A la maison, Alimentation, Bilans, Défis, Minimalisme, Santé, Solo living

Bilan du challenge désencombrement de l’équipement de cuisine

Force était de constater que ma volonté de perdre du poids, et donc de cuisiner sainement, m’a fait faire des achats pour ma cuisine. Puisqu’une grande partie de la réponse au surpoids est dans l’assiette, j’ai eu à cœur de m’équiper correctement afin de pouvoir préparer tout ce dont j’ai besoin pour atteindre mon objectif. L’excuse rêvée pour faire du shopping compulsif.

Mais les gadgets, c’est comme les sucreries, il faut les limiter. Mon challenge de ce mois de janvier 2021 était donc de faire faire une cure minceur à mes placards. J’ai donc débarrassé 59 bidules de cuisine et je n’ai gardé que les outils préférés (je crois que je peux encore faire davantage de tri, mais je referai le bilan dans quelques mois).

Voici ce qu’il reste après tri
J’ai encore largement de quoi faire ! Aucun risque que ce que j’ai débarrassé me manque !

J’ai donc donné à la ressourcerie. J’ai également mis en vente des récipients plastique pour pique niques et autres lunchbox inutilisés sur Vinted.

Des doublons et des objets dont je ne me servais pas, ou pas suffisamment pour justifier la place prise dans mes tiroirs et placards

Cela fait du bien, tout ce tri!

Et vous, avez-vous des placards de cuisine remplis comme les miens ? Voulez-vous faire du vide ?

Garde-robe, Perte de poids, Santé

Ajustements: garde-robe, régime

Mon challenge cagnotte garde-robe marche très bien, je pense même que j’ai vu trop grand ! J’en suis à plus de 1500€ de ventes, je ne vois même pas comment j’arriverai à dépenser tout ça. La perte de poids est en revanche au point mort, à cause d’un problème de santé, qui impacte aussi ma garde-robe.

Il y a quelques semaines, on m’a enlevé un kyste au niveau de la thyroïde. Résultat : la moitié de cette glande a dû être enlevée et je me retrouve avec une cicatrice à la base du cou et un traitement hormonal de longue durée.

Je dois protéger la cicatrice du soleil donc je crème tous les jours et je porte des vêtements suffisamment couvrants. Hélas, j’ai beaucoup de cols V et pas beaucoup de cols roulés. J’ai donc fait une dérogation à ma politique shopping, afin de compléter ma garde-robe. Pour faire bonne mesure, j’ai mis en vente des vêtements que je ne porterai durablement plus à cause de la cicatrice.

Si je la couvre, c’est surtout pour qu’elle évolue bien. C’est aussi pour couper court aux questions d’autrui. Le kyste était bénin, mais je n’ai pas envie de raconter les détails de mon opération aux curieux.

Pour être honnête, j’avais bon espoir de pouvoir vivre sans encombres avec une moitié de thyroïde. Un peu comme les personnes qui vivent avec un seul rein. Hélas, je dois passer par une phase médicamenteuse en support. Il n’est pas simple de trouver le bon dosage et actuellement, j’ai des symptômes d’hypothyroïdie. La question de la perte de poids est passée au second plan. Je dois d’abord stabiliser mes hormones.

Je suis une croyante fervente du régime alimentaire comme la première médecine, donc j’ai regardé ce que je pouvais faire pour aider ma fonction hormonale thyroïdienne. Il semblerait que réduire le gluten puisse avoir un effet bénéfique. Cela fait quelques années que je suspecte être sensible au gluten, notamment après avoir été bien dérangée gastriquement à mon retour de Mongolie (alimentation locale naturellement sans blé) et avoir les sinus encombrés constamment.

Donc, je vais adapter mon alimentation et espérer pouvoir prendre soin de ma santé sans la béquille du médicament, à terme. Honnêtement, en ce moment, je suis à plat, et j’ai du mal à me secouer. La saison automnale et la grisaille n’aident pas non plus à me redonner de l’énergie.

Et vous, avez-vous fait face à des problèmes de santé vous ayant fait changer de garde-robe et de régime ?

A la maison, Perte de poids, Santé, Solo living

Le challenge d’octobre 2020: vider les réserves de nourriture

Alors que 2020 nous a fait vivre une période de confinement et que pour la première fois de ma vie, j’ai fait l’expérience de « panic buying », j’ai regardé d’un air désabusé l’état de mes stocks de nourriture. C’est clairement un problème de riches, mais mes placards débordent de produits, un peu comme ma salle de bains il y a quelques années. J’ai vaincu le trop-plein de cosmétiques, la penderie qui déborde, je pense que je suis capable d’atteindre le même résultat avec la bouffe: réduire les stocks au minimum vital, avec uniquement des produits que j’aime.

Dans mon garde-manger, rien n’a été acheté avant juillet 2019 (date de mon emménagement dans mon logement actuel) ou presque (ce paquet toujours pas ouvert de farine de coco acheté cher en Irlande). Dans mon éthique de minimaliste, j’essaye de ne pas succomber à toutes les tentations mises au point par les services marketing, que ce soit en ligne ou dans un magasin physique. J’ai concocté une liste de courses sur une application mobile (j’utilise Trello) et je fais tout pour m’y tenir. Les seules choses que j’achète hors liste sont des fruits et légumes de saison, qui seraient à un prix abordable en magasin. Mon objectif est de ne pas faire d’autres extras.

Cupboard goals, if that’s a thing

Je ne désespère pas de déménager dans quelques mois et je souhaite minimiser le volume de choses à empaqueter. Malheureusement pour moi, il y a beaucoup de bazar dans mon placard à nourriture et il est impératif que je cuisine les fonds de placards et que je ne réencombre pas, afin de faire de la place pour ce que j’utilise vraiment souvent et réduire le volume du fond de roulement alimentaire.

D’où ce challenge du mois: consommer ce qui traîne dans les placards et qui ne m’est pas utile (doublon, produit ne faisant pas partie de ma liste de courses usuelle…)

Un échantillon du contenu de mes placards, que je tente de rationaliser depuis des mois

J’ai sélectionné les 10 produits ci-dessus en début de mois, avec l’objectif de les consommer partiellement ou en totalité. Plus facile avec la petite boîte de pois edamame qu’avec le bocal de poivrons jaunes piquants.

Les premiers produits consommés, bon débarras !

Il y a des produits plus évidents que d’autres à « passer »: ce qui demande peu de préparation et qui se cuisine en grande quantité.

J’ai au final vidé quelques autres produits en plus de ceux initialement retenus:

  • paquet d’algues nori (je suis une quiche pour rouler des makis, pourquoi est-ce que je m’obstine?)
  • pot de tahin (j’ai mis un an à en venir à bout, je ne fais pas de houmous si souvent que çà)
  • Poudre de maca
  • davantage de nouilles de haricots mungo
  • Du psyllium (je ne sais pas pourquoi j’ai acheté çà !)
  • Un paquet de lentilles vertes.
Note pour plus tard : la poudre n’est pas de la nourriture !
Pourquoi j’ai acheté du psyllium ? Aucune idée !
Bilan fin de moi : la polenta ne m’a pas inspirée

Et vous, avez-vous des produits à rotation lente dans vos placards? Etes-vous tentés par un défi « je consomme toute la nourriture de mes placards »?

A la maison, Alimentation, Santé

Les chaînes Youtube vegan que je suis

Voici plusieurs années que je m’intéresse à des chaînes Youtube sur le thème du véganisme. Vous trouverez ci-dessous mes chaînes préférées, plus sur le thème de la cuisine que de l’éthique, quoique de temps en temps, ces chaînes abordent des thèmes non alimentaires.

Peut-être découvrirez-vous de nouveaux contenus inspirants.

Photo de Jean van der Meulen sur Pexels.com

La publiée : Alice Esméralda

Organisée et stylée

J’aime: un visuel soigné, des recettes sympas, du contenu sur le matériel de cuisine, les techniques. C’est une bonne chaîne pour découvrir la cuisine végétalienne.

J’aime moins: le contenu sponsorisé. Après, je comprends que son blog soit monétisé et qu’elle a besoin d’en vivre. Elle est tout à transparente sur ce qui est sponsorisé de ce qui ne l’est pas. Parfois, il y a aussi des ingrédients difficiles à trouver. Mais nous ne sommes pas égaux sur l’approvisionnement en produits alimentaires.

La familiale: Le cul de poule

après çà, on n’a plus faim!

J’aime : les recettes accessibles, les ingrédients faciles à trouver, l’humour de Mélanie

J’aime moins : le côté familial des recettes et donc les quantités gargantuesques des recettes. Forcément, elle a 3 enfants et un jardin. Pas toujours pertinent pour une solo comme moi vivant en appartement. J’apprends quand même des trucs. Mais son repas du soir, c’est du batch cooking pour moi!

L’inspiration mexicaine : Lloyd Lang

miam miam

J’aime : des recettes gaies et colorées, une jolie présentation qui donne envie.

J’aime moins : l’inspiration mexicaine fait que certains ingrédients sont difficiles à trouver !

La militante : la petite Okara

exemple de vidéo spéciale « étudiant »

J’aime : les recettes pour étudiants avec les ingrédients et le matériel idoines, les recettes de tous les jours, l’humour de Marion, son ton bienveillant même si militant.

J’aime moins : des recettes parfois un peu longues et trop élaborées pour moi. Je préfère de loin son contenu pour « étudiant ».

Le cuistot pro: la cuisine de Jean-Philippe

Jean-Philippe nous parle épicerie

J’aime : les recettes véganisées de grands classiques de la cuisine, l’humour de Jean-Philippe et sa touche masculine. Son côté québécois.

J’aime moins : les mots en québécois que l’on doit parfois traduire en français métropolitain. Certains ingrédients sont également difficiles à trouver de ce côté de l’Atlantique.

La petit budget : Mûre et noisettes

J’aime : ses meal prep et ses défis « petit budget » ou « bio » accessibles. Elle détaille bien les aspects budgétaires et son organisation. Idéal pour trouver de l’inspiration pour cuisiner les restes.

J’aime moins : elle a fait le choix d’un équipement de cuisine très minimaliste et la voir cuisiner dans un bol ébréché me fend le cœur. Elle ne détaille pas trop les quantités donc c’est « à l’oeil ». Pas simple de répliquer ses recettes.

Si vous maîtrisez l’anglais, je vous recommande également: Pick up limes

A la maison, Alimentation, Journal, Minimalisme

Mon placard et mon frigo idéaux de minimaliste – mise à jour 2017

Ayant débuté des démarches pour aller vers plus de simplicité dans ma vie il y a environ 3 ans, je peux aujourd’hui mettre à jour certains « vieux » articles comme celui relatif à mon placard et frigo idéaux, initialement publié en avril 2014. Je dois dire qu’il y a eu de l’évolution.

 

« Dans le cadre de ma transition vers un mode de vie plus épuré, plus simple et plus pratique, il était important pour moi de faire le vide dans mon placard et mon frigo et de ne garder que l’essentiel. Mon historique familial fait que j’ai une tendance déraisonnable à stocker alors même que je me rends bien compte que ce stock ne bouge pas beaucoup et que je consomme très rapidement les aliments que j’aime et hyper rarement ceux que j’affectionne moins. Du coup, je laisse périmer des petits pois et ensuite je jette la boîte de conserve. Quel gâchis, il était temps que je réagisse sainement et sans me culpabiliser. »


Commentaire 2017: je ne jette pas de boîtes de conserve. leur date d’utilisation est quasi infinie. Surtout, je n’en achète plus, car leur revêtement contient fréquemment du BPA, perturbateur endocrinien bien connu hélas. De plus en plus, je m’oriente vers du zéro déchet: achat en vrac sans emballage et stockage en bocal en verre.

 

« Petit rappel, je suis végétarienne, donc je ne consomme pas de viande, de poisson, de fruits de mer, de gélatine ni de présure animale. Je consomme en revanche des sous-produits animaux tels que fromages, laitages et œufs. Pour des motifs éthiques et de santé, j’évite l’huile de palme. »
 
Commentaire 2017: pas de changement de philosophie. Je consomme de moins en moins de laitages en général et je tache de consommer des œufs pondus par des poules qui ont vu la lumière du jour, et le plus bio possible. Certes, c’est un budget mais je ne transigerai pas.
 
 
Dans mon placard, j’ai besoin de:
– huile d’olive
– vinaigre balsamique
– sel
– épices
un paquet de pâtes Commentaire 2017: j’essaye d’acheter en vrac et de stocker en bocal
un paquet de lentilles Commentaire 2017: j’essaye d’acheter en vrac et de stocker en bocal
– de la purée d’oléagineux Commentaire 2017:toujours de la cacahuète + une autre variété: cajou ou tahin ou noisette
– du muesli Commentaire 2017: j’essaye d’acheter en vrac et de stocker en bocal
– de la sauce tomate
une boîte de haricots rouges à la tomate Commentaire 2017:pas de boîte de conserve chez moi. J’achète sec et je fais cuire. Certes, çà prend plus de temps mais au moins, c’est sain.
– de la ratatouille ou des raviolis végétariens
du sirop d’agave Commentaire 2017: je tends à préférer le sucre de coco
– de la tartinade végétale (courgette, aubergines, artichauts ou autres)
– du thé vert

 



Dans mon frigo, je me dois d’avoir:
– du lait végétal (amande, avoine ou châtaigne)
– des olives vertes dénoyautées
– des cornichons
– du citron
des sojasuns Commentaire 2017: j’essaye de ne pas acheter de nourriture emballée dans du plastique non recyclable. Les yaourts au soja ont donc été sacrifiés sur l’autel du zéro déchet.
– des fruits
– des légumes
une bière Commentaire 2017: c’est devenu un achat très occasionnel
– de la sauce soja
du fromage de chèvre frais Commentaire 2017: c’est devenu un achat très occasionnel
 
Commentaire 2017: mes nouvelles habitudes de consommation font que je pourrais presque vivre sans réfrigérateur. Le congélateur m’est beaucoup plus utile, puisque j’y conserve des plats « fait maison ».
 
Le but de cet inventaire est de toujours manger frais et de saison et que le stock ait une rotation tellement rapide qu’aucun aliment ne puisse se périmer. Habitant à 5 mètres d’un Franprix ayant de larges horaires d’ouverture, pas de risque que je meure de faim! et puis, n’avoir aucun stock va m’inciter à être créative et à faire les courses au coup par coup et non de me laisser bercer par l’illusion que mon placard est plein et que je n’aurais pas à réfléchir pour préparer mes repas.
 
Objectif: zéro fringale, zéro gâchis!
 
Commentaire 2017: j’ai déménagé, et le Franprix est plus loin, à 2 minutes à pied. Et j’ai un Naturalia dans mon pâté de maison. Aucune raison de stocker davantage. 

 

Mes placards ne sont pas encore au niveau « zéro déchet » que je souhaite, mais les stocks baissent et les produits sont remplacés par les alternatives les plus saines possibles. 

Bilans, Minimalisme

Bilan des vacances côté minimalisme…

Août-septembre 2015:
Location d’un studio à la montagne, avec le chat, pour cause de cure thermale pendant 3 semaines. Ici il n’y a que l’essentiel et c’est largement suffisant!
Je me suis recentrée sur mes envies profondes: retrouver une certaine forme physique, adopter une meilleure hygiène de vie, simplifier mon mode de vie. Et j’ai bien pris conscience que je ne m’étais servie que de la moitié de ce que j’avais emmené. Les machines à laver sont accessibles partout en France. Comme je partais en voiture, je me suis un peu lâchée. Mais que c’est pénible de faire des aller-retour pour trimballer des choses dont on ne se sert pas.
 
Des choses que je voulais acheter, mais que je n’ai finalement pas achetées:
– des bières, des gaufres et tout autre aliment ne rentrant pas mes préconisations médicales pour perdre du poids – enjeu essentiel de ce séjour
– des souvenirs, car je sais bien que je n’en ferais rien chez moi. Je me contente de quelques produits régionaux périssables que j’offrirais à mon retour et de mes photos à partager sur Facebook.
 
La Wish List (en gras, ce que j’ai trouvé ce mois-ci – en italique, ce que j’ai rajouté)
– pantalons en lin pour l’été (2016)
– des produits ménagers plus écologiques (blanc de Meudon, terre de Sommières…)
– une gourde en inox (matériau durable) Laken (fabriquée en Espagne et non en Chine)
– un cuit-vapeur en inox (celui que j’avais acheté il y a 10 ans et qui était en plastoc me manque… C’est tellement pratique pour les pâtes, les œufs et les légumineuses)
– une fois atteint le poids de forme: gros craquage fashion en vue. Sans doute pas avant janvier. Cool, y aura les soldes!

 

 
Rubrique entrées/sorties (acheté/récupéré/donné/recyclé…)
 
In:
– une paire de tongs en plastique pour la cure, elles sont bien costaudes, donc je pourrais les réutiliser sans problème
– une paire de bottines sans cuir pour l’automne parisien, noir et léopard
– du tofu, à profusion, avec un gros faible pour le tofu fumé
– du matériel de sport (cf article précédent)
– des produits savoyards, qui ont été consommés sur place ou qui seront offerts (tant qu’à faire, c’est mieux de consommer local et ce n’est pas forcément plus cher)
 
 
Out:
– des provisions liquidées de chez moi (pas autant que je l’aurais voulu
– des cosmétiques (comme d’habitude)
– un maillot de bain noir distendu (acheté l’année dernière pourtant)
– un jean bleu, usé à l’entrejambe
– un jean slim noir, tout râpé aux cuisses (mais surtout, devenu trop large). Je l’adorais, mais je lui dis « bye bye »!
 
 
Rubrique économie de partage (emprunté/prêté/loué/mis à la disposition/partagé)
–  un trajet Savoie-Paris (covoiturage sur 2 segments)
–  j’ai prêté une brosse pour racler les poils de chat à la dame qui gère mon studio, elle en a été ravie!
– appareil photo spécial selfie, emprunté à ma sœur (pratique quand on est seul en voyage et sans perche à selfie)
– prêté à ma sœur pour ses voyages: un sac de randonnée 38L, une gourde, un pull technique
 
 
Quelque chose que j’ai fait et dont je suis fière:
– déjà avoir fait la démarche de me dire que j’avais un problème de poids: mon poids.
– avoir fait une activité sportive tous les jours
– mes 10000 pas quotidiens! tous les jours, sans problème et même plus quand je partais en randonnée.
– Relire mon blog pour corriger les fautes de frappe ou clarifier certains points.
 
 
Perte de poids, Santé

Le bloc-notes de ma cure thermale

Ci-dessous, toutes les informations qui ont été validées pendant ma cure. Histoire de faire des piqûres de rappel une fois rentrée à la maison.

 
– La prise de poids est multifactorielle ( sédentarité, nourriture inadaptée, stress…)
 

– L’obésité est une maladie chronique (c’est pour toute la vie!!!!) pour limiter les conséquences, un amaigrissement de 5 à 10% suffit.
 

– Les risques clairement associés: Cancers (sein, colon, endomètre, prostate), Diabète de type 2, Dyslipidémie, Hypertension artérielle, apnées du sommeil, arthrose, hernie hiatale, lithiase biliaire… MIAM MIAM!!!!
 

Une perte de poids durable n’est pas rapide. Voilà, c’est dit. Si on perd 15 kilos en 3 mois, on risque de les reprendre aussi sec. Les médecins thermaux considèrent que leur patients ont réussi quand ils ne prennent pas davantage de poids. Le grand succès concerne 3% des patients, qui maintiennent une perte de 6 kilos sur 14 mois. (nous parlons de personnes en surpoids, pas de personne ayant un IMC normal).
Je rêvais de perdre 5 kilos en 3 semaines, et bien, non seulement ce ne sera pas le cas, mais en plus, ce ne serait pas souhaitable dans mon cas (je ne suis pas obèse). Pour perdre durablement du poids, il faut 3 facteurs-clés de succès: suivi alimentaire, activités physiques régulières, soutien psychologique!
 

l’IMC a été créé par les assureurs, qui ont à cœur, comme chacun sait, de calculer des risques. Avoir un IMC en dehors des « normes » est un effet statistique. On peut être en excellente santé avec un IMC au delà de 30, mais les probabilités sont immenses que l’on ait une pathologie majeure.
 
– l’IMC varie selon le sexe, l’âge et la géographie. Au delà de 60 ans, la normalité pour une femme se situe entre 22 et 27.
 

Chacun a un microbiote intestinal qui lui est propre (et là, je comprends enfin pourquoi je n’ai pas la tourista et pourquoi je grossis quand je suis à l’étranger: je ne suis pas équipée pour digérer la nourriture locale). Et on ne peut pas le modifier.
 

Pour l’activité physique, il est préconisé de:
  1. ne pas en faire à jeun
  2. ne pas en faire avant de se coucher (laisser 2 heures entre l’activité et le coucher)
  3. l’idéal est de faire une séance tous les 2 jours (dans le cadre d’une perte graisseuse)
  4. l’idéal est d’enchaîner 45 minutes de cardio + 30 minutes de renforcement musculaire + 15 minutes d’étirements
  5. fractionner son repas avant et après le sport (par exemple à midi)
 
– Quand on est invité:
  1. faire une collation protéinée avant de venir
  2. éliminer la matière grasse du repas avant l’invitation
  3. ne pas grignoter du pain
  4. boire un verre d’alcool au maximum
  5. manger lentement, bien mastiquer, boire de l’eau
  6. en phase d’amaigrissement: une invitation tous les 15 jours maximum!
  7. si l’apport calorique a été trop important: compenser avec l’activité physique
  8. au restaurant japonais: 1 salade de chou + 6 à 8 pièces de makis/sushis (rajouter laitage et fruit plus tard dans la journée)
 – Quand on invite:
  1. squeezer l’entrée s’il y a eu un apéro
  2. le lait de coco est équivalent à de la crème fraîche à 15%
  3. faire des desserts légers (exemple: gratin de fruits, infusions de fleurs)
  4. privilégier les doses individuelles
  5. pâte brisée maison pour préparation salée: 125 grammes de farine + 15 g d’huile d’olive + 15 g d’huile de colza
  6. pâte brisée maison pour préparation sucrée: 125 grammes de farine + 30 g d’huile de colza 
 
Faits généraux sur la diététique
  1. Quand on perd du poids, on perd à la fois de la masse grasse et de la masse maigre (mais si le régime est contrôlé, on perd moins de masse maigre en proportion)
  2. Attention aux régimes trop basses calories: affaiblissent le métabolisme, augmentent les carences et induisent possiblement des troubles du comportement alimentaire (donc manger à sa faim est essentiel)
  3. Pas d’interdit alimentaire; le programme alimentaire doit être personnalisé
  4. l’estomac peut se distendre de 1,5 à 3,5 litres
  5. le sirop d’agave est trop riche en fructose
  6. le Schweppes contient autant de sucres que du soda classique et du jus de fruits
  7. la masse musculaire de la femme diminue dès 30 ans (à moins de s’entretenir)
  8. le lait écrémé est dépourvue de vitamines A et D, donc privilégier le lait demi-écrémé
 
Cuisiner
privilégier les huiles suivantes: olive, colza, noix, noisette.
ne pas chauffer l’huile de noix
équilibrer les repas sur la journée


 
 
Alimentation, Perte de poids, Santé

Moins de sucre, plus de liberté!

Dans la série « émissions de chômeurs », ces programmes qu’on regarde car ils passent en pleine journée, j’ai été assez choquée par une émission sur le sucre. Les enseignements? Le sucre, comme le sel ou l’huile de palme est présent partout. Et c’est une drogue. Les industriels ont la tentation d’en mettre partout, car ils savent bien que rajouter un peu de sucre (çà marche même avec des édulcorants bien chimiques!), c’est pas cher et çà peut rapporter une cohorte de consommateurs qui développent une addiction plus ou moins sévère.
J’ai pu le constater à titre personnel. J’ai le malheur d’être un « bec sucré ». Très difficile pour moi de résister à la tentation d’un gâteau ou d’un bonbon. Plus jeune, j’étais absolument accro. Je ne fume pas, je ne bois pas plus que çà, mais le sucre, çà… Je ne me suis sevrée des bonbecs qu’en devenant végétarienne. Comme ces douceurs sont bourrées de gélatine porcine (débris d’os, de peau et d’on ne sait trop quoi d’autre), cela m’a vaccinée direct. Pour autant, je n’ai pas constaté d’effet sur ma ligne. Car je n’ai pas trouvé de gélatine dans les biscuits. Bref. Résister à ces calories vides de nutriments mais mais remplies de décompression m’est difficile. Je cuisine de plus en plus, pour bien maîtriser ce que j’ingère. Plus par souci sanitaire qu’esthétique. Il n’y a pas d’indication nutritionnelle sur le fait maison. Comment savoir si j’ai la main lourde, ou pas?
Je dois me faire confiance et respecter mes préceptes végétariens, minimalistes et équilibrés: jamais de plat préparé, très peu de sucres raffinés, pas d’achat intempestifs de saloperies qui me réconfortent à peine 5 minutes. Vive l’indépendance, vive la liberté!