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Ce mon voyage en Mongolie m’a appris

Passer quinze jours entre yourtes et yaks, je dois avouer que cela a changé des choses en moi. Et mes deux acolytes, complètement inconnus et impartiaux, ont eux aussi fait avancer mes réflexions personnelles.

Il est évident que pour ce voyage dans un pays très peu touristique (3 millions d’habitants, disséminés sur un territoire grand comme 3 fois la France, en compagnie de 55 millions de têtes de bétail: biquettes, bovins, chevaux…)

Sur le minimalisme:
– ce dont a besoin tient dans une yourte
– s’encombrer d’inutile n’a aucun sens

Sur le végétarisme et le véganisme:
– c’est un luxe d’Occidentaux non soumis à des températures extrêmes… Quand on est nomade, par définition, on ne cultive rien, donc pas de fruits, pas de légumes.
– quand on vit avec du bétail, ce n’est pas qu’on ne le respecte pas en le consommant sous toutes ses formes. Je vais donc me détendre sur la question du cuir.

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J’ai décidé de me faire du bien au moral

Pas simple d’être bienveillant envers soi-même et de chercher à se faire du bien, vraiment. J’imaginais que mes vacances d’été seraient similaires à celles de l’année passée: 3 semaines en cure thermale à la montagne. Et puis, j’ai réalisé que cette année, je n’avais pas les mêmes besoins. L’année passée, je découvrais la cure, j’ai d’ailleurs appris beaucoup de choses, mais surtout, j’avais une voiture à disposition et un mémoire à finaliser. Les planètes étaient alignées pour que je prenne le vert, 3 semaines au même endroit sans m’ennuyer.

 
En 2016, je songe à vendre ma voiture, qui me coûte très cher puisque je l’utilise à peine deux fois dans le mois, et encore, plus pour la sortir que par réelle nécessité. Et je n’ai pas de mémoire sur le feu, avec des livres à lire et des pages à noircir. Ainsi, pourquoi donc me « punir » en allant m’isoler en cure?
 
Car si l’année passée, j’y suis allée et que j’ai été bien occupée, je m’y suis sentie quand même bien isolée. Et j’aime bien profiter de mes vacances pour rencontrer de nouvelles tètes et aussi découvrir de nouveaux paysages.
 
C’est donc très rapidement que je me suis intéressée à une alternative à la cure: le trek! Du coup, dans trois mois, je prends la direction de l’Asie Centrale pour quinze jours.

 



J’ai besoin d’une réelle préparation: perdre de la graisse ventrale, mieux respirer, développer mes capacités musculaires. Ce qui était un choix motivé par l’originalité est devenu un objectif très, très sérieux, ce sera peut-être encore plus efficace que la cure!
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Profiter des vacances!

Voilà bien longtemps que je ne suis pas partie en vacances et je crois que je ne les avais jamais autant attendues!
 
Au programme:
– cure thermale (soins, ateliers, activités physiques…)
– rédaction du mémoire (lectures, rédaction, relecture…)
– randonnées/ballades au grand air
– cuisine (réapprendre les bons gestes, les bonnes pratiques et les bons réflexes pour perdre du poids et maintenir un poids de forme correct)
– refonte intégrale de la routine cosmétique!
 
Donc en fait, je vais être super occupée! Je pense quand même que je vais m’octroyer des phases de déconnection et de farniente. Mais j’amène l’ordinateur du bureau pour faire mon mémoire. Et comme je culpabilise un peu d’avoir démissionné après seulement 7 mois en poste, je risque d’être tentée de jeter un œil à mes mails professionnels. Je vais limiter les interactions au strict minimum quand même. Quand je serai face à mes montagnes, je pense que j’aurais moins de culpabilité à profiter de la vie!
 
Je poursuis ma lecture de « Adoptez la slow cosmétique » et, bien que je sois déjà sensibilisée au sujet depuis des années, je me suis penchée sur la composition des produits que je détenais. Quel choc de voir autant de pétrochimie dans les produits Body Shop! N’aimant pas gâcher, je les utilise, mais le plaisir n’y est plus, je n’y vois qu’un marketing agressif et creux. Et c’est la marque dont je détiens le plus de produits, d’après mon inventaire papier. En seconde place: Melvita (nettement plus Slow, mais attention aux dérives mercantiles depuis le rachat par L’Occitane).
 
Honnêtement, je suis étonnée que la « Slow cosmétique » ne soit pas plus attaquée par les grandes marques de cosmétiques conventionnelles. Peut-être n’y voient-ils pas de menace, tellement le consommateur est un mouton influençable par la publicité et les « dessins » (c’est comme çà que j’appelle les publicités photoshoppées à outrance). Pourtant, il y a de plus en plus de personnes sensibles à la décroissance, au minimalisme, au zéro déchet et à la cosmétique slow. Mais autour de moi, je ne vois pas tant que çà qui mettent en pratique. Chacun voit midi à sa porte, j’imagine.
 
 
Voyages

Escapade new yorkaise d’avant Noel

Voilà plus de 6 mois que je n’étais pas partie de Paris, il était temps que je profite un peu de mon temps libre et des quelques sous qui étaient sur mes comptes.
Voilà aussi des années que je voulais revenir à New York. J’y étais allée en 2002, mais mon budget d’étudiante ne m’avait pas permis de faire tout ce dont j’avais envie.
 
J’aime réaliser ces projets rêvés depuis longtemps. Aux Etats-Unis, j’ai toujours eu un faible pour New York, j’adore les films et séries s’y déroulant. C’est pour moi la ville la plus sophistiquée, la plus vibrante du monde. Tout n’y est pas parfait, c’est sûr, car cela reste une métropole peuplée de gens pressés où les inégalités sont prégnantes. Mais j’ai eu la sensation que tout y était possible. Depuis les joggers dans Central Park aux working girls pressées du West Side, je n’y ai trouvé que des gens polis et respectant l’autre. Pas de bousculades, personne qui grille les files d’attente. Plusieurs fois, on m’a dit « God bless you » quand j’éternuais dans la rue. C’est une ville où je pourrais vivre, si l’opportunité se présentait.
 
J’ai écumé les musées et attractions, durant 6 journées bien remplies. Seule ombre au tableau, les Etats-Unis restent la patrie de l’hyperconsommation. Je reste admirative des Américains qui se lancent dans le minimalisme, car cela n’est guère dans l’air du temps là-bas. De ce côté de l’Atlantique, cela n’est pas péjoratif d’être décroissant, voire c’est même branché, mais là-bas, c’est comme renier l’ADN du pays, ancré dans l’opulence. 
 
Même si je prône une consommation raisonnée, j’ai succombé aux tentations shopping, omniprésentes. Il faut dire que certains produits sont nettement moins chers ici (ex: Basic 3 Temps Clinique à 66$, contre 109€ en France) et il y a tout ce qu’on peut imaginer. J’ai notamment ramené des vêtements (Calvin Klein) et des cosmétiques (Body Shop et Clinique) ainsi qu’un ipod touch. J’ai bien conscience d’avoir eu une bouffée de shopping compulsif mais j’ai eu envie de conclure cette calamiteuse année 2014 en me faisant plaisir.
 
Gros point positif de mon voyage: j’ai pu constater qu’il existe de la bonne bouffe végétarienne, créative et goûtue, avec des options partout. Les calories sont indiquées partout, ce qui est à la fois intéressant (on prend conscience de ce qu’on avale) et effrayant (quoi, tout çà! car j’ai vu des milk-shakes à plus de 1000 calories la portion). Moi, je n’ai pas pris un gramme, ce qui est rare quand je suis en vacances. Mais marcher dans le froid new-yorkais permet d’éliminer rapidement les éventuels excès. J’ai beaucoup marché, car mon hôtel étant plutôt central, je n’ai pas investi dans une carte de métro illimité. J’ai quasiment tout fait à pied!
 
 
 
Alimentation, Voyages

Mon premier voyage d’affaires végétarien

J’ai eu l’opportunité de partir une semaine à Hong Kong dans le cadre du travail. Une superbe occasion pour élargir mes horizons culturels et gastronomiques !

Hélas, le régime local est clairement chinois, même si l’influence des cuisines internationales se fait sentir.

J’ai eu beaucoup de chance d’avoir des collègues très prévenants envers ma « particularité », que je partageais avec mon homologue qui sera basée à Singapour et qui est indienne. Ma conclusion est que les buffets sont nos meilleurs amis ! J’ai toujours réussi à identifier ce que j’avais dans mon assiette.

Ma seule incartade a été une soupe avec des « chicken feet », que j’ai instantanément trouvée immonde. J’ai eu l’impression de manger de la merde , littéralement. Mes goûts ont fortement évolué vers un rejet total de la viande et du poisson sous toutes leurs formes.

Autre anecdote amusante : j’ai fait découvrir à un Indien végétarien que dans la Jelly, il y avait très probablement de la gélatine, et donc, du porc.

Le marketing fait des merveilles, non ?

Alimentation, Voyages

Mes premières vacances végétariennes

Fingers in the nose.

Je suis partie une semaine au Club Med Kemer. Evidemment, c’est l’option la plus facile, car il y a une grande variété de choix, clientèle internationale oblige. Les Français sont parmi les populations les moins végétariennes, mais dès qu’il y a des européens du Nord, on trouve davantage son bonheur.

Donc, j’ai eu des vacances végé-friendly, ce qui est très agréable. Grand choix de crudités, de légumes cuits (nourriture méditerranéenne typique), de pizza au fromage, pâtes natures, salades de fruits frais, des purées d’oléagineux. Le top ! Ah, les petits déjeuners avec crêpes au beurre de sésame…

Je m’en suis bien sortie.

Voyages

Une escale à Amsterdam

Il y a quelques semaines, je me suis offert un petit week-end chez les Bataves, dans leur capitale plus précisément.

Ce n’est qu’à 3H20 de la Capitale, merci de le Thalys et ses promos ( 80€ l’aller-retour, y a rien à dire!).

J’ai apprécié ces vieilles pierres, ces canaux qui font la circulation et la respiration de la ville. En revanche, c’est petit et on en a vite fait le tour!

Il m’est arrivé quelque chose de curieux: beaucoup de personnes m’ont demandé leur chemin, et même des serveurs m’ont apporté le menu en néerlandais, pensant que j’étais du coin. Qu’on me prenne pour une hollandaise en Australie passe encore, mais dans les rues d’Amsterdam! Cela m’a fait tout drôle, moi qui croyais avoir une bonne tête de Française.

Je vous joins ces quelques clichés, de ce qui m’a marqué: des vélos, des vélos et encore des vélos! et de l’eau, aussi.

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Escapade cubaine

Bonjour à tous!

Il y a quelques semaines, j’ai pris ma dose d’exotisme, de mer turquoise, de sable blanc, de salsa et bien sûr de mojitos!

Je vous fais donc partager ces quelques clichés. Dommage que les vacances soient si rares (et chères), je partirais volontiers plus souvent.

Une nature magnifique…

Des plages de sable fin et blanc sur un îlot peu accessible

Le rivage de la Havane

Voyages

Bye-bye Australia!

Mardi 13 janvier au matin: je quitte Sydney et l’Australie, direction Singapour.
Je serais à mi-chemin entre Sydney et la maison et j’ai décidé de passer quelques jours là-bas. Finalement, l’Asie, je ne connais pas tant que çà, alors autant profiter du billet d’avion pour faire un stop! On n’est pas tous les jours à Singapour.

Retour en France le 16 janvier 2009!

Si je retournerais en Australie? Peut-être… Mais j’aurais quelque chose à y faire!


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Derniers jours à Sydney – Manly

Ici, c’est l’été, il fait beau et chaud. Peut-être même un peu trop chaud!

Pour mes derniers jours à Sydney, je me suis baladée dans les coins de la ville que je n’ai pas eu l’occasion de visiter avant.

Manly Beach, une banlieue résidentielle à laquelle on accède par bateau, ce qui change du RER. Il y a des surfeuses sur le sable…des familles qui lézardentMais que fait le sapin au milieu des palmiers

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Un peu de Frogs chez les Kiwis

J’ai croisé beaucoup moins de Français en Nouvelle-Zélande qu’en Australie, mais ceci dit, la population est plus disséminée et j’en ai quand même rencontrés à Wellington, la capitale.

A Arrowtown, il y a même un café-crêperie-épicerie où j’ai pu acheter de la crème de marrons. Miam miam. J’aurais dû finir le pot avant de reprendre l’avion, car on me l’a confisqué à l’aéroport. Terrorisme anti-ardéchois!

Admirez la devanture, avec d’authentiques parasols Orangina!

2008-12-14 NZ - Arrowtown (2)

Les Néo-Zélandais nous aiment bien, mais il ne faut pas leur parler rugby (Rugby Union – à 15). Alors que nous appelons respectueusement leur équipe les « All Blacks », de leur nom officiel, ils appellent notre XV de France les « Frogs ». Alors que notre emblème est le coq! Quelle idée! Toujours ce cliché du français qui mange de la grenouille. Perso, je n’ai jamais goûté et je n’ai pas envie de goûter.

Ils jouent aussi au rugby à 13 (Rugby League) et sont même champions du monde en titre (titre gagné en Australie contre les Australiens). Ils savent que le championnat de rugby le mieux payé est le championnat français, alors que je l’ignorais totalement!

Eux aussi mangent de la quiche et des croissants, qui n’ont rien à voir avec ce qu’on mange chez nous. Quant au vin, tous les cépages ont des noms français: Cabernet, Pinot, Syrah, ou encore Riesling. Ils ont même une version du Champagne: le « Méthode traditionnelle », en français dans le texte. J’ai même testé, ce n’est pas si différent que çà, mais moins bon que le vrai Champagne.

Autre chose: vous avez oublié l’affaire du Rainbow Warrior (1985)? Eux, non. A leurs yeux, nous sommes d’incorrigibles militants pro-nucléaires.

Voyages

Noël les pieds dans l’eau

D’aucuns se sont émus de mon réveillon de Noël, seule là-bas, au bout du monde, avec 12 heures de décalage horaire par rapport à la France, sans neige, sans feu de bois, sans dinde dans le four…
Je rassure tout le monde, je n’étais pas seule, devant un programme télé débile. J’étais à Paihia, dans la Bay of Islands, au Nord de la Nouvelle-Zélande.

Nous n’avons rien fait de particulier pour le soir du 24 décembre: un restaurant italien, un tour dans un bar et au dodo. Après 15 jours de voyage, la fatigue était présente.

En revanche, la journée du 25 décembre a été des plus sympathiques. Le soleil brillait sur la Bay of Islands et nous devions passer tout notre temps sur l’eau, sur 2 bateaux, à vrai dire.


2008-12-25 NZ - Bay of Islands - Cruise (78)

Le matin, sur un puissant bateau à moteur, on a observé les dauphins et on aurait pu nager avec, s’il n’était pas interdit de le faire quand il y a des bébés dauphins. C’était quand même chouette. Un peu le mal de mer sur la fin, je dois l’avouer.

L’après-midi, nous avons débuté par un barbecue sur un grand catamaran, avant de voguer vers une des îles de la baie, et de jeter l’ancre dans une crique déserte. Paysages magnifiques… J’ai tellement de belles photos que je ne peux pas toutes les mettre sur ce blog.



Bref, j’ai eu un des Noëls les plus fantastiques que j’ai pu faire, et sans paquet-cadeau à ouvrir sous le sapin. çà tombe bien, je me trouve trop vieille pour ce genre de choses.

Le repas du 25 au soir a tenu lieu de réveillon, sympathique, avec un autre barbecue et même une bûche de Noël… Nous avons fini la soirée avec « Love Actually », diffusé sur une télé locale. Notre dose de neige à nous, là-bas, à l’autre bout du monde.

Voyages

Faune et Flore de Nouvelle-Zélande

Il n’y a que 4 millions d’habitants en Nouvelle-Zélande, alors il faut bien peupler cette grande terre avec des animaux, et laisser proliférer les espèces marines, parce qu’il ne faut pas l’oublier: la Nouvelle-Zélande, c’est un archipel avec 2 îles principales et tout plein d’îlots, à 2000 kilomètres de l’Australie, et c’est très isolé!

L’animal national est le….. mouton (sheep)! 40 millions de moutons pour 4 millions d’habitants. Les Néo-Zélandais sont surnommées « Sheep shaggers » par les Australiens. Je vous laisse le soin de traduire.

nz sheep

L’emblème national est le kiwi (kiwi bird), un drôle d’oiseau, nocturne, gros comme un ballon de foot, que je n’ai pu voir que dans un enclos. Il ne reste que 70 000 spécimens sur tout le territoire, ce qui en fait une espère menacée. A mon avis, on trouve davantage de peluches dans les magasins que de vrais animaux dans la nature.

nz kizi

Un animal a été importé de l’Australie honnie, et a proliféré au point de devenir nuisible: l’opossum (possum). On le trouve principalement écrasé sur les routes (squashed possums).

Au bord de la mer de Tasman, ou de l’Océan Pacifique, on peut trouver des phoques (fur seal) et des dauphins (dolphin).

NZ seal

Quant à la faune typique du pays, il y a toutes sortes de fougères (fern), au point que c’est l’emblème du pays. Par exemple, les équipes sportives féminines nationales s’appellent les « Silver Ferns ».

A noter qu’il y a des millions de lupins partout, de toutes les couleurs et que ce n’est pas une plante endémique de la Nouvelle-Zélande, car elle a été introduite par les colons britanniques. Et comment dit-on lupin en anglais? Ben, c’est simple: lupin!

Voyages

De retour à Sydney

NZ AUSTRALIEJ’ai tellement de choses à raconter… Déjà, je rassure tout le monde, je suis revenue vivante et entière de Nouvelle-Zélande, ce qui est déjà pas mal. Si, si, je vous assure, ce n’était pas évident de survivre à toutes nos aventures.

J’ai vécu tellement de choses là-bas que j’ai de quoi rédiger 50 posts… Je ne sais pas si j’en aurais la patience, mais je vais essayer de mettre en ligne mes meilleures photos. 

Allez, une anecdote pour la route. J’avais trouvé dans une boutique-crêperie française de Nouvelle-Zélande un pot de crème de marrons, denrée introuvable en Australie. Le pot était à moitié entamé et j’ai préféré le prendre dans mon bagage à main plutôt que dans ma grosse valise, pour ne pas le casser pendant le trajet. Erreur fatale, impossible de transporter un récipient de plus de 100ml sur les vols internationaux. Les autorités néo-zélandaises ont mis mon pot à la poubelle, sous mes yeux… Racisme anti-ardéchois!

Sinon, en attendant l’avion, il y avait plein d’enfants en bas âge qui braillaient et j’espérais qu’ils soient placés à bonne distance de moi. Évidemment, j’arrive à ma place et je suis à côté d’une mère avec un nourrisson, qui a déjà étalé ses affaires sur mon siège. Hum, hum. Je reste polie, mais je n’en pense pas moins un peu fâchée. Ensuite, le steward m’a fait changer de place, afin que la petite famille ait « plus de place ». Et moi, je compte pour du beurre? Qui se soucie de mon confort? Je n’ai pas payé ma place peut-être? Voilà ce que signifie « family friendly » à la sauce australo-néo-zélandaise!

Pas fâchée de quitter la zone très bientôt. Je n’ai rien contre les parents qui voyagent avec leurs enfants, j’imagine qu’ils n’ont pas trouvé d’autre solution que de trimbaler leur marmaille avec eux. Mais c’est leur choix de faire des mômes, pas le mien, alors qu’ils assument

Culture, Voyages

Australia, un film local

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Avantage de vivre en Australie: on peut voir le film « Australia » en avant-première mondiale, c’est à dire dès le 24 novembre, et non le 24 décembre comme en France.

J’ai profité d’un après-midi avec un temps maussade et imprévisible sur Hobart pour aller voir le film. Un très beau film. J’avais lu des critiques mi-figue mi-raisin, comme quoi le scénario était un peu faiblard et le film trop long.

Et bien moi, je n’ai pas trouvé. Evidemment, le style très théâtral et onirique de Baz Luhrmann est bien présent, car cela reste un film d’auteur, même à gros budget. Je me suis laissé prendre par l’histoire, certes très classique et bien-pensante. C’est vraiment un film à voir sur grand écran, pour admirer les paysages du Nord de l’Australie, tantôt désertiques, tantôt humides. Je n’ai pas trouvé le film trop long, il faut quand même faire justice au film et à la complexité qu’il traite: une classique histoire d’amour, un parcours initiatique pour s’approprier des rites ancestraux, une adoption, une histoire de complot et une vengeance, et là-dessus, un épisode de la Seconde Guerre Mondiale et le drame des Générations Volées d’enfants aborigènes ou de sang mêlé… 2 heures et demie, cela me semble honnête, ce n’est pas une de ses comédies romantiques calibrées à 1H30 ou un film d’action de 1H50.

Seul reproche: Nicole Kidman est tellement maigre qu’elle en est irréelle. Son alchimie avec Hugh Jackman n’est pas 100% convaincante, mais lui est superbe: athlétique, rugueux, un peu tourmenté, peut-être moins subtil qu’un Clatk Gable en Rhett Butler. Il joue un cow-boy et non un homme du monde, sa rudesse est donc légitime. Les scènes apocalyptiques du film ne sont pas sans rappeler « Autant en emporte le vent », le chassé-croisé amoureux en moins. Nicole Kidman n’a cependant pas le piquant d’une Scarlett O’Hara/Vivien Leigh.

Le personnage de l’enfant de sang-mêlé a un peu de Harry Potter en lui et est tout à fait crédible. Pas sûr cependant que l’acteur qui le joue ait un grand avenir, étant quand même très typé.

Je pense que je n’ai pas compris toutes les subtilités du film, accent australien oblige, mais j’ai vraiment apprécié les paysages d’une Australie que je ne connais pas, à l’exact opposé de celle qui m’est désormais familière.