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Les voyages que je rêve de faire (et pourquoi)

Je ne suis pas fondamentalement une pessimiste, mais je pense que je suis quelqu’un de critique et de réaliste. C’est pourquoi j’avais écrit ce post sur les pays que je ne visiterai pas. Non pas que j’ai quelque chose contre ces pays ou leurs ressortissants, mais juste, je n’ai pas l’envie de me rendre sur place.

Même si j’ai déjà visité pas mal d’endroits, il me reste des pays à visiter dans ma wish list! J’ai encore des rêves à réaliser, et heureusement!

N°1: Le Japon
J’avais prévu de fêter mon changement de dizaine là-bas et puis, paf, épidémie mondiale. C’était pas de chance. Ce n’est que partie remise. C’est certain que j’irai, un jour…
C’est un voyage très onéreux, qui se planifie bien à l’avance. J’aimerais bien voir comment vivent les gens sur place, si le mélange tradition/vie moderne est étonnant ou pas. Très certainement, je serai dépaysée. Peut-être un petit choc culturel en vue?

N°2: La Thaïlande (plus précisément les îles et le sud du pays)
J’y étais allée il y a 10 ans maintenant, et le temps nous a manqué pour découvrir d’autres régions que le Nord.
J’avais bien aimé la culture, la tranquillité des locaux, l’ambiance tropicale, les couleurs, les senteurs…
Ce voyage m’avait vraiment marquée et je rêve d’y retourner.

N°3: Le Tyrol
J’aime la montagne, j’aime l’Italie et les pays germaniques… Il est très probable que je trouve la région du Tyrol tout à fait à mon goût.
Est-ce que ce sera vraiment différent des Alpes Françaises?
Bonus: faire un tour du côté des Grands Lacs italiens et des Dolomites…

View of South Tyrol, Italy by Markus Spiske is licensed under CC-CC0 1.0

N°4: l’Europe Centrale (Cracovie, Prague, Bucarest, Belgrade…)
Je sais, c’est vague, mais ce sont des destinations qui me disent bien, riches en Histoire
Les anciens pays du traité de Varsovie m’intriguent.. Je suis déjà allée à Budapest en weekend.
Je me tâte à faire un périple ou à faire un weekend par ville.

N°5: Tahiti (mais je vais exploser mon budget carbone)
« Un jour, j’irai à Tahiti, j’y vivrai ma meilleure vie… »
Les atolls, la brise marine, les fleurs de tiaré… Sans doute un gros cliché, mais tout a l’air beau, là-bas, en tant que touriste.
Je n’ai pas de plan d’aller y faire un tour et peut-être n’irai-je jamais, mais c’est en tout cas un endroit qui me fait rêver.
Dans le même style: Hawaï

Et vous, quels pays rêveriez-vous de découvrir?

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5 pays que je ne visiterai pas

« Je ne suis pas encore allée partout, mais c’est sur ma liste. » – Susan Sontag 

Mon blog n’est pas spécifiquement dédié aux voyages, mais j’y ai parfois évoqué mes déplacements et autres pérégrinations… Notamment en Australie, Nouvelle-Zélande, Croatie… Je suis bien consciente de mes privilèges d’Européenne à fort passeport et avec un pouvoir d’achat non-négligeable. Il est facile pour moi de sauter dans un avion et d’aller à peu près où je veux!

Avec les années, ponctuées d’un nombre certain de déplacements professionnels (Italie, Espagne, Pays-Bas, Angleterre, Irlande, USA et plus récemment Israël), ce que je recherche quand je voyage a évolué. J’apprécie de planifier un weekend en Europe de temps en temps, mais j’apprécie surtout le confort de mon chez-moi que j’aime. A un moment, le fait de me déplacer me pesait énormément. J’ai restreint mes déplacements en avion, même si mon empreinte carbone reste élevée. Même si je sais que ce n’est pas bon pour la planète, j’ai du mal à me résoudre à ne pas utiliser l’avion. J’ai quand même fait un train trip en Europe d’une semaine en 2022 (Strasbourg-Hanovre-Hambourg-Copenhague).

Au fil de mes rencontres, je me suis bien aperçue que certaines personnes sont des grands fans de voyages et de découvertes et qu’il y a 1001 façons de faire. Aller au Club Med, c’est voyager. Faire du backpack en Asie du Sud-Est, c’est voyager. Partir chez des amis à une heure de chez soi en train ou en voiture, c’est voyager. Tout ce qui nous sort du traintrain quotidien est un voyage!

Antarctic mountains by NASA Goddard Photo and Video is licensed under CC-BY 2.0

Même si j’apprécie de découvrir des nouveaux endroits, il y a des lieux que je ne souhaite pas visiter, c’est ma « not to do list ».

N°1: L’Egypte
Grande destination touristique, riche héritage historique et culturel (enfin, ce qu’il en reste après les pillages européens) mais il semble que les locaux soient assez agressifs envers les touristes. Je déteste ne pas pouvoir me balader tranquillement dans la rue (par exemple impossible pour moi en Turquie touristique quand on est une femme blanche) et je pense que je serais très contrariée de ne pas pouvoir aller et venir librement sans me faire accoster tous les 2 mètres. Il semblerait aussi que la tourista soit très répandue parmi les visiteurs. Personnellement, je ne l’ai jamais eue, mais je ne souhaite pas tenter le diable. Passer ses vacances aux toilettes, non merci!

N°2: L’Inde
Les personnes que je connais qui y sont allées m’ont toutes rapporté le choc qu’elles ont ressenti en se rendant dans le sous-continent indien. Bruits, odeurs, pauvreté, foule, indifférence… Je pense que je ne supporterais pas ce spectacle, c’est trop différent de mon mode de vie d’occidentale. Je suis aussi un peu agoraphobe, je ne suis pas donc pas fan de la foule.

N°3: Les Philippines
Une des destinations de choix des « Passport Bros », ces occidentaux de la middle class qui ne trouvent pas d’épouses dans leur pays d’origine et qui vont acheter une femme à l’étranger.
Il semble que ce soit un beau pays, mais la prostitution y est très répandue et pas cachée du tout. J’avais détesté cet aspect de mon voyage à Cuba: ces occidentaux prédateurs de chair fraîche qui usent de leur supériorité économique pour exploiter la misère des locaux… Beurk. OK, je sais bien que les travailleurs du sexe font vivre leur famille en vendant leur corps et leur jeunesse. Mais feraient-ils autre chose s’ils en avaient la possibilité? Mon sens de la justice sociale est vraiment mis à mal par l’exploitation des plus pauvres…
Il semblerait que les Philippines soient un beau pays avec des beaux paysages et pas mal de spots de plongée, ceci dit.

Tracking Human-Elephant Conflict using NASA Rainfall Data in India by NASA Goddard Photo and Video is licensed under CC-BY 2.0

N°4: L’Afrique du Sud
Il y a apparemment de très beaux paysages, mais je serais mal à l’aise d’y aller. D’une part parce qu’une partie du tourisme repose sur l’exploitation des animaux voire sur la chasse, notamment d’espèces menacées. Je ne peux pas approuver qu’on massacre des lions pour ramener un trophée. C’est à vomir.
D’autre part, il semblerait que ce soit une destination « dangereuse » pour les étrangers. La violence a l’air d’y être endémique. On recommande aux touristes de ne pas quitter leur hôtel dans certains coins. Or, en voyage, je ne mégote pas sur MA sécurité. Je ne veux pas mourir pour un cliché sur Instagram.

N°5: Le Brésil
Très grand pays, sûrement beaucoup de choses à découvrir. Mais là encore, c’est le côté violent et non-sécuritaire qui me rebute. Pas question de voyager la peur au ventre.

Et vous, vous en pensez quoi? Est-ce qu’il y a des destinations que vous ne souhaitez pas visiter?

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Le bilan « Sacs» de la rentrée 2022

Après mon été à crapahuter en Europe et à rentabiliser (enfin!) mes bagages, il est temps de faire le point sur l’inventaire de mes sacs (c’est ma grande passion).


En début d’année, j’ai fait un désencombrement assez important. L’activité sur ma boutique Vinted a été calme depuis, puisque il me reste peu de choses en vente et que je me suis mise en vacances de Vinted, comme de Rakuten, pendant l’été.

Les entrées:
Une fois n’est pas coutume, je me suis laissée tenter par de nouvelles acquisitions. Je ne suis pas très fidèle en la matière. Je suis aussi devenue plus exigeante: exit les sacs avec trop de poches, trop grands, trop fragiles, difficiles à assortir… Bref, une fois que j’ai testé et pas approuvé, c’est la sortie direct! Pour être sûre de mon choix, il m’arrive fréquemment de racheter le même sac, mais dans une autre couleur, cela m’est arrivé sur des sacs Reisenthel, Kipling ou encore Marc Jacobs).

J’ai craqué sur 2 sacs Marc Jacobs pour mon anniversaire. Au moins, le jour où je m’en lasserai, ils auront une valeur à la revente. J’en ai aussi acheté un en magasin d’usine. J’ai aussi acheté un pliage Longchamp, un cabas Uniqlo, un sac en toile Bensimon (sur Vinted, j’avais le même en violet il y a quelques années). On peut dire que ça va, ça vient…

Point de la collection actuelle:

mes sacs  » de ville » – depuis la photo, j’ai décidé d’en vendre 2: ceux en positions 7 et 8 – voir plus bas

Bilan de la rentrée, sont mis en vente:
un sac porté épaule en cuir gris Marc Jacobs (acheté sur Vinted -> je pensais que c’était un crossbody, en fait non et il n’était pas possible de changer la bandoulière) * VENDU
un mignon sac bandoulière en cuir beige See by Chloe (acheté en soldes aux Galeries Lafayette, avec des bons d’achat qui allaient expirer… mais trop petit à mon goût) * VENDU
un sac en faux cuir écru Coach (acheté en outlet -> ouverture par zip pas très pratique à l’usage) *VENDU

Autres articles dont je me sépare:
– une trousse cosmétique Caudalie: je n’en ai pas l’utilité VENDUE
– une trousse de toilette bleue Kipling: trop petite et trop de compartiments, pas pratique à l’usage * VENDUE
– un sac weekeng gris Reisenthel: à peine utilisé, car il est trop grand, donc trop lourd une fois rempli et porté en bandoulière
– un sac en toile recyclé Réversible: trop grand à l’usage, je ne m’en suis servie que pour stocker des affaires dans mon armoire, très peu à l’extérieur.

Ainsi que ces 2 petits sacs bandoulière:

petits et mignons, mais je m’en suis lassée… le consumérisme est une maladie!

Ma wishlist?
un sac mini tote en cuir Marc Jacobs. Soit rouge, soit bleu, soit ce que je trouve comme couleur (il est vendu 415€, je suis à l’affût du stock et de la bonne affaire)
un sac camera/ snapshot Marc Jacobs, dans une couleur un peu funky – idem pour le stock et la bonne affaire
un sac weekend avec un nombre raisonnable de compartiments… pas urgent, mais nice to have…

Et vous, aimez-vous vos sacs?

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Expatriation? Migration?

Photo de Mark Dalton sur Pexels.com

Malgré le fait d’avoir vécu plus de deux années complètes à Dublin en Irlande, je me rends compte que j’ai rédigé peu d’articles pendant cette période. Pas le temps, pas la motivation.

La vie à long terme à l’étranger représente certains défis: trouver de nouveux repères, désapprendre les réflexes qu’on a acquis « chez soi », en apprendre de nouveaux, se former, refaire son réseau, essayer de garder contact avec le précédent réseau, sans compter le choc culturel et la pratique au quotidien d’une langue étrangère… J’ai trouvé l’expérience assez épuisante. Je ne vais pas me plaindre, car je ne me suis pas ennuyée (même pendant ma période d’inactivité professionnelle!).

Vivre à l’étranger était pour moi un objectif de vie. D’ailleurs, je souhaite y retourner. Ce n’est pas que je déteste ma vie ici en région parisienne. Mais j’ai envie d’autre chose à long terme. Je suis restée sur ma faim, ma dernière expérience ayant été un échec (pas sur toute la ligne, mais quand même), avec un retour précipité en France. Tout comme mon Working Holiday Visa non concluant à Sydney. Il faut dire que j’avais décollé pour l’Australie au moment de la chute de Lehman Brothers (prendre un avion un 11 septembre n’augurait rien de bon). Cela n’a pas aidé mon projet qui était déjà fragile par nature… Je m’imaginais autre chose, plus d’opportunités… La réalité d’être une migrante dans un pays assez xénophobe m’a très vite rattrapée! Combien de fois ai-je pensé que Marine Le Pen serait considérée comme une modérée au pays des Kangourous…

Photo de Rijan Hamidovic sur Pexels.com

Je n’avais pas eu cette expérience quand j’avais été étudiante aux Etats-Unis – je ne venais que pour un semestre, il y avait une date de fin dès le départ et des projets par la suite (finir mon cursus en France)… J’ai fait plein de choses là-bas, malgré mes moyens limités de l’époque. J’étais avant tout étudiante.

Mes différentes expériences à l’étranger m’ont fait réfléchir sur les termes que j’emploie pour décrire mon identité. Aujourd’hui, je dis sans problème que j’étais une migrante, pas une « expatriée« . La notion d’expatriation est avant tout sociale et fiscale: il s’agit d’un salarié ayant un contrat dans un pays et qui va travailler pour une période définie dans un autre pays. Du coup, pour moi, dès qu’on a un contrat local, on est un migrant. Beaucoup de personnes vivant dans un autre pays que leur pays d’origine se déclarent comme « expatriées« . Curieusement, ils viennent de pays développés (un Américain en France, un Français en Irlande, un Britannique en Espagne…). Clairement pour moi, ce terme est devenu très « classiste« . Un Sénégalais venant s’installer en France ne se définira pas comme « expatrié« … Pour moi, c’est une question de savoir reconnaître ses privilèges. Donc il n’est pas impossible que je migre à nouveau. Je doute de décrocher un contrat d’expatriation un jour, c’est devenu très rare, notamment dans ma fonction…

Et vous, avez-vous vécu à l’étranger? Vous définiriez-vous comme migrant ou expatrié?

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Se déplacer à l’étranger – check-list

J’ai eu une grande habitude de me déplacer à l’étranger, de part mes weekends à l’étranger, mes vacances et mes déplacements professionnels. Même si j’ai limité mes grands voyages, et qu’à un moment j’avais perdu l’envie de voyager, j’ai quand même quelques astuces à partager avec ceux qui ne seraient pas familiers des déplacements…

Mes check-list pour voyager léger, mais ne pas oublier l’essentiel :

Photo de nappy sur Pexels.com

Avant le voyage:

  • Vérifier les conditions de visa selon le pays visité
  • Avoir un passeport et une carte d’identité en cours de validité
  • Vérifier que son abonnement de téléphone portable inclut bien l’international, surtout de la data.
  • Avoir plusieurs cartes bancaires acceptées à l’étranger, si possible dans plusieurs réseaux (Visa, Mastercard, Amex…) pour ne pas être pris au dépourvu… (on ne se rend pas compte, mais par exemple, on m’a refusé ma Visa aux Pays-Bas!)
  • Vérifier votre assurance santé / souscrire une assurance dédiée pour le rapatriement – celle des cartes Visa Premier et Gold MasterCard n’est pas toujours suffisante – surtout aux Etats-Unis
  • Scanner son passeport et le stocker dans un webmail, de type Gmail (le jour où j’ai perdu ma pièce d’identité à l’étranger et que j’ai dû aller chercher un laisser-passer au Consulat reste gravé dans ma mémoire)
  • Partager son calendrier de déplacement et notamment ses numéros de vol avec un proche, par exemple dans un Google Agenda partagé. Il est aujourd’hui très facile d’importer en un clic les détails de ses réservations sur un calendrier électronique (compagnie utilisée, vol, horaires…)
  • Télécharger les applications utiles à la destination : celle de l’aéroport de départ et d’arrivée, de la compagnie aérienne, une application de GPS, celle de l’hôtel / appli de langue locale…
Photo de Daria Shevtsova sur Pexels.com

Pour le voyage:

  • Prévoir de quoi boire (gourde réutilisable et solide) de quoi manger et de quoi lire
  • Avoir un petit sac, costaud et qui ferme avec une fermeture éclair, avec l’essentiel pour le voyage: papiers, argent, téléphone, clés, crème hydratante, pansement, médicaments dont on ne peut pas se séparer… J’utilise un modèle comme celui-.
  • Dans la valise, si possible bagage cabine à 2 roulettes :
    • chargeur de téléphone et adaptateur le cas échéant
    • trousse de toilette avec l’essentiel
    • trousse de médicaments avec l’essentiel (selon la destination, pensez aux médicaments pour traiter la tourista)
    • une tenue pour la nuit
    • un maillot de bain
    • une serviette de bain compacte (çà peut servir pendant le voyage)
    • des vêtements et des sous-vêtements

Et vous, quel(s) conseil(s) donneriez-vous à un novice ?

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Minimalismes du monde entier

Un des thèmes majeurs de mon blog est le minimalisme, que je conçois comme un mode de vie où on se contente de ce qu’on a pour être heureux, au lieu d’en vouloir toujours plus et de vivre dans une éternelle insatisfaction.

Les réseaux sociaux et les médias d’aujourd’hui ont leur revers : on ne cesse de se comparer à autrui et il est tentant de ressentir de la jalousie, ou un sentiment de « pas assez ». Ils ont quand même un bon côté : des personnes lambda y partagent leur quotidien, sans artifices. Il n’y a pas que des influenceurs obsédés par les sacs Chanel ou Dior. Heureusement!

YouTube et son algorithme m’a fait découvrir ces chaînes intéressantes, que je vous dévoile ci-dessous:

Le minimalisme en Sibérie
Minimalisme extrême aux Etats-Unis
Le minimalisme en Suède
Portrait d’un minimaliste extrême au Japon
L’Australie est aussi représentée!

Tous ces gens sont très différents, de par leur style de vie, mais ils partagent un mode de vie, qu’ils appliquent selon leur culture et leur environnement. Je ne peux pas m’empêcher de remarquer que ces personnes qui animent une chaîne Youtube sont issues de la classe moyenne, qu’elles disposent d’un certain capital culturel et de compétences spécifiques. Tout le monde n’a pas accès à ces outils, il faut en avoir conscience.

Photo de Maksim Goncharenok sur Pexels.com

Je ne me qualifierais pas mon mode de vie de « minimalisme à la française » car je me considère de moins en moins comme une minimaliste. J’ai tout ce dont j’ai besoin et même aussi un peu de gras. Certes j’ai fait beaucoup de tri et de vide, mais j’ai constamment re-rempli mes placards et investi un logement plus grand… Etait-ce l’ennui? Aujourd’hui, je vis dans un trois-pièces de 62 mètres carrés. J’ai un balcon de 6 mètres carrés et une place de parking. Je vis plus que confortablement. Je pourrais faire d’autres choix de vie, mais je suis satisfaite de celui-ci.

Et vous, qu’avez-vous pensé de ce Tour du Monde en mode minimaliste ?

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Sortir de son cocon

Depuis début janvier 2022, j’ai décidé de faire une sortie culturelle tous les 15 jours. J’ai positionné cette petite parenthèse le vendredi soir, histoire de faire une transition entre la semaine de travail, et le télétravail à raison de 3 à 4 jours par semaine et le weekend, où j’ai aussi tendance à rester chez moi.

Photo de Anastasia Shuraeva sur Pexels.com

Après presque 2 ans de pandémie, de télétravail intensif, d’amitiés distendues voire défuntes, il est temps de reprendre une vie « comme avant ». Dans mon cas, comme avant mon départ en Irlande il y a 5 ans : profiter de Paris, ses opportunités culturelles, sa localisation centrale, trouver des bons plans pour des petits weekends à l’étranger. L’Europe est un terrain de jeu passionnant. J’ai retrouvé l’envie de bouger, après ces 2 années d’immobilisme forcé, entre pass sanitaire, quarantaine et autres joyeusetés sanitaires et gouvernementales.

Même si j’ai encore des envies de vivre ailleurs, j’ai décidé que je resterai en France au moins jusqu’aux Jeux Olympiques de Paris en 2024. Personnellement, je suis à fond ! Clairement, je prendrai 3 semaines de vacances et j’espère bien assister à au moins une épreuve. C’est une occasion qu’on n’a qu’une seule fois dans une vie. J’étais trop petite pour Albertville pour m’en rendre compte.

Photo de cottonbro sur Pexels.com

Je continue donc d’investir dans mon intérieur en banlieue, car je vais y rester pour les 3 prochaines années. J’ai encore des chantiers à mener à bien : création de dressing et rangements, peintures et papiers peints, accrochage de décoration, installation d’abat-jour. Naïvement, je pensais que j’aurais pu tout boucler avant Noël 2021. Mais cela demande du temps et du temps, je n’en avais pas tant que çà. En changeant de job, ça va mieux. N’ayant plus de boss localement, j’ai plus de latitude pour gérer mon temps comme j’en ai besoin.

Photo de Pixabay sur Pexels.com

Donc je continue la nidification. Je rêve toujours un peu d’ailleurs, d’un coin de vert, mais la logistique me rebute fortement. J’aurais sans doute les moyens financiers, mais pas les ressources psychologiques de gérer un autre logement. J’atteins ma limite pour gérer de nouveaux projets toute seule. Donc pas de nouvel achat immobilier à l’horizon. Je fais mes petites sorties pour me faire plaisir, mes petits weekends pour me sortir de Paris et vogue la galère !

Et vous, souhaitez-vous en finir avec le syndrome de la cabane?

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Voyage, voyages… Edition 2020

Vu sur le blog de Marion, un petit questionnaire sympathique pour parler un peu de mes voyages, dans cette année 2020, où je n’ai pris aucun vol! Incroyable, quand on pense qu’en 2017, j’ai pris 33 fois l’avion…

Voici les questions (si çà vous intéresse d’y répondre sur votre blog)

1) Où voyageras-tu quand la crise liée au coronachiant sera derrière nous ?
2) Quel est le pays où tu as le mieux mangé ?
3) Quel est le pays où les habitants sont les plus sympathiques (même s’il y a des cons partout) ?
4) Devant quel paysage es-tu resté sans voix ?
5) Pour te déplacer en voyage : voiture ou transports en commun ?
6) Si tu devais choisir un dernier pays où voyager, où irais-tu ?
7) Un voyage où tu aurais aimé contrôler la météo ?
8) Des tatouages ou piercings faits en voyage ?
9) As-tu connu des galères administratives au cours d’un voyage ?
10) Quel est le tampon dans ton passeport que tu aimes le plus ?
11) Parmi les pays visités, dans lequel te verrais-tu vivre ?

1) Où voyageras-tu quand la crise liée au coronachiant sera derrière nous ?

Mon grand voyage au Japon a été annulé en mai 2020. C’était LE grand voyage qui devait conclure mes pérégrinations touristiques. Je ne comptais pas aller au delà de l’Europe dans les prochaines années. J’espère y aller en 2021. Plus près de nous, je veux aller faire un tour en Irlande, mon deuxième chez moi (j’habitais à Dublin entre 2017 et 2019).


2) Quel est le pays où tu as le mieux mangé ?

L’Italie. Tout y est bon. La Croatie aussi, ce qui m’a étonnée ! Je crois que j’aime les cuisines méditerranéennes, sauf l’espagnole.


3) Quel est le pays où les habitants sont les plus sympathiques (même s’il y a des cons partout) ?

L’Irlande, bien sûr.


4) Devant quel paysage es-tu resté sans voix ?

Je me souviens très bien de mon excursion au Grand Canyon. C’était mon premier grand voyage. Les rizières de Bali étaient aussi chouettes. J’aime aussi les volcans. Tous ceux que j’ai vus m’ont impressionnée, que ce soit en Sicile, au Nicaragua ou dans les Antilles.


5) Pour te déplacer en voyage : voiture ou transports en commun ?

Généralement transports en commun. Ou minibus.


6) Si tu devais choisir un dernier pays où voyager, où irais-tu ?

Pour moi, la destination ultime est le Japon. J’ai un peu perdu le goût du voyage lointain, honnêtement, mais je compte bien faire ce grand voyage-là.


7) Un voyage où tu aurais aimé contrôler la météo ?

Bali! Le jour où nous avons fait l’ascension du Mont Batur, c’était très brumeux. Un peu rageant de se lever à 3 heures du matin pour randonner le ventre vide et ne rien voir du lever de soleil époustouflant promis… Juste des nuages.


8) Des tatouages ou piercings faits en voyage ?

Non. Pas plus qu’à la maison. Je ne comprends pas les tatouages et je fuis les aiguilles.


9) As-tu connu des galères administratives au cours d’un voyage ?

Pas toujours simple d’avoir les visas avant le voyage, comme pour la Mongolie. J’ai eu un peu peur de sortir du territoire américain alors que mon visa étudiant avait expiré, sinon pas de grosse galère de ce côté-là. Allumer mon téléphone sans désactiver l’itinérance des données m’a coûté 45€ dans les Caraïbes et m’a appris une bonne leçon.


10) Quel est le tampon dans ton passeport que tu aimes le plus ?

Celui de la Mongolie, écrit en cyrillique. Sinon le tampon « coco fesse » des Seychelles est très mignon.


11) Parmi les pays visités, dans lequel te verrais-tu vivre ?

L’Irlande, c’est dans mes plans de retourner y vivre d’ici quelques années. Sinon l’Italie, l’Autriche ou les Pays Bas. J’aimerais bien vivre une année sous les Tropiques, mais je ne sais pas trop où. Peut être dans un pays où je ne suis pas encore allée.

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« No buy challenge » des vacances

Au gré de mes aventures minimalistes, j’ai déjà bien réduit le contenu de mes placards: vêtements, cosmétiques, maquillage, affaires de sport, livres… J’ai encore du boulot dans ma cuisine (ustensiles/robots/garde-manger) mais je crois que je n’ai jamais eu aussi peu de choses chez moi, sauf peut-être quand j’étais étudiante, et encore, j’avais encore une chambre pleine d’affaires (ne me demandez pas quoi, je n’en ai plus aucune idée) chez mes parents.

Je me suis rendu compte que les vacances ont souvent été l’excuse d’une multitude d’achats: bagages, vêtements, équipements de sport, médicaments etc. S’il est plutôt positif de faire l’inventaire chaque année de ce qui traîne dans ses placards, je me désole de retrouver des choses que je n’utilise qu’en vacances. Je ne parle pas d’un adaptateur pour une norme différente de la France, mais par exemple, de pantalons de randonnée, de sandales pour aller dans l’eau etc.

Partir loin de chez soi et faire des activités non habituelles génèrent des dépenses, c’est certain. Mais avoir des choses qui ne me servent qu’une seule fois dans l’année au maximum m’agace. C’est pourquoi cette année, alors même que les stocks sont au plus bas, j’ai décidé de me lancer ce challenge : ne rien acheter pour les vacances à la montagne. Je ne prévois pas de trek ni de camping, je n’ai donc pas besoin de toute une palanquée d’objets qui ne me serviraient que pour çà.

Pour avoir passé pas mal de temps le nez dans mes placards, traquant le moindre article pouvant alimenter ma cagnotte « nouvelle garde-robe », j’ai confiance en mon intuition. J’avais 6 soutien-gorge de sport : 4 feront très bien l’affaire (et sans doute 2 d’ailleurs). J’avais beaucoup d’affaires que je ne peux plus mettre car j’ai trop grossi: pantalons de randonnée, T-shirts de sport. Ils sont partis sur Vinted, pour une bouchée de pain, mais j’ai moins mauvaise conscience puisqu’ils n’encombrent plus mes tiroirs. Je les avais acheté il y a 10 ans pour la plupart, donc ils ont été plus qu’amortis.

Je vais m’en remettre à ce qui me va aujourd’hui: des caleçons un peu extensibles, des hauts larges. Je ne compte pas conserver ma circonférence actuelle, donc pas d’investissement prévu en garde-robe avant un bon moment (je fais même un petit challenge sur le sujet en ce moment).

J’emmènerai ce que j’ai actuellement dans ma trousse de médicaments (je passe mes vacances en France, il y aura toujours une pharmacie pas loin en cas d’urgence), de toilette (j’ai encore du stock pour tout ce dont j’ai besoin) et autres. A priori, je ne vais pas emmener pléthore de paires de chaussures, ce sera pas mal de choses à usage multiple.

Voyager léger : le top!

J’avoue que mes chaussures de randonnée ne me servent qu’en vacances. Je les ai achetées il y a 3 ans, elles ont encore beaucoup de vie en elles. Je suis également largement équipée en sacs de randonnée et de voyage. Il fut un temps où j’en avais 2 de plus: un qui me faisait mal au dos et un de 38 litres, pour les treks de plusieurs jours. J’ai revendu les deux. Je ne me vois pas faire de trek à l’avenir et je ne conserve pas les choses qui ne me conviennent pas. J’ai donc un sac à dos de randonnée à la journée de chez Decathlon, qui fait une vingtaine de litres et qui m’a coûté une dizaine d’euros. Non seulement je l’embarque en randonnée pendant mes vacances, mais il me sert aussi quand je pars en weekend. Il est léger et pratique, je n’ai besoin de rien d’autre. Je l’ai rentabilisé et je compte l’utiliser le plus longtemps possible.

Et vous, dépensez-vous beaucoup pour ce que vous emmenez en vacances ?

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6 choses dont je profite quand je voyage

Quand je suis loin de chez moi, c’est le moment rêvé pour:

Lire des livres!

Je n’ai plus la patience de lire un support papier chez moi, entourée de ma télé, de mon ordinateur et de ma tablette. Alors je profite du temps à tuer sur les quais, dans les trains, les avions et les files d’attente pour bouquiner un peu. Encore mieux : à l’ombre dans un jardin ou dans une chambre d’hôtel. Ce peut être un livre papier ou électronique, je ressens le même plaisir de m’évader par la lecture. Je lis de tout : romans policiers, historiques, sentimentaux, biographies etc. Je commence à faire une allergie au développement personnel et à la diététique, sinon je suis bon public !

Dormir sans interférences félines

Est-ce que je les dérange, moi, quand ils dorment ?

J’adore mes 2 chats, cela va sans dire, mais je dors mieux sans eux: je bouge tant que je le veux sans craindre de les déranger et je ne suis pas réveillée très (trop!) tôt par leurs estomacs vides. Et même quand ils sont nourris, ils ont naturellement une fonction « snooze » pour s’assurer que je me lève ! Je les aime, oui, mais je profite des nuits à l’extérieur de chez moi pour bien dormir.

Réfléchir à ce dont j’ai vraiment besoin !

Quand on voyage, on est, par définition, « pas chez soi » , on doit donc prévoir ce dont on a besoin. Comme il y a une limite à ce qu’on peut trimballer, on doit bien réfléchir à ce qu’on emporte avec soi. Résultat? Une trousse de toilette libérée de produits superflus, produits multi-usages : un paréo devient un châle, un tote bag se fait sac de plage, etc

Vider mon placard de toilette

Afin d’alléger mon bagage (voir plus haut), je n’emporte jamais de produits pleins ou en grande taille. Je réduis tout ce que je peux: mini brosse à cheveux, tubes déjà bien entamés, flacons à finir. Idéalement, je termine le produit et je jette l’emballage sur mon lieu de villégiature. Ainsi je rentre plus légère.

Ne pas faire les tâches ménagères

C’est mon grand plaisir ! Pour moi, les vacances, c’est synonyme de ne pas bouger le petit doigt ! Pas de coup de balai, pas de vaisselle, pas de lessive… Le vrai bonheur ! Je ne comprends pas vraiment les gens qui louent une maison de vacances et se retrouvent à faire le ménage, comme à la maison. Perso, j’ai trop peu de temps disponible pour çà quand je suis off.

Marcher!

Youpi !

Ce n’est pas que je marche peu « en temps normal », mais clairement, je marche beaucoup plus quand je pars en vacances ou en week-end. La marche à pied est mon activité physique de prédilection, j’avale sans problème mes 10000 pas quotidiens quand je pars crapahuter dans un endroit que je ne connais pas, sans compter le piétinement régulier dans les gares et les aéroports.

Et vous, quelles sont les choses que vous faites en vacances que vous ne faites pas en temps normal ?

Journal, Voyages

Lost the wanderlust

J’ai beaucoup voyagé au fil du temps et j’ai mis les pieds au moins une fois sur tous les continents (sauf l’Antarctique): Etats-Unis, Australie, Nouvelle-Zélande, Maroc, Nicaragua, Thaïlande, Bali, Seychelles, Espagne, Allemagne, Italie, Mongolie, Arménie…

Quand je dis « voyages », bien sûr, c’est pour ne pas dire « tourisme » et pourtant c’est bien ce dont il s’agit. J’ai été très middle class dans mon approche. Plus je « faisais » de pays, plus j’étais satisfaite. J’ai commencé à voyager avant d’avoir un appareil photo numérique et les smartphones n’existaient pas et les réseaux sociaux non plus. Depuis que nous partageons toute notre vie en ligne, j’ai l’impression que c’est la course à l’échalote, à qui partira le plus loin, le plus souvent, dans la destination la plus incroyable… à croire qu’il faut cocher des cases pour montrer qu’on a réussi sa vie. C’est comme de se marier et de faire un enfant avant 30 ans, ou d’acheter le pavillon en banlieue, avec le monospace et le labrador. Si tu ne « voyages » pas, tu as raté ta vie. C’est du moins ce que je ressens quand je vois ce déluge de photos sur mes réseaux sociaux.

Peut-être que mes amis Facebook, que j’ai souvent rencontrés en vacances à l’étranger, voyagent davantage que la moyenne des gens, et j’ai fini par faire du tri dans mes notifications car j’en avais un peu marre du trop-plein de sollicitations silencieuses. Même si je découvre des destinations auxquelles je n’aurais pas pensé, je me sens parfois submergée par toutes les injonctions que je reçois. Pourquoi pas Budapest? Pourquoi pas Lisbonne ou Porto?

Je ne souhaite pas rentrer dans cette course à la « performance ». Quand on voyage, on n’a jamais la même expérience qu’un local. J’ai très clairement vu la différence entre un weekend à Dublin et vivre à Dublin. Et vivre à l’étranger est une expérience nettement plus formatrice que de trimbaler pendant 2 jours son bagage cabine stratégiquement conçu pour profiter au maximum de son court séjour.

Photo de rawpixel.com sur Pexels.com

Ayant vécu plusieurs fois en dehors de mon pays d’origine, surtout ces deux dernières années, je ressens nettement moins le besoin de parcourir le vaste monde. Mon travail a aussi comporté beaucoup de déplacements et honnêtement, la vue d’un avion ou d’un aéroport ne soulève plus le même enthousiasme chez moi. Clairement, les déplacements éclair où on se lève à 4 heures du matin pour choper le premier vol et où on rentre chez soi par le dernier vol le même jour ou le lendemain, cela ne me fait pas rêver. Entre les contrôles de sécurité et la clim, la nourriture très chère et sans goût, je me demande souvent pourquoi je m’inflige çà. Surtout quand c’est pour le travail. Pour les vacances, encore, j’arrive à me motiver.

Photo de Nubia Navarro (nubikini) sur Pexels.com

Je questionne beaucoup mes habitudes de vacances: ai-je besoin de partir si loin pour faire un break? Clairement pas. Mon instagram a beaucoup de hashtag #touristathome car cela reflète mes habitudes d’aujourd’hui. Je préfère découvrir des lieux pas loin de chez moi, où je me peux me ressourcer, m’étonner, et y revenir si çà me plaît! Pas besoin de sa farcir un trajet jusqu’à l’aéroport pour profiter de la vie.

Evidemment, le coût écologique de voyager en avion rajoute à ma lassitude. Non seulement je n’apprécie plus trop le trajet en lui-même et toutes ces heures perdues à attendre (et encore, je rédige ce post depuis la salle d’embarquement de l’aéroport de Dublin), et en plus, une fois à destination, je trouve que toutes les destinations finissent par se ressembler. On a généralement tellement peu de temps sur place qu’on fait les attractions touristiques majeures, pour « rentabiliser » son déplacement. On fait quelques photos pour Facebook, on essaye de faire une expérience locale, et paf, retour à l’aéroport.

Peut-être que certains ne me comprendront pas. J’ai eu beaucoup de chance de voir toutes ces villes, tous ces pays, mais aujourd’hui, je suis blasée. Je ne ressens plus le même plaisir à voyager. Revoir les photos de mes voyages me laisse de marbre. Je n’achète plus de souvenirs de voyage depuis longtemps, car j’ai réalisé que ces grigris ne faisaient que m’encombrer. Et bien les photos sur l’ordi aussi m’encombrent. Les stocker, les étiqueter, les sauvegarder. Cette peur de les perdre… Comment prouver que j’ai bien voyagé pour épater la galerie si je n’ai pas ces fichues photos!

Du coup, ces temps-ci, je me fous la paix. Quand je suis en déplacement, je fais encore des photos, je poste les plus sympas sur Facebook, je les laisse en ligne un mois pour que mes amis puissent réagir (certains les apprécient, les autres ne sont pas obligés de regarder ou de commenter) et après je restreins leur accès à moi-même. Comme çà, c’est facile de retrouver mes meilleurs moments. Je ne fais plus le tri total des photos sur mon téléphone portable. çà prend un temps fou pour un effort à long terme qui n’est pas rentable.

Je n’ai rien à prouver à qui que ce soit, donc je fais ce que je veux sur mes réseaux sociaux. Si je trouve que cela vaut la peine de partager, je partage, sinon je garde mon contenu pour moi.

Au final, pourquoi voyager? Pourquoi s’extraire de son quotidien? Pourquoi avoir besoin de partager ses voyages? On emporte ses tracas avec soi, qu’on soit à Brest ou à Brisbane. On ne résout aucun de ses problèmes en partant en vacances, on ne fait que suspendre le temps.

Voyages

Quelques photos de mon séjour en Croatie

 Depuis Lumbarda: vue sur l’Adriatique
culture en terrasse sur la côte Sud de l’île de Korcula
 plage à l’entrée de Dubrovnik
 Rue principale de Dubrovnik
 Vue de la ville de Korcula
 L’île de Korcula et ses îlots
Vignes à Lumbarda
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Francfort / Frankfürt / Francoforte en février

Petite escapade en Europe, pas chère grâce à la SNCF (56€ Aller-retour), mais au mois de février… Gla gla gla.

J’ai eu quand même très froid!
quant à l’hébergement, tout était hors de prix, j’ai donc pris un train pour Mayence (Mainz) pour me loger à un prix décent. Car le 2 étoiles à 200€ la nuitée, c’est juste abusé!

 Ville la plus riche d’Allemagne, Francfort est également la ville des banques et de la Banque Centrale Européenne. C’est donc légitimement la capitale de l’Euro!


Comme toute ville avec des banquiers, Francfort regorge d’œuvres d’art. (C’est de l’argent qui se contemple ailleurs que dans un coffre-fort.

Comment oublier que l’Allemagne est la mère-patrie des pots Weck? Les meilleurs bocaux du monde, les plus versatiles, costauds, jolis…
Trop fastoche de trouver de la junk food vegan, sans gluten et sans lactose!
Les options « healthy » ne manquent pas, les recettes des smoothies sont même bien indiquées sur les flacons.

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Le Cap Vert en janvier (Sal)

Quelques jolis clichés de ma semaine de vacances au Cap Vert (île de Sal). 
Mon ressenti sur ce caillou désertique dévolu aux touristes au large du Sénégal? Mitigé. Certes les plages sont propres, mais l’océan est puissant et la baignade malaisée. L’environnement ne semble pas une préoccupation majeure. A côté des « resorts » dernier cri, il y a des bidonvilles pour les locaux. L’eau vient de la mer et l’eau qu’on boit est embouteillée. Bref, on est loin de la luxuriance d’autres îles de cet archipel. Il y a encore des petits pêcheurs traditionnels avec leurs barques.


Sinon, une semaine de soleil pas cher au mois de janvier, çà fait du bien! (au moral, pas à mon bilan carbone)…

Barque de pêcheur à Santa Maria
Eglise à Santa Maria
Plage de Ponto Preta
Fresque murale à Palmeira
Les bateaux de pêche
Un rivage océanique et volcanique
La saline dans la caldeira, qui donne son nom à l’île.
Petit tour le dernier jour en catamaran!
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Dublin en décembre, quelques photos

Le vélib, version dublinoise
La Cathédrale Saint Patrick
 Presqu’île de Howth

 Presqu’île de Howth
 Presqu’île de Howth
Des musiciens de rue, devant Brown Thomas