Journal, Solo living, Voyages

5 pays que je ne visiterai pas

« Je ne suis pas encore allée partout, mais c’est sur ma liste. » – Susan Sontag 

Mon blog n’est pas spécifiquement dédié aux voyages, mais j’y ai parfois évoqué mes déplacements et autres pérégrinations… Notamment en Australie, Nouvelle-Zélande, Croatie… Je suis bien consciente de mes privilèges d’Européenne à fort passeport et avec un pouvoir d’achat non-négligeable. Il est facile pour moi de sauter dans un avion et d’aller à peu près où je veux!

Avec les années, ponctuées d’un nombre certain de déplacements professionnels (Italie, Espagne, Pays-Bas, Angleterre, Irlande, USA et plus récemment Israël), ce que je recherche quand je voyage a évolué. J’apprécie de planifier un weekend en Europe de temps en temps, mais j’apprécie surtout le confort de mon chez-moi que j’aime. A un moment, le fait de me déplacer me pesait énormément. J’ai restreint mes déplacements en avion, même si mon empreinte carbone reste élevée. Même si je sais que ce n’est pas bon pour la planète, j’ai du mal à me résoudre à ne pas utiliser l’avion. J’ai quand même fait un train trip en Europe d’une semaine en 2022 (Strasbourg-Hanovre-Hambourg-Copenhague).

Au fil de mes rencontres, je me suis bien aperçue que certaines personnes sont des grands fans de voyages et de découvertes et qu’il y a 1001 façons de faire. Aller au Club Med, c’est voyager. Faire du backpack en Asie du Sud-Est, c’est voyager. Partir chez des amis à une heure de chez soi en train ou en voiture, c’est voyager. Tout ce qui nous sort du traintrain quotidien est un voyage!

Antarctic mountains by NASA Goddard Photo and Video is licensed under CC-BY 2.0

Même si j’apprécie de découvrir des nouveaux endroits, il y a des lieux que je ne souhaite pas visiter, c’est ma « not to do list ».

N°1: L’Egypte
Grande destination touristique, riche héritage historique et culturel (enfin, ce qu’il en reste après les pillages européens) mais il semble que les locaux soient assez agressifs envers les touristes. Je déteste ne pas pouvoir me balader tranquillement dans la rue (par exemple impossible pour moi en Turquie touristique quand on est une femme blanche) et je pense que je serais très contrariée de ne pas pouvoir aller et venir librement sans me faire accoster tous les 2 mètres. Il semblerait aussi que la tourista soit très répandue parmi les visiteurs. Personnellement, je ne l’ai jamais eue, mais je ne souhaite pas tenter le diable. Passer ses vacances aux toilettes, non merci!

N°2: L’Inde
Les personnes que je connais qui y sont allées m’ont toutes rapporté le choc qu’elles ont ressenti en se rendant dans le sous-continent indien. Bruits, odeurs, pauvreté, foule, indifférence… Je pense que je ne supporterais pas ce spectacle, c’est trop différent de mon mode de vie d’occidentale. Je suis aussi un peu agoraphobe, je ne suis pas donc pas fan de la foule.

N°3: Les Philippines
Une des destinations de choix des « Passport Bros », ces occidentaux de la middle class qui ne trouvent pas d’épouses dans leur pays d’origine et qui vont acheter une femme à l’étranger.
Il semble que ce soit un beau pays, mais la prostitution y est très répandue et pas cachée du tout. J’avais détesté cet aspect de mon voyage à Cuba: ces occidentaux prédateurs de chair fraîche qui usent de leur supériorité économique pour exploiter la misère des locaux… Beurk. OK, je sais bien que les travailleurs du sexe font vivre leur famille en vendant leur corps et leur jeunesse. Mais feraient-ils autre chose s’ils en avaient la possibilité? Mon sens de la justice sociale est vraiment mis à mal par l’exploitation des plus pauvres…
Il semblerait que les Philippines soient un beau pays avec des beaux paysages et pas mal de spots de plongée, ceci dit.

Tracking Human-Elephant Conflict using NASA Rainfall Data in India by NASA Goddard Photo and Video is licensed under CC-BY 2.0

N°4: L’Afrique du Sud
Il y a apparemment de très beaux paysages, mais je serais mal à l’aise d’y aller. D’une part parce qu’une partie du tourisme repose sur l’exploitation des animaux voire sur la chasse, notamment d’espèces menacées. Je ne peux pas approuver qu’on massacre des lions pour ramener un trophée. C’est à vomir.
D’autre part, il semblerait que ce soit une destination « dangereuse » pour les étrangers. La violence a l’air d’y être endémique. On recommande aux touristes de ne pas quitter leur hôtel dans certains coins. Or, en voyage, je ne mégote pas sur MA sécurité. Je ne veux pas mourir pour un cliché sur Instagram.

N°5: Le Brésil
Très grand pays, sûrement beaucoup de choses à découvrir. Mais là encore, c’est le côté violent et non-sécuritaire qui me rebute. Pas question de voyager la peur au ventre.

Et vous, vous en pensez quoi? Est-ce qu’il y a des destinations que vous ne souhaitez pas visiter?

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La représentation compte

Il y a eu une génération de femmes qui ont rejoint la police inspirée par Julie Lescaut et une génération d’étudiants orientés en médecine, grâce à Urgences et à Grey’s anatomy. Pourquoi? Parce qu’on a montré que ces métiers existaient et surtout qu’ils étaient accessibles. Ils sont devenus des archétypes.

Photo de RF._.studio sur Pexels.com

Même si on regarde de moins en moins la télé, la représentation compte. C’est très important de montrer le métier d’agent immobilier avec Stéphane Plaza ou celui de chef cuisinier dans Top Chef. Les enfants d’aujourd’hui veulent être Youtubeurs ou Tiktokeurs, car ce sont les seuls métiers qu’ils voient et donc qu’ils connaissent!

Photo de Nataliya Vaitkevich sur Pexels.com

La visibilisation des minorités est un sujet important pour moi. C’est pourquoi quand je n’utilise pas seulement mes propres clichés pour agrémenter mon blog, j’utilise des images avec des profils divers et variés, et si possible des visages dont on n’a pas l’habitude dans les médias : des personnes de plus de 50 ans, des gros, des personnes de couleur, des personnes en situation de handicap… Toutes ces minorités qui font partie de la société et qu’on ne représente pas assez dans leur vie quotidienne, moi, je veux les montrer, à ma modeste échelle.

Photo de Jennifer Enujiugha sur Pexels.com

Et vous, qu’en pensez-vous? Les médias reflètent-ils la diversité des humains, selon vous?

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Signes extérieurs de… Richesse ?

J’ai la conviction qu’exhiber une bibliothèque bien fournie ne signifie pas qu’on en ait lu tous les volumes ni qu’on soit intelligent. Ça veut simplement dire qu’on possède des livres (Achetés? Neufs? D’occasion ? Récupérés?) Et qu’ils sont stockés en évidence dans des rayonnages. Même si on les a lus, en a-t-on forcément tiré tous les enseignements? Connaît-on parfaitement leur contenu? Notre cerveau organise les informations à sa façon et la connaissance ne se forge pas que dans les livres, bien heureusement.

Je suis devenue une minimaliste de la bibliothèque pour plusieurs raisons, même si j’aime lire: les livres sont encombrants, comme les CD et DVD, prennent la poussière, ceux que je n’ai pas lus me narguent (cela m’agace), et j’ai investi dans un abonnement Kindle. Est-ce qu’un visiteur rentrant dans mon salon et voyant la petite vingtaine de livres dans mon buffet va me juger et me prendre pour une inculte? A vrai dire, je m’en fiche et ce qu’il pense de moi est son problème. Je me considère suffisamment éduquée.

Photo de Juan Pablo Serrano Arenas sur Pexels.com

Je fais le même constat sur les équipements de cuisine. Ce n’est pas parce qu’on a du matériel coûteux et de qualité qu’on s’en sert, ni même qu’on sait s’en servir. Quand je vois ces monumentales cuisines en inox dans un duplex New-yorkais, je me fais souvent la réflexion que les occupants se sont simplement fait plaisir. Il est probable qu’ils mangent souvent à l’extérieur. Du coup, ils ont chez eux des équipements surdimensionnés par rapport à leurs besoins ! Ou alors ils ont un chef à domicile (le rêve…).

Photo de Marcus Aurelius sur Pexels.com

Je me rends moi-même un peu coupable de ce type de comportement : je prends soin de mon inventaire, je sélectionne, je retiens… Je partage sur Instagram… Suis-je une horrible snob? J’ai juste besoin de me rassurer, de me raccrocher à des choses tangibles, surtout que je suis en pleine « nidification« .

Et vous, qu’en pensez-vous? Avez-vous besoin de montrer que vous avez des trucs?

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Le confort, l’éthique, le minimalisme

Je crois que j’ai un peu atteint les limites de l’exercice minimaliste. Après des années de pratique, je crois que j’ai bien identifié ce qui me convient, ou non. Je prends très vite des décisions, ce qui est une force, la plupart du temps.

Pour moi, l’objectif n’est pas d’avoir des placards vides ou un mur blanc, mais d’avoir identifié ce dont on a besoin dans son existence. Et les besoins sont individuels. En tant que solo, urbaine, maman-chat, télétravailleuse intensive, j’imagine mon logement idéal différemment d’un couple, campagnard, sans animal et ne pratiquant pas le télétravail… Pour autant, pas la peine pour moi d’avoir 200 mètres carrés. Qu’est-ce que je ferais de tout cet espace ? Ça me prendrait un temps fou pour l’entretenir, sans compter les charges afférentes. Je préfère donc me cantonner au nécessaire et suffisant. Bref, à une certaine définition du minimalisme.

J’ai regardé avec amusement et tendresse cette vidéo, qui parle du minimalisme sous un angle religieux, voire un peu mystique.

C’est vrai qu’un mouvement avec ses gourous, qui prêchent la bonne parole autour du monde, cela peut s’apparenter à la définition d’une religion. D’autant que le mouvement est surtout animé par des Américains, qui sont très versés dans les églises et s’identifient aisément à des mouvements spirituels. Joshua Becker, influenceur minimaliste professionnel, vient d’ailleurs d’une famille de prêcheurs. On retrouve très souvent des concepts religieux dans ses interventions.

Pourtant, ce discours a résonné en moi, qui ne suis pas croyante. L’idée de posséder moins et mieux m’était séduisante il y a plusieurs années et encore aujourd’hui. Je ne vais pas jeter le bébé avec l’eau du bain. Durant toutes ces années, j’ai appris des choses grâce aux minimalistes, et je leur en suis reconnaissante. J’ai acquis des réflexes bon pour mon budget et ma santé mentale. Clairement, j’ai renoncé à la « rat race » et je suis contente de mon sort. Je suis assez bien comme çà.

Ce qui compte à présent pour moi est de vivre bien, sans excès, avec ce dont j’ai besoin pour mon confort. Je suis très contente d’avoir déménagé dans mon 3 pièces. D’aucuns diraient que c’est fort peu minimaliste. C’est vrai, je pourrais vivre dans un studio. Mais j’aime ma chambre séparée, ma cuisine séparée et mon bureau séparé. Cela me rend heureuse d’avoir cet espace. Les chats apprécient eux aussi tout cet espace de vie.

Un jour peut-être, j’aurais envie d’un logement plus modeste et moins gourmand en entretien et charges. Mais aujourd’hui, j’y suis bien et je peux me le permettre. Donc je ne vais pas me priver.

Et vous, qu’en pensez-vous? Le minimalisme est-il une religion?

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Regarder les objets du passé

Depuis 2014 et mon déclic minimaliste, j’en ai viré des choses et des choses, que ce soit des vêtements, des livres et autres produits culturels ou encore des bidules de cuisine.

J’ai donné, vendu, recyclé ou jeté jusqu’au plus soif, bien aidée par non pas un mais deux déménagements internationaux vers une île puis de retour vers le continent.

Photo de Edward Jenner sur Pexels.com

J’ai parfois gardé des clichés de ce qui a quitté ma vie et je suis fière de ce que j’ai accompli dans le domaine. La lutte contre le bazar est constante, comme celle contre la junk food. Après tous ces challenges minimalistes, est-ce que je regrette des objets dont je me suis séparé? Dans l’écrasante majorité des cas: non! et si j’ai eu un regret, j’ai toujours trouvé un objet similaire.

J’essaye de ne plus garder des choses pour des très hypothétiques « au cas où », mais les tentations sont présentes partout, tout le temps. Il est rare qu’un nouvel objet résolve un de mes « problèmes ». Généralement il en crée un immédiat: son stockage, puis sa maintenance et finalement, sa fin de vie.

Bref, mon album photos des objets du passé ne me rend jamais nostalgique. Je me fais plutôt des remarques sur le fait que je ne me rappelais plus que j’avais tel ou tel objet chez moi et que je vis sans depuis des années sans que mon confort de vie n’en ait pati.

On n’a vraiment pas besoin de grand chose pour vivre, c’est évident. L’accumulation d’objets me semble aujourd’hui pathologique, une idée du passé. A quoi bon vivre dans une armoire géante?

A la maison, Alimentation, Bilans, Défis, Minimalisme, Santé, Solo living

Bilan du challenge désencombrement de l’équipement de cuisine

Force était de constater que ma volonté de perdre du poids, et donc de cuisiner sainement, m’a fait faire des achats pour ma cuisine. Puisqu’une grande partie de la réponse au surpoids est dans l’assiette, j’ai eu à cœur de m’équiper correctement afin de pouvoir préparer tout ce dont j’ai besoin pour atteindre mon objectif. L’excuse rêvée pour faire du shopping compulsif.

Mais les gadgets, c’est comme les sucreries, il faut les limiter. Mon challenge de ce mois de janvier 2021 était donc de faire faire une cure minceur à mes placards. J’ai donc débarrassé 59 bidules de cuisine et je n’ai gardé que les outils préférés (je crois que je peux encore faire davantage de tri, mais je referai le bilan dans quelques mois).

Voici ce qu’il reste après tri
J’ai encore largement de quoi faire ! Aucun risque que ce que j’ai débarrassé me manque !

J’ai donc donné à la ressourcerie. J’ai également mis en vente des récipients plastique pour pique niques et autres lunchbox inutilisés sur Vinted.

Des doublons et des objets dont je ne me servais pas, ou pas suffisamment pour justifier la place prise dans mes tiroirs et placards

Cela fait du bien, tout ce tri!

Et vous, avez-vous des placards de cuisine remplis comme les miens ? Voulez-vous faire du vide ?

Garde-robe, Minimalisme, Santé

Les réseaux sociaux m’ont pompé trop d’énergie

Alors je suis en train de les remettre à leur place: secondaire. De vrais voleurs de temps. Oui, c’est pratique pour garder contact, enfin, avec ceux qui jouent le jeu. Vu le nombre de personnes qui se connectent juste pour épier autrui, sans jamais rien partager, soit un nombre non-négligeable de mes amis.

Finalement, qu’est ce que ça m’apporte ? Dans ce Ted Talk, un professeur américain (Cal Newport) explique très bien que nous n’avons pas besoin des réseaux sociaux dans notre vie. (après, c’est un homme marié, alors sa femme fait probablement une mission de lien social qu’il n’imagine pas forcément).

Je l’ai appris bien récemment à mes dépens. Je ne parle pas des confinements de 2020, qui m’ont bien isolée du reste de la planète, comme tout un chacun, mais d’un événement plus intime. J’ai subi une petite opération chirurgicale, et en conséquence, je l’ai partagée après sur Facebook. Je voulais juste un peu de « love » et j’ai finalement eu zéro réaction à mon post, même pas un like. Les gens n’aiment pas les mauvaises nouvelles, les gens n’aiment pas les maladies, même quand elles ne sont pas contagieuses. J’aurais dû le savoir. A la douleur physique s’est ajoutée la douleur mentale devant cette indifférence total de la part de ma centaine d’amis officiels. De quoi se remettre les esprits en place.

De plus, je supporte de moins en moins les publicités présentes entre deux posts (j’ai conscience que ce blog WordPress n’est pas exempt de publicités car j’utilise pour le moment une version gratuite, donc forcément financée par des annonceurs, que je ne choisis pas, en plus). Les pubs Youtube sont vraiment atroces. Pire que sur M6. Merci aux quelques chaînes non monétisées… Parce qu’il faudrait débourser 12€ par mois pour ne pas donner son espace de cerveau disponible à Google via Youtube.

J’ai trouvé d’excellents conseils dans cette vidéo plus longue avec le même intervenant: ne pas avoir d’applications de réseaux sociaux sur son téléphone portable par exemple. C’est décidé, ces voleuses de temps ont toutes été effacées du mien!

Pour autant, j’utilise encore les réseaux, mais de manière plus professionnelle, c’est à dire uniquement sur mon ordinateur portable, quane je suis assise à un bureau, avec un clavier. Pas dans le bus, pas en me couchant.

Petite revue des réseaux que j’ai utilisés:

Twitter: Membre depuis 2009 sur mon compte principal. Je me suis fait insulter un certain nombre de fois par des inconnus ne partageant pas mon opinion. Milieu toxique. Plus d’une fois j’ai désinstallé l’application. C’est dommage, j’y trouve des gens spirituels et drôles. Mais trop de trolls. Mon compte Peony est là: elodiepeony – mes nouveaux articles de blog s’y partagent automatiquement.

Facebook: Membre depuis 2007. Compte obligatoire pour débloquer d’autres services : WhatsApp Messenger, Instagram… Une période de quelques semaines sans ne me ferait pas de mal. Mes amis n’y postent rien ou presque. Mais c’est essentiel pour garder des contacts avec mes amis internationaux. Donc, à conserver et à utiliser avec modération.

Instagram:Membre depuis 2015. J’ai mis du temps à comprendre l’intérêt puis c’est devenu addictif. Moins de trolls que sur Twitter, puisque c’est surtout un medium d’images. Ma page Peony est là: Elodie Peony – pareil que Facebook: ne suivre que des comptes qui apportent de la valeur et ne pas lire les commentaires, surtout ne pas lire les commentaires.

Pinterest: c’était un concept intéressant au début, pour garder trace de mes achats sur Internet; désormais, c’est un ramassis d’articles pas intéressants entre deux pubs. Trop de perte de temps, pas de valeur. Pas impossible que je supprime complètement. Mon compte Peony est là: Elodie Peony.

LinkedIn: présente depuis 2006, assez incontournable pour la gestion de carrière. Idéal pour garder contact avec d’anciens collègues, pas en mode Facebook. Pour autant, c’est aussi devenu un puits sans fond d’articles, de commentaires, de trolls. Evidemment, je vais garder, car j’y ai une vraie communauté et j’en tire une réelle valeur. Passer moins de temps dessus ne me nuira pas, je pense. J’y suis suffisamment présente (plus de 2500 connexions) pour que l’investissement en temps soit rentable en visibilité et en potentiel de carrière.

Les presque réseaux sociaux, où je gaspille du temps à lire la vox populi: YouTube, The Guardian…

Résolutions pour 2021, au delà du no buy: ne plus lire les commentaires, c’est un puits sans fond

Si quelqu’un connait un réseau social sans pub, je suis preneuse !!

Garde-robe, Minimalisme

Le cachemire c’est fini

J’ai découvert le cachemire en 2015, sur recommandation d’une amie. Auparavant, je n’étais pas très fan de laine car j’ai toujours trouvé que ça grattait.

Je me suis donc retrouvée propriétaire de 2 pulls Éric Bompard : un rose « freesia » un peu épais et un vert « rameau » très fin. Je pense que j’ai pas mal rentabilisé ces pulls, jusqu’au jour où le pull rose n’a pas survécu à une erreur de machine (et en plus il a déteint sur de la laine mérinos… Sans compter les 2 autres pulls en cachemire de moins bonne qualité qui se sont désagrégés dans le tambour ce jour-là). Pourquoi le bouton « délicat » est à côté du « lavage quotidien »?

Vu que la marque Éric Bompard n’est pas spécialement bon marché (plusieurs centaines d’euros à prévoir pour un pull, fabriqué on ne sait pas vraiment où), j’ai complété ma collection avec des pulls en cachemire Uniqlo (entre 59 et 89€ pièce, de mémoire) et une série de pulls et de gilets en cachemire de la Redoute (payés entre 30 et 50€ pièce, toujours en soldes et de préférence l’été). J’ai adoré cette matière, qui tient chaud, qui supporte bien l’entretien pour peu qu’on utilise la bonne lessive et le bon programme. Certains cachemires ont mieux résisté que d’autres, mais un grand nombre s’est retrouvé avec des trous, plus ou moins importants. Dans l’ensemble, je trouvais que c’était joli et sophistiqué.

La laine est un produit issu de l’exploitation animale.

Suite à un griffage de chat, j’ai dû apporter le pull vert « rameau » chez un retoucheur spécialisé. Cela m’a plutôt coûté cher en temps (2 déplacements dans Paris, sans compter la visite initiale en magasin) et en argent. Il va s’en dire que les cachemires troués sont partis au recyclage, car la réparation coûtait plus cher que le produit lui-même.

Suite à mes différents tris de garde-robe, à l’aube de l’hiver 2020-2021, il restait encore ces quelques articles en cachemire dans ma penderie:

  • le fameux pull vert « rameau » Éric Bompard
  • un pull très décolleté bleu ciel La Redoute
  • un gilet noir col rond La Redoute
  • un gilet bleu roi grand décolleté V la Redoute

J’ai décidé de me séparer de tout çà. D’une part, je trouve que c’est trop d’entretien et j’ai été un peu traumatisée par mon accident de lessive vu tout l’argent fichu en l’air. Par principe, je veux les articles qui nécessitent le moins d’entretien possible et clairement le cachemire n’est pas la bonne option. D’autre part, je ne suis pas à l’aise avec l’idée de m’habiller avec des matières animales. Je me passe de bien des produits animaux dans mon alimentation, alors pourquoi devrais-je en consommer pour me vêtir ?

J’ai donc mis ces articles en vente sur mon Vinted (pseudo verte_pale), et je rajoute également :

  • 1 marinière 100% laine de mérinos Armor Lux (là encore un vêtement que j’ai bien rentabilisé en 5 ans mais qui m’est trop juste)
  • 1 pull en laine mérinos rouge Banana Republic avec des froufrous (le décolleté est définitivement trop décolleté)

Me restera-t-il de la laine dans ma garde-robe ? La réponse est oui: j’ai un manteau en laine bleu marine Gérard Darel (made in Lithuania) et une marinière coton-laine Armor Lux (Made in France). Le reste de mes vêtements d’hiver est soit en coton, soit en synthétique. Il en va du cuir comme de la laine chez moi: j’ai encore quelques articles à user jusqu’à la moelle (1 ceinture, quelques paires de chaussures, 1 sac à main) et soit ils ne seront pas remplacés, soit ils le seront par d’autres matières.

Je n’ai pas prévu de remplacer les vêtements en laine, cachemire ou mérinos dont je me sépare. Je ne perds pas de vue mon challenge cagnotte garde-robe.

Et vous, achetez-vous des articles en laine ? Trouvez vous que ce soit ethnique ?

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Le test de la maison de retraite

J’ai coutume de dire que je n’ai pas envie d’être la plus riche du cimetière. Ma philosophie de vie est de profiter de mon argent et ne rien laisser derrière moi. Je n’ai pas d’enfant, et même si j’ai des neveux et nièces, je ne souhaite pas leur léguer quoi que ce soit. J’ai peu de proximité émotionnelle avec eux.

Mon objectif est de gagner suffisamment d’argent pour vivre confortablement, y compris pendant mes vieux jours. Je caresse l’idée de l’indépendance financière depuis quelques années et je me mets en ordre de marche: consommation raisonnée, investissement à long terme dans des projets immobiliers. L’idée est qu’à terme, je n’ai plus aucune dette et que mes revenus locatifs me permettent de ne plus travailler.

En marinière… Pour profiter des bonnes choses de la vie.

Pour autant, je ne veux pas me priver de tout et compter tous mes sous un par un. Nous sommes peu de choses sur cette Terre. Il faut vivre dans le moment présent, ce qui m’est difficile. Je fais partie de cette classe moyenne qui, bien qu’ayant fait des études et ayant une jolie carrière, a la frousse d’être déclassée et de perdre ce qu’elle a gagné en travaillant dur. C’est une anxiété très ancrée en moi et ce n’est pas simple de s’en libérer.

Je viens seulement d’entamer la quarantaine et pourtant je suis assez obsédée par mes « vieux jours ». J’appelle mon appartement en investissement locatif , « ma retraite » parce que je ne crois pas vraiment au système de retraite actuel. Clairement, il sera de moins en moins généreux, malgré tout l’argent que j’aurais mis dedans pendant des décennies.

Je fais partie des « plafonnés », de ceux qui contribuent davantage au système qu’ils n’en bénéficieront jamais. Concrètement, je cotise plus que la moyenne et même si je double mon salaire, ma pension de retraite n’augmentera pas d’un euro. Les contributions d’aujourd’hui paient les pensions d’aujourd’hui et non les miennes dans le futur. Donc je considère que ce sont des taxes.

Bref. Tout ça pour dire qu’au delà de ce constat, je lutte pour vivre de façon minimaliste et ne pas m’encombrer plus que nécessaire. C’est ainsi que j’ai réfléchi à un test pour évaluer mes besoins futurs. J’ai appelé çà le « test de la maison de retraite ».

Parce que, même si on vit dans une villa de 300 mètres carrés, on n’emportera rien au paradis et il est fort probable qu’on finira ses jours dans une maison de retraite, avec pour seul espace de vie une chambre, pas plus. Évidemment, je préférerais mourir chez moi, dans mon sommeil, d’une crise cardiaque. Mais statistiquement, c’est peu probable. Ma génération aura maille à partir avec l’acharnement thérapeutique et nous préférerons sans doute être placés dans un endroit apte à prendre soin de nos vieux corps. D’où la maison de retraite, qui coûte plusieurs milliers d’euros par mois et qui n’est pas finançable avec une simple pension de retraite.

Dès lors que nous serons dans cet espace contraint, on ne pourra conserver que ce qui comptera vraiment pour nous. Les placards ne seront pas aussi vastes que nos logements, nous ne ferons plus la cuisine, nous n’aurons pas d’affaires de sport ni de bagages. Les animaux de compagnie ne seront pas acceptés, donc évitons d’en adopter quand nous serons trop âgés (ou alors des séniors), pour ne pas en faire des orphelins.

J’aime bien le concept du « Swedish death cleaning », cette approche qui consiste à faire le vide de son vivant et de ne pas encombrer ceux qui vivent après nous, c’est pour moi le summum du raffinement et du savoir-vivre. J’aimerais tellement que mes parents comprennent et appliquent ce concept, plutôt que de laisser pourrir leurs possessions entre 3 enfants qui s’en fichent.

J’avance pas à pas vers mon minimalisme et je me trouve bien partie. Si je dois mourir demain, je ne serais pas une charge pour mes héritiers. Il faudrait quand même que je rédige mon testament !

A la maison, Garde-robe

Plaidoyer pour l’achat neuf

Je suis pas mal de chaînes Youtube sur le minimalisme, et aussi pas mal de personnes sur Instagram qui ne jurent que par les achats de seconde main. Acheter d’occasion était naguère réservé aux plus pauvres et aux radins. Aujourd’hui, c’est plus courant, c’est même devenu tendance et écolo.

Je dois dire que je vends pas mal sur les sites d’occasion : en plus de 15 ans, j’ai fait plus de 1000 transactions, entre eBay, Rakuten, Vinted et autres. Je n’ai également aucun problème à donner des choses à ma ressourcerie ou à Emmaüs. Et pourtant, je n’achète pas grand chose d’occasion pour moi-même. Les quelques achats d’occasion que j’ai faits ne m’ont guère satisfaite: pas en bon état, taille aléatoire… Donc, pour moi, vendre de seconde main : oui. Acheter: non!

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Voici les principales raisons pour lesquelles je préfère acheter du neuf:

Pour les vêtements : en grandes tailles (même si la femme française fait en moyenne un 44, le 42 est déjà une grande taille), le choix en neuf est déjà limité, et d’occasion, c’est bien pire: il n’y a tout simplement rien. C’est comme pour les soldes où 2 paires en 41 se battent en duel à côté des piles de 38 et de 39. Et les vêtements grandes tailles s’usent plus vite à l’entrejambe, en raison du frottement des cuisses. Du coup, les pantalons s’usent vite. On n’en trouve très peu en seconde main. Les shoppeuses compulsives qui abreuvent Vinted de leurs erreurs d’achat font plus souvent du 38, puisqu’il y a pléthore d’offre en neuf. C’est juste pas possible en 44.

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Pour les produits électroniques : j’ai un problème de confiance avec le marché de l’occasion. Comme je fais des recherches intensives avant d’acheter, je sais ce qu’il me faut, et une nouveauté est rarement disponible en seconde main. J’ai vendu bon nombre de téléphones portables, ordinateurs ou radios sur le marché de l’occasion mais je ne suis pas du tout acheteuse, c’est vraiment un paradoxe, car pour la peine, il s’agit de produits standards, aucune surprise pour les dimensions par exemple. Mais j’aime trop avoir la boîte d’origine avec la notice. (Et c’est plus facile à revendre avec, d’ailleurs).

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Pour les meubles: ce n’est pas tant le manque de choix qui me rebute, mais la logistique pure! Une des limitations de la vie sans voiture, c’est qu’il est bien plus pratique et économique de se faire livrer des meubles par les magasins directement chez soi par des professionnels que de trouver un véhicule, une autre paire de bras et de convenir d’un enlèvement avec un particulier. Là encore, j’ai vendu une quantité de meubles, mais je n’ai jamais trop compris les personnes qui venaient chercher les meubles eux-mêmes, quelle tannée ! J’ai souvent aidé ceux qui venaient seuls. Heureusement que j’avais un diable ou un chariot à disposition !

Autre point : je ne suis pas fan du fait de devoir nettoyer des meubles ayant appartenu à autrui, même hors période de pandémie.

Alors, qu’en pensez-vous ? L’occasion, pour vous, c’est oui ou non?

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10 choses que j’aurais aimé savoir plus jeune

Il y a tant de choses que j’aurais aimé savoir (ou réaliser) plus tôt dans ma vie. Mais prendre de la maturité ne se fait pas en un jour. J’ai vécu mes expériences et j’ai fait mes rencontres au moment où je devais les vivre et les faire. Cela ne sert à rien de vivre avec des regrets.

Bref, à l’exercice de « si seulement j’avais su », voilà ce que j’aurais dû faire:

  1. Ne pas écouter mes parents. Sérieusement, ils ne vivent pas sur la même planète que moi. Leur vision de la vie est tellement différente de la mienne qu’ils n’ont jamais été de bon conseil, et ce, depuis mon adolescence honnêtement. C’est encore pire depuis que je suis indépendante. J’ai l’impression qu’ils ne veulent pas mon bonheur, mais le leur. Style que je rentre m’installer dans la campagne profonde, que je ponde 3 gosses et que je devienne caissière à temps partiel chez Super U. (Je n’ai rien contre les caissières, c’est un métier tout à fait honorable, mais j’ai 2 bacs +5 et je parle 3 langues, donc mon horizon professionnel est vaste)
  2. Exprimer clairement ce que je voulais et ce que je ne voulais pas. Combien de fois me suis-je tue pour ne pas froisser les autres, aux dépens de mon propre bonheur? Par exemple, lors de ma première visite à Londres, à 25 ans, je rêvais d’aller visiter la Tate Gallery. Comme « les autres » n’en avaient pas envie, on s’est retrouvé à aller chercher du thé pour la grand-mère d’une d’entre nous dans une rue commerçante. Quelle perte de temps et d’opportunités! J’aurais dû exprimer clairement mon désaccord ou faire ce que j’avais envie de faire de mon côté. Depuis, j’évite de voyager en groupe. Trop de prises de tête et de compromis frustrants.
  3. Comprendre que tout le monde ne peut pas être d’accord avec moi. Je sais bien que chaque personne est différente, mais quand je vois quelqu’un prendre très manifestement la mauvaise voie, j’ai du mal à me taire. Dire ce que je pensais m’a très souvent attiré des critiques infondées. Maintenant, je me tais. Que chacun fasse ses propres erreurs et en tire les conclusions nécessaires. Not my problem.
  4. S’inquiéter en permanence ne sert à rien. Au plus loin que je me souvienne, j’ai toujours été anxieuse, surtout pour surmonter des situations que je ne pouvais pas maîtriser. Très clairement, je n’ai pas eu la sécurité affective nécessaire en grandissant et cela ne s’est pas arrangé à l’âge adulte. Aujourd’hui, je sais que j’ai cette tendance à l’anxiété, voire à l’angoisse mais je sais qu’il ne sert à rien de se battre contre des moulins à vent. La vie est courte, carpe diem!
  5. Supporter les relations toxiques longtemps ne les rend pas moins toxiques. Personne ne change vraiment. Quelqu’un qui ne me respecte pas à un moment donné, ne me respectera jamais. J’ai eu quelques histoires d’amitié qui se sont interrompues brutalement parce qu’elles étaient déséquilibrées et que je ne me suis pas sentie respectée. Aujourd’hui, je n’ai plus peur de « rompre » amicalement car cela fait partie de la vie. Les gens vont et viennent. Une porte se ferme, une autre va s’ouvrir. Ce n’est pas la fin du monde de se « séparer » d’un(e) ami(e).
  6. Baisser ses standards de qualité relationnelle n’apporte rien. Assez similaire au point ci-dessus, mais appliqué aux relations amoureuses. En amour, il ne faut pas se forcer. Toujours faire plaisir à l’autre ne sert à rien. S’il n’y a pas de réciprocité dès le départ, il n’y en aura jamais. ça fait mal d’avoir investi du temps et des sentiments, mais si la relation fait plus de mal que de bien, il faut la rompre. Vraiment pas d’exception.
  7. Plaie d’argent n’est pas mortelle. C’est évidemment mieux d’affronter la vie avec un compte en banque bien rempli. Mais on peut vivre et être heureux sans être très riche. C’est une question de priorités: il vaut mieux vivre en dessous de ses moyens. Si on est un peu juste, mieux vaut se dire que c’est temporaire.
  8. Le minimalisme est le meilleur mode de vie. Voilà plus de 5 ans que je chemine, et je ne suis pas parvenue encore à ma destination. Néanmoins, je n’ai eu qu’à me féliciter d’avoir adopté un mode de vie plus simple, moins contraignant et plus léger.
  9. Il ne faut jamais dire du mal des copains/conjoints/ maris, passés, présents ou futurs de ses amies. Ne jamais donner un avis honnête, toujours rester neutre, même à propos d’un abruti fini. Car critiquer le partenaire d’une amie, c’est critiquer une amie. Et qui sommes-nous pour critiquer les choix d’autrui? Cet apprentissage a été douloureux pour moi, car je me suis autorisée à donner mon avis sur le nouveau petit copain d’une très bonne amie à moi. Le mec en question avait plusieurs nanas en même temps et ne s’en cachait même pas. Il ne respectait pas mon amie, de façon très ouverte, sur à peu près tous les plans. Elle l’idéalisait, se disant amoureuse de lui (en fait, pas vraiment, elle avait juste tellement envie de parler de son « petit ami ») . Quand j’ai fait part de mon opinion à cette amie, je croyais lui rendre service et lui ouvrir les yeux et… elle m’a accusée d’être jalouse! Ce qui était faux et que j’ai très mal pris. Nous ne nous sommes pas parlées pendant 2 ans. Depuis, je pense qu’elle s’est rangée à mon avis sur le type en question, mais moi, plus jamais je ne donne mon avis en la matière à une amie proche, même si on me le demande. Lesson learned!
  10. Il faut avoir des rêves et tenter de les réaliser. Sinon, la vie est si triste! Des rêves, qu’ils soient petits ou grands, nourrissent la vie et rendent l’existence plus belle. Surtout, il faut s’autoriser à rêver, même si les conditions sont difficiles, la santé pas très bonne ou les finances au plus bas.

Voilà en gros ce que je pourrais écrire dans une lettre à un moi plus jeune. Bientôt la quarantaine et je l’aborde très sereinement: quel beau moment de la vie où plus personne ne nous bassine avec des attentes de mariage et de reproduction, où on a de l’argent et encore une excellente santé pour profiter de la vie! Pour moi, c’est certain, cette décennie sera la plus heureuse de mon existence.

A la maison

Ma première commande chez Landmade

Ouh la la, le titre ressemble à un post de vlog, sur des hauls Zara et autre Kiko… Loin de moi cette superficialité (ou du moins cette superficialité outrancière), d’ailleurs je ne fais pas de vidéo. Je suis trop vieille pour çà et le montage demande un boulot dingue.

J’ai donc passé ma première commande sur un site de slow life, si on peut dire: Landmade (non, je ne suis pas sponsorisée, ce sont mes propres sous que je dépense). Cela faisait des mois que je louchais sur leurs produits. Et même avec la perspective du déménagement international, j’ai eu envie d’investir dans des objets beaux et durables, sans plastique.

J’ai donc passé commande des produits suivants:

– un panier en maille à casier (Made in France)
 

 

 – un bloc de savon de Marseille (Made in France) et un filet à provisions (Made in France)

 
 

– une serviette de bain en lin (Made in Finlande)

 – une étole en laine couleur camel (Made in UK) 



Je suis absolument ravie de mes achats, durables, beaux et éthiques.










A la maison, Alimentation, Journal, Minimalisme

Mon placard et mon frigo idéaux de minimaliste – mise à jour 2017

Ayant débuté des démarches pour aller vers plus de simplicité dans ma vie il y a environ 3 ans, je peux aujourd’hui mettre à jour certains « vieux » articles comme celui relatif à mon placard et frigo idéaux, initialement publié en avril 2014. Je dois dire qu’il y a eu de l’évolution.

 

« Dans le cadre de ma transition vers un mode de vie plus épuré, plus simple et plus pratique, il était important pour moi de faire le vide dans mon placard et mon frigo et de ne garder que l’essentiel. Mon historique familial fait que j’ai une tendance déraisonnable à stocker alors même que je me rends bien compte que ce stock ne bouge pas beaucoup et que je consomme très rapidement les aliments que j’aime et hyper rarement ceux que j’affectionne moins. Du coup, je laisse périmer des petits pois et ensuite je jette la boîte de conserve. Quel gâchis, il était temps que je réagisse sainement et sans me culpabiliser. »


Commentaire 2017: je ne jette pas de boîtes de conserve. leur date d’utilisation est quasi infinie. Surtout, je n’en achète plus, car leur revêtement contient fréquemment du BPA, perturbateur endocrinien bien connu hélas. De plus en plus, je m’oriente vers du zéro déchet: achat en vrac sans emballage et stockage en bocal en verre.

 

« Petit rappel, je suis végétarienne, donc je ne consomme pas de viande, de poisson, de fruits de mer, de gélatine ni de présure animale. Je consomme en revanche des sous-produits animaux tels que fromages, laitages et œufs. Pour des motifs éthiques et de santé, j’évite l’huile de palme. »
 
Commentaire 2017: pas de changement de philosophie. Je consomme de moins en moins de laitages en général et je tache de consommer des œufs pondus par des poules qui ont vu la lumière du jour, et le plus bio possible. Certes, c’est un budget mais je ne transigerai pas.
 
 
Dans mon placard, j’ai besoin de:
– huile d’olive
– vinaigre balsamique
– sel
– épices
un paquet de pâtes Commentaire 2017: j’essaye d’acheter en vrac et de stocker en bocal
un paquet de lentilles Commentaire 2017: j’essaye d’acheter en vrac et de stocker en bocal
– de la purée d’oléagineux Commentaire 2017:toujours de la cacahuète + une autre variété: cajou ou tahin ou noisette
– du muesli Commentaire 2017: j’essaye d’acheter en vrac et de stocker en bocal
– de la sauce tomate
une boîte de haricots rouges à la tomate Commentaire 2017:pas de boîte de conserve chez moi. J’achète sec et je fais cuire. Certes, çà prend plus de temps mais au moins, c’est sain.
– de la ratatouille ou des raviolis végétariens
du sirop d’agave Commentaire 2017: je tends à préférer le sucre de coco
– de la tartinade végétale (courgette, aubergines, artichauts ou autres)
– du thé vert

 



Dans mon frigo, je me dois d’avoir:
– du lait végétal (amande, avoine ou châtaigne)
– des olives vertes dénoyautées
– des cornichons
– du citron
des sojasuns Commentaire 2017: j’essaye de ne pas acheter de nourriture emballée dans du plastique non recyclable. Les yaourts au soja ont donc été sacrifiés sur l’autel du zéro déchet.
– des fruits
– des légumes
une bière Commentaire 2017: c’est devenu un achat très occasionnel
– de la sauce soja
du fromage de chèvre frais Commentaire 2017: c’est devenu un achat très occasionnel
 
Commentaire 2017: mes nouvelles habitudes de consommation font que je pourrais presque vivre sans réfrigérateur. Le congélateur m’est beaucoup plus utile, puisque j’y conserve des plats « fait maison ».
 
Le but de cet inventaire est de toujours manger frais et de saison et que le stock ait une rotation tellement rapide qu’aucun aliment ne puisse se périmer. Habitant à 5 mètres d’un Franprix ayant de larges horaires d’ouverture, pas de risque que je meure de faim! et puis, n’avoir aucun stock va m’inciter à être créative et à faire les courses au coup par coup et non de me laisser bercer par l’illusion que mon placard est plein et que je n’aurais pas à réfléchir pour préparer mes repas.
 
Objectif: zéro fringale, zéro gâchis!
 
Commentaire 2017: j’ai déménagé, et le Franprix est plus loin, à 2 minutes à pied. Et j’ai un Naturalia dans mon pâté de maison. Aucune raison de stocker davantage. 

 

Mes placards ne sont pas encore au niveau « zéro déchet » que je souhaite, mais les stocks baissent et les produits sont remplacés par les alternatives les plus saines possibles. 

Journal

Et ouais, je suis une révolutionnaire!

Je lis çà et là, dans la blogosphère minimaliste, des articles sur « comment passer des fêtes en mode zéro déchet » ou encore « les cadeaux minimalistes à offrir », écrits par des blogueurs qui savent de quoi ils parlent… et pourtant. Qu’est-ce que le minimalisme si ce n’est se contenter de ce qu’on a déjà.


En lisant leur prose sur les cadeaux, je dois dire que je rigole! Car je suis carrément une extrémiste. Pour moi: pas de cadeaux, ni à donner, ni à recevoir. Voilà 3 années de suite que cette décision s’applique et j’en suis très heureuse. Pour moi, Noël, c’est pour les enfants de moins de 18 ans.

Voilà longtemps que j’ai réalisé que les cadeaux qu’on me faisait (et je suis suppose que la réciproque est exacte pour ceux que je fais) ne me plaisaient pas dans 90% des cas. J’ai décidé, en pleine conscience, de n’être encombrée que des achats que je fais pour moi-même. De même que je refuserai tout héritage, je refuse les cadeaux.

Ma philosophie peut paraître radicale, mais déjà, Noël, je vis très bien sans. Qu’est-ce que j’ai en horreur toutes ces obligations! Je me contente d’un repas amélioré avec des proches que j’ai choisis et de passer du temps de qualité avec eux (et pourquoi attendre Noël, c’est faisable toute l’année). Cela suffit amplement à mon bonheur. J’évite les cohues dans les magasins, le stress des ruptures de stock et l’inconfort d’un cadeau mal ciblé.

Bref, que du bonheur!








A la maison, Garde-robe, Santé

Comment se guérir du shopping compulsif? (surtout pour les fringues)

Je n’ai pas de recette toute faite, car je pense que certaines personnes ont un problème d’addiction (comme au tabac, au café, au chocolat…) et devraient aller voir un professionnel pour les aider à sortir de ce cercle vicieux.


Encore une fois, j’ai beaucoup de chance, car j’ai les moyens de me faire plaisir et je ne me mets pas dans une situation financière difficile pour assouvir mes pulsions de shopping. Ce n’est pas le cas de certaines personnes, qui s’endettent ou se surendettent pour des fringues.

J’ai envie de dire: mais pourquoi vous faites-vous du mal? Avez-vous vraiment besoin d’impressionner les autres?

Bref, voici ce qui marche sur moi pour que je me calme sur le shopping (et que je limite les dégâts sur mes finances et ma penderie):

limiter l’espace de stockage disponible (si çà déborde, mieux vaut vider que racheter un meuble de rangement)
faire du shopping en décalage avec les saisons (j’achète cachemires et manteaux en juillet et robes d’été en hiver, ce qui me fait faire des économies et n’incite pas à la dépense, puisqu’on ne peut pas mettre les vêtements tout de suite)
essayer de vendre les vêtements qu’on ne porte plus (une fois qu’on a compris qu’on en tirerait au maximum 30% du prix, ça calme, puisque çà représente une perte sèche en capital)
ranger régulièrement sa garde-robe et re-découvrir ce qu’on possède déjà – car « loin des yeux, loin du coeur » 
tenir une wishlist: gain de temps et d’argent, pas de mauvais achat – alternativement, on peut garder un panier d’articles qui nous font envie, et prendre le temps de la réflexion avant d’appuyer sur le bouton « achat ».
savoir ce qui nous va et s’y tenir. Par exemple, j’ai renoncé au violet, qui ne me va pas au teint. Et je suis devenue intraitable sur les coupes et les couleurs. Je pense qu’investir dans les conseils d’un professionnel du relooking est une bonne idée, car cela évite les mauvais achats, ce qui nous font culpabiliser car on les a payés et on ne les utilise pas… Et surtout, c’est « dress for success »! Le look a des impacts non-négligeables dans tous les aspects de la vie: travail, amour, famille…


Voilà donc ce qui marche pour moi. N’hésitez pas à laisser des commentaires si vous avez quelque chose à rajouter!