A la maison, Journal

La fin d’un monde

Comme la grande majorité des humains des pays développés, je me retrouve confinée à domicile. Evidemment je joue le jeu. Ce n’est pas très agréable de se retrouver claquemurée chez soi, même si j’adore mon appartement et que j’ai bien assez de place pour être à l’aise (j’ai un 3 pièces de 50 mètres, sans balcon, mais très lumineux), même si je n’ai pas d’extérieur.

Photo de Stas Knop sur Pexels.com

Evidemment, cela questionne mes émotions et mon style de vie: de quoi ai-je besoin pour survivre ? Quelles sont mes ressources ? Comment faire face à l’adversité ?

Je me remercie d’avoir tout un arsenal qui me permet de beaucoup cuisiner maison. Côté ménage aussi, j’aurais tout ce dont j’ai besoin pour un intérieur propre et agréable.

Photo de Fancycrave.com sur Pexels.com

Je pensais être un peu immunisée contre le consumérisme, mais non, j’ai cédé au « Panic Buying ». Mes placards sont suffisamment garnis en denrées sèches (pâtes, riz, lentilles, farines etc) pour que je puisse « tenir » plusieurs semaines. En tant que « végétalienne à la maison, végétarienne à l’extérieur », on peut limite se passer de frigo, parce qu’on ne consomme pas beaucoup de produits nécessitant d’être réfrigérés, tels que des yaourts ou du fromage.

Le jour de l’annonce du confinement, j’ai fait la queue dehors au supermarché. J’ai fait le stock de croquettes, pâtée et litière.

Non, je ne veux pas manquer des produits essentiels à ma (sur)vie.

A la maison, Bilans

Bilan Minimaliste d’avril 2019

Ce mois-ci dans ma vie : Avril 2019

J’ai été très très très active pour la recherche d’emploi et du coup, YES, j’en ai trouvé un. Bon, je vais devoir revenir en France, ce qui me pose un certain nombre de questions logistiques. Mais, j’ai déjà fait pire, en un laps de temps très court. Donc, just go with the flow !

Je suis bien sûr ravie de me remette en selle, puisque les derniers mois ont été difficiles et particulièrement déprimants, avec les réactions, éloquentes, de mes proches. C’est dans les moments délicats qu’on voit leur vrai visage. Je n’ai pas trop apprécié ceux qui me demandaient « Mais pourquoi tu ne trouves pas de job malgré tous tes entretiens? »… Ben, si je le savais, je n’aurais pas ce problème, tiens. Prix Nobel d’empathie. Bref.

Ma projection dans un nouveau job m’a fait dépenser pas mal d’argent côté garde-robe. Il faut dire qu’il nécessite un look plus élaboré que mes précédents jobs, car je vais travailler dans un grand siège social. Les jeans et les sandales ouvertes semblent prohibés. J’ai donc dû investir un peu, ce qui n’était pas tout à fait dans mes plans. Je manque cruellement de vestes de tailleurs et de pantalons habillés. Et de chaussures fermées pour l’été. Argh.

Photo de Secret Garden sur Pexels.com

Des choses que je voulais acheter, mais que je n’ai finalement pas achetées:

  • Des bidules pour la maison, car je vais changer de maison!

La Wish List (en gras, ce que j’ai trouvé ce mois-ci – en italique, ce que j’ai rajouté – en barré, ce qui n’est plus à l’ordre du jour)

  • 1 pantalon d’hiver façon laine (végane dans la mesure du possible) -navy ou anthracite
  • 1 marinière en coton épaisse, écru et navy, de type St James
  • 1 bonnet blanc (pour l’hiver prochain)
  • 1 Cardigan navy coton épais texturé
  • 1 T shirt blanc structuré et épais – légèrement décolleté
  • 1 Foulard / nicky rouge
  • 1 Baskets de ville rouges ou bleues

Ce que j’ai néanmoins acheté:

Remplacements:

  • Marinière bleu marine à rayures blanches
  • Marinière blanche à rayures bleues

Additions:

  • Marinière bleu marine à rayures multicolores
  • Pull coton bleu vol V
  • Chemise manches 3/4 navy viscose et lin
  • Débardeur marinière navy avec broderie
  • Polo navy à pois blancs
  • Pantalon à pli navy
  • Pantalon à pli gris
  • Polo blanc à pois navy
  • Gilet coton grosse maille blanc
  • Sac bowling vert pomme
  • Foulard blanc motif bleu ciel
  • Ballerines blanches pointues talon nu
  • Tennis bleu marine
  • T shirt Regular Mango
  • T shirt Regular Navy
  • Robe sans manche lin bleu ciel motifs bleu marine
  • Pantalon Chino bleu marine
  • Top à carreaux bleu marine et crème

Achats hors garde-robe

  • 2 Grandes tasses
  • 1 petit panneau corail « The best is yet to come”

Très clairement, gros craquages shopping (377,6€ en garde-robe). Et mai s’annonce un peu pareil.

Ce que j’ai vendu (3 objets pour 58€ en tout)

  • Un tableau représentant un coq bleu blanc rouge, je pensais l’accrocher, et non, finalement.
  • Un sac de randonnées 38 litres. Je l’ai utilisé, certes, mais je n’en ai plus besoin
  • Un plateau à 2 étages Ikea.

Ce que j’ai donné aux bonnes œuvres ou en Freecycling :

  • Rien ce mois-ci. Déjà plus de choses en mai.

Ce que j’ai jeté ou donné au recyclage:

  • Rien de marquant ce mois-ci

Ce qu’on m’a offert et ce que je vais en faire:

  • Rien de marquant ce mois-ci

Ce que j’ai recyclé à la maison:

  • Un T-shirt trop grand en vêtement de nuit

Quelque chose que j’ai fait et dont je suis fière:

  • Trouver un job, même si ce n’est qu’un CDD. J’ai au moins le salaire que je souhaite

Bilan:

Cagnotte 2019: 603 € pour 52 objets vendus depuis le 1er janvier 2019

Budget garde-robe : 803,05€/880€ soit 91,2% du budget annuel consommé

Journal

Lessons learned – Ce que j’ai appris ou réappris

– Aspects gastronomiques:

Aucun pain ne vaut notre bonne vieille baguette, fraîche et croustillante. Dans aucun pays où je suis allée, je n’ai retrouvé la saveur de notre bonne baguette française, unique et authentique. L’air (l’eau?)doit sans doute jouer sur la saveur.

– Vie professionnelle:

Il est dangereux et inconscient de venir s’installer dans un pays sans contrat et sans réseau, même si on maîtrise la langue. Cela s’appelle un voyage et cela ne doit pas durer plus de quelques semaines. Perso, le côté « immigré » plutôt qu’ « expatrié » m’a profondément déplu.

– Organisation de voyages:

Voyager léger
. Pas besoin de toilettes variées et élégantes pour être backpacker. Un minimum de tenue est tout de même exigé: les chaussettes dans les sandales restent prohibées, de même que le port de la banane à la ceinture et du T-shirt à message.

Le Français est un voyageur, mais moins que l’Allemand ou le Canadien. Mais il voyage, il est l’ambassadeur de son pays. Que chacun de nos concitoyens se sente la responsabilité de diffuser une bonne image de notre pays! Nous avons tous à y gagner. Il paraît que nous sommes chauvins. Mais nous ne sommes pas suffisamment patriotes! Nous devons être fiers de notre pays.


– Philosophie de vie:

On ne vit qu’une fois. Il faut profiter de ce que nous offre la vie aujourd’hui, car on ne sait pas ce que demain nous apportera.

Cela va sans dire, mais çà va mieux en le disant: la connerie, l’intolérance et le racisme sont universels… C’est triste, oui. Mais quand on le sait, on vit avec.

Trop écouter les autres revient à ne plus écouter son propre instinct et ses propres besoins.
Se méfier des bien-pensants et des donneurs de leçons.
Il n’y a que soi qui sait ce qui est bon pour soi-même.

Il faut oser réaliser ses rêves!

Voyages

Un peu de Frogs chez les Kiwis

J’ai croisé beaucoup moins de Français en Nouvelle-Zélande qu’en Australie, mais ceci dit, la population est plus disséminée et j’en ai quand même rencontrés à Wellington, la capitale.

A Arrowtown, il y a même un café-crêperie-épicerie où j’ai pu acheter de la crème de marrons. Miam miam. J’aurais dû finir le pot avant de reprendre l’avion, car on me l’a confisqué à l’aéroport. Terrorisme anti-ardéchois!

Admirez la devanture, avec d’authentiques parasols Orangina!

2008-12-14 NZ - Arrowtown (2)

Les Néo-Zélandais nous aiment bien, mais il ne faut pas leur parler rugby (Rugby Union – à 15). Alors que nous appelons respectueusement leur équipe les « All Blacks », de leur nom officiel, ils appellent notre XV de France les « Frogs ». Alors que notre emblème est le coq! Quelle idée! Toujours ce cliché du français qui mange de la grenouille. Perso, je n’ai jamais goûté et je n’ai pas envie de goûter.

Ils jouent aussi au rugby à 13 (Rugby League) et sont même champions du monde en titre (titre gagné en Australie contre les Australiens). Ils savent que le championnat de rugby le mieux payé est le championnat français, alors que je l’ignorais totalement!

Eux aussi mangent de la quiche et des croissants, qui n’ont rien à voir avec ce qu’on mange chez nous. Quant au vin, tous les cépages ont des noms français: Cabernet, Pinot, Syrah, ou encore Riesling. Ils ont même une version du Champagne: le « Méthode traditionnelle », en français dans le texte. J’ai même testé, ce n’est pas si différent que çà, mais moins bon que le vrai Champagne.

Autre chose: vous avez oublié l’affaire du Rainbow Warrior (1985)? Eux, non. A leurs yeux, nous sommes d’incorrigibles militants pro-nucléaires.

Voyages

Ce qui me manquera de mon pays

Plus je m’imprègne de culture australienne dans l’optique de mon départ, plus je me demande ce qui va me manquer de mon cher pays, la France:
– la saveur de la nourriture (mais là, franchement, il est toujours possible de cuisiner…)
– les produits typiques: fromages, baguette, pâtisseries…
– la vie culturelle (mais encore faut-il avoir l’opportunité d’en profiter)
– ma famille
– mes amis (enfin, ceux que je vois plus d’une fois par trimestre)
– mon feuilleton: « Pas de secrets entre nous », mais je vais peut-être trouver un moyen de le suivre « down under ».

A faire avant de partir:
– une orgie de pâtisseries de ma boulangerie favorite « Les délices de l’Etoile »: un Saint-Germain nature et une religieuse au café. Miam, miam!
– un Good-Bye tour de Paris et de mes coins préférés.
– des photos de tous mes proches
– voir quelques films français, parce que je risque de ne pas en voir avant longtemps
– dire au-revoir à tout le monde…

Voyages

Quitter Paris


Il y a peu, je n’aurais jamais imaginé quitter ma bonne ville de Paris, ses pigeons manchots, ses couloirs de métro pestilentiels, ses garçons de café ronchons ou encore ses soft drinks hors de prix…

Et pourtant, je m’apprête bien à partir et laisser derrière moi cette ville fantastique, où j’ai de très bons souvenirs.

Je sais qu’il ne s’agit que d’un au-revoir, car je me sentirais toujours chez moi ici mais j’ai quand même un petit pincement au cœur.

Alors, je profite à fond du shopping et des sorties et de mes quelques amis. Finalement, je n’ai rien d’un précurseur: beaucoup de personnes de mon entourage se sont déjà fait la malle et coulent des jours tranquilles en province ou à l’étranger.

La vie est parfois difficile, au pied de la Tour Eiffel et de la Butte Montmartre. Elle est surtout chère. De ce que j’en sais, la vie est meilleur marché en Australie: j’en jugerais sur place.