Bilans, Journal, Minimalisme, Solo living

Dans le rétroviseur

J’ai commencé à bloguer il y a de nombreuses années. Bien sûr, le contenu a évolué avec mes changements de préoccupations et avec mon développement personnel. Ces articles reflètent à la fois les objets de mon passé mais aussi les relations humaines que j’ai pu nouées. Honnêtement, je trouve de moins en moins d’intérêt dans le passé, je suis plus absorbée par le présent et happée par l’avenir.

Il y a des sujets qui me semblaient de la plus haute importance à l’époque (cf la quantité astronomiques d’articles sur les cosmétiques) et qui m’indiffèrent complètement aujourd’hui. Cela ne me cause aucune émotion : c’est normal d’évoluer. Cela m’inquiéterait vraiment si j’étais la même personne qu’en 2007. À quoi bon vieillir si l’on apprend pas de ses expériences ?

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En fait, je trouve les vieux articles souvent marrants. J’ai recatégorisé tous les posts, en rajoutant des étiquettes et des illustrations. Je suis tombée sur quelques pépites qui m’ont bien fait rire. Des fois, je me prends pour un magazine féminin… Je pense que je me suis bien calmée depuis et que j’ai adopté un ton bien plus bienveillant! Et cette rengaine sur « quitter Paris« . 3 fois je suis partie, 3 fois je suis revenue. Il me faut accepter mon destin de francilienne d’adoption.

Il y avait beaucoup d’articles en mode « journal » pas toujours passionnants. Ce que j’en retiens est que j’ai bien fait de me tourner vers le minimalisme ! Qu’est-ce que j’ai passé de temps à acquérir, utiliser et me séparer de mes objets… Hallucinant ! Quelle perte de temps, rétrospectivement.

Et vous, si vous avez un blog, relisez-vous de temps en temps vos vieux articles ? Quelle est votre réaction ?

Journal

Ce que je fais pour moi

La pandémie, le confinement, le déconfinement… Ce monde si connecté dans lequel j’évolue et pour lequel je voudrais avoir un impact… Tant de contenu que j’ingurgite mais qui me déprime.

Et bien j’ai atteint ma limite. Je sature. J’ai mis un minuteur sur Facebook (20 minutes par jour, c’est trop? ) désinstallé Twitter sur mon téléphone et fait le tri dans les comptes que je suis. Je ne supporte plus la haine de l’autre, l’oppression des privilégiés sur les plus faibles. Je ne veux plus lire d’histoires de viols, de violences médicales ou policières, de cruauté envers les animaux. Basta! Je sais que ce monde est cruel et injuste, mais la magnitude de ces phénomènes m’inquiète jusqu’au plus profond de moi.

Je reconnais que je suis sensible, mais c’est parce que je suis humaine.

Cette (relative) déconnexion me fait déjà du bien. Je partage des photos de mes chats, des plats que je fais ou encore des objets qui quittent ma maison. Je ne veux plus consommer de contenus négatifs et désespérants.

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Sur Youtube, je ne veux plus voir que des adoptions de chatons, des rénovations de meubles trouvés dans la rue ou encore des défis réussis.

Je me souviens du monde sans réseaux sociaux où, à part la télé et les journaux, on avait peu d’actualités à suivre. Où on cherchait des informations dans les livres ou en consultant un expert. Maintenant, les connaissances entières de l’humanité sont à disposition et force est de constater que l’on n’en est pas collectivement plus intelligents, plus empathiques, ni plus bienveillants.

Mais à quoi sert donc le progrès ?

Journal

Les raisons d’une pause sur le blog

Je tiens ce blog en priorité pour mon propre plaisir. Mais des fois, je me rends compte que cela me prend du temps et que j’ai envie de créer un contenu de qualité. Il me prend des envies de « professionnaliser » ce que je fais entre ces pages. Ceci dit, au vu de mon audience limitée, je suis encore très loin de pouvoir « monétiser » mon contenu. Alors, je ne me mets pas de pression. Je continuerai mon blog, parce que j’ai envie et que cela me fait plaisir de garder une trace de mon cheminement personnel. Si j’arrive à en tirer un petit profit, ce sera du bonus!

C’était mon rêve d’enfant de devenir écrivain. Et puis, bon, en grandissant, on se rend compte que ce n’est pas vraiment un métier et que seulement 100 personnes en France vivent exclusivement de leur plume. Les « écrivains » le sont rarement à temps plein. Alors, autant avoir de quoi manger à la fin du mois et avoir un toit sur la tête!

Et puis, je ne suis pas sûre qu’écrire à plein temps me convienne: quand un hobby devient un métier, il devient un boulot! Et je n’aime pas le boulot.

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Bref. Mon excuse pour ne pas avoir rendu mes 2 à 3 billets mensuels? Nouveau boulot-retour d’expat-déménagement dans un appartement vide… Oui, rien que çà. J’ai été méga occupée, et je le serai encore a minima jusqu’à fin octobre, date à laquelle je rends mes clés à Dublin (je ne les rends pas vraiment, mais je ne ferai plus d’allers-retours).

Ceci dit, j’ai pris pas mal de notes sur des idées d’articles, donc je reviens avec tout plein d’idées sympathiques à partager ici. Stay tuned!

Bilans, Journal

10 choses à savoir sur moi

Au jeu des 10 choses que tout le monde ne sait pas sur moi, j’ai identifié ces quelques « fun facts ». cela ne changera pas votre vie, mais vous me connaîtrez un (tout petit) peu mieux, si vous appréciez déjà mon blog.

  1. Je suis droitière. Pure droitière, incapable de boire de la main gauche par exemple.
  2. La première langue étrangère à laquelle j’ai été exposée était l’allemand. J’ai grandi dans l’Est de la France. La mairie nous a payé des cours d’allemand en CM1. J’ai ensuite étudié l’Allemand depuis le collège jusqu’à mes études supérieures. J’avais fini avec un bon niveau, hélas, je ne le parle plus du tout.
  3. J’ai eu une rôle de soliste dans un opéra. Entre 9 et 16 ans, j’ai été élève dans différentes écoles de musique. J’ai fait du solfège, de la chorale, de l’instrument. Et parmi toutes ces activités, j’ai décroché un rôle de soliste dans l’Opéra pour enfants de Benjamin Britten, « l’Arche de Noë ». J’ai aussi eu un prix de solfège une année. Mais mes jours musicaux sont loin derrière moi. Je n’avais pas de talent d’instrumentiste et je n’ai pas eu l’opportunité de développer mes qualités de chanteuse. J’aime toujours beaucoup la musique classique.
  4. J’ai un pied sur tous les continents, sauf l’Antarctique. Même si les voyages m’ont lassée ces derniers temps, je suis fière d’avoir pu visiter tous ces pays.
  5. J’ai 2 chats, adoptés dans des refuges. Impossible pour moi d’acheter un animal ou de récupérer un chaton auprès d’un proche. Il était essentiel pour moi de donner une maison à un animal dans le besoin. J’ai donc 2 bébés à 4 pattes, qui me gardent bien occupée.
  6. J’ai appris le russe pendant 2,5 ans et l’italien pendant 3 ans. J’ai une passion pour les langues, même si je parle tellement souvent l’anglais que cela a éclipsé mes autres compétences linguistiques. Mais j’ai parfois des résurgences de russe. Je sais toujours lire le cyrillique, c’est parfois utile.
  7. J’ai fait 2 années de cours de one-man-show et 2 années de cours d’improvisation. L’avantage de vivre à Paris et d’avoir accès à ce type de loisirs. Dans ce cadre, je suis montée sur scène une vingtaine de fois, dont au Point-Virgule et aux Blancs-Manteaux. Je ne sais pas si je reprendrais des cours, un jour. C’était une expérience sympa, mais mon Dieu, tous ces egos à gérer! Les apprentis artistes sont quand même spéciaux. A peine ont-ils mis un pied dans le cours qu’ils se prennent pour Gad Elmaleh ou Florence Foresti. Et le directeur de l’école qui avait une petite tendance à leur laisser croire qu’ils avaient du talent pour leur louer sa salle à prix d’or. La réussite dans ce milieu-là est rare et nécessite énormément de travail et de chance. Ce n’est pas parce qu’on fait rigoler ses potes en soirée qu’on saura faire rire une salle remplie d’inconnus.
  8. Je fabrique mon lait végétal moi-même. J’ai un blender chauffant qui a une fonction « lait végétal ». C’est vraiment zéro déchet! Il suffit de faire tremper les graines (soja, amandes, cajou…) et de lancer la machine. Je stocke dans un bocal en verre au frigo et j’ai toujours du « lait » à la maison!
  9. J’ai le mal de mer. Sur à peu près tous les bateaux. Chaque fois que j’ai fait du snorkeling ou de la plongée, j’ai bien nourri les poissons. Après tout, j’ai un ADN de montagnarde. La mer n’est pas mon élément.
  10. J’ai vécu dans 3 pays anglophones: aux Etats-Unis pour mes études, en Australie dans le cadre d’un Working Holiday Visa raté et plus récemment en Irlande.
Carrière

Pour passer le temps entre 2 entretiens

Une fois n’est pas coutume, je suis en recherche d’emploi. Cela fait partie de la vie et j’ai bon espoir de ne pas rester en recherche d’emploi trop longtemps.

Du coup, j’ai tout le loisir de revoir le contenu de mon blog et de le mettre à jour. Ce blog notes est une agrégation de différents blogs sur différents supports (Blogger, pour ne pas le nommer). Une harmonisation est nécessaire, qui me permet également de faire le ménage dans mes vieux posts, corriger les bugs, l’orthographe etc. Et aussi rectifier mes usages intempestifs de points d’exclamation et des trois petits points. J’en ai vraiment mis à toutes les sauces, ce me semble assez immature.

Présentement, je revis mon séjour en Australie, il y a 10 ans, à une époque où je n’étais ni minimaliste ni végétalienne. Je ne veux pas réécrire mon histoire, ce n’est pas le propos. Ce blog m’aide à prendre conscience de mon cheminement. Il est important de conserver l’historique.

Alors je n’effacerai pas mon post à la gloire de la viande de kangourou. Ce qui compte c’est qu’aujourd’hui je vive en phase avec mes valeurs. Elles ont évolué et c’est juste humain. J’ai néanmoins viré les quelques posts qui ressemblaient trop à un statut Facebook, du style « Je vais à tel endroit, je donnerai de mes nouvelles tel jour ». Ils n’ont pas de valeur pour moi, autant les dégager. Ils ont eu leur utilité, pour que mes proches ne s’inquiètent pas, mais ils devenus obsolètes.

C’est assez étrange de se relire 10 ans après. C’est comme revoir un ami perdu de vue: on le connaît mais il nous échappe.

Journal

Encore une fois mal à mon pays….


Une fois de plus, la sauvagerie a frappé. La France est la terre des Droits de l’Homme, l’attaquer le 14 juillet, alors qu’on célèbre nos Liberté, Egalité, Fraternité, c’est attaquer l’humanité entière.

Je n’ai aucune compassion pour les terroristes. Ils ont perdu leur humanité en ôtant la vie d’innocents.

#PrayforNice #PrayforFrance #PrayfortheWorld

A la maison, Journal, Minimalisme, Solo living

Ne gardez rien pour vos enfants… à moins qu’ils ne vous le demandent explicitement

Wake up call minimaliste!

Dans mes lectures bloguesques, je suis tombée sur cet article (en anglais) qui dit, très fermement: « Chers parents baby boomers, non, vos enfants ne veulent rien récupérer de ce qui vous appartient ». Et que cela n’en fait pas des enfants ingrats, juste des individus qui ont, eux aussi, droit de faire des choix et de prendre des décisions!

Un peu dur à avaler pour une génération, mais évident pour les moins de 40 ans! Leurs parents n’ont de cesse de vouloir leur refourguer leurs meubles, vêtements, vaisselle et autres éléments de décoration.

Cet article a trouvé une résonance particulière chez moi, avec une mère incapable de jeter quoi que ce soit et qui entasse un bordel immonde dont je n’ose prendre la mesure tellement cela me donne la nausée. Mon père ne fait pas mieux avec ses collections en tout genre et qui n’ont aucune valeur pécuniaire, ainsi qu’il l’a appris récemment à ses dépens. L’un comme l’autre s’imagine qu’ils laissent à leurs enfants un quelconque « trésor ». J’ai été très claire avec eux: je ne veux RIEN récupérer. Vraiment rien, pas même les meubles de ma chambre d’adolescente qui m’ont encombrée un temps et que je n’ai pas choisis d’ailleurs. Je n’y attache aucune valeur, ni monétaire, ni sentimentale. Ce ne sont que des objets.

Il y a 6 ans, j’ai mis dans une camionnette toutes mes affaires qui restaient chez eux et j’ai été très claire: c’était l’unique voyage. Malheureusement, ma mère n’a pas joué le jeu et a planqué diverses choses, dans le grenier, la cave, le garage, dans l’armoire de ma sœur… et je n’ai pas pu tout prendre ainsi que je le souhaitais. Bref. J’ai tiré un trait sur ces objets, qui finalement ne me manquent pas. Seules 2 choses m’auraient fait plaisir: récupérer mon blouson en jean d’adolescente et le sweat de mon école. Tant pis. Je les retrouverai peut-être un jour, ensevelis sous tellement d’autres vêtements… J’aurais changé de taille dans tous les sens et ils seront défraîchis, tachés, troués, plus à la bonne taille. Donc finalement, aucun regret.

J’aurais tellement préféré partager des centres d’intérêt avec mes parents, des expériences, des vacances… Plutôt que de les voir obnubilés par leur bazar et m’abandonner chez ma grand-mère à la moindre occasion. Et quand on les écoute, ils ont « fait des sacrifices ».

Ma mère, avec sa baraque de 4 chambres et 160 mètres carrés dont un garage, une cave et un grenier n’a de cesse de se lamenter que « c’est trop petit » pour justifier que ses 2 filles ne viennent jamais la voir. La raison est tout autre, mais bon. Il n’y a que 2 habitants et un chat. Avec mon grand studio de 36 mètres carrés, je lui réponds que ce n’est pas trop petit, c’est juste trop encombré, et bien, elle ne comprend pas! Tout simplement, elle n’imagine pas vider quoi que ce soit (hormis mes souvenirs d’adolescence qui ne lui plaisaient pas). Moi, je suis détachée de çà, ce ne sont que des objets. L’essentiel n’est pas d’avoir un service en porcelaine ou de conserver toute la layette de ses 3 enfants…

Si l’émission « C’est du propre » passait dans cette baraque, elle aurait la nausée. Quant à « un trésor dans votre maison », elle serait très déçue, car rien n’a la moindre valeur! Il parait que la mode est un éternel recommencement, mais la taille qu’on fait quand elle revient n’est pas la même et surtout, les vêtements ne sont plus faits pour durer. Soyons honnêtes, chez mes parents, c’est plutôt « la Halle aux vêtements » que Chanel. Mais ma mère ne jetterait pour rien au monde ses frusques. Comme si elle allait remonter le temps, perdre 25 kilos et porter à nouveau des minijupes. Pathétique. Et je fais 10 cm de plus qu’elle, donc aucun de ses vêtements ne me va, ce qu’elle n’a toujours pas compris, alors que j’ai fini ma croissance il y a plus de 20 ans.

En conclusion, si vous êtes de cette sorte de personne qui s’imaginent que leurs enfants vont récupérer leur armoire normande (mes parents ont imaginé me refourguer leur bibliothèque vitrine couleur acajou de 2 mètres de long alors que j’habitais un studio parisien au 4ème sans ascenseur…), soyez VRAIMENT généreux, laissez vos enfants choisir. S’ils veulent quoi ce soit, ils vous le feront savoir. S’ils ne montrent aucun intérêt pour vos babioles, c’est juste normal, et humain. Pourquoi auraient-ils les mêmes goûts que vous? Pourquoi prendriez-vous le droit de les encombrer de vos affaires?

Transmettez leur vos valeurs, partagez avec eux des souvenirs inoubliables… plutôt qu’une théière de grand mère ou une collection de livres de poche jaunis.

 
 
 
Journal

Les objectifs de mon projet

Mais pourquoi je me casse le cul à vendre mes affaires, trier, recycler, trouver des alternatives? C’est vrai, çà. Rien ne m’oblige à m’éloigner du chemin consumériste de tout un chacun. La maison avec pelouse, monospace et labrador, les placards partout, la cuisine à îlot, l’écran plat gigantesque… Tout çà devrait me faire rêver, mais c’est plutôt l’angoisse qui m’étreint quand je pense à ce style de vie-là. Je n’ai pas envie d’être à longueur de temps chez moi, à m’occuper d’un jardin, entretenir une maison, y faire le ménage, rangement et de penser à l’organisation globale du truc. Pas envie d’être prisonnière d’un mode de vie « toujours plus ».
 
Moi, j’ai envie de voyager, de voir du pays, de découvrir des nouvelles choses, de passer mes week-ends à l’étranger et non dans mon jardin.
 
Voilà, c’est déjà le premier objectif du projet « Moi en mieux »: dégager suffisamment de temps et d’argent pour voyager plus. Cela implique donc de réduire mes dépenses courantes et de me simplifier l’existence. A l’heure actuelle (et quand je travaille), mes weekends sont consacrés à mon cours de théâtre (que j’arrête par lassitude à la fin de l’année scolaire), à mes courses, à mon ménage, parfois à mes amis… le dimanche soir arrive tellement vite que je n’ai pas le temps de voir passer le weekend qu’il faut déjà se relancer dans la semaine. Et le temps passe vite ainsi, en mode « hamster dans sa roue ».
 
Par ailleurs, j’aime beaucoup écrire, mais j’ai du mal à trouver le temps et la motivation de finaliser un projet. Finalement, ce blog est un ersatz de mes projets à finaliser.
 
Voilà, voyager et écrire sont 2 de mes objectifs. J’en ai un autre, qui me tient aussi à cœur: être en pleine forme, c’est à dire m’alimenter correctement, faire du sport, ne pas être fatiguée et être en bonne santé. C’est un objectif difficile, car il ne dépend pas que de moi. J’aurais des horaires décents (là encore, quand je travaille), je pourrais davantage me trouver des plages horaires disponibles pour faire du sport et du yoga, mais quand on part de chez soi de 8 heures du matin à 8 heures du soir, c’est mission impossible.
 
Donc, c’est un troisième objectif que je veux avoir à l’esprit, sans pour autant trop me mettre la pression.