Bilans, Défis, Santé, Solo living

Le bilan d’un mois sans Réseaux Sociaux

Agacée de passer des heures chaque jour sur des réseaux sociaux tels que Tiktok et Instagram, j’avais décidé de supprimer ces applications de mon téléphone et de mes tablettes. Pendant ce mois de mars 2024, j’ai donc essayé de me sevrer de cette pratique, que je qualifierais d’addictive.

Ai-je vraiment passé un mois sans réseaux sociaux? pas vraiment!
– Je me suis régulièrement connectée à Facebook depuis un navigateur. C’était trop difficile de suivre des matches de rugby sans savoir la composition, ni de voir les ralentis et résumés.
Linkedin: grosse consommation, du fait de ma recherche d’emploi hyperactive du moment. Oui, je considère que LinkedIn est un réseau social et comme il est « utile », on culpabilise peut-être un peu moins de passer du temps dessus. Et pourtant, il est tout aussi chronophage et aspirationnel qu’Instagram.
Youtube: essayant de me sevreer des vidéos courtes et addictives de Tiktok; je me suis remise à Youtube et à ses formats plus longs. Spoiler: maintenant il y a un format « shorts » qui est exactement le format et le contenu de Tiktok, donc du coup, on repassera pour le sevrage. J’ai pris une version d’essai sans publicités et c’est quand même nettement mieux, mais je n’arrive pas à regarder des vidéos de plus de 20 minutes, sauf un documentaire fait pour la télé. Surtout, combien de vidéos d’apartment tours et d’apprentis minimalistes vais-je pouvoir absorber jusqu’à être complètement saoulée?
– Il a été facile de ne pas aller à sur X/Twitter car je n’y allais que pour cliquer sur un lien, pas pour scroller pendant des heures.

Photo de Tracy Le Blanc sur Pexels.com

Ce que j’ai appris sur moi:

Je vis une tablette ou smartphone à la main, constamment. Ce sont mes deuxièmes cerveaux. Impossible de m’en passer aujourd’hui, car je n’ai pas vraiment d’autres occupations. Certes, je passe du temps à prendre soin de moi: kiné 2 fois par semaine, sport à la salle, balades oxygénantes, mais comme je suis en recherche d’emploi, je passe un 99% de mon temps chez moi. Donc une tablette à la main quand je ne fais pas le ménage ou que je dors. Un peu comme un fumeur, je suis accro au geste.

J’aime partager des moments de vie. Qui saura que j’ai atteint 500 jours d’affilée sur Duolingo et sera fier de moi? Qui partagera avec moi ma joie pour la victoire de mon équipe de rugby? Qui s’émerveillera de la beauté de mon chat quand il me fait les yeux doux?

D’un autre côté, qui en a quelque chose à faire?

Mon bilan pour moi est qu’il m’est difficile de me passer complètement de ces connexions. Mais je reconnais plus que jamais le côté éphémère et artificiel de partager tout et n’importe quoi sur sa vie.


J’ai donc décidé des mesures suivantes:
Tiktok ne sera installé que sur une tablette et limité à 1 heure par jour (je n’ignorerais plus le signal) – il était déjà banni de mon téléphone, depuis que j’ai oublié de descendre du tram à ma station car j’étais trop distraite.
Instagram sera limité au rugby, aux chats et à un profil personnel – Plus de scrolling sur du contenu que je n’ai pas choisi et approuvé.
X/Twitter: limité au rugby et à la sphère professionnelle.
Facebook: limité au rugby et à prendre/donner des nouvelles. Je ne commenterais plus aucun post, je n’efforcerais de ne pas me perdre à lire les commentaires des autres.
Linkedin: utilisation intensive jusqu’à décrocher mon prochain job, pas le choix.

Et vous, quelle est votre attitude envers les réseaux sociaux?

A la maison, Alimentation, Bilans, Smart Shopping, Solo living

Bilan du mois de mars 2023

Le défi du mois était de vider mes placards et mon congélateur et de n’acheter que des produits frais pendant le mois de mars. Mes constats à l’heure de faire le bilan?

Constat N°1: mes placards se sont un peu vidés mais il y a encore de la marge.
J’ai encore beaucoup de stock. Je pense que je suis prête pour poursuivre le même défi en avril, voire en mai. Avoir un foyer d’une personne et 2 chats ne nécessite pas des stocks gargantuesques de nourriture. Je le soupçonnais déjà, mais clairement, j’ai trop de choses dans mes placards de cuisine, à tel point que des aliments secs se sont retrouvés périmés alors que j’avais l’impression de les avoir achetés récemment.
Je crois que je vais devoir établir une liste et m’y tenir.

Constat N°2: je suis gourmande.
J’ai évidemment acheté des fruits et des légumes pendant ce mois, mais j’ai aussi été tentée d’acheter des douceurs; chips, boissons pétillantes, bonbons… Ce fut dur de résister. Clairement ces aliments-là ne restent pas longtemps dans le stock. Gras, salé, sucré, le combo irrésistible! Surtout devant un match de rugby en plein pendant le Tournoi des 6 Nations.

Constat N°3: j’ai fait des économies.
Vu que j’ai consommé en priorité le contenu de mes placards, j’ai très peu dépensé ce mois-ci. Mes courses de supermarché ont été règlées avec ma carte ticket-restau et mes cagnottes fidélité. Je finis le mois avec des sous sur mon compte, alors que généralement, je dépense tout.
Outre la nourriture, j’ai aussi modérément dépensé sur les postes habillement et accessoires et 0 pour les cosmétiques, ma petite faiblesse…

Et chez vous, quel est l’état des stocks? Etes-vous un minimaliste du garde-manger?

Alimentation, Défis

Mars: un mois végétal

Mes placards débordent de produits secs, mon congélateur est plein, je vais donc profiter de l’arrivée du printemps pour consommer mes denrées. L’hiver est fini, il est temps de vider les réserves et de se renouveler, comme la Nature le fait d’elle-même.

D’une part, avoir quantité de nourriture dans mes placards génère une certaine fatigue décisionnelle. Trop de choix tue le choix. J’ai parfois du mal à me rappeler ce que j’ai déjà dans mon fond de placard et je me retrouve à racheter quelque chose que j’ai déjà. Je n’ai pas besoin d’un litre de vinaigre de cidre d’avance, même si j’en consomme régulièrement! J’ai bien purgé mes placards des aliments qui ne sont pas bons pour moi (très transformés, riches en gluten etc), donc pas d’excuse: j’ai tout ce qu’il me faut!

D’autre part, j’ai déjà dépensé cet argent pour me nourrir. Vu que je suis particulièrement attentive à mon budget pour 2023, je ne veux pas gaspiller de la nourriture. Pas question de jeter des aliments car je ne les ai pas consommés dans les temps. J’attends donc une forte baisse de mes dépenses en supermarché. Peut-être m’offrirais-je un chouette spa avec les économies réalisées?

C’est pourquoi j’ai décidé comme défi du mois de mars 2023 de ne pas acheter de nourriture autre que du végétal frais donc, fruits, légumes et yaourts de soja – bref, des produits à durée de vie courte.

Et vous, avez-vous une bonne résolution printanière?

A la maison, Défis, Minimalisme, Smart Shopping, Solo living

Besoin de faire une pause « Shopping »

Car oui, j’ai atteint une limite! J’ai beau me laisser endormir par les pics de dopamine liés à des achats, j’en ai assez de dépenser…

Photo de Engin Akyurt sur Pexels.com

J’ai pas mal fait de shopping pendant les soldes d’hiver 2023 (soup maker, four micro-ondes, vêtements, électronique, etc…) la plupart du temps pour du remplacement, mais j’ai quand même atteint un certain niveau d’écoeurement et une sensation de « TROP« . Soit, je n’ai pas besoin de surveiller mon budget de façon trop serrée, même si j’ai fait l’évaluation de mon impôt sur le revenu et que j’ai failli laisser couler une petite larme… C’est le prix de vivre en France et de contribuer à l’effort national en étant célibataire, sans enfant, à gros revenus. Donc je ne me plaindrais pas.

Je me fixe donc quelques résolutions « no buy, low buy » pour l’année 2023, plus pour juguler ma consommation et tirer un certain contentement de ce que je possède déjà.

Photo de energepic.com sur Pexels.com

NO BUY: 0 achat

Cosmétiques: j’ai un stock énorme à passer, je doute que j’aurais besoin de faire le moindre achat! Je suis quasi sûre qu’on pourrait tenir tout 2024 aussi. Challenge!
Maquillage: j’en utilise de moins en moins, j’ai fait du tri et personne n’a besoin de 18 rouges à lèvres. Même de 12.
électronique: j’ai fait le plein de tout ce qui pouvait me manquer, notamment pour mes voyages: batterie externe, sacoche de rangement, câbles de chargement etc à moins que quelque chose ne tombe en panne et ne nécessite un remplacement immédiat et vital, je ne vois pas pourquoi je dépenserais des euros dans ce domaine-là.
Electroménager: idem que pour l’électronique
Articles de papeterie: j’en ai trop, je ne les utilise pas assez. Je suis sûre que je pourrais redécouvrir des pépites dans mes tiroirs. Pas besoin d’aller en magasin
Textile: j’ai de quoi couvrir mes besoins en linge de lit, serviettes, torchons etc.

Photo de Andrea Piacquadio sur Pexels.com

LOW BUY: Achats limités au maximum

Vêtements: j’ai fait mon tri annuel et identifié des vêtements à vendre et à donner
Livres: ma pile à lire est importante, mais je ne veux pas me limiter si jamais je tombe sur un livre
Décoration: je ne vois pas ce que je pourrais rajouter chez moi. J’ai enfin mes abat-jour au complet (8!) et il est grand temps que je les installe. Il me manque un poster 50 x 70 cm pour remplit un cadre que j’ai déjà, c’est pourquoi cette catégorie est en « Low buy ».

La fatigue décisionnelle est une réalité. Trop d’options tuent le plaisir de choisir. Alors se restreindre devient une hygiène de vie pour être plus satisfait de son existence.

Et vous, êtes-vous tenté de restreindre votre consommation dans le but d’être plus satisfait de votre vie?

A la maison, Journal, Minimalisme, Solo living

Quand est-ce que c’est fini?

De ranger, organiser, trier…

Des années que je vide, que je remplis, que je casse, que je remplace. Que je déplace… J’ai l’impression de constamment remuer de la poussière et que rien n’est vraiment en place.

Photo de Marcus Aurelius sur Pexels.com

C’est éreintant. Qu’est-ce que j’aimerais enfin voir le bout de tous mes projets!

Et vous, avez-vous atteint votre objectif d’ordre et de rangement?

Alimentation, Bilans, Défis, Perte de poids, Santé

Bilan du mois sans sucre (juin 2022)

Suite à quelques petits problèmes de santé, j’ai ressenti le besoin de faire le point sur ma consommation de sucre (ajouté, pas naturel) dans mon alimentation. J’étais donc partie pour passer un mois entier sans consommer de sucre. Le temps est venu de faire le bilan.

1- Respect des règles
D’une manière générale, après avoir fait l’inventaire de mes réserves, je n’ai pas eu de difficultés à éliminer les produits trop sucrés de mes placards. Vu que j’ai été immobilisée à cause de mon entorse à la cheville, forcément il y a eu moins de tentations à l’extérieur également, mais quand même un peu.

2- Quelles difficultés ?
Le premier jour, nickel.
Au bout de 3-4 jours, j’ai eu des envies de sucre, telles que passer dans une boulangerie acheter un croissant ou manger des crèmes glacées. La première quinzaine est néanmoins passée sans encombres. Ensuite, ça s’est compliqué. J’ai malheureusement échoué à respecter mes règles dans les situations sociales: invitation à dîner, repas d’entreprise… Trop difficile et stigmatisant de refuser une bière ou un bout de gâteau. Je ne me suis pas bâfrée, mais clairement, j’ai très vite retrouvé mon appétence au goût sucré. En plus, la canicule a réactivé mes envies de crèmes glacées…

Photo de Nicole Michalou sur Pexels.com

3- Quel impact sur la balance ?
Je ne partagerais pas mon poids ici, c’est une donnée confidentielle. Je lutte depuis des décennies contre les kilos en trop, dont l’origine est largement multifactorielle.
Bref, sans m’apesantir sur le sujet, j’ai constaté une fluctuation de poids à la baisse, mais c’est certainement aussi dû au fait que je fais de moins en moins de petits déjeuners, sans pour autant manger plus aux autres repas. Cela peut s’apparenter à un jeûne intermittent. Rien à voir avec le sucre, en fait. Mais je trouve que je me sens mieux avec 2 repas au lieu de 3.

4- Alors, stop ou encore ?
J’ai expérimenté plusieurs symptômes de sevrage. Mais comme j’ai « replongé » après seulement 15 jours d’expérience, je crois qu’il va falloir que je poursuive mes efforts dans ce domaine.

Et vous, êtes-vous prêts à manger moins de sucre pour améliorer votre santé?

Alimentation, Défis, Perte de poids, Santé

Juin 2022: un mois sans sucre

Je me suis malheureusement fait une entorse en jouant au tennis il y a deux semaines. Les causes de l’entorse sont multiples: chaussure inadaptées au terrain, fatigue, surpoids… Il est trop tard pour éviter l’entorse, je ne peux que faire de mon mieux pour la soigner et éviter l’entorse à répétition. Clairement, m’alléger de quelques kilos (de gras) ne pourra que faire du bien à ma pauvre cheville, et à mon corps tout entier, bien sûr. Moins il y a de poids, moins il y a de pression sur mes articulations et mes ligaments et moins je risque la surblessure… Je veux reprendre le tennis dès que possible, mais je veux le faire en toute sécurité!

Etant à cours d’idées sur les régimes possibles (oui, je sais, régime est un gros mot, on dit « rééquilibrage alimentaire »), j’ai décidé de m’attaquer, de façon très court terme, à mon addiction au sucre. Au delà d’avoir un bec sucré, et suite à ma lecture de « The Obesity Code » du docteur Jason Fung, faire une cure sans sucre pour un mois ne pourra avoir sur moi que des effets positifs! L’alimentation moderne hypertransformée contient de grosses quantités de sucres, dont l’humain n’a pas besoin pour vivre. Je ne parle pas des glucides, mais bien des sucres ajoutés!

Photo de Ofir Eliav sur Pexels.com

étape N°1: établir les règles du challenge « Mois sans sucre »
– éviter produits transformés contenant du sucre. Une exception : les produits fermentés et mon complément alimentaire.
– 0 alcool (pas besoin de trop me forcer, je bois très peu…)
– manger plusieurs fruits de saison par jour (au moins, en plus du goût sucré, ils apportent des fibres et des vitamines, et donne bonne mine.
– Pas d’entorse (sans jeu de mots), même dans les situations sociales. Pas de petits fours, pas de snacks avec sucre ajouté, pas de happy hour alcoolisée.

Évidemment, pas de faux sucre non plus. Ceci je n’en consomme plus depuis des années, pas plus que les produits allégés, cette inconscience nutritionnelle. Rien ne vaut la vraie nourriture.

Photo de Mikhail Nilov sur Pexels.com

étape N°2: Analyser mes placards
Ce n’est pas la première fois que je fais un raid dans mes placards. J’essaie de toujours faire au mieux pour qu’ils soient suffisamment remplis, mais pas trop non plus, et qu’il y ait toujours des options saines en cas de fringale!

Voici quelques produits usuels que je mets de côté pendant le challenge:
– yaourts de soja sucrés
– sauces tomate préparées
– chocolat noir (il y a quasiment toujours du sucre dedans)
– bouillon de légumes (oui, il y a du sucre dedans, c’est un exhausteur de goût)

Photo de Polina Tankilevitch sur Pexels.com

étape N°3: Faire le bilan
Pour cela, rendez-vous dans 30 jours.

Et vous, êtes-vous prêts à manger moins de sucre pour améliorer votre santé?

A la maison, Minimalisme, Solo living

Seconde chance?

Lors de mon grand weekend « Konmari », j’ai pris conscience que j’avais amassé pas mal d’objets qui ne me servaient pas ou plus. Déjà, quelques sacs, dont certains ont immédiatement trouvé preneur sur Vinted, mais aussi des articles de cuisine, des affaires pour chat etc…

J’ai activé mes canaux de seconde main, plus que jamais, afin que les objets quittent mon appartement de la façon la plus utile et responsable: ventes sur Vinted, Rakuten, mais aussi le Bon Coin (après 5 ans d’inactivité car je n’aimais pas leur service – il a été grandement amélioré) mais aussi le petit dernier, Geev.

De façon surprenante, certains objets que j’avais identifiés comme superflus se sont vus attribuer une seconde chance chez moi. Et d’autres auxquels je pensais tenir sont apparus comme complètement dispensables. J’ai changé d’avis, au final. J’ai donc remis en service une lampe, des écouteurs sans fil, une trousse…

Photo de Omotayo Tajudeen sur Pexels.com

Cela fait près de 20 ans que j’utilise Internet pour « vider » et je dois faire les 2 constats suivants:

  • Constat N°1: assurer ces actions de vente ou de don prend BEAUCOUP de temps.
    Entre la prise de photo, création d’annonce, sélection du canal approprié, la réponse aux multiples questions des potentiels acheteurs ou receveurs gratuits, l’emballage ou empaquetage, la livraison ou la prise de rendez-vous pour l’enlèvement des objets, je comprends la position de beaucoup de gens de ne pas s’embêter avec tout çà et de faire des sacs pour Emmaüs. Loin de moi l’idée de critiquer les personnes qui mettent tout leur superflu dans un carton et donne tout à une association caritative. Je l’ai fait moi-même par le passé! Plus le temps passe, plus je me dis que, à mon taux horaire, je m’embête beaucoup pour pas grand chose. Aujourd’hui, ça m’occupe, ça me fait sortir et voir du monde, mais à un moment, j’aurais bien d’autres choses à faire! Et puis, même pour des dons, les gens sont pénibles. Même si tu donnes quelque chose, ils posent 20 questions, ils pinaillent et posent des lapins… Vivement que j’atteigne le niveau de plein et de vide auquel j’aspire et que je ne vende que mes gadgets électroniques pour les renouveler…
  • Constat N°2: la facilité que j’ai à me séparer de ces objets et de (parfois) récupérer une partie de l’argent dépensé pour les acquérir m’incite à PASSER A L’ACTE d’achat plus facilement.
    Si je sais que je peux récupérer 50 € dans 1 an, c’est plus facile de dépenser 100€ maintenant. Cela ne marche pas pour tous les objets, mais clairement c’est comme çà que je procède pour l’électronique et pour les sacs. Je commence à avoir la même démarche pour les vêtements (les pulls Armor Lux trouvent toujours preneur). Ce n’est pas forcément très sain. Même en achetant de seconde main, j’estime que je peux retrouver mes sous en revendant.

Bref, je ne suis pas encore arrivée à un état des stocks satisfaisant, avec juste le nombre de possessions dont j’ai besoin et qui me font plaisir!

Et vous, pensez-vous au devenir de vos achats au moment de passer en caisse?

Journal, Minimalisme, Voyages

Minimalismes du monde entier

Un des thèmes majeurs de mon blog est le minimalisme, que je conçois comme un mode de vie où on se contente de ce qu’on a pour être heureux, au lieu d’en vouloir toujours plus et de vivre dans une éternelle insatisfaction.

Les réseaux sociaux et les médias d’aujourd’hui ont leur revers : on ne cesse de se comparer à autrui et il est tentant de ressentir de la jalousie, ou un sentiment de « pas assez ». Ils ont quand même un bon côté : des personnes lambda y partagent leur quotidien, sans artifices. Il n’y a pas que des influenceurs obsédés par les sacs Chanel ou Dior. Heureusement!

YouTube et son algorithme m’a fait découvrir ces chaînes intéressantes, que je vous dévoile ci-dessous:

Le minimalisme en Sibérie
Minimalisme extrême aux Etats-Unis
Le minimalisme en Suède
Portrait d’un minimaliste extrême au Japon
L’Australie est aussi représentée!

Tous ces gens sont très différents, de par leur style de vie, mais ils partagent un mode de vie, qu’ils appliquent selon leur culture et leur environnement. Je ne peux pas m’empêcher de remarquer que ces personnes qui animent une chaîne Youtube sont issues de la classe moyenne, qu’elles disposent d’un certain capital culturel et de compétences spécifiques. Tout le monde n’a pas accès à ces outils, il faut en avoir conscience.

Photo de Maksim Goncharenok sur Pexels.com

Je ne me qualifierais pas mon mode de vie de « minimalisme à la française » car je me considère de moins en moins comme une minimaliste. J’ai tout ce dont j’ai besoin et même aussi un peu de gras. Certes j’ai fait beaucoup de tri et de vide, mais j’ai constamment re-rempli mes placards et investi un logement plus grand… Etait-ce l’ennui? Aujourd’hui, je vis dans un trois-pièces de 62 mètres carrés. J’ai un balcon de 6 mètres carrés et une place de parking. Je vis plus que confortablement. Je pourrais faire d’autres choix de vie, mais je suis satisfaite de celui-ci.

Et vous, qu’avez-vous pensé de ce Tour du Monde en mode minimaliste ?

A la maison, Minimalisme, Santé, Solo living

Ma transition ménagère

Je pensais être une écolo, une bobo minimaliste… En fait, il n’en est rien! Certes, j’ai bossé sur ma garde-robe, mes livres, mes bidules de cuisine, mais force est de constater que j’ai accumulé une quantité de produits et d’équipements de ménage bien trop conséquente pour mon mode de vie actuel. Sans compter que tout ce barda n’est pas forcément bon pour la santé.

C’est le même constat que pour ma salle de bain en son temps : ça déborde ! Je ne sais même plus ce dont je dispose et ce dont j’ai vraiment besoin. Pourtant, je sais que très peu de produits suffisent à l’entretien d’une maison: du vinaigre, blanc, du bicarbonate de soude et du savon noir suffisent pour à peu près tout!

J’ai eu une certaine prise de conscience grâce à un Tiktok sur les perturbateurs endocriniens. J’ai donc repris les basiques et retrouvé ce petit livre de ménage au naturel, sans chimie lourde.

Une partie de ma « collection »

J’ai donc regardé quelques vidéos de ménage sur Youtube pour me donne de l’inspiration et de l’élan et j’ai rassemblé tous mes produits de ménage au même endroit, façon Konmari.

Le tout, donné sur Geev

Pourquoi ai-je donné sur Geev des produits dont je ne suis pas sûre qu’ils soient bons pour ma santé? Parce que nous sommes tous différents et qu’à tout prendre, si quelqu’un en veut, je ne vais pas tout mettre à la poubelle. J’ai aussi donné un seau (doublon) et un embout de serpillière espagnole. L’idée était avant tout de simplifier mes produits de ménage et d’éviter les produits chimiques trop lourds. Je vais néanmoins finir mes tablettes lave-vaisselle et ma lessive liquide actuelles avant de transitionner vers des formules plus neutres.

Et vous, faites vous, vous aussi, votre ménage au naturel ?

A la maison, Minimalisme, Solo living

Que faire de sa vaisselle superflue?

Ma cuisine (toute neuve, toute belle) croulait sous le poids des produits alimentaires, que j’ai entre-temps rationalisés, mais aussi de la vaisselle et des ustensiles et appareils électroménagers que j’y stockais. Ce n’est pas la première fois que je suis contrainte d’examiner le contenu de ma cuisine et de faire du tri pour vider. Et je pense que cela ne sera pas la dernière!

En parallèle de cuisiner mes excès de produits alimentaires, j’ai déterminé la quantité de vaisselle que je souhaite conserver et qui me permettra de parer à 99% de mes besoins.

Photo de Nataliya Vaitkevich sur Pexels.com

J’ai donc retenu un « service » pour 8. Pour rappel, mon foyer comporte un humain et deux félins. Je reçois peu, donc pas besoin de prévoir une table pour 12. 8 assiettes creuses, 8 verres à eau etc… seront amplement suffisant pour mon style de vie.

Je ne fais pas partie de cette génération qui se marie pour quitter ses parents et se retrouve avec un service complet de porcelaine avec une soupière et qui stocke cette « belle vaisselle » dans une vitrine dans sa salle à manger et ne l’utilise qu’à Noël, et qui utilise au quotidien de la vaisselle plus basique. Chez moi, je ne veux que des choses que j’utilise. Donc j’ai de la jolie vaisselle, mais qui passe au la lave-vaisselle.

Voici le résultat du désenconbrement de Noël 2021 (il manque 2 verres ébréchés sur la photo)

2 tasses en bon état, 2 tasses hors d’usage, 1 vieille planche à découper, 2 range-couverts superflus

Du coup, que faire de cette vaisselle encore en bon état ?

Je vous propose plusieurs options :

la donner à un proche qui en a besoin (on ne refourgue pas des objets dont on ne veut plus à des gens qui n’en ont pas besoin, on s’assure qu’ils vont VRAIMENT s’en servir)

la vendre sur eBay ou le bon coin (honnêtement, pas sûr que la logistique associée en vaille la peine, la vaisselle, c’est lourd et fragile, ça ne s’envoie pas par la Poste, ce qui limite la zone de chalandise.)

l’échanger contre un bon d’achat : si votre vaisselle vient d’Ikea, il y a de temps en temps des Opérations « reprise de vaisselle »: vous rapportez de la vaisselle et vous obtenez un bon d’achat dans le magasin. Ça peut être malin!

Photo de cottonbro sur Pexels.com

la donner sur un site comme Geev. Je suis adepte depuis septembre pour me débarrasser rapidement d’objets encore en état d’être utilisés, mais trop pénibles à vendre : meubles griffés par les chats par exemple, ou draps en bon état mais plus compatibles avec ma literie actuelle.

la donner à une association ou une ressourcerie. Vous êtes ainsi sûr que votre excès de vaisselle profitera à des personnes dans le besoin ou sera revalorisé de façon responsable.

J’espère que je vous ai donné des idées pour finaliser votre désencombrement, côté cuisine. Sinon, avez-vous des bons plans à partager?

Bilans, Carrière, Journal, Solo living

Au programme de 2022

Je commence l’année par un nouveau job, dans une nouvelle entreprise, avec un nouveau salaire, des nouveaux horaires… Tout à construire ou presque, car je connais déjà certains de mes futurs collègues. Ce sera un nouveau chapitre, dans le lequel je m’épanouirais, je l’espère!

Mes objectifs de vie personnelle:
pas de déménagement en vue. La nidification continue… Youpi! Pas d’incertitude de ce côté-là.
– développer ma vie sociale, malgré la pandémie, le télétravail et les amitiés défuntes– l’interaction avec des humains me manque: discuter, échanger, apprendre…
– être en meilleure santé: soigner mon dos qui tire, perdre un peu de poids si j’y arrive.

Photo de Marcel Eberle sur Pexels.com

Le plus gros objectif de l’année est toutefois d’améliorer mes finances:
– finir mon emménagement à un coût raisonnable
ne pas trop dépenser, mais sans se priver des bonnes choses
– finaliser mon épargne de précaution (3 ou 6 mois de dépenses fixes?)
– investir plus d’argent en Bourse et en assurance-vie (comment développer une rente sans investissement immobilier?)
– faire un gros versement sur mon épargne retraite pour maximiser cette niche fiscale et avoir un bas de laine pour mes vieux jours. Mon objectif est d’avoir 250 000€ dessus pour mes 55 ans, soit 10 ans avant ma retraite officielle. J’ai récemment fait des transferts CET vers PERCOL et cela aide grandement à garnir mon épargne retraite sans douleur.

NB: Dans mon métier de RH, je ne recommande pas de ne pas prendre tous ses droits à congés et RTT. Mais 2021 n’était pas une année propice à la prise de jours de repos (comme 2020 finalement). Pour faire quoi, pour aller où ? Bref, j’ai préféré thésauriser.

Photo de Pixabay sur Pexels.com

Est-ce que je prévois des voyages, en dehors de déplacements professionnels ? Pas trop. Déjà, comment savoir comment vont évoluer les consignes gouvernementales pour les vaccins, les déplacements etc… Je préfère ne pas trop prévoir à l’avance. Mon voyage ultime, au Japon, ne se fera pas sur 2022, c’est certain. J’ai de nouveau envie de voyager et de découvrir de nouveaux endroits, mais cela ne sera pas une priorité sur cette année. Certes, il y a le budget associé et j’ai décidé d’être hyper vigilante sur mes finances, mais je n’ai pas envie de « galérer » en navigant à vue avec les fermetures de frontières, passes sanitaires, vaccins acceptés ou non, etc. Je ne veux pas me prendre la tête, la vie est suffisamment compliquée comme çà.

Et du côté de chez vous, 2022 s’annonce comment?

A la maison, Alimentation, Perte de poids, Solo living

Cuisiner ses excès de placards

Certains cuisinent leur fond de placards, et d’autres, comme moi, avec tous mes privilèges de blanche occidentale de la classe moyenne, je me retrouve à m’atteler à mes excès de stockage alimentaire. Oui, je le reconnais, je stocke bien trop de nourriture pour mon foyer d’une personne et 2 chats.

Le challenge lancé il y a quelques temps m’a conduit à vider mes placards et faire un inventaire. Il est temps désormais de vider les excès et ne pas gaspiller. Comme il s’agit de nourriture que j’ai achetée pour moi, j’ai décidé de consommer toutes ces denrées et de ne pas les donner. L’idée est surtout de contrôler mes dépenses et mes impulsions, mais aussi et surtout de prendre soin de ma relation complexe avec la nourriture.

L’excès de placards en question

Le contenu : des choses que je ne mange jamais : pollenta, farine de pois chiches… Des choses en trop: paquets de pâtes, sauce tomate, raviolis végétariens.

Je vais cesser d’acheter tout produit sec, tant que la caisse n’est pas vide. Ça va être sympa ! Je dois aussi m’attaquer au placard « Petit déjeuner & snacks ». Y a un peu trop de friandises dedans, ce qui n’aide pas au contrôle du poids.

Et vous, que faites-vous des produits alimentaires que vous avez en trop?

A la maison, Alimentation, Bilans, Défis, Santé, Solo living

Faire du tri dans les placards

Mon foyer comprend une personne et 2 félins. J’habite en ville, il y a plusieurs supermarchés dans un rayon de deux kilomètres. Mais aucun magasin bio ou en vrac.

Honnêtement, je n’ai pas besoin de stocker tout ce que j’ai déjà dans mes placards… C’est trop! Y a tellement de choses que je n’y vois plus clair et que je rachète souvent des choses que j’ai déjà et je me retrouve avec des doublons, ce qui représente un gaspillage de place et d’argent. Même si je gagne bien ma vie, je n’aime pas le gâchis. Je n’ai pas été élevée comme çà et j’ai conscience que nous n’avons qu’une seule planète à disposition.

J’ai donc résolu de lancer une opération Konmari dans mes placards alimentaires. J’ai donc tout sorti et exposé sur ma table de salon (pas sur le lit comme les vêtements) et le bilan est édifiant !

Ma collection de boîtes de conserve

C’est vraiment trop!

Pour les chats, c’est simple : le principe est que je commande 2 paquets de croquettes pour chat diabétique à la fois et que j’attends d’entamer le deuxième paquet pour renouveler la commande. Cela me permet d’atteindre le montant minimum pour avoir les frais d’envoi gratuits (les croquettes vétérinaires ne sont pas données). Je commande sur CroquetteLand. Je n’achète plus de pâtée, même si mes loulous adorent çà, car nous devons rester sur les croquettes vétérinaires. Mon chat non diabétique n’est pas difficile et mange quand même de bon cœur les croquettes spéciales.

Dans mes placards, bien loin de mon idéal minimaliste, et bien consciente de mes privilèges de classe moyenne, on trouve beaucoup trop de choses, j’ai donc fait du tri!

Voici le résultat « après tri ». J’ai mis tous les produits « en excès » dans une caisse, et je vais entreprendre de tout consommer. Cela fait quelques kilos de nourriture, quand-même ! De quoi passer les fêtes de façon frugale.

Et vous, qu’en pensez-vous: les placards pleins, bonne ou mauvaise idée?

Défis, Minimalisme

Bilan du « no-buy » de 2021

En début d’année, je m’étais fixée quelques lignes directrices d’un point de vue shopping, histoire de juguler mes compulsions et de rester raisonnable pour le déménagement qui était dans l’air.

Décembre arrivant, quel est mon bilan face à ces bonnes résolutions? Evidemment, il s’est passé des choses, entre les différents confinements/couvre-feu/restrictions de mobilité, intensification du télétravail, j’ai surtout effectivement déménagé dans un nouvel appartement.

Certains meubles sont partis, d’autres m’ont rejointe. Les mouvements ont été incessants, j’ai passé beaucoup de temps sur Rakuten, Ebay, Vinted ou encore Geev. J’ai fait des dons, des ventes… L’objectif est d’atteindre mon intérieur idéal: un nid douillet et fonctionnel, facile à nettoyer.

le chantier

Bref. Ce fut agité. J’ai parfois fait des erreurs et il faut le reconnaître. J’avais sélectionné les catégories suivantes:

  • Maquillage et cosmétiques
  • Bijoux
  • Livres papier
  • Appareils électoménagers et électroniques
  • Articles de papeterie

J’ai connu diverses situations, dont je suis plus ou moins satisfaite:

Maquillage et cosmétiques: j’ai fait beaucoup d’achat sur Fleurance Nature pour les cosmétiques et Kiko pour le maquillage. J’en ai profité pour virer des produits expirés et être bien équipée. Très honnêtement, j’ai

Bijoux: j’ai acheté 3 paires de boucles d’oreille fantaisie, pas de quoi m’encombrer outre mesure

Livres papiers: j’en ai acheté un seul, « Droit du Travail, Droit Vivant« , édition 2022. C’est une documentation professionnelle, mais bon, c’est quand même un livre papier

Appareils électoménagers et électronique : des sorties, des entrées. J’ai mené en 2021 un certaine simplification au niveau de la cuisine, car j’ai une nouvelle cuisine et j’ai dû trouver une place pour tout. Je n’ai clairement plus besoin de rien. J’ai TOUT. Pour l’électronique, il y a une rationalisation, mais qui n’est pas finalisée. A suivre en 2022.

Articles de papeterie: la mise en place formelle de mon bureau séparé m’a permis de regrouper dans un petit meuble à roulettes toutes mes fournitures. J’ai acheté quelques babioles, notamment des achats impulsifs aux soldes d’été Ikea.

Et vous, avez-vous réussi vos défis 2021, relatifs au minimalisme ou pas?