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Mon ménage de printemps 2024

Les années se suivent et ne se ressemblent pas. Si on m’avait dit l’année passée que je serais en recherche d’emploi, clouée chez moi à postuler en ligne à des jobs pas très intéressants… Je crois que je l’aurais cru, car j’ai bien conscience du type de monde dans lequel nous vivons et du secteur d’activité dans lequel j’évolue. Mais quand même, çà pique.

Je ne comptais pas déménager cette année, sauf opportunité merveilleuse ailleurs. Mais clairement, je ne m’attends pas à ce qu’on vienne me chercher pour çà.

Donc, je suis toujours dans mon 3-pièces de 62 mètres carrés avec balcon, parking et ascenseur, cuisine séparée, toilettes séparées et d’un point de vue immobilier, je devrais être parfaitement heureuse… J’ai vraiment de la place pour moi et les chats.
Et pourtant, je me plains constamment de devoir toujours tout nettoyer, ranger, maintenir, c’est très fatigant.

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Plus le temps passe et plus que je me dis que je devrais emménager dans plus petit et me simplifier la vie. Le virus du minimalisme me reprend, par période, même si parfois il devient un piège: je n’ai toujours pas de décision définitive sur le nombre d’objets que je devrais avoir chez moi. J’ai encore fait du gros désencombrement récemment. Ayant (involontairement) du temps devant moi, j’en ai profité pour lancer des centaines d’annonces sur le Bon Coin, Vinted et autres Rakuten.

L’arrivée du printemps m’a incitée à:
– identifier les vêtements que je n’ai pas portés cet hiver (comme ce manteau gris qui peluche et qui fait plus négligé qu’habillé)
– faire la revue de ma garde-robe printemps-été et voir ce qui ne me convient pas maintenant (doublons, vêtements en mauvais état, mauvaise taille etc)
– mettre de nouvelles annonces sur Vinted
– faire le tour de mes placards
– mettre de nouvelles annonces sur le Bon Coin
– regrouper ce qui ne s’est pas vendu dans un délai raisonnable et l’apporter à la ressourcerie du coin

Une fois qu’un peu de vide a été fait: NETTOYER!! Je n’aime vraiment pas çà et très honnêtement, la tentation d’avoir une femme de ménage quand je serai à nouveau active est très présente

Et vous, êtes-vous adeptes du ménage de printemps?

Défis, Journal, Minimalisme, Santé, Solo living

Un mois sans réseaux sociaux

Le mois de mars commence sous la grisaille et la pluie… Je n’ai rien tant envie de faire que de rester sous ma couette et de scroller sans réfléchir sur mon téléphone ou ma tablette, de préférence pour regarder des vidéos courtes pour me vider la tête… Après tout, quoi de mieux pour oublier mes turpitudes de recherche d’emploi et mes multiples déceptions en la matière?

Mes statistiques sur Tiktok donnent le vertige: j’ai à de multiples reprises dépasser les 40 heures par semaine sur l’application. Plus qu’un temps plein en France! C’est effrayant. Clairement, je suis devenue addict à ces vidéos courtes, accrocheuses… avec des impacts certains sur ma vie sociale et ma santé. Déjà j’ai dû me résoudre à avoir des lunettes de vue, avec une légère correction, soit, mais je m’en serais passée, pour avoir accès à mes écrans. D’autre part, tout ce temps passé à scroller n’est pas dédié à des activités plus productives: sortir, voir du monde, faire du sport, lire, etc.

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Mon comportement addictif m’a inquiété au point de refaire une diète de réseaux sociaux. Pour ce mois de mars 2024, j’ai enlevé les applications Facebook, Twitter, Instagram et Tiktok de mes appareils mobiles. Je ne m’interdis pas d’aller sur Facebook seulement depuis mon ordinateur, ponctuellement et uniquement pour voir ce qui se passe pour mon club de rugby préféré. En revanche, je conserve une activité importante sur LinkedIn, du fait de ma recherche d’emploi. C’est mon principal medium.

Par ce régime anti-réseaux sociaux, j’espère ne plus me perdre dans la guerre des commentaires, qui est juste épuisante. Il y a tellement d’abrutis sur terre et ils ont le droit de s’exprimer, tout autant que les gens intelligents. Sauf qu’il y a très peu de filtres contre l’idiotie, la misogynie, le racisme, le classisme et autres stupidités, notamment sur Tiktok, et voir les commentaires a juste commencé à générer de l’anxiété. Surtout quand ces mêmes abrutis me prennent à parti. J’ai beau être une adulte qui ne se laisse pas faire, toute cette haine et toute cette négativité me pèsent. Ce n’est clairement pas ce dont j’ai besoin ces temps-ci.

Je prends aussi mes distances avec Facebook/Instagram, car je me rends compte que très peu de mes proches partagent des choses. Je me sens seule et isolée, alors que c’est censé produire l’effet inverse. Donc je garde mon contenu pour moi. Cela ne changera pas ma vie et cela ne changera la vie de personne, je pense.

Et vous, les réseaux sociaux, c’est avec ou sans modération?

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La tuile… ou la chance de ma vie?

Il y a quelques jours, et alors que je m’y attendais un peu, on m’a annoncé que mon poste était supprimé et que, compte tenu de la taille de l’entreprise, aucun reclassement ne sera disponible. En termes de droit du travail français (je rappelle que je suis DRH de métier), ça s’appelle un licenciement économique. Je pensais que j’aurais droit à une rupture conventionnelle mais j’ai droit à la totale! Je ne l’ai pas vu venir car je me tournais les pouces (100 salariés, çà occupe) mais parce qu’on m’empêchait de faire mon métier correctement. Aucun projet sur lesquels je travaillais n’était en haut de la liste des priorités. De plus, le Groupe pour lequel je travaille vient de faire une acquisition, et on cherche toujours des économies et du cash dans ces cas-là. Et c’est tombé sur moi (et 2 autres de mes collègues).

Est-ce une erreur de supprimer mon poste? Très certainement. Est-ce que je vais me battre pour le récupérer? Honnêtement, non. À quoi bon? Ils ne méritent pas mon énergie. Je veux juste un gros chèque, à la hauteur du préjudice subi. Car mes projets personnels sont tous remis en question: mes vacances à Noël ? Déménager à Dublin en 2025? Comment se projeter quand on ne sait pas ce qu’on va faire dans 2 semaines…

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Mais, dans cette adversité, je reste plutôt positive. Au final, est-ce une catastrophe qu’on me paye à rien faire jusqu’en février 2024? Et en plus, après, j’aurai droit au chômage. J’aurai droit aussi à une indemnité nette de charges sociales et d’impôts sur le revenu. De quoi investir dans mon futur.

Ce n’est pas la première fois de ma vie que je fais une pause forcée dans mon ascension professionnelle, et sans doute pas la dernière. Donc, je ne me suis pas effondrée à l’annonce de cette décision venant d’en haut et contre laquelle je ne peux rien: le soir même, j’ai regardé les offres disponibles sur LinkedIn et j’ai envoyé une dizaine de candidatures. Au final, on m’a recontactée assez vite et j’ai 3 pistes sérieuses, dont une à Dublin. Je suis dans les entretiens, mais j’ai le temps de réfléchir à ce que j’ai vraiment envie de faire et rester en France me fait de moins en moins envie. Je pense constamment à revenir à Dublin, et clairement, je manifeste une opportunité là-bas, ou une opportunité me permettant d’y retourner à moyen terme. Je me retrouve dans une situation plutôt confortable, avec la protection du droit social français et le fait d’être disponible rapidement pour un super job! Pour l’instant, je n’imagine pas une seule seconde devoir faire un effort sur mon salaire ou mon niveau de poste, je suis au pic de ma carrière et de mon employabilité!

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Cette pause me permet de me consacrer à quelques activités reportées car je n’avais pas le temps. Maintenant, je l’ai, car je ne suis pas à plein temps sur ma recherche d’emploi. Je fais 3 séances de kiné au lieu de 2 par semaine. J’ai maintenu mon weekend à Rome en novembre et planifié un petit tour à Dublin, ville de mon coeur que j’espère retrouver à plein temps très vite. J’ai refait le tour de mes placards pour les vider de choses que je n’emporterai pas avec moi. C’est plutôt pratique de savoir ce qu’il convient d’emmener ou pas et je capitalise sur mon expérience passée. Néanmoins je m’agace de tout le bazar que j’ai laissé s’accumuler depuis que je suis rentrée en France et que j’ai dû repartir de zéro et m’acheter des petites cuillères… Des fois, je me dis que je suis une minimaliste en carton… Bref, je vide sur Le Bon Coin, Vinted et Rakuten et le barda trouve peu à peu preneur. Je ne suis pas pressée, n’ayant pas encore de visibilité sur la date de mon départ. J’ai juste cette certitude de vouloir repartir et c’est ce qui me meut.

Et vous, avez-vous déjà connu une situation pareille?

A la maison, Cosmétiques, Garde-robe, Journal, Minimalisme, Solo living

Il est revenu le temps des inventaires!

Déjà plus de 10 ans que je baigne dans le minimalisme, que j’ai finalement découvert en lisant un livre de Dominique Loreau: l’Art de l’essentiel. Une lecture assez fondamentale qui en a amené d’autres. Pour autant, tous les livres de cette même autrice ne sont pas intéressants. Elle a quand même plutôt répété les mêmes choses dans ses livres suivants (forme ultime du minimalisme: recycler ses idées ad nauseam).

Depuis tout ce temps, ainsi que je l’ai documenté sur ce blog, j’ai désencombré, vendu, racheté, re-minimisé, trié etc… J’ai l’impression que cette quête de l’essentiel n’en finit jamais. Les envies et les besoins fluctuent et je n’ai pas encore atteint mon nivau d’équilibre. Je sens que j’ai encore un peu de travail. Puisque j’ai restreint mon temps quotidien sur Tiktok et sur Instagram, j’en ai plus pour m’occuper de ce type de projets.

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Ayant fait d’autres bilans dans mon existence (dans ma carrière, par exemple, ou encore dans ma santé), j’en reviens à mes chers placards! Pour la cuisine, je suis en très bonne voie. Que ce soit au niveau du matériel de cuisine ou du fond de placard, je connais ma stratégie et mes objectifs.

Pour ma garde-robe, je crois que j’ai un peu débordé récemment, même si je continue assidument mes ventes sur Vinted pour m’assurer de ne pas être submergée de fringues. Je reprends donc la rédaction d’un inventaire, comme j’ai pu le faire il y a plusieurs années. L’objectif est naturellement d’être sous les 100 vêtements et sacs (sous-vêtements et vêtements de sport exclus). Il n’est pas impossible que je partage ma collection de sacs, une fois n’est pas coutume.

Côté cosmétiques, j’ai trop de choses qui traînent un peu partout: dans ma salle de bain, bien sûr, dans des tiroirs de ma chambre, dans mon sac à main…

C’est donc mon challenge de l’automne 2023:
– faire l’inventaire de ce que j’ai déjà
– identifier les éléments essentiels
– éliminer les éléments non-essentiels
– maintenir le tout!

Et vous, avez-vous des projets à finaliser chez vous cette saison?

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Un blog en 2023?

Avec tout le contenu image, audio, vidéo disponible en 1 clic ou 2? Je dois avouer que ce médium me semble de plus en plus dépassé. Pour preuve ? Je n’ai plus vraiment la discipline de publier mes 2/3 billets mensuels… Non pas que je n’ai plus d’inspiration du tout, mais ce n’est tout simplement plus ma priorité. J’ai encore des choses à dire, mais vu l’audience de ce blog, il n’y a pas grand monde pour les écouter. Je n’en veux à personne. J’avais même désactivé ces pages avant qu’une personne ne me contacte sur Vinted pour m’en demander des nouvelles… C’est dire à quel point les médias s’entremêlent aujourd’hui.

Ce n’est pas la première fois que je me pose cette question du « stop ou encore ». J’ai changé de plate-forme en 2019 (alors que j’avais quand même un petit trafic sur l’ancienne), parce que j’étais limitée techniquement. Aucun regret d’avoir changé mais l’audience s’en est ressentie. Le fait que WordPress a arrêté la synchronisation avec Twitter a aussi plombée mes résultats.

J’ai passé 42 heures sur TikTok la semaine dernière, plus qu’un temps plein, alors je peux bien trouver le temps de faire des choses plus productives, dont ce blog. Je vais donc encore publier ici ce qui me passe par la tête!

Et vous, vous bloguez encore ? Ou c’est trop 2007 pour vous ?

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Passion Rugby

Depuis la rentrée dernière et dans l’optique de la Coupe du Monde de Rugby masculine organisée en France, j’ai commencé à me prendre de passion pour ce sport, que j’ai connu enfant quand mon père regardait le Tournoi des 6 Nations à la télé.

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Je n’ai pas grandi dans une terre de rugby (ma ville natale de l’Est de la France avait un club de football en deuxième division dans les années 1980) mais mes parents sont culturellement du Sud de la France (le même coin que le légendaire Sébastien Chabal), où la pratique du rugby est plus commune. Ce n’était pas un sport proposé aux filles de mon temps (ni le foot d’ailleurs) mais je crois que j’aurais bien aimé pratiquer. C’est quand même plus intéressant que le handball ou le basket auxquels j’ai eu droit.

Lors de mon passage en Irlande, mon intérêt a commencé à grandir et j’ai suivi de loin en loin un club de la région parisienne… le Racing 92! Pourquoi? Comment? Je ne sais pas trop, l’instinct… C’est un Club avec une grande histoire et des résultats respectables. Dommage qu’il n’ait été que finaliste (mais 3 fois!) en Coupe d’Europe. Je suis allée à quelques matches, j’ai mon écharpe et un drapeau de supporter !

Et maintenant, je comprends mieux les personnes qui suivent les résultats du sport parce que je suis le Top14, le 6 Nations… et bientôt la Coupe du Monde à la maison! Je vais aller voir 2 matches, d’ailleurs, à Lille, pour voir jouer l’Ecosse et l’Angleterre.

Personne dans mon entourage proche n’est fan de rugby et je vais aux matches toute seule. Je m’amuse quand même beaucoup et la Défense Arena est une super enceinte. Je suis fan! J’ai pris un abonnement pour la saison prochaine, afin d’être encore plus présente.

Et vous, aimez-vous le ballon ovale?

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Les voyages que je rêve de faire (et pourquoi)

Je ne suis pas fondamentalement une pessimiste, mais je pense que je suis quelqu’un de critique et de réaliste. C’est pourquoi j’avais écrit ce post sur les pays que je ne visiterai pas. Non pas que j’ai quelque chose contre ces pays ou leurs ressortissants, mais juste, je n’ai pas l’envie de me rendre sur place.

Même si j’ai déjà visité pas mal d’endroits, il me reste des pays à visiter dans ma wish list! J’ai encore des rêves à réaliser, et heureusement!

N°1: Le Japon
J’avais prévu de fêter mon changement de dizaine là-bas et puis, paf, épidémie mondiale. C’était pas de chance. Ce n’est que partie remise. C’est certain que j’irai, un jour…
C’est un voyage très onéreux, qui se planifie bien à l’avance. J’aimerais bien voir comment vivent les gens sur place, si le mélange tradition/vie moderne est étonnant ou pas. Très certainement, je serai dépaysée. Peut-être un petit choc culturel en vue?

N°2: La Thaïlande (plus précisément les îles et le sud du pays)
J’y étais allée il y a 10 ans maintenant, et le temps nous a manqué pour découvrir d’autres régions que le Nord.
J’avais bien aimé la culture, la tranquillité des locaux, l’ambiance tropicale, les couleurs, les senteurs…
Ce voyage m’avait vraiment marquée et je rêve d’y retourner.

N°3: Le Tyrol
J’aime la montagne, j’aime l’Italie et les pays germaniques… Il est très probable que je trouve la région du Tyrol tout à fait à mon goût.
Est-ce que ce sera vraiment différent des Alpes Françaises?
Bonus: faire un tour du côté des Grands Lacs italiens et des Dolomites…

View of South Tyrol, Italy by Markus Spiske is licensed under CC-CC0 1.0

N°4: l’Europe Centrale (Cracovie, Prague, Bucarest, Belgrade…)
Je sais, c’est vague, mais ce sont des destinations qui me disent bien, riches en Histoire
Les anciens pays du traité de Varsovie m’intriguent.. Je suis déjà allée à Budapest en weekend.
Je me tâte à faire un périple ou à faire un weekend par ville.

N°5: Tahiti (mais je vais exploser mon budget carbone)
« Un jour, j’irai à Tahiti, j’y vivrai ma meilleure vie… »
Les atolls, la brise marine, les fleurs de tiaré… Sans doute un gros cliché, mais tout a l’air beau, là-bas, en tant que touriste.
Je n’ai pas de plan d’aller y faire un tour et peut-être n’irai-je jamais, mais c’est en tout cas un endroit qui me fait rêver.
Dans le même style: Hawaï

Et vous, quels pays rêveriez-vous de découvrir?

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5 pays que je ne visiterai pas

« Je ne suis pas encore allée partout, mais c’est sur ma liste. » – Susan Sontag 

Mon blog n’est pas spécifiquement dédié aux voyages, mais j’y ai parfois évoqué mes déplacements et autres pérégrinations… Notamment en Australie, Nouvelle-Zélande, Croatie… Je suis bien consciente de mes privilèges d’Européenne à fort passeport et avec un pouvoir d’achat non-négligeable. Il est facile pour moi de sauter dans un avion et d’aller à peu près où je veux!

Avec les années, ponctuées d’un nombre certain de déplacements professionnels (Italie, Espagne, Pays-Bas, Angleterre, Irlande, USA et plus récemment Israël), ce que je recherche quand je voyage a évolué. J’apprécie de planifier un weekend en Europe de temps en temps, mais j’apprécie surtout le confort de mon chez-moi que j’aime. A un moment, le fait de me déplacer me pesait énormément. J’ai restreint mes déplacements en avion, même si mon empreinte carbone reste élevée. Même si je sais que ce n’est pas bon pour la planète, j’ai du mal à me résoudre à ne pas utiliser l’avion. J’ai quand même fait un train trip en Europe d’une semaine en 2022 (Strasbourg-Hanovre-Hambourg-Copenhague).

Au fil de mes rencontres, je me suis bien aperçue que certaines personnes sont des grands fans de voyages et de découvertes et qu’il y a 1001 façons de faire. Aller au Club Med, c’est voyager. Faire du backpack en Asie du Sud-Est, c’est voyager. Partir chez des amis à une heure de chez soi en train ou en voiture, c’est voyager. Tout ce qui nous sort du traintrain quotidien est un voyage!

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Même si j’apprécie de découvrir des nouveaux endroits, il y a des lieux que je ne souhaite pas visiter, c’est ma « not to do list ».

N°1: L’Egypte
Grande destination touristique, riche héritage historique et culturel (enfin, ce qu’il en reste après les pillages européens) mais il semble que les locaux soient assez agressifs envers les touristes. Je déteste ne pas pouvoir me balader tranquillement dans la rue (par exemple impossible pour moi en Turquie touristique quand on est une femme blanche) et je pense que je serais très contrariée de ne pas pouvoir aller et venir librement sans me faire accoster tous les 2 mètres. Il semblerait aussi que la tourista soit très répandue parmi les visiteurs. Personnellement, je ne l’ai jamais eue, mais je ne souhaite pas tenter le diable. Passer ses vacances aux toilettes, non merci!

N°2: L’Inde
Les personnes que je connais qui y sont allées m’ont toutes rapporté le choc qu’elles ont ressenti en se rendant dans le sous-continent indien. Bruits, odeurs, pauvreté, foule, indifférence… Je pense que je ne supporterais pas ce spectacle, c’est trop différent de mon mode de vie d’occidentale. Je suis aussi un peu agoraphobe, je ne suis pas donc pas fan de la foule.

N°3: Les Philippines
Une des destinations de choix des « Passport Bros », ces occidentaux de la middle class qui ne trouvent pas d’épouses dans leur pays d’origine et qui vont acheter une femme à l’étranger.
Il semble que ce soit un beau pays, mais la prostitution y est très répandue et pas cachée du tout. J’avais détesté cet aspect de mon voyage à Cuba: ces occidentaux prédateurs de chair fraîche qui usent de leur supériorité économique pour exploiter la misère des locaux… Beurk. OK, je sais bien que les travailleurs du sexe font vivre leur famille en vendant leur corps et leur jeunesse. Mais feraient-ils autre chose s’ils en avaient la possibilité? Mon sens de la justice sociale est vraiment mis à mal par l’exploitation des plus pauvres…
Il semblerait que les Philippines soient un beau pays avec des beaux paysages et pas mal de spots de plongée, ceci dit.

Tracking Human-Elephant Conflict using NASA Rainfall Data in India by NASA Goddard Photo and Video is licensed under CC-BY 2.0

N°4: L’Afrique du Sud
Il y a apparemment de très beaux paysages, mais je serais mal à l’aise d’y aller. D’une part parce qu’une partie du tourisme repose sur l’exploitation des animaux voire sur la chasse, notamment d’espèces menacées. Je ne peux pas approuver qu’on massacre des lions pour ramener un trophée. C’est à vomir.
D’autre part, il semblerait que ce soit une destination « dangereuse » pour les étrangers. La violence a l’air d’y être endémique. On recommande aux touristes de ne pas quitter leur hôtel dans certains coins. Or, en voyage, je ne mégote pas sur MA sécurité. Je ne veux pas mourir pour un cliché sur Instagram.

N°5: Le Brésil
Très grand pays, sûrement beaucoup de choses à découvrir. Mais là encore, c’est le côté violent et non-sécuritaire qui me rebute. Pas question de voyager la peur au ventre.

Et vous, vous en pensez quoi? Est-ce qu’il y a des destinations que vous ne souhaitez pas visiter?

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Bilan de 2022 – Intentions 2023

Photo de Engin Akyurt sur Pexels.com

J’ai dit au revoir à 2022 en revenant d’une semaine de vacances à la Martinique, bien méritée après toutes ces déconvenues au niveau personnel: problèmes de santé personnels, parents qui déraillent etc…

2023 ne pourra être que mieux! Je n’ai pas de grand projet structurant au programme, je ne programme de retour permanent à l’étranger qu’en 2025. Je songeais à reprendre une formation de type Master 2 Coaching à la rentrée de septembre, mais je ne sais pas si cela en vaut la peine. J’aimerais beaucoup trouver mon créneau de « Digital Nomad », pas pour changer de cocotiers tous les mois, mais juste pour avoir la liberté de vivre n’importe où. Des coachs professionnels, il y en a à la pelle et ils crèvent la dalle. Je les vois me démarcher désespérément sur LinkedIn. Je crains que les besoins en coaching, comme en psychothérapies, sont énormes, mais PERSONNE NE VEUT PAYER. Donc cela me semble une voie sans issue. Repartir sur 12 mois de formation, même compatible avec un travail à plein temps, dépenser 7000€ minimum, pour au final des compétences que personne ne voudra payer, je pense que cela ne vaut pas le coup! J’aime toujours apprendre, mais je crois que je choisirais autre chose.

Voilà 20 ans que j’ai débarqué en région parisienne et je n’en ai pas encore fait le tour. Il y a beaucoup d’endroits à découvrir encore, mais je manque de motivation. Je supporte de moins en moins la foule et les transports en commun. En fait, je deviens vraiment casanière! Pourquoi est-ce que je m’obstine à vivre dans une zone où la vie est chère? Je devrais peut-être réfléchir à aller m’installer dans un endroit où je pourrais avoir un meilleur climat et moins de stress…. Tout ceci nécessite des moyens et un plan, donc cela ne se concrétisera pas dans l’immédiat.

Pour 2023, pas de grandes résolutions: prendre soin de moi, de mes amitiés, de ma famille proche, mettre de l’argent de côté et investir pour le long terme. Ce sera déjà bien!

Photo de Matthias Zomer sur Pexels.com
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Un mois pour guérir et s’organiser

J’avais soigneusement planifié mes vacances (8 jours de train trip en Europe, suivis d’une semaine UCPA aux Canaries) mais voilà tout ne s’est pas passé comme prévu.

En arrivant à Copenhague, j’ai été malade comme un chien. J’ai bien cru que j’avais chopé le Covid dans l’interminable train Hambourg-Copenhague… Mais non, mon test était bien négatif. J’ai passé ma première journée là-bas au fond de mon lit. Impossible de faire quoi que ce soit. La deuxième journée a été un peu mieux, mais j’ai perdu ma voix pendant plusieurs jours.

Après un passage de 4 heures chez moi, en pleine nuit et un changement d’aéroport, je suis arrivée au soleil des Canaries comme si j’avais chopé la crève. Soleil brûlant, zéro vent, le début n’a pas été très accueillant. Jour 3, randonnée en VTT, toujours sous un soleil de plomb, pas d’ombre ni de vent… J’ai chuté lourdement dans une descente, à pleine vitesse et j’ai fini à la clinique locale à me faire recoudre le coude, 15 points de suture et des bleus sur tout mon côté droit. J’ai passé le reste de la semaine dans la douleur, sous antibiotiques, recousue comme on a pu, à ne rien pouvoir faire. Pas de piscine, pas de mer… Pas mis le nez dehors. Je me suis distraite avec Tiktok.

De retour à la maison, pas facile de fonctionner sans plier son coude droit. Tout est plus lent, beaucoup de choses sont impossibles. A peine j’ai fini la kiné pour ma cheville que je vais devoir y retourner pour mon bras… La santé est tellement précieuse. Le chirugien m’a enlevé mes points de suture et m’a recommandé de me tenir tranquille. On met 40 jours à se remettre d’un accident, paraît-il. Et mes bleus sont l’expression du traumatisme subi, où un certain nombre de mes cellules sont mortes… Joyeux. Il n’est jamais indélicat de penser au pire quand on enchaîne les incidents comme moi.

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Et comme cela ne suffisait pas que ma santé ne soit pas au beau fixe, on vient de diagnostiquer une démence à mon père. Avec ma mère qui n’est pas capable de s’occuper d’elle-même, sa prise en charge a été retardée. On vient en plus d’apprendre le décès du frère de ma mère, ce qui ne va pas arranger sa santé mentale. Heureusement que mon frère s’occupe de ce bazar. Cela ne sera pas gratuit à long terme, mais en fait, je m’en fous, qu’il prenne ce qu’il veut prendre, cela ne changera pas ma vie.

Je parle de tout çà avec beaucoup de détachement, je m’en rends compte. Mais si je commence à m’apitoyer sur mon sort, je ne vais pas m’en sortir. Mon moral ne va pas s’améliorer. Et j’ai dû subir suffisamment d’événements négatifs depuis le début de l’année. Il est temps que cela cesse.

Photo de cottonbro sur Pexels.com

Histoire de reprendre un peu le contrôle de mon existence et de me distraire, j’ai décidé de finir de ranger mes papiers en souffrance et de poursuivre le tri numérique, qui n’en finit jamais, en fait. J’ai également l’objectif d’identifier le surplus de bazar en vue de la brocante de ma ville en septembre, où j’ai réservé un stand. Un dressing va être installé dans les prochaines semaines dans ma chambre, je vais enfin pouvoir ranger mes affaires ailleurs que dans des caisses en plastique…

Et vous, ce mois d’août? Moins pourri que le mien, j’espère!

Féminisme, Journal, Santé, Solo living

Quand je serai vieille

Vieillir n’est pas un privilège donné à tout le monde, c’est ce que je dis souvent qu’on me parle de mon âge (42 ans) et du temps qui passe…

Une ancienne camarade de classe (je ne peux plus dire amie, car j’ai été blessée qu’elle ne m’informe pas de son mariage – qu’elle ne m’invite pas, soit… mais j’ai appris qu’elle s’était mariée en regardant ses photos sur Facebook, je pensais qu’on était quand même un peu proches) me disait qu’elle avait fait des enfants car elle s’imaginait entourée de petits enfants à 70 ans et qu’il fallait prendre des décisions maintenant pour atteindre les objectifs dans sa vie plus tard. Je trouverai toujours çà un peu égoïste de faire des enfants pour avoir des petits enfants plus tard (évidemment avoir des enfants est nécessaire à l’arrivée de petits-enfants), parce que j’estime que les parents n’ont pas leur mot à dire sur les choix reproductifs de leurs enfants. Mais j’ai néanmoins compris son approche.

Photo de Gustavo Fring sur Pexels.com

Moi, je n’ai pas eu de fantasme d’être entourée de mioches, ni enfants, ni petits-enfants. Je vois à peine mes neveux, et je n’y suis pas spécialement attachée. Non, ce n’est définitivement pas pour moi. Si j’avais été tentée d’utiliser mon utérus, j’aurais très certainement ressenti le regret maternel. J’ai eu une mère narcissique contre laquelle je me suis construite en tant qu’adulte. Hors de question que je fasse subir cela à un autre être humain. Le cycle du masochisme ne se reproduira pas avec moi.

Moi, à 70 ans, je veux être en pleine santé, active, entourée d’amis intéressants et une valise à la main. Je me vois bien basée dans une maison entourée de mes chats dont je serai le foyer d’accueil. Je ne « vois » même pas un conjoint dans les parages. Sur le principe, je veux bien un homme dans ma vie, mais je ne veux pas d’un boulet. A mon âge, c’est devenu mon seul critère! Alors, oui, l’amour… ne doit pas être le prétexte à l’esclavage domestique ni au chantage affectif, comme je le vois bien trop souvent dans mon entourage. Un vrai partenaire de vie , ce serait top! Mais les candidats ne se bousculent pas au portillon. Dès que je rencontre un homme, j’évalue très rapidement sa propension à être un boulet. Hélas, je vois très rapidement le potentiel se concrétiser…

Qu’est-ce que je peux donc bien faire aujourd’hui pour accomplir ma vision des 70 ans? Mon utérus restera inusité mais je veux que ma vie soit féconde.

Investir !
Dans mon bien-être financier: c’est le plus évident, afin de ne pas être esclave d’un travail ou de Corporate America.
Dans ma santé physique : bien me nourrir, dormir, faire une activité physique, éviter les bobos et blessures… En action immédiate, il faut que je retrouve ma mobilité et que je perde du poids.
Dans ma santé mentale : être entourée de bonnes personnes, apprendre des nouvelles choses, m’intéresser non seulement à l’histoire mais aussi au futur.

Ne voulant pas d’un boulet, je souhaite également ne pas être un boulet pour les autres, donc je ferai le nécessaire pour gérer ma fin de vie de façon responsable. Mes affaires seront en ordre et ma crémation se fera sans histoire.

Et vous, pensez-vous à votre grand âge ou à votre décès?

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Quand est-ce que c’est fini?

De ranger, organiser, trier…

Des années que je vide, que je remplis, que je casse, que je remplace. Que je déplace… J’ai l’impression de constamment remuer de la poussière et que rien n’est vraiment en place.

Photo de Marcus Aurelius sur Pexels.com

C’est éreintant. Qu’est-ce que j’aimerais enfin voir le bout de tous mes projets!

Et vous, avez-vous atteint votre objectif d’ordre et de rangement?

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Déjà traîtresse dans ma (nouvelle) classe?

J’ai un peu le cul entre deux chaises, entre mes origines très « classes moyennes » et mon quotidien dans les 5% des Français les plus riches. C’est une donnée plus statistique que culturelle. Au quotidien, je ne me sens pas si « classe dominante » que çà.

Photo de tree lee sur Pexels.com

Pour illustration, ci-dessous 10 choses que je n’ai pas adoptées lors de ma transition de classe :

  • avoir du personnel: pour moi, pas besoin de nounou ni de jardinier. Mais surtout, je ne veux pas avoir de femme de ménage. Je n’ai aucune passion pour les tâches ménagères, mais je n’ai pas envie de gérer une tierce personne. Mes 62 mètres carrés ne sont pas une tâche insurmontable.
  • avoir un héritage conséquent: je viens de la classe moyenne. Changer moi-même de classe sociale n’a pas magiquement changé le capital financier que mes parents me lègueront. D’ailleurs, je leur ai toujours dit de tout claquer et de ne pas être les plus riches du cimetière. Je préfère avoir mon propre argent que je gagne moi-même par mon travail… Et éviter les embrouilles avec mon frère, qui est lui bien resté dans sa classe sociale d’origine.
  • avoir des bijoux ou des meubles de famille: pas de ça chez moi. Je choisis les objets qui passent le seuil de mon domicile. Je ne m’encombrerai pas du bazar d’autrui, surtout pas celui de mes ascendants.
  • utiliser des sobriquets sophistiqués: appeler mon grand-père « grand-père »? Non. J’ai toujours dit « pépé », parce que c’est comme çà dans le Sud, dont je suis culturellement originaire, malgré toutes mes protestations (bientôt 20 ans à Paris, comment se réclamer du Sud?).
  • avoir une résidence secondaire/une maison de famille: même si je fantasme sur un coin de vert, il serait uniquement pour moi. Même si ma mère a hérité d’un tas de pierres sur une pente de la Haute-Ardèche, je ne considère pas que ce soit une « maison de campagne ». Même mes parents qui habitent à une heure et demie de route n’y vont jamais.
  • avoir des amis ou de la famille qui ont des résidences secondaires: dans mon réseau, il y a sans doute quelqu’un qui en a une, mais je n’y ai jamais été invitée. Je ne dois pas être de bonne compagnie…
  • porter des mocassins et des serre-tête en velours: ce n’est pas Versailles ici… J’habite dans le 95. Je porte des marinières, ceci dit.
  • pratiquer une religion: non merci. J’abhorre les religions organisées, il n’y a pas plus intolérants ni machistes que les gens religieux. On peut avoir une vie spirituelle et intellectuelle sans religion.
  • avoir des enfants. Les plus riches peuvent se permettre d’élever Quitterie et Pierre-Eudes. Personnellement, je n’ai jamais été assez motivée pour faire un enfant. Trop de charge mentale pour moi. Dans certains milieux, c’est inimaginable de ne pas se reproduire. Pour moi, c’est juste « non ».
  • utiliser un vocabulaire qui a pour vocation d’exclure. Il y a une certain façon de parler dans tous les milieux, c’est une évidence. Je fais de mon mieux pour de pas être une snob de la parole…

Et vous, qu’en pensez-vous?

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Expatriation? Migration?

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Malgré le fait d’avoir vécu plus de deux années complètes à Dublin en Irlande, je me rends compte que j’ai rédigé peu d’articles pendant cette période. Pas le temps, pas la motivation.

La vie à long terme à l’étranger représente certains défis: trouver de nouveux repères, désapprendre les réflexes qu’on a acquis « chez soi », en apprendre de nouveaux, se former, refaire son réseau, essayer de garder contact avec le précédent réseau, sans compter le choc culturel et la pratique au quotidien d’une langue étrangère… J’ai trouvé l’expérience assez épuisante. Je ne vais pas me plaindre, car je ne me suis pas ennuyée (même pendant ma période d’inactivité professionnelle!).

Vivre à l’étranger était pour moi un objectif de vie. D’ailleurs, je souhaite y retourner. Ce n’est pas que je déteste ma vie ici en région parisienne. Mais j’ai envie d’autre chose à long terme. Je suis restée sur ma faim, ma dernière expérience ayant été un échec (pas sur toute la ligne, mais quand même), avec un retour précipité en France. Tout comme mon Working Holiday Visa non concluant à Sydney. Il faut dire que j’avais décollé pour l’Australie au moment de la chute de Lehman Brothers (prendre un avion un 11 septembre n’augurait rien de bon). Cela n’a pas aidé mon projet qui était déjà fragile par nature… Je m’imaginais autre chose, plus d’opportunités… La réalité d’être une migrante dans un pays assez xénophobe m’a très vite rattrapée! Combien de fois ai-je pensé que Marine Le Pen serait considérée comme une modérée au pays des Kangourous…

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Je n’avais pas eu cette expérience quand j’avais été étudiante aux Etats-Unis – je ne venais que pour un semestre, il y avait une date de fin dès le départ et des projets par la suite (finir mon cursus en France)… J’ai fait plein de choses là-bas, malgré mes moyens limités de l’époque. J’étais avant tout étudiante.

Mes différentes expériences à l’étranger m’ont fait réfléchir sur les termes que j’emploie pour décrire mon identité. Aujourd’hui, je dis sans problème que j’étais une migrante, pas une « expatriée« . La notion d’expatriation est avant tout sociale et fiscale: il s’agit d’un salarié ayant un contrat dans un pays et qui va travailler pour une période définie dans un autre pays. Du coup, pour moi, dès qu’on a un contrat local, on est un migrant. Beaucoup de personnes vivant dans un autre pays que leur pays d’origine se déclarent comme « expatriées« . Curieusement, ils viennent de pays développés (un Américain en France, un Français en Irlande, un Britannique en Espagne…). Clairement pour moi, ce terme est devenu très « classiste« . Un Sénégalais venant s’installer en France ne se définira pas comme « expatrié« … Pour moi, c’est une question de savoir reconnaître ses privilèges. Donc il n’est pas impossible que je migre à nouveau. Je doute de décrocher un contrat d’expatriation un jour, c’est devenu très rare, notamment dans ma fonction…

Et vous, avez-vous vécu à l’étranger? Vous définiriez-vous comme migrant ou expatrié?

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Se déplacer à l’étranger – check-list

J’ai eu une grande habitude de me déplacer à l’étranger, de part mes weekends à l’étranger, mes vacances et mes déplacements professionnels. Même si j’ai limité mes grands voyages, et qu’à un moment j’avais perdu l’envie de voyager, j’ai quand même quelques astuces à partager avec ceux qui ne seraient pas familiers des déplacements…

Mes check-list pour voyager léger, mais ne pas oublier l’essentiel :

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Avant le voyage:

  • Vérifier les conditions de visa selon le pays visité
  • Avoir un passeport et une carte d’identité en cours de validité
  • Vérifier que son abonnement de téléphone portable inclut bien l’international, surtout de la data.
  • Avoir plusieurs cartes bancaires acceptées à l’étranger, si possible dans plusieurs réseaux (Visa, Mastercard, Amex…) pour ne pas être pris au dépourvu… (on ne se rend pas compte, mais par exemple, on m’a refusé ma Visa aux Pays-Bas!)
  • Vérifier votre assurance santé / souscrire une assurance dédiée pour le rapatriement – celle des cartes Visa Premier et Gold MasterCard n’est pas toujours suffisante – surtout aux Etats-Unis
  • Scanner son passeport et le stocker dans un webmail, de type Gmail (le jour où j’ai perdu ma pièce d’identité à l’étranger et que j’ai dû aller chercher un laisser-passer au Consulat reste gravé dans ma mémoire)
  • Partager son calendrier de déplacement et notamment ses numéros de vol avec un proche, par exemple dans un Google Agenda partagé. Il est aujourd’hui très facile d’importer en un clic les détails de ses réservations sur un calendrier électronique (compagnie utilisée, vol, horaires…)
  • Télécharger les applications utiles à la destination : celle de l’aéroport de départ et d’arrivée, de la compagnie aérienne, une application de GPS, celle de l’hôtel / appli de langue locale…
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Pour le voyage:

  • Prévoir de quoi boire (gourde réutilisable et solide) de quoi manger et de quoi lire
  • Avoir un petit sac, costaud et qui ferme avec une fermeture éclair, avec l’essentiel pour le voyage: papiers, argent, téléphone, clés, crème hydratante, pansement, médicaments dont on ne peut pas se séparer… J’utilise un modèle comme celui-.
  • Dans la valise, si possible bagage cabine à 2 roulettes :
    • chargeur de téléphone et adaptateur le cas échéant
    • trousse de toilette avec l’essentiel
    • trousse de médicaments avec l’essentiel (selon la destination, pensez aux médicaments pour traiter la tourista)
    • une tenue pour la nuit
    • un maillot de bain
    • une serviette de bain compacte (çà peut servir pendant le voyage)
    • des vêtements et des sous-vêtements

Et vous, quel(s) conseil(s) donneriez-vous à un novice ?