Voyages

Un peu de Frogs chez les Kiwis

J’ai croisé beaucoup moins de Français en Nouvelle-Zélande qu’en Australie, mais ceci dit, la population est plus disséminée et j’en ai quand même rencontrés à Wellington, la capitale.

A Arrowtown, il y a même un café-crêperie-épicerie où j’ai pu acheter de la crème de marrons. Miam miam. J’aurais dû finir le pot avant de reprendre l’avion, car on me l’a confisqué à l’aéroport. Terrorisme anti-ardéchois!

Admirez la devanture, avec d’authentiques parasols Orangina!

2008-12-14 NZ - Arrowtown (2)

Les Néo-Zélandais nous aiment bien, mais il ne faut pas leur parler rugby (Rugby Union – à 15). Alors que nous appelons respectueusement leur équipe les « All Blacks », de leur nom officiel, ils appellent notre XV de France les « Frogs ». Alors que notre emblème est le coq! Quelle idée! Toujours ce cliché du français qui mange de la grenouille. Perso, je n’ai jamais goûté et je n’ai pas envie de goûter.

Ils jouent aussi au rugby à 13 (Rugby League) et sont même champions du monde en titre (titre gagné en Australie contre les Australiens). Ils savent que le championnat de rugby le mieux payé est le championnat français, alors que je l’ignorais totalement!

Eux aussi mangent de la quiche et des croissants, qui n’ont rien à voir avec ce qu’on mange chez nous. Quant au vin, tous les cépages ont des noms français: Cabernet, Pinot, Syrah, ou encore Riesling. Ils ont même une version du Champagne: le « Méthode traditionnelle », en français dans le texte. J’ai même testé, ce n’est pas si différent que çà, mais moins bon que le vrai Champagne.

Autre chose: vous avez oublié l’affaire du Rainbow Warrior (1985)? Eux, non. A leurs yeux, nous sommes d’incorrigibles militants pro-nucléaires.

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Noël les pieds dans l’eau

D’aucuns se sont émus de mon réveillon de Noël, seule là-bas, au bout du monde, avec 12 heures de décalage horaire par rapport à la France, sans neige, sans feu de bois, sans dinde dans le four…
Je rassure tout le monde, je n’étais pas seule, devant un programme télé débile. J’étais à Paihia, dans la Bay of Islands, au Nord de la Nouvelle-Zélande.

Nous n’avons rien fait de particulier pour le soir du 24 décembre: un restaurant italien, un tour dans un bar et au dodo. Après 15 jours de voyage, la fatigue était présente.

En revanche, la journée du 25 décembre a été des plus sympathiques. Le soleil brillait sur la Bay of Islands et nous devions passer tout notre temps sur l’eau, sur 2 bateaux, à vrai dire.


2008-12-25 NZ - Bay of Islands - Cruise (78)

Le matin, sur un puissant bateau à moteur, on a observé les dauphins et on aurait pu nager avec, s’il n’était pas interdit de le faire quand il y a des bébés dauphins. C’était quand même chouette. Un peu le mal de mer sur la fin, je dois l’avouer.

L’après-midi, nous avons débuté par un barbecue sur un grand catamaran, avant de voguer vers une des îles de la baie, et de jeter l’ancre dans une crique déserte. Paysages magnifiques… J’ai tellement de belles photos que je ne peux pas toutes les mettre sur ce blog.



Bref, j’ai eu un des Noëls les plus fantastiques que j’ai pu faire, et sans paquet-cadeau à ouvrir sous le sapin. çà tombe bien, je me trouve trop vieille pour ce genre de choses.

Le repas du 25 au soir a tenu lieu de réveillon, sympathique, avec un autre barbecue et même une bûche de Noël… Nous avons fini la soirée avec « Love Actually », diffusé sur une télé locale. Notre dose de neige à nous, là-bas, à l’autre bout du monde.

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Faune et Flore de Nouvelle-Zélande

Il n’y a que 4 millions d’habitants en Nouvelle-Zélande, alors il faut bien peupler cette grande terre avec des animaux, et laisser proliférer les espèces marines, parce qu’il ne faut pas l’oublier: la Nouvelle-Zélande, c’est un archipel avec 2 îles principales et tout plein d’îlots, à 2000 kilomètres de l’Australie, et c’est très isolé!

L’animal national est le….. mouton (sheep)! 40 millions de moutons pour 4 millions d’habitants. Les Néo-Zélandais sont surnommées « Sheep shaggers » par les Australiens. Je vous laisse le soin de traduire.

nz sheep

L’emblème national est le kiwi (kiwi bird), un drôle d’oiseau, nocturne, gros comme un ballon de foot, que je n’ai pu voir que dans un enclos. Il ne reste que 70 000 spécimens sur tout le territoire, ce qui en fait une espère menacée. A mon avis, on trouve davantage de peluches dans les magasins que de vrais animaux dans la nature.

nz kizi

Un animal a été importé de l’Australie honnie, et a proliféré au point de devenir nuisible: l’opossum (possum). On le trouve principalement écrasé sur les routes (squashed possums).

Au bord de la mer de Tasman, ou de l’Océan Pacifique, on peut trouver des phoques (fur seal) et des dauphins (dolphin).

NZ seal

Quant à la faune typique du pays, il y a toutes sortes de fougères (fern), au point que c’est l’emblème du pays. Par exemple, les équipes sportives féminines nationales s’appellent les « Silver Ferns ».

A noter qu’il y a des millions de lupins partout, de toutes les couleurs et que ce n’est pas une plante endémique de la Nouvelle-Zélande, car elle a été introduite par les colons britanniques. Et comment dit-on lupin en anglais? Ben, c’est simple: lupin!

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De retour à Sydney

NZ AUSTRALIEJ’ai tellement de choses à raconter… Déjà, je rassure tout le monde, je suis revenue vivante et entière de Nouvelle-Zélande, ce qui est déjà pas mal. Si, si, je vous assure, ce n’était pas évident de survivre à toutes nos aventures.

J’ai vécu tellement de choses là-bas que j’ai de quoi rédiger 50 posts… Je ne sais pas si j’en aurais la patience, mais je vais essayer de mettre en ligne mes meilleures photos. 

Allez, une anecdote pour la route. J’avais trouvé dans une boutique-crêperie française de Nouvelle-Zélande un pot de crème de marrons, denrée introuvable en Australie. Le pot était à moitié entamé et j’ai préféré le prendre dans mon bagage à main plutôt que dans ma grosse valise, pour ne pas le casser pendant le trajet. Erreur fatale, impossible de transporter un récipient de plus de 100ml sur les vols internationaux. Les autorités néo-zélandaises ont mis mon pot à la poubelle, sous mes yeux… Racisme anti-ardéchois!

Sinon, en attendant l’avion, il y avait plein d’enfants en bas âge qui braillaient et j’espérais qu’ils soient placés à bonne distance de moi. Évidemment, j’arrive à ma place et je suis à côté d’une mère avec un nourrisson, qui a déjà étalé ses affaires sur mon siège. Hum, hum. Je reste polie, mais je n’en pense pas moins un peu fâchée. Ensuite, le steward m’a fait changer de place, afin que la petite famille ait « plus de place ». Et moi, je compte pour du beurre? Qui se soucie de mon confort? Je n’ai pas payé ma place peut-être? Voilà ce que signifie « family friendly » à la sauce australo-néo-zélandaise!

Pas fâchée de quitter la zone très bientôt. Je n’ai rien contre les parents qui voyagent avec leurs enfants, j’imagine qu’ils n’ont pas trouvé d’autre solution que de trimbaler leur marmaille avec eux. Mais c’est leur choix de faire des mômes, pas le mien, alors qu’ils assument