Bilans, Journal, Minimalisme, Solo living

Dans le rétroviseur

J’ai commencé à bloguer il y a de nombreuses années. Bien sûr, le contenu a évolué avec mes changements de préoccupations et avec mon développement personnel. Ces articles reflètent à la fois les objets de mon passé mais aussi les relations humaines que j’ai pu nouées. Honnêtement, je trouve de moins en moins d’intérêt dans le passé, je suis plus absorbée par le présent et happée par l’avenir.

Il y a des sujets qui me semblaient de la plus haute importance à l’époque (cf la quantité astronomiques d’articles sur les cosmétiques) et qui m’indiffèrent complètement aujourd’hui. Cela ne me cause aucune émotion : c’est normal d’évoluer. Cela m’inquiéterait vraiment si j’étais la même personne qu’en 2007. À quoi bon vieillir si l’on apprend pas de ses expériences ?

Photo de Sound On sur Pexels.com

En fait, je trouve les vieux articles souvent marrants. J’ai recatégorisé tous les posts, en rajoutant des étiquettes et des illustrations. Je suis tombée sur quelques pépites qui m’ont bien fait rire. Des fois, je me prends pour un magazine féminin… Je pense que je me suis bien calmée depuis et que j’ai adopté un ton bien plus bienveillant! Et cette rengaine sur « quitter Paris« . 3 fois je suis partie, 3 fois je suis revenue. Il me faut accepter mon destin de francilienne d’adoption.

Il y avait beaucoup d’articles en mode « journal » pas toujours passionnants. Ce que j’en retiens est que j’ai bien fait de me tourner vers le minimalisme ! Qu’est-ce que j’ai passé de temps à acquérir, utiliser et me séparer de mes objets… Hallucinant ! Quelle perte de temps, rétrospectivement.

Et vous, si vous avez un blog, relisez-vous de temps en temps vos vieux articles ? Quelle est votre réaction ?

Journal

Regarder les objets du passé

Depuis 2014 et mon déclic minimaliste, j’en ai viré des choses et des choses, que ce soit des vêtements, des livres et autres produits culturels ou encore des bidules de cuisine.

J’ai donné, vendu, recyclé ou jeté jusqu’au plus soif, bien aidée par non pas un mais deux déménagements internationaux vers une île puis de retour vers le continent.

Photo de Edward Jenner sur Pexels.com

J’ai parfois gardé des clichés de ce qui a quitté ma vie et je suis fière de ce que j’ai accompli dans le domaine. La lutte contre le bazar est constante, comme celle contre la junk food. Après tous ces challenges minimalistes, est-ce que je regrette des objets dont je me suis séparé? Dans l’écrasante majorité des cas: non! et si j’ai eu un regret, j’ai toujours trouvé un objet similaire.

J’essaye de ne plus garder des choses pour des très hypothétiques « au cas où », mais les tentations sont présentes partout, tout le temps. Il est rare qu’un nouvel objet résolve un de mes « problèmes ». Généralement il en crée un immédiat: son stockage, puis sa maintenance et finalement, sa fin de vie.

Bref, mon album photos des objets du passé ne me rend jamais nostalgique. Je me fais plutôt des remarques sur le fait que je ne me rappelais plus que j’avais tel ou tel objet chez moi et que je vis sans depuis des années sans que mon confort de vie n’en ait pati.

On n’a vraiment pas besoin de grand chose pour vivre, c’est évident. L’accumulation d’objets me semble aujourd’hui pathologique, une idée du passé. A quoi bon vivre dans une armoire géante?

A la maison, Journal, Solo living

La femme Prosecco, et moi?

Cet article du Guardian m’a fait réfléchir, en ces temps de cadeau obligatoire. Voilà des années que je ne fais plus de cadeau et que, surtout, je demande à ne pas en recevoir ! Pas besoin de grand chose, horreur du bazar qui traîne, cadeau à côté de la plaque… J’en ai déjà parlé .

Dans cet article, pour ceux qui ne comprendraient pas l’anglais, l’auteure constate qu’elle reçoit des cadeaux sur le thème du Prosecco, ce vin italien, plus abordable que le champagne, très populaire dans les Îles Britanniques : bouteilles, t-shirts, mugs… Elle se demande si finalement, « Prosecco » n’est pas devenu un type de personnalité, sa personnalité. Évidemment que non, mais elle vient de réaliser que ce que ses proches connaissent d’elle, c’est son goût pour ce vin, mais pas vraiment grand chose d’autre. Aïe.

Voilà des années que les cartes qu’on m’adresse des cartes à thème »chat », donc je comprends ce qu’elle peut ressentir. Bien sûr, j’adore les félins, mais pour autant, j’aime bien d’autres choses dans la vie: l’art contemporain, le théâtre, la musique latino, la salsa, les voyages etc. Mais finalement, ce que mes « proches » retiennent de ma personnalité, c’est que je suis une « crazy cat lady ».

C’est dur de se le prendre en pleine face, mais force est de constater que mes goûts et ma personnalité ne doivent pas transparaître plus que ça… Encore une fois, je ne souhaite pas de cadeau. C’est juste que ça m’embête d’être perçue uniquement sous le prisme de mon amour pour les chats, je suis tellement plus que çà!

Et vous, recevez-vous des cadeaux et cartes sur le même thème ? Êtes vous plutôt chats ou Prosecco?

Carrière

çà s’en va et çà revient


C’est fait de tout petits riens…

Comme cette recruteuse, qui m’a appelée pour un poste que son cabinet m’avait déjà proposé il y a… 9 mois!

Je pensais qu’elle avait repris le fichier de son cabinet de recrutement et qu’elle m’appelait pour une nouvelle opportunité. Et bien, non, pile poil la même. Le consultant que j’avais rencontré et qui m’avait présentée au client a quitté le cabinet depuis et le client avait mis son poste en stand-by tout ce temps. Bref.

Je crois que j’ai vraiment fait le tour de mon marché, si on commence à me re-présenter des postes abordés il y a 9 mois. J’ai en plus un mauvais souvenir de la rencontre avec l’entreprise. La consultante en tout cas avait repéré mon CV dans la CVthèque Monster et le trouvait très bien pour son client. Son ancien collègue avait eu la même idée.

Cette semaine est quand même riche en anecdotes de cabinets de recrutement!

Carrière

La palme de l’offre la plus alléchante revient à…



Ce job trouvé par ma requête « Postes RH » lancée quotidiennement sur Monster:

Entreprise JOB2STARS
Région Non Renseigné
Secteur
Internet /​ e-commerce
Banques /​ Organismes financiers
Audit /​ Comptabilité /​ Fiscalité
Type de poste
Temps plein
Intérim ou CDD ou Mission
Salaire
100 000,00 – 100 000,00 EUR /​an
200000 € de frais pour transport, hébergement et inscriptions

Joueur de poker h/f – CDD 1 an – Fixe : 100 K€/an

Description du poste

Le leader mondial du poker en ligne recrute un joueur français en CDD de droit anglais (pour une année renouvelable) pour renforcer son équipe professionnel.​

Mission :

Vous êtes chargé de représenter la marque en participant aux différents tournois du circuit professionnel ainsi qu’aux tournois en ligne de l’opérateur.​ Vous assurez la promotion de la marque dans les médias (presse, web, tv…)

Profil :

Qu’importe votre formation ou votre expérience, cette annonce s’adresse à tous les candidats de France de plus de 18 ans.​ Vous devez posséder une bonne expérience du poker, parler anglais couramment.​

Vous ferez la différence par votre charisme, votre dynamisme et votre grande adaptabilité.​

Rémunération :
Salaire fixe annuel de 100 000€
Package de 200 000 € pour couvrir les frais de tournois, transports et logements.​

Contact :
Merci d’envoyer CV, lettre de motivation et vidéo de présentation sur http://www.​job2stars.​com

De là à comparer mon métier à celui d’un joueur de poker, voilà un pas que je ne franchirais pas!