Bilans, Garde-robe, Minimalisme, Perte de poids

4 trimestres de challenge « Cagnotte garde-robe »

Déjà 1 an de mon challenge « Cagnotte pour une nouvelle garde-robe ». Depuis le 1er juillet 2020, je mets de côté les sous que je récupère en ventes diverses et en cashback, bref, en petits revenus qui ne viennent pas de mon salaire ou de mes placements financiers (à l’exception des intérêts du livret où je loge ces ventes).

J’avais fait le point après 3 mois, après 6 mois et après 9 mois.

Perte de poids : toujours rien. De ce côté-là, je n’ai pas du tout commencé à atteindre le moindre objectif. Le trimestre passé a surtout été dédié à mon déménagement et emménagement, à gérer mes petits problèmes de santé et ceux de mon chat. Vraiment pas la tête à faire un régime plus sérieux.

Ventes Vinted : 2€ (plus grand chose dans le dressing)

Ventes Rakuten : 0€ (plus grand chose à vendre dans les placards)

Ventes autres: en l’occurence ebay: 61.25€: une chaise de bureau et une étagère

Autres rentrées d’argent non salariales ni commerciales (subventions du CSE pour mes vacances, cashback de ma banque pour avoir mis en place un virement automatique sur mon assurance vie): 0€

Cashback: 24.91€ – Le début de la fortune…

Total du trimestre: 88.16€ – soit un total de 2240.35€ depuis le début du challenge

Maintenant que ce challenge a pris fin, que vais-je faire? Et bien, mon emménagement m’a fait prendre conscience qu’un certain nombre d’objets n’étaient pas si utiles et nécessaires que çà. Mais aussi que j’avais pas mal de doublons.

Je poursuis donc mes efforts de désencombrement, même si l’espace dont je dispose aujourd’hui est plus grand que celui d’il y a un an. Compte tenu de mon déménagement, j’ai aussi dû racheter de nouveaux meubles, car je compte rester dans cet appartement longtemps et je veux investir dans des choses de qualité, qui me plaisent. Je sais, j’ai la bougeotte, mais quand même, un jour ou l’autre, on se calme.

Un certain nombre de meubles, de gadgets électroniques et de vêtements/sacs seront mis à la vente à la rentrée, afin de financer mes nouvelles envies de déco. Quant à l’aspect perte de poids, je m’y repencherais quand les conditions optimales seront réunies: moins de stress, une cuisine aménagée et équipée complètement (ces jours-ci, je campe, ou presque).

L’idée de ce challenge était séduisante, mais on ne fait pas toujours ce qu’on veut dans la vie. En ce moment, je fais surtout ce que je peux!

Et vous, ça vous aurait dit de faire ce challenge?

Bilans, Garde-robe, Minimalisme, Perte de poids

9 mois de challenge « Cagnotte garde-robe »

Voilà 9 mois commençait mon challenge « Cagnotte pour une nouvelle garde-robe ». Depuis le 1er juillet 2020, je mets de côté les sous que je récupère en ventes diverses et en cashback, bref, en petits revenus qui ne viennent pas de mon salaire ou de mes placements financiers (à l’exception des intérêts du livret où je loge ces ventes).

J’avais fait le point après 3 mois et après 6 mois.

Aujourd’hui, j’accouche des résultats suivants :

Perte de poids : rien, nada, que chi. Merci le couvre-feu.

Encore des babioles débarrassées qui vont garnir la cagnotte

Ventes Vinted : 162.50€ (des vestes, car franchement, je n’en mets jamais, des boîtes en plastique, une chemise, un portefeuille… les babioles habituelles). Il ne reste plus grand chose en vitrine.

Ventes Rakuten : 18.34€ (un livre et un gaufrier) Honnêtement, il n’y a plus grand chose à vendre dans les placards dans la boutique non plus (1 livre + 1 radio, je vais peut-être rajouter des livres, ceux que je n’ai toujours pas lus depuis 2 ans…).

Ventes autres: J’ai vendu le lit empilable qui m’encombrait et une étagère, sur Ebay pour 115€.

Autres rentrées d’argent non salariales ni commerciales (subventions du CSE pour mes vacances, cashback de ma banque pour avoir mis en place un virement automatique sur mon assurance vie): 0€

Total du trimestre: 295.84€ – soit un total de 2152.19€ depuis le début du challenge

Verdict: j’ai beaucoup vendu en 2020, et je n’ai pas acheté tant de choses que çà. Enfin si, quand même, car j’avais pris un abonnement Amazon Prime. J’ai eu la carte bleue facile pendant un temps, sauf que ce sont des choses que j’ai très majoritairement gardées et non pas revendues peu de temps après. Le niveau de ma garde-robe est à son plus bas depuis des années, voire des décennies. Il me reste une quinzaine de livres dans un tiroir, je fais tourner 5 sacs de ville (probablement trop), l’électronique a été optimisée (même si peut-être encore quelques efforts à faire), bref, plus grand chose à mettre en vitrine! Aurais-je atteint mon Graal minimaliste?

Pour le prochain trimestre, je m’attends à encore faire du vide et j’espère des ventes, dans l’optique de déménager léger! Ensuite, puisque je déménage dans plus grand, je risque de racheter des meubles, qui seront adaptés à mon nouvel espace. Le fruit de mes ventes ne sera pas consacré à ma garde-robe, car honnêtement, je n’ai pas besoin de plus. Je ferai à nouveau le bilan dans 3 mois!

Et vous, ça vous tente, ce challenge cagnotte pour financer un projet particulier?

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Finalement, j’achète !

J’ai cédé au dogme de la finance personnelle. J’ai vraiment hésité et j’ai bien failli abandonner le projet, mais j’ai finalement trouvé le bon compromis entre ménager mon compte en banque et avoir un toit sur la tête.

Entendons-nous bien : j’habite en région parisienne, où le prix de l’immobilier est proportionnel à la distance avec Paris. Vivre intra muros est un luxe dont je me passe. À 11000€ le mètre carré à l’achat et à 30€ mensuel le mètre carré à la location, je n’ai les moyens de vivre que dans un tout petit deux-pièces. J’ai dépassé les quarante ans, et même si j’ai des inclinations minimalistes, je souhaite vivre dans plus d’espace qu’un 35 mètres carrés au septième étage sans ascenseur.

J’ai pris mes aises dans mes cinquante mètres configurés en trois pièces. J’aime ma chambre séparée, j’aime mon bureau dont je ferme la porte le soir, bien à part de mon espace de détente, même si je ne suis pas fan de cuisine ouverte (les odeurs qui s’incrustent, le désordre apparent, le gras qui s’infiltre partout, pourquoi mes contemporains aiment-ils autant les cuisines ouvertes? Mystère).

Donc j’ai orienté ma recherche dans des communes desservies en transport en commun pratiques pour moi : en tram. J’abandonne le 92 et je migre dans le 95. Une page se tourne, une autre.

Finalement, il se passe quand même deux ou trois trucs dans ma vie

Garde-robe, Perte de poids, Santé

Ajustements: garde-robe, régime

Mon challenge cagnotte garde-robe marche très bien, je pense même que j’ai vu trop grand ! J’en suis à plus de 1500€ de ventes, je ne vois même pas comment j’arriverai à dépenser tout ça. La perte de poids est en revanche au point mort, à cause d’un problème de santé, qui impacte aussi ma garde-robe.

Il y a quelques semaines, on m’a enlevé un kyste au niveau de la thyroïde. Résultat : la moitié de cette glande a dû être enlevée et je me retrouve avec une cicatrice à la base du cou et un traitement hormonal de longue durée.

Je dois protéger la cicatrice du soleil donc je crème tous les jours et je porte des vêtements suffisamment couvrants. Hélas, j’ai beaucoup de cols V et pas beaucoup de cols roulés. J’ai donc fait une dérogation à ma politique shopping, afin de compléter ma garde-robe. Pour faire bonne mesure, j’ai mis en vente des vêtements que je ne porterai durablement plus à cause de la cicatrice.

Si je la couvre, c’est surtout pour qu’elle évolue bien. C’est aussi pour couper court aux questions d’autrui. Le kyste était bénin, mais je n’ai pas envie de raconter les détails de mon opération aux curieux.

Pour être honnête, j’avais bon espoir de pouvoir vivre sans encombres avec une moitié de thyroïde. Un peu comme les personnes qui vivent avec un seul rein. Hélas, je dois passer par une phase médicamenteuse en support. Il n’est pas simple de trouver le bon dosage et actuellement, j’ai des symptômes d’hypothyroïdie. La question de la perte de poids est passée au second plan. Je dois d’abord stabiliser mes hormones.

Je suis une croyante fervente du régime alimentaire comme la première médecine, donc j’ai regardé ce que je pouvais faire pour aider ma fonction hormonale thyroïdienne. Il semblerait que réduire le gluten puisse avoir un effet bénéfique. Cela fait quelques années que je suspecte être sensible au gluten, notamment après avoir été bien dérangée gastriquement à mon retour de Mongolie (alimentation locale naturellement sans blé) et avoir les sinus encombrés constamment.

Donc, je vais adapter mon alimentation et espérer pouvoir prendre soin de ma santé sans la béquille du médicament, à terme. Honnêtement, en ce moment, je suis à plat, et j’ai du mal à me secouer. La saison automnale et la grisaille n’aident pas non plus à me redonner de l’énergie.

Et vous, avez-vous fait face à des problèmes de santé vous ayant fait changer de garde-robe et de régime ?

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Revue de régimes -N°0 : introduction

J’aimerais tellement que l’histoire soit différente, mais c’est comme ça… Depuis l’enfance, on m’a fait comprendre que j’étais « rondelette ». C’est sûr que j’avais des bonnes joues, mais quand je regarde les photos, objectivement, je n’étais pas grosse, j’avais une physionomie tout ce qu’il y a de plus normale, si ce n’est que j’étais grande pour mon âge. Jusqu’à la classe de cinquième, ma croissance s’étant interrompue à 1m73, j’ai toujours été parmi les plus grands, on me donnait facilement un ou deux ans de plus, voire davantage (« non, je n’ai pas encore eu les résultats du bac, je passe mon brevet l’année prochaine »).

Évidemment, l’adolescence a été difficile comme pour la majorité des filles. Ma croissance s’est fort logiquement arrêtée et j’ai pris des formes de femme, mais assez progressivement, je dois dire. Alors que je faisais de la danse classique (honnêtement, j’étais dans les normes pour une jeune fille de ma taille, ni mince ni grosse), on m’a abondamment reproché mon physique trop « fort’. Curieusement, j’ai arrêté la danse. Et la gym. Et je me suis mise à détester le sport. Mes profs de sport ont également joué dans cette aversion, certains donnant plus dans le sadisme que dans la bienveillance. J’aurais donné n’importe quoi pour en être dispensée, tellement je détestais aller en cours de sport. En famille, nous n’avions pas d’activités physiques, à peine une promenade par-ci, par-là. Mes parents n’ont jamais été sportifs, du coup, ce n’est pas dans notre culture d’aller se bouger les fesses.

Photo de Maksim Goncharenok sur Pexels.com

J’ai eu des profs assez déplaisants dans l’ensemble. Du genre à se croire tout permis parce qu’ils étaient PROF et ADULTE. J’ai vraiment très peu appris avec eux sur l’activité physique en général. C’est bien plus tard que j’ai compris comment cela fonctionnait… Et c’était donc trop tard pour prendre de bonnes habitudes et intégrer le sport dans mon rythme de vie.

Entre ce prof qui m’a fait faire de l’athlétisme en chaussures de ville (j’avais oublié mes baskets ce jour-là), et l’autre qui nous regardait courir sur la piste glacée sous la neige, bien au chaud dans son cabanon. En fait, non c’était le même que j’ai eu la malchance de me coltiner plusieurs années. Un authentique connard. Une année, j’étais dans la classe de son fils, pareil, un connard. Les chiens ne font pas des chats. Dans le lot, j’en ai eu 2 bien, bienveillants, à expliquer ce qu’il fallait faire et comment ils notaient. Les autres avaient décrété que j’étais nulle et ne faisaient rien pour me motiver. J’ai même perçu quelques pointes de sadisme. Certains ne devraient pas être profs, s’ils ne sont là que pour leur chèque de fin de mois et pas pour encourager leurs élèves.

Evidemment, quand je suis devenue adolescente, ma mère est devenue encore plus toxique qu’avant, me faisant faire n’importe quoi, ne m’écoutant jamais. C’est bien simple, quand je la contredisais (parce que j’étais éduquée et elle pas), sa réponse était « ça se passe mal à l’école? ». Et bien, non, pas toujours. J’ai eu mon lot de bizutage, mais l’avantage d’être parmi les plus grands et costauds, c’est qu’on ne vous emmerde pas bien longtemps. Des parents à l’écoute et bienveillants et surtout bien informés m’auraient été plus utiles que les guignols qui en ont fait l’office. Ils n’ont pas été à la hauteur. Jamais, en fait… Comme si avoir des enfants n’étaient qu’une charge pour eux. Pourquoi en ont-ils fait trois, alors que, objectivement, ils s’en désintéressaient complètement? Allez savoir.

Bref, je m’égare. Il s’agit d’un article introduisant tous les régimes que j’ai pu faire dans ma vie. C’est néanmoins important de commencer par la genèse: une famille dysfonctionnelle et mal éduquée sur le sport et la nutrition. Ce qui donne une vie ponctuée de stress, de prise de poids, de prises de bec…

Aujourd’hui : à 40 ans, je n’ai toujours pas trouvé mon poids sain. Je suis médicalement obèse. Pas merci, maman, pas merci, papa. Ce n’est pas tout à cause de vous, je prends ma part de responsabilité, mais vous n’avez pas été d’une grande aide.

Ceci est le premier article de ma série sur les régimes. C’est hélas une longue série. Qui risque d’être déprimante, mais j’ai envie de me donner le temps de raconter mon cheminement, tout aussi important que le véganisme ou le minimalisme. On en vient à chercher des solutions parce qu’il y a un problème, pas pour se faire mousser.

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6 choses dont je profite quand je voyage

Quand je suis loin de chez moi, c’est le moment rêvé pour:

Lire des livres!

Je n’ai plus la patience de lire un support papier chez moi, entourée de ma télé, de mon ordinateur et de ma tablette. Alors je profite du temps à tuer sur les quais, dans les trains, les avions et les files d’attente pour bouquiner un peu. Encore mieux : à l’ombre dans un jardin ou dans une chambre d’hôtel. Ce peut être un livre papier ou électronique, je ressens le même plaisir de m’évader par la lecture. Je lis de tout : romans policiers, historiques, sentimentaux, biographies etc. Je commence à faire une allergie au développement personnel et à la diététique, sinon je suis bon public !

Dormir sans interférences félines

Est-ce que je les dérange, moi, quand ils dorment ?

J’adore mes 2 chats, cela va sans dire, mais je dors mieux sans eux: je bouge tant que je le veux sans craindre de les déranger et je ne suis pas réveillée très (trop!) tôt par leurs estomacs vides. Et même quand ils sont nourris, ils ont naturellement une fonction « snooze » pour s’assurer que je me lève ! Je les aime, oui, mais je profite des nuits à l’extérieur de chez moi pour bien dormir.

Réfléchir à ce dont j’ai vraiment besoin !

Quand on voyage, on est, par définition, « pas chez soi » , on doit donc prévoir ce dont on a besoin. Comme il y a une limite à ce qu’on peut trimballer, on doit bien réfléchir à ce qu’on emporte avec soi. Résultat? Une trousse de toilette libérée de produits superflus, produits multi-usages : un paréo devient un châle, un tote bag se fait sac de plage, etc

Vider mon placard de toilette

Afin d’alléger mon bagage (voir plus haut), je n’emporte jamais de produits pleins ou en grande taille. Je réduis tout ce que je peux: mini brosse à cheveux, tubes déjà bien entamés, flacons à finir. Idéalement, je termine le produit et je jette l’emballage sur mon lieu de villégiature. Ainsi je rentre plus légère.

Ne pas faire les tâches ménagères

C’est mon grand plaisir ! Pour moi, les vacances, c’est synonyme de ne pas bouger le petit doigt ! Pas de coup de balai, pas de vaisselle, pas de lessive… Le vrai bonheur ! Je ne comprends pas vraiment les gens qui louent une maison de vacances et se retrouvent à faire le ménage, comme à la maison. Perso, j’ai trop peu de temps disponible pour çà quand je suis off.

Marcher!

Youpi !

Ce n’est pas que je marche peu « en temps normal », mais clairement, je marche beaucoup plus quand je pars en vacances ou en week-end. La marche à pied est mon activité physique de prédilection, j’avale sans problème mes 10000 pas quotidiens quand je pars crapahuter dans un endroit que je ne connais pas, sans compter le piétinement régulier dans les gares et les aéroports.

Et vous, quelles sont les choses que vous faites en vacances que vous ne faites pas en temps normal ?

Voyages

Francfort / Frankfürt / Francoforte en février

Petite escapade en Europe, pas chère grâce à la SNCF (56€ Aller-retour), mais au mois de février… Gla gla gla.

J’ai eu quand même très froid!
quant à l’hébergement, tout était hors de prix, j’ai donc pris un train pour Mayence (Mainz) pour me loger à un prix décent. Car le 2 étoiles à 200€ la nuitée, c’est juste abusé!

 Ville la plus riche d’Allemagne, Francfort est également la ville des banques et de la Banque Centrale Européenne. C’est donc légitimement la capitale de l’Euro!


Comme toute ville avec des banquiers, Francfort regorge d’œuvres d’art. (C’est de l’argent qui se contemple ailleurs que dans un coffre-fort.

Comment oublier que l’Allemagne est la mère-patrie des pots Weck? Les meilleurs bocaux du monde, les plus versatiles, costauds, jolis…
Trop fastoche de trouver de la junk food vegan, sans gluten et sans lactose!
Les options « healthy » ne manquent pas, les recettes des smoothies sont même bien indiquées sur les flacons.

Voyages

Le Cap Vert en janvier (Sal)

Quelques jolis clichés de ma semaine de vacances au Cap Vert (île de Sal). 
Mon ressenti sur ce caillou désertique dévolu aux touristes au large du Sénégal? Mitigé. Certes les plages sont propres, mais l’océan est puissant et la baignade malaisée. L’environnement ne semble pas une préoccupation majeure. A côté des « resorts » dernier cri, il y a des bidonvilles pour les locaux. L’eau vient de la mer et l’eau qu’on boit est embouteillée. Bref, on est loin de la luxuriance d’autres îles de cet archipel. Il y a encore des petits pêcheurs traditionnels avec leurs barques.


Sinon, une semaine de soleil pas cher au mois de janvier, çà fait du bien! (au moral, pas à mon bilan carbone)…

Barque de pêcheur à Santa Maria
Eglise à Santa Maria
Plage de Ponto Preta
Fresque murale à Palmeira
Les bateaux de pêche
Un rivage océanique et volcanique
La saline dans la caldeira, qui donne son nom à l’île.
Petit tour le dernier jour en catamaran!
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Running: c’est le printemps, il faut s’y remettre!

Les beaux jours arrivent, pas d’excuse pour ne pas se bouger le popotin. D’autant que je dois m’entraîner pour mon trek de cet été. J’ai aussi une course de 8 kilomètres prévue mi juin. Malgré mes 10 000 pas quotidiens, je ne suis pas encore capable d’enchaîner 5 kilomètres d’une traite.

Donc on s’y remet. Au programme, 3 séances par semaine, pendant les 8 semaines avant ma course. J’ai convenu d’accompagner une collègue courir pendant la pause déjeuner le mercredi. Si je rajoute une séance le vendredi et le dimanche, on est bon!

J’ai vu récemment le documentaire « Free to run », et je le recommande chaudement à tous ceux qui courent et même ceux que çà n’intéresse pas. Il aborde plusieurs aspects: émancipation des femmes, démocratisation du sport, folie des marathons…

 
J’y ai notamment appris que les femmes étaient interdites de marathon, parce que femmes, jusqu’à il y a peu… Et même interdites de distances supérieures à 1500 mètres. C’est assez incroyable. Et pourtant, on reste interdit devant les arguments pour leur interdire de… courir! comme si çà « menaçait » l’espèce humaine. Encore un argument à sortir si on a besoin de défendre l’utilité du féminisme aujourd’hui, le sport étant un bastion éminemment masculin.
 
Le documentaire se conclue par la controverse du Marathon de New York en 2012, quand la ville, dévastée par l’ouragan Sandy, avait dans un premier temps décidé de maintenir son marathon (sans doute le plus prestigieux du monde). Un vrai débat: est-ce que les spectateurs (pauvres) devaient venir applaudir les coureurs (revenu moyen supérieur à 100 000$)? Car oui, même si la course à pied passe pour un sport accessible à tous avec peu de matériel, les marathoniens sont majoritairement issus des classes supérieures de la société.
Journal, Solo living, Voyages

J’ai décidé de me faire du bien au moral

Pas simple d’être bienveillant envers soi-même et de chercher à se faire du bien, vraiment. J’imaginais que mes vacances d’été seraient similaires à celles de l’année passée: 3 semaines en cure thermale à la montagne. Et puis, j’ai réalisé que cette année, je n’avais pas les mêmes besoins. L’année passée, je découvrais la cure, j’ai d’ailleurs appris beaucoup de choses, mais surtout, j’avais une voiture à disposition et un mémoire à finaliser. Les planètes étaient alignées pour que je prenne le vert, 3 semaines au même endroit sans m’ennuyer.

 
En 2016, je songe à vendre ma voiture, qui me coûte très cher puisque je l’utilise à peine deux fois dans le mois, et encore, plus pour la sortir que par réelle nécessité. Et je n’ai pas de mémoire sur le feu, avec des livres à lire et des pages à noircir. Ainsi, pourquoi donc me « punir » en allant m’isoler en cure?
 
Car si l’année passée, j’y suis allée et que j’ai été bien occupée, je m’y suis sentie quand même bien isolée. Et j’aime bien profiter de mes vacances pour rencontrer de nouvelles tètes et aussi découvrir de nouveaux paysages.
 
C’est donc très rapidement que je me suis intéressée à une alternative à la cure: le trek! Du coup, dans trois mois, je prends la direction de l’Asie Centrale pour quinze jours.

 



J’ai besoin d’une réelle préparation: perdre de la graisse ventrale, mieux respirer, développer mes capacités musculaires. Ce qui était un choix motivé par l’originalité est devenu un objectif très, très sérieux, ce sera peut-être encore plus efficace que la cure!
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Le poids des habitudes

Il m’est difficile de parler de mon poids. A part mon médecin, personne n’a le chiffre. Je dois dire que, malgré mes efforts, je ne réussis pas à infléchir la courbe dans un sens qui me convient.


Comme beaucoup d’occidentales, je suis en surpoids. Je le sais. J’ai déjà énormément lu sur le sujet, vus des médecins, je suis même partie en cure (comme les mamies) l’année passée!

Chaque année, je prends la résolution de perdre du poids, ou de faire plus de sport, ou les deux. Hélas, ce poids stagne depuis plus de 4 ans et l’effroyable effet rebond du régime Dukan (prise de 4,5 kilos en une semaine)- rien d’étonnant à ce que je sois devenue végétarienne juste après. J’ai joué avec ma santé, et je le regrette profondément.

J’oscille entre résignation (pourquoi changer? je ne suis pas si malheureuse) et prise de conscience (quid de ma santé à long terme? parce qu’aujourd’hui, çà va, mais dans 10 ans, diabète? hypertension?). Ma santé est ma priorité. J’ai renoncé il y a bien longtemps à être à la mode et j’ai fait la paix avec ma garde-robe (oui, je suis plus 42-44 que 38, et alors????). On naît avec un physique et un potentiel, puis on grandit avec des habitudes. On peut jouer sur ces dernières, mais pas sur le reste.

Au fil du temps, j’ai donc adopté de nouvelles habitudes. Mon végétarisme m’a fait complètement passer mon penchant pour les bonbons, ces doux poisons rassurants. Mais j’ai toujours ce bec sucré. J’aspire au véganisme donc au végétalisme, et j’espère qu cela me fera passer mon penchant vers les pâtisseries et autres gâteaux.  

J’identifie encore quelques mauvaises habitudes à troquer: grignoter, prendre des snacks à l’extérieur, manger trop de féculents… Pas simple, malgré ma bonne volonté. C’est une lutte de tous les jours. Les tentations sont partout: alcool, gourmandises qu’on partage entre amis ou collègues, obligations sociales! Et quand tu avoues (oui, AVOUER) que tu fais attention, il y a toujours un abruti qui te dis que tu n’en as pas besoin (à moins qu’il soit diététicien, qu’est-ce qu’il peut en savoir?).

Du coup, j’ai pris l’habitude de refuser l’alcool d’un « je prends des médicaments qui ne sont pas compatibles avec ». Personne n’insiste.
Pour les gourmandises, je reste polie, soit j’en prends une toute petite part, soit je dis « je viens de manger, je n’ai pas faim ».

Ce qu’il est difficile de vivre dans cette société où tout le monde croit savoir tout sur tout alors que 90% des gens sont mal renseignés (et très influencés par la pub… Style: « les produits laitiers, vos amis pour la vie ») et se permettent des remarques dont ils ne maîtrisent pas les conséquences. Un peu de bienveillance serait la bienvenue.

Journal

Mal à mon pays

Mal à la démocratie, mal au moral… Parfois les événements sont des tsunamis auprès desquels les soucis quotidiens font figures de vaguelettes.

J’ai tout de suite pensé à cette chanson qui fête presque ses 50 ans et qui est d’une déconcertante modernité:
« Que l’on touche à la liberté
Et Paris se met en colère
Et Paris commence à gronder
Et le lendemain, c’est la guerre

Paris se réveille
Et il ouvre ses prisons
Paris a la fièvre:
Il la soigne à sa façon

Il faut voir les pavés sauter
Quand Paris se met en colère
Faut les voir, ces fusils rouillés
Qui clignent de l’œil aux fenêtres
Sur les barricades
Qui jaillissent dans les rues
Chacun sa grenade
Son couteau ou ses mains nues

La vie, la mort ne comptent plus
On a gagné on a perdu
Mais on pourra se présenter là-haut
Une fleur au chapeau

On veut être libres
A n’importe quel prix
On veut vivre, vivre, vivre
Vivre libre à Paris

Attention, ça va toujours loin
Quand Paris se met en colère
Quand Paris sonne le tocsin
Ça s’entend au bout de la terre
Et le monde tremble
Quand Paris est en danger
Et le monde chante
Quand Paris s’est libéré

C’est la fête à la liberté
Et Paris n’est plus en colère
Et Paris peut aller danser
Il a retrouvé la lumière

Après la tempête
Après la peur et le froid
Paris est en fête
Et Paris pleure de joie »
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Profiter des vacances!

Voilà bien longtemps que je ne suis pas partie en vacances et je crois que je ne les avais jamais autant attendues!
 
Au programme:
– cure thermale (soins, ateliers, activités physiques…)
– rédaction du mémoire (lectures, rédaction, relecture…)
– randonnées/ballades au grand air
– cuisine (réapprendre les bons gestes, les bonnes pratiques et les bons réflexes pour perdre du poids et maintenir un poids de forme correct)
– refonte intégrale de la routine cosmétique!
 
Donc en fait, je vais être super occupée! Je pense quand même que je vais m’octroyer des phases de déconnection et de farniente. Mais j’amène l’ordinateur du bureau pour faire mon mémoire. Et comme je culpabilise un peu d’avoir démissionné après seulement 7 mois en poste, je risque d’être tentée de jeter un œil à mes mails professionnels. Je vais limiter les interactions au strict minimum quand même. Quand je serai face à mes montagnes, je pense que j’aurais moins de culpabilité à profiter de la vie!
 
Je poursuis ma lecture de « Adoptez la slow cosmétique » et, bien que je sois déjà sensibilisée au sujet depuis des années, je me suis penchée sur la composition des produits que je détenais. Quel choc de voir autant de pétrochimie dans les produits Body Shop! N’aimant pas gâcher, je les utilise, mais le plaisir n’y est plus, je n’y vois qu’un marketing agressif et creux. Et c’est la marque dont je détiens le plus de produits, d’après mon inventaire papier. En seconde place: Melvita (nettement plus Slow, mais attention aux dérives mercantiles depuis le rachat par L’Occitane).
 
Honnêtement, je suis étonnée que la « Slow cosmétique » ne soit pas plus attaquée par les grandes marques de cosmétiques conventionnelles. Peut-être n’y voient-ils pas de menace, tellement le consommateur est un mouton influençable par la publicité et les « dessins » (c’est comme çà que j’appelle les publicités photoshoppées à outrance). Pourtant, il y a de plus en plus de personnes sensibles à la décroissance, au minimalisme, au zéro déchet et à la cosmétique slow. Mais autour de moi, je ne vois pas tant que çà qui mettent en pratique. Chacun voit midi à sa porte, j’imagine.
 
 
Minimalisme

Volte face sur la tablette

Grosse prise de conscience numérique.

 

Novembre 2011: j’acquiers mon premier iPad, dont je deviens tout de suite accro. On me le vole en avril 2012 et j’en rachète un dans la foulée, je n’ai même pas eu la patience d’attendre les sous de l’assurance tellement je ne me voyais pas vivre sans.

Eté 2014: je trouve que l’iPad de taille normale est un peu encombrant. Je le vends pour financer un iPad Mini, que j’utilise en alternance avec mon MacBook, mon PC, mon smartphone etc. Sans compter le matos professionnel: un smartphone + un PC.

Février 2015: je me rends compte que ma stagnation au niveau du poids coïncide avec l’acquisition de cette petite bête qui prend de la place au niveau de mon emploi du temps. C’est tellement addictif que je me couche avec, je me lève avec. Pourquoi sortir marcher ou aller au cinéma, quand tout Internet tient au creux d’une main? Je crois que passer moins de temps devant un écran ne me fera pas de mal. Je serais ainsi plus incitée à me bouger le popotin et donc à maîtriser mon poids.

Une désintox numérique s’impose: c’est décidé, je simplifie. Je vends l’iPad, mais aussi le PC (que je n’ai jamais vraiment apprécié ni intensivement utilisé – il fera le bonheur d’un étudiant fauché), et je crois même que je vais me débarrasser de mon appareil photo numérique (un cadeau que j’utilise bien peu depuis que j’ai un smartphone qui fait des jolies photos). Marre de vivre dans une succursale de Darty.

Mon prochain fantasme? Vivre sans télé!

 
A la maison, Défis, Journal, Minimalisme

Au programme de décembre 2014

Noël approche, difficile de passer à côté. Et pourtant cette année, j’ai pris une décision radicale: je ne veux pas de cadeaux et je n’en ferai pas non plus. Pas d’enfant dans mon entourage, donc pas « besoin » d’entretenir la « magie » du truc. Voilà de nombreuses années que je ne suis plus émerveillée par les fêtes de fin d’année.
 
En plus, je viens de pointer au chômage, donc je n’ai pas spécialement la tête à faire du shopping pour des cadeaux dont je ne suis pas convaincue qu’ils feront plaisir. 
 
Je suis toujours dans ma dynamique de me recentrer sur l’essentiel, donc je poursuis les ventes, dons et tri des objets qui sont entreposés chez moi. Et après un mois de novembre passé à repenser ma garde-robe, je suis écœurée par les boutiques. Donc les seuls magasins que je fréquenterai en décembre seront les commerces alimentaires. Besoin de rien d’autre et surtout ENVIE de rien d’autre.
 
Mon énergie est focalisée sur ma recherche d’emploi, le reste est relégué au second plan. Même si j’ai mes cours de théâtre, mes sorties entre amis, je ne tiens pas à participer à la grande kermesse consumériste pour encombrer ma maison d’un « merdier » (réf Roland Magdane) qui ne me sert à rien.
 
Ce temps dont je dispose, je veux en faire usage à bon escient: toujours ranger, trier, jeter, recycler… Gagner du temps et de l’espace!
 
Je ferais quand même un bon repas de Noel, mais mes efforts se feront juste de ce côté convivial, sinon bof. Pas intéressée. Pas de déco spécifique, par exemple. Je n’ai jamais mis de sapin chez moi, je ne vais pas commencer maintenant. Laissons les arbres s’épanouir dans leur milieu naturel.