sens pas si « classe dominante » que çà.

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Pour illustration, ci-dessous 10 choses que je n’ai pas adoptées lors de ma transition de classe :

  • avoir du personnel: pour moi, pas besoin de nounou ni de jardinier. Mais surtout, je ne veux pas avoir de femme de ménage. Je n’ai aucune passion pour les tâches ménagères, mais je n’ai pas envie de gérer une tierce personne. Mes 62 mètres carrés ne sont pas une tâche insurmontable.
  • avoir un héritage conséquent: je viens de la classe moyenne. Changer moi-même de classe sociale n’a pas magiquement changé le capital financier que mes parents me lègueront. D’ailleurs, je leur ai toujours dit de tout claquer et de ne pas être les plus riches du cimetière. Je préfère avoir mon propre argent que je gagne moi-même par mon travail… Et éviter les embrouilles avec mon frère, qui est lui bien resté dans sa classe sociale d’origine.
  • avoir des bijoux ou des meubles de famille: pas de ça chez moi. Je choisis les objets qui passent le seuil de mon domicile. Je ne m’encombrerai pas du bazar d’autrui, surtout pas celui de mes ascendants.
  • utiliser des sobriquets sophistiqués: appeler mon grand-père « grand-père »? Non. J’ai toujours dit « pépé », parce que c’est comme çà dans le Sud, dont je suis culturellement originaire, malgré toutes mes protestations (bientôt 20 ans à Paris, comment se réclamer du Sud?).
  • avoir une résidence secondaire/une maison de famille: même si je fantasme sur un coin de vert, il serait uniquement pour moi. Même si ma mère a hérité d’un tas de pierres sur une pente de la Haute-Ardèche, je ne considère pas que ce soit une « maison de campagne ». Même mes parents qui habitent à une heure et demie de route n’y vont jamais.
  • avoir des amis ou de la famille qui ont des résidences secondaires: dans mon réseau, il y a sans doute quelqu’un qui en a une, mais je n’y ai jamais été invitée. Je ne dois pas être de bonne compagnie…
  • porter des mocassins et des serre-tête en velours: ce n’est pas Versailles ici… J’habite dans le 95. Je porte des marinières, ceci dit.
  • pratiquer une religion: non merci. J’abhorre les religions organisées, il n’y a pas plus intolérants ni machistes que les gens religieux. On peut avoir une vie spirituelle et intellectuelle sans religion.
  • avoir des enfants. Les plus riches peuvent se permettre d’élever Quitterie et Pierre-Eudes. Personnellement, je n’ai jamais été assez motivée pour faire un enfant. Trop de charge mentale pour moi. Dans certains milieux, c’est inimaginable de ne pas se reproduire. Pour moi, c’est juste « non ».
  • utiliser un vocabulaire qui a pour vocation d’exclure. Il y a une certain façon de parler dans tous les milieux, c’est une évidence. Je fais de mon mieux pour de pas être une snob de la parole…

Et vous, qu’en pensez-vous?

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J’ai enfin fait du tri numérique !

Et ça m’a fait un bien fou !

Voilà plus de 20 ans que je suis équipée d’un ordinateur portable, plus de 15 ans d’un appareil photo numérique et j’ai eu mon premier iPhone en 2009. Autant dire que j’ai amassé une quantité assee impressionnante de documents divers, photos, vidéos, musique MP3, etc…

Au fil du temps, j’ai adopté différentes stratégies d’archivage, de backup etc. J’ai commencé à perdre pied avec les smartphones qui permettaient une sauvegarde automatique de photos, de documents… Cela a généré des sauvegardes, un peu anarchiques sur différents comptes Google et vraiment trop de doublons…

Je me suis retrouvée avec bien trop de documents à »gérer »: près de 100 Giga de photos et autant de musique, avec une sauvegarde sur PC, clés USB et cloud. Pas du tout écologique de conserver ces trucs, qui n’ont de valeur que pour moi, au final.

Il était grand temps de faire un bon gros Big Bang dans tout ce foutoir. J’ai donc tout regroupé sur mon PC et fait un tri sans pitié. Non seulement j’ai éliminé les doublons, mais j’ai aussi éliminé les choses sans valeur, c’est à dire ni des documents à garder, comme des relevés bancaires ou des factures obsolètes, ni des choses qui me faisaient plaisir, comme mes photos de vacances.

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Une grosse partie de mes photos a ainsi été effacée. Je ne m’en souvenais pas vraiment. A quoi bon garder des dizaines de clichés de montagne où j’ai fait une randonnée en 2006? Mes meilleurs clichés sont partagés et catalogués sur Facebook. Le reste pourrait disparaître demain sans problème. Je prends des tas de photos que je ne regarde plus ensuite : annonces pour vendre des bidules, photos des chats etc. Vraiment, je peux minimiser la charge en photos. La planète me dira merci.

Pour la musique, un tri radical a été fait. J’ai adopté le streaming en 2014. Finie mon immense musicothèque qui prend tant d’espace. Maintenant, il est temps de s’alléger…

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J’ai également fait un tri et un rangement de fonds en comble des mes comptes Google:

  • récupération des docs/photos et intégration au grand tri
  • désinscription de la majorité de mes newsletters
  • désactivation de la localisation automatique (Big Brother is watching you)
  • sauvegarde de mon Google Calendar et de mes blogs
  • mise en place de nouveaux mots de passe, sécurisés par un password manager performant
  • suppression de mes données personnelles le cas échéant

J’aspire encore et toujours au minimalisme numérique, donc maintenant, tout est au propre, bien rangé, bien étiqueté et sauvegardé. Ce que je dois garder est au chaud sur mon PC, une clé USB et dans un cloud. Je suis soulagée!

Et vous, comment gérez-vous vos documents électroniques?

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Les beaux objets

Voilà des années que j’écris sur mes expériences minimalistes et je crois que je n’ai pas encore fait le tour de la question. Il est probable que dans ce cas, le voyage soit plus important que la destination…

Ce qui est important pour moi n’est pas tant un nombre d’objets maximum à détenir chez moi, mais bien de disposer de tout ce dont j’ai besoin et rien de plus. Néanmoins j’aime la qualité, le design, la beauté et quand j’achète avec intention, je suis sensible à l’aspect esthétique. Quoi de plus appréciable que d’avoir chez soi des objets utiles ET beaux?

Évidemment, chez moi, tout ne vient pas de boutiques « Design ». D’ailleurs, je n’aime pas spécialement avoir des choses chères (souvenir d’un cambriolage il y a déjà 10 ans) mais la qualité n’est pas forcément chère. On peut trouver de beaux objets chez Ikéa pour quelques euros, on peut acheter des choses très fragiles et très chères au Printemps ou aux Galeries Lafayette.

Je ne prévois pas de « no buy » pour 2022, car je n’ai pas terminé mon aménagement dans l’appartement que j’ai acheté il y a 10 mois. Je ne vais pas me mettre des contraintes si j’ai besoin d’acheter une boîte ou des cintres… Pour autant, je poursuis mon désencombrement quand je m’aperçois que je n’ai pas l’utilité de certains objets. Derniers exemples en date: un clavier d’ordinateur « en rab » et un robot ménager dont je n’exploitais pas les capacités. Non, je n’ai pas besoin d’un robot à 200€ pour râper mes carottes. Une moulinette à 80€ est largement suffisante, j’aurais peut-être même dû prendre un modèle plus petit…

En tout état de cause, je souhaite m’entourer de choses belles et utiles chez moi, quel que soit ce que l’avenir me réserve. Regarder ces objets de belle qualité, avec de beaux matériaux, cela me met en joie, j’ai une certaine satisfaction à ne plus devoir me contenter de choses premier prix ou bas de gamme, comme quand j’étais étudiante ou endettée…

Et vous, qu’en pensez-vous? Avoir des belles choses, est-ce important pour vous?

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Comment je gagne du temps

Ou plutôt comment je n’en perds pas…

J’ai pris des habitudes qui me permettent de gagner beaucoup de temps et de me consacrer aux choses que j’aime, comme ce blog. Certes, je ne suis pas à fond sur la productivité ni sur le développement personnel, et je suis en faveur d’une certaine paresse pour garder du temps pour moi. Le moins je passe de temps sur ces activités inutiles, le plus de ressources je peux consacrer à ce que j’aime vraiment faire.

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D’aucuns appelleraient çà une grève de l’hétérosexualité, moi j’appelle çà de l’économie de temps, d’argent et de charge mentale (et de douleur dans certains cas). Ce n’est clairement pas pour tout le monde, car certaines habitudes et certains conditionnements sont difficiles à questionner et donc à abandonner.

Je ne teins pas mes cheveux. Mes cheveux de quadragénaire blanchissent et je n’ai aucune intention de lutter contre la nature. C’est comme çà, c’est la vie. Pas besoin de rendez-vous toutes les 6 semaines chez le coiffeur pour faire des retouches aux racines, pas besoin de tacher ma salle de bains avec tous ces produits chimiques que je souhaite éviter au maximum. Je vieillis harmonieusement, dans mon jus.

Je ne fais pas de brushing. Oui, j’ai les cheveux longs, surtout parce que j’ai le visage rond. Je serais plus mince, je passerais au court sans hésiter. Je n’ai pas envie de passer du temps avec mon sèche-cheveux donc je passe mon tour. Le séchage se fait avec une serviette et à l’air libre.

Je ne me « fais” pas les ongles. Ils sont courts et en bonne santé, c’est tout ce qui compte. De façon très épisodique et uniquement l’été, je mets un peu de vernis sur les ongles des pieds. Mais je n’ai jamais mis et je ne mettrais jamais des faux ongles: je ne vois pas l’intérêt, c’est laid, c’est pas pratique et ça coûte cher, en temps et en entretien. Vive le naturel! Et puis, c’est très personnel, mais je trouve que ça fait très forcé comme exercice de la féminité (ça fait pouf, en bref).

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Je ne me mets pas beaucoup de maquillage. Je me maquille à peu près tous les jours de semaine et quand je sors le weekend, mais cela reste très léger. Je n’ai pas de fond de teint, je ne comprends rien au coutouring et d’une manière générale, je préfère laisser respirer ma peau, qui a déjà suffisamment de problèmes comme çà. Donc, un peu de crayon et de fard à paupières, un rouge à lèvres et la journée est lancée. Pas besoin de plus. Jamais de mascara, ça me fait pleurer. C’est aussi plus simple à enlever en fin de journée.

Je ne m’épile que l’été. Sans doute une opinion pas populaire. Les poils, c’est naturel, ils sont là pour une bonne raison. Honnêtement, passer son temps à les éradiquer, sur les jambes, les aisselles, le pubis… ça fait mal, c’est cher et ça prend un temps fou. Je ne fais donc que le minimum syndical. Il m’est même arrivé de sortir jambes non épilées à l’air libre l’été dernier. Je n’en suis pas morte, personne ne m’a fait de remarque. Je crois que, simplement, tout le monde s’en fout.

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Le point commun entre toutes ces activités consommatrices de temps ? Ce sont des « exigences » imposées aux femmes, auxquelles les hommes ne se plient que rarement. Certes, eux se rasent le visage (quoique, ces dernières années, nettement moins qu’avant) mais ils passent beaucoup moins de temps dans la salle de bains. Et je les comprends.

Pour moi, l’essentiel est d’être propre, pas pomponnée comme une pouliche de concours. Après, qu’on apprécie mon apparence , ou pas, n’est pas mon problème. De toute façon, il y aura toujours quelqu’un pour trouver quelque chose à redire. On ne peut pas plaire à tout le monde. Moi, j’ai décidé de ne plus me préoccuper de l’opinion des autres et je ne m’en porte que mieux.

Et vous, que faites-vous contre le patriarcat?

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Ma transition ménagère

Je pensais être une écolo, une bobo minimaliste… En fait, il n’en est rien! Certes, j’ai bossé sur ma garde-robe, mes livres, mes bidules de cuisine, mais force est de constater que j’ai accumulé une quantité de produits et d’équipements de ménage bien trop conséquente pour mon mode de vie actuel. Sans compter que tout ce barda n’est pas forcément bon pour la santé.

C’est le même constat que pour ma salle de bain en son temps : ça déborde ! Je ne sais même plus ce dont je dispose et ce dont j’ai vraiment besoin. Pourtant, je sais que très peu de produits suffisent à l’entretien d’une maison: du vinaigre, blanc, du bicarbonate de soude et du savon noir suffisent pour à peu près tout!

J’ai eu une certaine prise de conscience grâce à un Tiktok sur les perturbateurs endocriniens. J’ai donc repris les basiques et retrouvé ce petit livre de ménage au naturel, sans chimie lourde.

Une partie de ma « collection »

J’ai donc regardé quelques vidéos de ménage sur Youtube pour me donne de l’inspiration et de l’élan et j’ai rassemblé tous mes produits de ménage au même endroit, façon Konmari.

Le tout, donné sur Geev

Pourquoi ai-je donné sur Geev des produits dont je ne suis pas sûre qu’ils soient bons pour ma santé? Parce que nous sommes tous différents et qu’à tout prendre, si quelqu’un en veut, je ne vais pas tout mettre à la poubelle. J’ai aussi donné un seau (doublon) et un embout de serpillière espagnole. L’idée était avant tout de simplifier mes produits de ménage et d’éviter les produits chimiques trop lourds. Je vais néanmoins finir mes tablettes lave-vaisselle et ma lessive liquide actuelles avant de transitionner vers des formules plus neutres.

Et vous, faites vous, vous aussi, votre ménage au naturel ?

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Au programme de 2022

Je commence l’année par un nouveau job, dans une nouvelle entreprise, avec un nouveau salaire, des nouveaux horaires… Tout à construire ou presque, car je connais déjà certains de mes futurs collègues. Ce sera un nouveau chapitre, dans le lequel je m’épanouirais, je l’espère!

Mes objectifs de vie personnelle:
pas de déménagement en vue. La nidification continue… Youpi! Pas d’incertitude de ce côté-là.
– développer ma vie sociale, malgré la pandémie, le télétravail et les amitiés défuntes– l’interaction avec des humains me manque: discuter, échanger, apprendre…
– être en meilleure santé: soigner mon dos qui tire, perdre un peu de poids si j’y arrive.

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Le plus gros objectif de l’année est toutefois d’améliorer mes finances:
– finir mon emménagement à un coût raisonnable
ne pas trop dépenser, mais sans se priver des bonnes choses
– finaliser mon épargne de précaution (3 ou 6 mois de dépenses fixes?)
– investir plus d’argent en Bourse et en assurance-vie (comment développer une rente sans investissement immobilier?)
– faire un gros versement sur mon épargne retraite pour maximiser cette niche fiscale et avoir un bas de laine pour mes vieux jours. Mon objectif est d’avoir 250 000€ dessus pour mes 55 ans, soit 10 ans avant ma retraite officielle. J’ai récemment fait des transferts CET vers PERCOL et cela aide grandement à garnir mon épargne retraite sans douleur.

NB: Dans mon métier de RH, je ne recommande pas de ne pas prendre tous ses droits à congés et RTT. Mais 2021 n’était pas une année propice à la prise de jours de repos (comme 2020 finalement). Pour faire quoi, pour aller où ? Bref, j’ai préféré thésauriser.

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Est-ce que je prévois des voyages, en dehors de déplacements professionnels ? Pas trop. Déjà, comment savoir comment vont évoluer les consignes gouvernementales pour les vaccins, les déplacements etc… Je préfère ne pas trop prévoir à l’avance. Mon voyage ultime, au Japon, ne se fera pas sur 2022, c’est certain. J’ai de nouveau envie de voyager et de découvrir de nouveaux endroits, mais cela ne sera pas une priorité sur cette année. Certes, il y a le budget associé et j’ai décidé d’être hyper vigilante sur mes finances, mais je n’ai pas envie de « galérer » en navigant à vue avec les fermetures de frontières, passes sanitaires, vaccins acceptés ou non, etc. Je ne veux pas me prendre la tête, la vie est suffisamment compliquée comme çà.

Et du côté de chez vous, 2022 s’annonce comment?

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Mission: simplification

J’ai déménagé il y a 6 mois dans mon appartement de région parisienne : 3 pièces, 62 mètres carrés et un balcon rien que pour les chats et moi. J’ai pu concevoir et faire installer la cuisine de mes rêves : 7 mètres carrés fonctionnels et plein de rangements, dans des coloris et des matières que j’ai choisis. Malgré tous les travaux que j’ai pu faire dans mon existence, c’était la première fois que je me lançais dans la mise en place d’une cuisine en partant d’un mur blanc.

Hélas, je crois que je me suis laissée un peu débordée par ces larges capacités de rangement. J’ai acheté de la vaisselle, juste parce qu’elle me plaisait, pas parce que j’en avais besoin. Et j’ai fait des achats de nourriture parce que c’était en promotion… Aujourd’hui, ça déborde et mon foyer d’une personne et 2 félins n’a pas besoin de tout çà.

J’ai donc résolu de trouver une place pour chaque chose pour que chaque chose ait sa place, et je vais commencer par vider les placards du superflu!

Ce n’est pas parce qu’on a vécu une pandémie qu’on a besoin de stocker outre mesure. L’expérience l’a prouvé : il n’y a pas eu péril en la demeure, même si les gens se sont rués sur le papier toilette et la farine. J’ai gardé les fesses propres et je n’utilise jamais de farine, donc tout s’est bien passé.

Je lance donc ce nouveau défi minimaliste dans mes placards de cuisine pour les prochaines semaines : identifier la quantité nécessaire et suffisante de nourriture pour mon foyer. Les périodes de fête sont propices aux excès de consommation, notamment alimentaires, alors prenons les devants!

Et du côté de chez vous, c’est vide ou ça déborde ?

Défis, Minimalisme

Bilan du « no-buy » de 2021

En début d’année, je m’étais fixée quelques lignes directrices d’un point de vue shopping, histoire de juguler mes compulsions et de rester raisonnable pour le déménagement qui était dans l’air.

Décembre arrivant, quel est mon bilan face à ces bonnes résolutions? Evidemment, il s’est passé des choses, entre les différents confinements/couvre-feu/restrictions de mobilité, intensification du télétravail, j’ai surtout effectivement déménagé dans un nouvel appartement.

Certains meubles sont partis, d’autres m’ont rejointe. Les mouvements ont été incessants, j’ai passé beaucoup de temps sur Rakuten, Ebay, Vinted ou encore Geev. J’ai fait des dons, des ventes… L’objectif est d’atteindre mon intérieur idéal: un nid douillet et fonctionnel, facile à nettoyer.

le chantier

Bref. Ce fut agité. J’ai parfois fait des erreurs et il faut le reconnaître. J’avais sélectionné les catégories suivantes:

  • Maquillage et cosmétiques
  • Bijoux
  • Livres papier
  • Appareils électoménagers et électroniques
  • Articles de papeterie

J’ai connu diverses situations, dont je suis plus ou moins satisfaite:

Maquillage et cosmétiques: j’ai fait beaucoup d’achat sur Fleurance Nature pour les cosmétiques et Kiko pour le maquillage. J’en ai profité pour virer des produits expirés et être bien équipée. Très honnêtement, j’ai

Bijoux: j’ai acheté 3 paires de boucles d’oreille fantaisie, pas de quoi m’encombrer outre mesure

Livres papiers: j’en ai acheté un seul, « Droit du Travail, Droit Vivant« , édition 2022. C’est une documentation professionnelle, mais bon, c’est quand même un livre papier

Appareils électoménagers et électronique : des sorties, des entrées. J’ai mené en 2021 un certaine simplification au niveau de la cuisine, car j’ai une nouvelle cuisine et j’ai dû trouver une place pour tout. Je n’ai clairement plus besoin de rien. J’ai TOUT. Pour l’électronique, il y a une rationalisation, mais qui n’est pas finalisée. A suivre en 2022.

Articles de papeterie: la mise en place formelle de mon bureau séparé m’a permis de regrouper dans un petit meuble à roulettes toutes mes fournitures. J’ai acheté quelques babioles, notamment des achats impulsifs aux soldes d’été Ikea.

Et vous, avez-vous réussi vos défis 2021, relatifs au minimalisme ou pas?

A la maison, Journal, Solo living

Rituels du dimanche

Quand je ne suis pas en vadrouille, ce qui n’arrive plus très souvent depuis le début de la pandémie, j’aime passer mon dimanche chez moi.

Photo de Ba Tik sur Pexels.com

Ma vie est rythmée par mon travail en semaine, avec deux jours de télétravail le mercredi et le vendredi. J’ai décidé d’aller marcher 30 minutes tous les matins au saut du lit pour renforcer mes routines. Le samedi est consacré aux activités extérieures: courses non alimentaires, cinéma, sorties culturelles. Le dimanche est consacré à mon intérieur.

Je commence souvent mon dimanche en regardant une vidéo d’Orlane sur sa chaîne Youtube « libre et sauvage ». Cela me procure un peu de chlorophylle depuis mon appartement de banlieue. Je vis un peu par procuration, je dois dire, mais je n’ai pas du tout la main verte et aucune envie de vivre à la campagne à plein temps!

Le Dimanche est le jour où je prends le temps pour tout : le petit déjeuner est plus tardif et plus copieux qu’en semaine, je fais le plus gros ménage (la litière, par exemple, ou la lessive de draps) et où je passe plus de temps dans ma salle de bains. Rien n’est plus agréable que d’oublier les horaires. Je me laisse porter par mes envies… Des fois, je reste devant ma télé, des fois je vais faire un tour… Je ne m’impose aucune contrainte. Cela me revigore avant d’entamer la prochaine semaine, car j’ai parfois un petit coup de pompe dit « syndrome du dimanche soir ».

Et vous, que faites-vous de vos dimanches?