Voyages

Bye-bye Australia!

Mardi 13 janvier au matin: je quitte Sydney et l’Australie, direction Singapour.
Je serais à mi-chemin entre Sydney et la maison et j’ai décidé de passer quelques jours là-bas. Finalement, l’Asie, je ne connais pas tant que çà, alors autant profiter du billet d’avion pour faire un stop! On n’est pas tous les jours à Singapour.

Retour en France le 16 janvier 2009!

Si je retournerais en Australie? Peut-être… Mais j’aurais quelque chose à y faire!


Voyages

Derniers jours à Sydney – Manly

Ici, c’est l’été, il fait beau et chaud. Peut-être même un peu trop chaud!

Pour mes derniers jours à Sydney, je me suis baladée dans les coins de la ville que je n’ai pas eu l’occasion de visiter avant.

Manly Beach, une banlieue résidentielle à laquelle on accède par bateau, ce qui change du RER. Il y a des surfeuses sur le sable…des familles qui lézardentMais que fait le sapin au milieu des palmiers

Culture, Voyages

Australia, un film local

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Avantage de vivre en Australie: on peut voir le film « Australia » en avant-première mondiale, c’est à dire dès le 24 novembre, et non le 24 décembre comme en France.

J’ai profité d’un après-midi avec un temps maussade et imprévisible sur Hobart pour aller voir le film. Un très beau film. J’avais lu des critiques mi-figue mi-raisin, comme quoi le scénario était un peu faiblard et le film trop long.

Et bien moi, je n’ai pas trouvé. Evidemment, le style très théâtral et onirique de Baz Luhrmann est bien présent, car cela reste un film d’auteur, même à gros budget. Je me suis laissé prendre par l’histoire, certes très classique et bien-pensante. C’est vraiment un film à voir sur grand écran, pour admirer les paysages du Nord de l’Australie, tantôt désertiques, tantôt humides. Je n’ai pas trouvé le film trop long, il faut quand même faire justice au film et à la complexité qu’il traite: une classique histoire d’amour, un parcours initiatique pour s’approprier des rites ancestraux, une adoption, une histoire de complot et une vengeance, et là-dessus, un épisode de la Seconde Guerre Mondiale et le drame des Générations Volées d’enfants aborigènes ou de sang mêlé… 2 heures et demie, cela me semble honnête, ce n’est pas une de ses comédies romantiques calibrées à 1H30 ou un film d’action de 1H50.

Seul reproche: Nicole Kidman est tellement maigre qu’elle en est irréelle. Son alchimie avec Hugh Jackman n’est pas 100% convaincante, mais lui est superbe: athlétique, rugueux, un peu tourmenté, peut-être moins subtil qu’un Clatk Gable en Rhett Butler. Il joue un cow-boy et non un homme du monde, sa rudesse est donc légitime. Les scènes apocalyptiques du film ne sont pas sans rappeler « Autant en emporte le vent », le chassé-croisé amoureux en moins. Nicole Kidman n’a cependant pas le piquant d’une Scarlett O’Hara/Vivien Leigh.

Le personnage de l’enfant de sang-mêlé a un peu de Harry Potter en lui et est tout à fait crédible. Pas sûr cependant que l’acteur qui le joue ait un grand avenir, étant quand même très typé.

Je pense que je n’ai pas compris toutes les subtilités du film, accent australien oblige, mais j’ai vraiment apprécié les paysages d’une Australie que je ne connais pas, à l’exact opposé de celle qui m’est désormais familière.

Culture, Voyages

A night at the Opera

Parfois les rêves n’ont pas de prix… Heureusement pour tout le reste, il y a Mastercard. J’ai toujours rêvé d’aller voir un ballet à l’Opéra Garnier. Mais c’est très cher (minimum 90€ la place) et il faut s’y prendre des mois à l’avance (et encore, c’est complet très, très vite).

J’ai donc profité de l’opportunité d’être à Sydney, la ville qui abrite le plus célèbre opéra du monde, l’icône de la ville. J’ai eu, dans l’après-midi, une place pour le ballet donné le soir-même, « Manon », d’après Manon Lescaut, un ballet de Kenneth MacMillan sur une musique de Jules Massenet.

Contre toute attente, j’ai eu une très bonne place, au 7ème rang et au centre. Pas donnée: 145 AU$ (74€), mais c’était la catégorie la plus chère. Je crois que j’ai eu de la chance, parce que la salle était blindée… Evidemment, il y avait 80% de femmes et 80% de seniors dans l’assemblée. Le ballet n’intéresse pas les jeunes? Ou alors, c’est trop cher?

Bref. Je suis très contente d’avoir pu saisir l’occasion de réaliser 2 rêves en même temps: aller dans l’Opéra de Sydney, et aller voir un vrai ballet. L’occasion pour moi de me pomponner un peu, parce qu’en tant que backpacker, j’ai oublié ce qu’était un rouge à lèvres.

Le ballet était magnifique, avec un vrai orchestre, et au moins 30 danseurs sur scène. Très beaux costumes de la France du XVIIIème siècle. 2 heures d’un très beau spectacle.

Petite critique: mais que font des danseurs asiatiques dans un ballet qui se déroule en France?

Culture, Voyages

Sydney Christmas Parade

C’est très anglo-saxon, et on se croirait à Disneyland… Après Melbourne il y a 2 semaines, c’est au tour de Sydney d’accueillir dans ses rues une Parade de Noël.

En quoi cela consiste-t-il? C’est un défilé assez hétéroclite, à moitié caravane du Tour de France, à moitié fête de village. Sont réprésentés, en vrac, des marques (Blackberry, David Jones…), des « charities », des offices du tourisme (Incredible India, Philippines) ou encore des écoles de danse et, plus pittoresque encore, une amicale Star Wars. Le défilé se fait à pied ou sur des chars. Les différents intervenants manipulent une fois sur deux de gigantesques ballons.

C’est en tout cas très populaire, à en juger par la foule agglutinée contre les barrières, les gamins au premier rang. Pourtant, bien peu de choses ont été distribuées, à peine des bonbons. Le Père Noël, juché sur son traîneau a, bien entendu, fermé le cortège.

Pour ma part, célébrer Noël alors qu’il fait 26°C et grand soleil, c’est assez inédit.

Carrière, Journal, Voyages

J’ai comme un doute.

Le marché de l’emploi ne me semble pas très dynamique. Merci le Credit Crunch!

Je vois les mêmes offres publiées toutes les semaines. Je n’envoie ma candidature que lorsque je colle au profil recherché et je n’ai, au mieux, qu’un refus poli, et au pire, aucun retour.

Je tâche de maintenir un contact avec mes job agencies et, au mieux, je reçois un mail me disant « Désolé, on n’a rien » et au pire, je laisse un message sur une boîte vocale. Et on ne me rappelle pas.

Le climat n’est pas propice aux gens comme moi. Je ne cherche pas de la cueillette de fruits, ni un boulot de serveuse. Quel est l’intérêt sur mon CV de mettre des petits boulots? OK, on peut dire que c’est alimentaire, mais qu’est-ce qu’on y apprend? Autant laisser un trou sur le CV et dire qu’on a a fait un grand voyage, ce qui est vrai, au passage.

Revenir en France en disant « pendant un an, j’ai fait du surf, et j’ai cueilli des bananes, mais c’était génial, quelle ouverture culturelle! », je ne suis pas sûre que ce soit plus vendeur que « j’ai sillonné le pays pendant 6 mois, à la découverte de nouveaux horizons ».

Alors, bosser ou pas? ça commence à me fatiguer de me faire jeter. La légende veut que les Australiens soient super friendly. J’ai tendance à les trouver un peu superficiels et hypocrites. Le choc culturel, sans doute.

Voyages

Mon immeuble

Après avoir passé une dizaine de jours dans une auberge de jeunesse et enchaîné les dormmates allemandes, j’ai mon petit coin à moi dans une grande Tour de Sydney, la World Tower. C’est un grand immeuble à usage mixte: résidentiel et commercial.

Pour synthétiser, j’ai accès à des prestations très sympathiques, telle qu’une piscine avec spa, sauna et salle de sport. Évidemment, il y a des ascenseurs.

Je suis dans un des niveaux les moins élevés pour les habitants: 18. A mon avis, pas le 18ème étage… Il y a un centre commercial juste en bas et le pâté de maisons a été baptisé le « World Square ». Très facile à trouver sur une carte, et l’avantage, c’est qu’on voit la tour de loin, car c’est une des plus hautes (dans les 56 étages, si je ne me trompe pas). C’est haut comme la Tour Montparnasse, mais ici, ils n’ont pas peur des gratte-ciel!

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Il a neigé sur…

… les Blue Mountains, à une heure de route de Sydney!

« On relevait 15°C sur Sydney aujourd’hui, et aux alentours de 2°c à 1000 mètres d’altitude. Les services météo ont rajouté n’avoir observé seulement 5 fois des chutes de neige au mois d’Octobre durant les 50 dernières années. Ces températures presque hivernales ne devraient pas perdurer, et on annonce déjà le retour d’un temps plus doux pour la fin de semaine. »

Quand je disais qu’il faisait froid… Rappelons toutefois qu’octobre ici est l’équivalent du mois d’avril dans l’Hémisphère Nord. Il n’est pas rare qu’il neige en avril en France, mais vu le climat d’ici, c’est rarissime. Les météorologues n’ont jamais observé de neige à Sydney, et les études ont débuté au XIXème siècle.

 

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J’avais oublié la piscine

Aujourd’hui, il pleut sur Sydney. Je comptais faire un petit tour à Canberra, mais là-bas aussi, le temps est maussade. Alors, que faire, en plus de chercher un job?

Et bien, j’avais oublié que j’habitais dans un super immeuble, la World Tower, et que je disposais d’une piscine, avec sauna, spa et salle de sport. C’est plutôt du luxe, il me semble que ce genre d’immeuble n’existe pas vraiment en France.

En plus, je peux tout faire sans quitter mon pâté de maison, puisqu’il y a un Centre Commercial en sous-sol, avec tout ce qu’il faut: supermarché, cafés, coiffeur, distributeurs de billets, boutiques de fringues… Oui, des fois, la simplicité de la vie à l’australienne a du bon!

Mais on peut vite devenir fainéant. C’est pourquoi je suis allée faire quelques longueurs à la piscine. Maintenant, je suis calme et relaxée, prête à affronter ma quête de job!

 

Voyages

Un peu de verdure


Puisque je dois m’occuper un peu, entre 2 appels de recruteurs (et cela peut-être très long), je suis à nouveau allée au Royal Botanic Garden. Puisque Sydney a été fondée par des Britanniques, il est évident qu’ils ont pensé à y créer quelques jardins. Ce qui est surprenant, c’est que ce grand jardin jouxte le CBD (Central Business District pour les non-initiés).

Les marches de l’Opéra de Sydney ne semblent pas avoir autant de succès que les marches de l’Opéra Garnier ou Bastille pour se donner rendez-vous. Il faut dire que l’Opéra est entouré soit par la mer, soit par le Jardin Botanique…

Certains prennent le RER pour rentrer du boulot tous les soirs. Et d’autres prennent le ferry. C’est qu’on appelle une différence culturelle.

 

Carrière, Voyages

J’ai envie de ne démoraliser personne, mais…

Ce n’est pas la joie, côté boulot. Je sais que je devrais être plus « ouverte » dans ma quête du job, mais je ne me résous pas à chercher dans un autre domaine que le mien. En Australie, l’expérience et les références professionnelles sont primordiales. J’ai l’impression de repartir de zéro, même avec un bac+5 et 5 ans d’expérience.

C’est vrai qu’ici, j’ai tout à prouver et que personne ne m’attend (ou ne me cherche, à en juger par la faible fréquentation de mon CV sur Seek.com.au), alors qu’en France, j’aurais eu 10 appels dans la semaine en laissant mon CV en ligne. C’est dur de passer de « bankable » à « anonymous WHV ».

Alors, qu’est-ce qui est acceptable? Qu’est-ce qui est le plus rentable? L’expérience de vivre en Australie, qui est déjà en soi positive et démontre un certain esprit d’initiative, se suffit-elle à elle-même? Le contexte actuel de déprime boursière me fait sérieusement réfléchir… Trouver un job pour juste payer mes frais de vie? Liquider mes économies pour faire un grand voyage en Asie Pacifique?

Mon projet initial était de partir une année entière à l’étranger, notamment dans un pays anglophone. Ai-je été trop ambitieuse en partant si loin de mon pays? J’aurais peut-être mieux fait de rester en Europe.

Bref. Beaucoup de questions… Mais après tout, il suffit d’un coup de fil, d’un entretien, d’une mission, et j’aurais davantage de réponses!

Voyages

Du côté de Paddy’s market

Comme son nom ne l’indique pas, Paddy’s market est un marché tenu essentiellement par… des Asiatiques, en plein China Town. On y trouve de tout, il y a une partie réservée aux fruits et légumes, et aux produits frais et une autre partie, de type « bazar », où on peut dénicher des magnets à 1 Dollar ou des souvenirs « Made in China » de son séjour en Australie.

C’est plutôt sympathique. J’ai croisé quelques contrefaçons, qui s’étalent sans complexe. Ce qui m’a le plus frappée? Des sweat-shirts de marque « H&W », reprenant le graphisme de la célèbre chaîne H&M. C’est bien le comble de la misère: faire des contrefaçons de produits déjà pas chers.

 

Culture, Voyages

MCA pour Museum of Contemporary Art

Mes proches connaissent mon intérêt pour l’Art Contemporain. Je ne pouvais donc pas être à Sydney sans faire un tour au Musée d’Art Contemporain local: le MCA. Honnêtement, ça ne vaut pas la Tate Modern de Londres ni Beaubourg: pas de collection permanente en vue. Juste une succession d’expositions temporaires.

Au menu: une exposition de jeunes artistes australiens (moins de 35 ans et résidents ou natifs de ce pays), intitulée Primavera 2008, et une autre exposition consacrée à l’œuvre de Yinka Shonibare, un artiste britannique d’origine angolaise.

Je ne connaissais pas, mais c’est toujours l’occasion de s’ouvrir à d’autres horizons. C’est pourquoi j’aime autant l’Art Contemporain, que je préfère de loin à l’Art Classique, voir même à l’Art Moderne… Aujourd’hui était organisé le « Art Baby », une manifestation d’une heure, avec visite guidée et goûter pour les personnes ayant un bébé à charge. Je ne vois pas trop l’intérêt de concentrer autant de poussettes dans cet espace qui n’est pas si grand que çà et qui invite au silence. Le concept est curieux, mais bien dans la mouvance « family-friendly » de l’Australie.

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Randonnée dans les Blue Mountains

Aujourd’hui, balade dans les « Blue Mountains », qui sont un peu à Sydney ce que l’Ardèche est à Lyon: un coin de montagne paisible et déserté, à 1H30 de route.

 

Mes 2 copines allemandes, Ute et Julia, m’ont traînée dans une randonnée sympathique, mais épuisante: il fallait descendre 800 marches, prendre un sentier en bas des falaises et remonter (j’imagine pas loin des 800 marches…). Mais j’ai survécu!

Au programme, il y avait également une petite visite d’un parc pour voir des kangourous, mais ils n’ont pas montré le bout de leur nez. Ce n’est que partie remise, je finirais bien par en voir pour de vrai!

 

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Pacifique Asie

Vue de l’Europe, l’Australie paraît très, très lointaine… On ne sait pas trop ce qui s’y passe. A peine est-on au courant que ce pays compte 20 petits millions d’habitants, sur un territoire grand comme 14 fois la France.

On ne se pose pas trop la question de savoir qui sont ces 20 millions: descendants de colons britanniques? de détenus? d’Italiens fuyant la famine? Aborigènes rescapés?

Si j’en crois ce que je vois à Sydney, une bonne moitié des Australiens ont les yeux bridés. Je ne compte plus les journaux en signes chinois ou asiatiques, les restaurants thaï, japonais, ou chinois, ou encore les vendeurs d’origine asiatique que j’ai pu croisés ici. Si cette population est si présente, c’est que la proximité avec les mères-patries saute aux yeux. Tellement plus facile pour un Chinois de venir à Sydney qu’à Paris, Londres ou New-York.

En dehors de cette forte immigration d’Asie Pacifique, j’ai croisé très peu de blacks, ou alors des Indiens, pas des Africains. Pour un peu, je serais presque déçue de ne pas voir de « vrais » Australiens, des petits bouts d’Europe échoués ici il y a deux siècles.