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Expatriation? Migration?

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Malgré le fait d’avoir vécu plus de deux années complètes à Dublin en Irlande, je me rends compte que j’ai rédigé peu d’articles pendant cette période. Pas le temps, pas la motivation.

La vie à long terme à l’étranger représente certains défis: trouver de nouveux repères, désapprendre les réflexes qu’on a acquis « chez soi », en apprendre de nouveaux, se former, refaire son réseau, essayer de garder contact avec le précédent réseau, sans compter le choc culturel et la pratique au quotidien d’une langue étrangère… J’ai trouvé l’expérience assez épuisante. Je ne vais pas me plaindre, car je ne me suis pas ennuyée (même pendant ma période d’inactivité professionnelle!).

Vivre à l’étranger était pour moi un objectif de vie. D’ailleurs, je souhaite y retourner. Ce n’est pas que je déteste ma vie ici en région parisienne. Mais j’ai envie d’autre chose à long terme. Je suis restée sur ma faim, ma dernière expérience ayant été un échec (pas sur toute la ligne, mais quand même), avec un retour précipité en France. Tout comme mon Working Holiday Visa non concluant à Sydney. Il faut dire que j’avais décollé pour l’Australie au moment de la chute de Lehman Brothers (prendre un avion un 11 septembre n’augurait rien de bon). Cela n’a pas aidé mon projet qui était déjà fragile par nature… Je m’imaginais autre chose, plus d’opportunités… La réalité d’être une migrante dans un pays assez xénophobe m’a très vite rattrapée! Combien de fois ai-je pensé que Marine Le Pen serait considérée comme une modérée au pays des Kangourous…

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Je n’avais pas eu cette expérience quand j’avais été étudiante aux Etats-Unis – je ne venais que pour un semestre, il y avait une date de fin dès le départ et des projets par la suite (finir mon cursus en France)… J’ai fait plein de choses là-bas, malgré mes moyens limités de l’époque. J’étais avant tout étudiante.

Mes différentes expériences à l’étranger m’ont fait réfléchir sur les termes que j’emploie pour décrire mon identité. Aujourd’hui, je dis sans problème que j’étais une migrante, pas une « expatriée« . La notion d’expatriation est avant tout sociale et fiscale: il s’agit d’un salarié ayant un contrat dans un pays et qui va travailler pour une période définie dans un autre pays. Du coup, pour moi, dès qu’on a un contrat local, on est un migrant. Beaucoup de personnes vivant dans un autre pays que leur pays d’origine se déclarent comme « expatriées« . Curieusement, ils viennent de pays développés (un Américain en France, un Français en Irlande, un Britannique en Espagne…). Clairement pour moi, ce terme est devenu très « classiste« . Un Sénégalais venant s’installer en France ne se définira pas comme « expatrié« … Pour moi, c’est une question de savoir reconnaître ses privilèges. Donc il n’est pas impossible que je migre à nouveau. Je doute de décrocher un contrat d’expatriation un jour, c’est devenu très rare, notamment dans ma fonction…

Et vous, avez-vous vécu à l’étranger? Vous définiriez-vous comme migrant ou expatrié?

A la maison, Bilans, Journal

Bilan Minimaliste de Février 2019

Ce mois-ci dans ma vie : Février 2019

Montagne d’entretiens. Routine d’expliquer à 40 personnes différentes mon parcours de 15 ans dans différentes boîtes etc, en français et en anglais. Il y a même un recruteur qui a essayé de me faire parler allemand. Je tiens bon sur mes pistes, mais c’est long, c’est lent et c’est un grand test sur ma patience.

ASK – BELIEVE – RECEIVE

Des choses que je voulais acheter, mais que je n’ai finalement pas achetées:

  • Un manteau de couleur crème. A la réflexion, c’est trop salissant.
  • Un superbe manteau Joseph bleu marine, soldé à 498€ : somme trop conséquente pour mon budget de demandeuse d’emploi

La Wish List (en gras, ce que j’ai trouvé ce mois-ci – en italique, ce que j’ai rajouté)

  • 1 manteau d’hiver zippé bleu marine, à capuche, long (trouvé chez Gérard Darel, soldé, mais sans capuche)
  • 1 écharpe rouge épice
  • 1 bonnet rouge épice
  • 1 bonnet bleu marine
  • 1 jean brut (n’étant pas encore à la taille désirée, je n’ai pas investi, mais j’ai acheté de la fast fashion – pour moi, c’est un vêtement transitoire)
  • 1 pantalon d’hiver façon laine (végane dans la mesure du possible)

Ce que j’ai néanmoins acheté:

Remplacements:

  • 1 manteau bleu marine (cf ci-dessus) Made in Ukraine – 204,75€
  • 3 jeans chez Primark (on est d’accord, ce n’est pas durable et ce n’est pas éthique) – Made in Turkey, Cambodia, Bangladesh – 43€
  • 1 porte-monnaie (Made in China) – 2,5€

Additions:

  • un pull manches longues en coton écru, Made in Turkey – 15€

Ce que j’ai vendu (20 objets pour 40€ en tout)

  • 3 bouteilles en verre Ikea
  • 1 tapis d’exercice gris
  • 2 tableaux à dominante verte
  • 1 porte-plante en métal blanc
  • 4 bocaux
  • 1 cocotte en verre
  • 7 contenants en verre

Ce que j’ai donné aux bonnes œuvres ou en Freecycling :

  • Encore quelques vêtements

Ce que j’ai jeté ou donné au recyclage:

  • Des cosmétiques : parfum + 2 poudres (je n’utilise pas de poudre)
  • Un flacon d’hydrolat de bleuet terminé
  • Un porte-monnaie

Ce qu’on m’a offert et ce que je vais en faire:

  • Rien

Ce que j’ai recyclé à la maison:

  • Mon manteau rouge –  je vais peut-être le faire réparer finalement

Quelque chose que j’ai fait et dont je suis fière:

  • Ne pas lâcher l’affaire sur la recherche d’emploi
  • Garder le moral pendant cette période délicate.

Bilan:

Cagnotte 2019: 482,5 € pour 42 objets vendus depuis le 1er janvier 2019

Budget garde-robe : 402,45€/880€ soit 45,7% du budget annuel consommé

Carrière

10 ans après, rien n’a changé ou presque

En 2009, je rentrais de mon séjour en Australie, le moral au fond des chaussettes. J’avais planifié mon Working Holiday Visa courant 2008 et mon départ pour septembre 2008. J’étais partie de Paris en vendant mes meubles, et j’avais laissé mes autres affaires chez mes parents. Le plan était de partir un an, de trouver dans un premier temps un job puis de voyager dans cet immense pays. J’étais partie avec mes petites économies pour tenir plusieurs mois et surtout me faire plaisir et gagner une belle expérience à l’international, que je n’aurais pas manqué de valoriser à mon retour en France. Voire j’aurais demandé un autre WHV pour rester un an de plus. Dans mes rêves les plus fous, j’aurais trouvé une entreprise pour me sponsoriser pour un permis de travail. L’Australie me semblait idéale: climat agréable, pays anglophone, beaucoup de perspectives d’emploi, des autochtones cools…

Mais tout ne s’est pas passé comme prévu.

D’une part, j’ai vite compris qu’entre le fantasme et la réalité, il y a une certaine différence. L’Etat Australien vend du rêve à des dizaines de milliers de jeunes à travers le monde et encaisse des frais de visa, mais force est de constater que, sans contingent, il y a plus de postulants que de postes à pourvoir. Sur le marché local, la Française avec bon niveau d’anglais que j’étais était en concurrence avec des Néerlandais, Allemands, Taïwanais et autres Irlandais ou Britanniques pour des jobs en quantité limitée (sortis du Fruit picking au fin fond du Queensland). Quant aux Australiens, je n’ai pas vraiment pu tisser de liens avec eux. Non seulement ils ne sont pas très ouverts (ce sont des insulaires, quoi qu’on en dise) et surtout, ils sont racistes, sans aucun complexe. Marine Le Pen, là bas, c’est une modérée. La concurrence entre migrants jouait également beaucoup. Le climat ne m’a pas non plus convenu, ni la nourriture. J’ai assez vite détesté, quand j’y repense.

J’aurais eu une expérience différente si j’avais trouvé un travail mais: 15 septembre 2008, chute de Lehman Brothers, début d’une récession mondiale et contraction immédiate du marché du travail local. Non seulement les entreprises n’embauchaient pas mais elles mettaient leurs salariés à temps partiel pour réduire les dépenses. Autant dire que j’avais atterri en plein marasme… Après 2 mois de vaines recherches, j’ai décidé de voyager et de vivre sur mes économies. Et au bout de 4 mois en tout, je rentrais en France, espérant rebondir très vite. Hélas, 2009 marquait l’entrée en crise de mon pays natal.

J’ai abondamment renseigné cette recherche d’emploi sur mon précédent blog (j’ai exporté les meilleurs posts sur ce blog) et comme 10 ans après, je me retrouve dans une situation similaire (au chômage, à l’étranger), je ne peux pas manquer de faire un parallèle, même s’il y a heureusement des différences. Déjà, l’Irlande est nettement plus près de la France et je peux faire l’aller-retour « à la maison » sur 2 jours. Impossible avec l’Australie, d’un point de vue logistique et financier. Et je suis aussi dans une zone horaire moins lointaine, puisqu’il n’y a qu’une heure de décalage entre Dublin et Paris. Néanmoins, même si j’ai décroché quelques entretiens intéressants en Irlande, mon profil n’est pas spécialement recherché et il y a 80% de chances que je rentre en France. A quoi bon lutter contre le marché?

La façon dont je prospecte le marché du travail a finalement peu évolué. Il y a des candidatures actives (je vois une annonce et je postule) et des candidatures passives (je poste mon CV en ligne et j’attends qu’on m’appelle) et c’est une grande question de réseau (garder contact avec ceux qui peuvent aider à trouver un job). Je suis sur LinkedIn depuis 2006 mais pendant plusieurs années, il ne s’y est pas passé grand chose et lors de ma recherche de 2009, j’ai très peu utilisé ce réseau social.

A l’époque, les pistes que je décrochais entre recherche passive et active étaient équivalentes. Aujourd’hui, c’est très nettement les recherches actives qui sont les plus fructueuses. Les outils ont changé et les entreprises sont très précautionneuses avec leur budget et créent rarement des postes sur le marché caché (du moins dans mon domaine). Les seules pistes passives sont pour des CDD ou des missions d’intérim et je ne suis pas en mesure d’accepter juste une mission pour rentrer en France.

Les cabinets de recrutement se sont un peu améliorés, car je n’ai pas eu ces conversations lunaires avec des consultants qui voulaient me refourguer tout et n’importe quoi (anecdotes WTF disponibles ici ou ). Ou alors j’ai mûri et je n’ai pas peur de dire non (poliment, bien sûr) et d’éviter de perdre mon temps.

Les basiques sont néanmoins restés les mêmes. Il y a certes plus de canaux de diffusion d’offres (tels que Linkedin et Glassdoor) mais

  • Les recruteurs préfèrent les candidats en poste.
  • Les CVs ont une durée de vie de 6 mois maximum.
  • Les offres ont une durée de vie d’une semaine (mais maintenant, sur Linkedin ou Glassdoor, on peut savoir combien de candidatures ont été envoyées, ce qui donne une bonne idée de la concurrence)

La différence majeure en 10 ans est cette digitalisation du recrutement: les systèmes automatisés de recrutement (ATS: applicants tracking system) sont devenus la norme, tels que Workday, Taleo ou SuccessFactors. Les CVs sont passés à la moulinette de l’algorithme avant qu’un être humain ne les regardent.

Malgré toutes mes démarches et mon énergie dépensée, je n’ai pas encore abouti… Bon courage à moi!

PS: personne n’a réclamé de lettre de motivation manuscrite cette année. Donc les choses progressent dans le bon sens. Et les vieux consultants sont partis à la retraite, hourra!

Journal

My taylor is rich… Or is he?

Après bien des mois de réflexions, j’ai décidé de lancer mon blog en anglais, qui reprendra certains de mes articles phares parus en premier ici.

Photo de Pixabay sur Pexels.com

C’est un drôle d’exercice que d’écrire dans une autre langue que sa langue natale, mais je vis depuis 18 mois à l’étranger et le français me vient de moins en moins naturellement et il arrive que l’anglais me permette de mieux refléter ma pensée. Ce n’est pas du snobisme, c’est une réaction naturelle du cerveau exposé à une autre langue à haute dose.

Je ne sais pas combien de temps je vais rester en Irlande, mais je souhaite entretenir mon niveau d’anglais quoi qu’il en soit. J’aime cette langue, j’apprécie ses nuances et ses difficultés.

Bilans, Garde-robe, Journal, Minimalisme

Bilan minimaliste de 2018

Drôle d’année que 2018. Alors qu’en 2017, j’ai débarrassé 80% de mes affaires et vendu l’intégralité de mes meubles en quittant la France, en 2018, j’ai quitté mon logement meublé (même si j’avais acheté quelques meubles comme une commode et une chaise de bureau et un assortiment complet de vaisselle) pour mon appartement à moi, entièrement vide, à l’exception d’appareils électroménagers hors d’âge et de 2 vieux canapés en cuir, en mauvais état. J’avais demandé à ce que l’appartement soit livré vide, mais non, j’ai dû m’occuper de virer ces vieux trucs toute seule. Pour l’électroménager, j’ai heureusement pu compter sur le magasin où j’ai acheté les nouveaux appareils, car ils sont tenus de récupérer les anciens, pour les recycler responsablement. Pour les 2 canapés, l’un (en bon état) a été récupéré gratuitement suite à une annonce et pour l’autre, un trois places bien défoncé, j’ai dû payer une société pour m’en débarrasser. Je n’avais pas trouvé de solution moins coûteuse. Impossible de le bouger seule et même avec de l’aide, je n’ai pas de véhicule assez grand pour l’emmener à la déchetterie.

Photo de Paula Schmidt sur Pexels.com

Après avoir fait le vide, il a fallu meubler mon appartement à moi (presque 100 mètres carrés). Ikea a été mon ami. J’ai monté plus d’une trentaine de chaises, tables, commodes, lits, étagères… Je pensais avoir bien réfléchi à l’aménagement de ce chez moi, que je vois comme un investissement et n’avoir acheté que le strict nécessaire et pourtant, au fil des mois, un constat s’est imposé : certains meubles n’étaient pas utilisés du tout. Je les ai donc mis en vente et j’ai gagné de la place et de la sérénité. Adieu les tables gigognes dans le salon, adieu le bureau et sa chaise. Je fais sans, sans problème. J’ai aussi dégagé une commode à moitié vide suite à mon projet « garde-robe épurée ». Le tri a également été fait dans ma vaisselle, qui débordait de mes placards alors que je vivais seule. La garde-robe a ses articles de blog à part. J’ai donné des sacs et des sacs à une charity locale, passé des annonces sur Facebook et sur Adverts et petit à petit, ma vision a pris forme.

Je croyais avoir appris de mes aventures de 2017, mais pas complètement en fait. J’ai dû me ressaisir à un moment donné car le bazar a proliféré. La prise de conscience date du moment où j’ai lancé la recherche de colocataires. Car j’ai dû faire place nette dans les parties communes que sont le salon et la cuisine. Inconcevable de laisser à disposition d’autrui mes affaires personnelles. L’aspirateur oui, mes cadres photos non. Je suis aussi passée en mode « si je rentre en France dans 3 semaines, je dois être prête ». En effet, je ne sais pas si je vais rester en Irlande. Peut-être que oui, peut-être que non. J’ai décidé d’être fluide et de saisir la meilleure opportunité, où qu’elle soit. J’ai donc quand même un peu appris de mon expérience de 2017. Car je me suis séparée de tout un tas d’affaires qui ne m’ont pas manqué (extracteur de jus par ex) ou alors que j’ai remplacées (cuit-vapeur par ex) et j’ai réalisé que je n’avais pas utilisé tout ce que j’avais apporté avec moi. Au prix des suppléments bagages, transporter quelque chose d’inutile est rageant, clairement. Ce bazar ne fera pas le trajet retour, pour sûr. Vendu, donné, recyclé, oui. Ramené à tout prix de l’autre côté de la mer d’Irlande et de la Manche, non, aucun intérêt.

Je conçois toujours ma vie comme minimaliste et frugale. Je souhaite n’avoir dans ma vie que ce qui m’est utile ou que je trouve beau. Avoir ce challenge d’avoir mon déménagement prêt en une demi-journée est important à mes yeux. Ne pas avoir à penser à la destinée de chaque objet est libérateur. Comme mon appartement est un investissement, si je pars, je le louerai et ici, tout se loue meublé et équipé. Donc les meubles resteront tous. Toutefois en tant que propriétaire, je serai tenue de remplacer ce qui sera endommagé, donc j’ai intérêt à ne fournir que l’essentiel. C’est aussi pourquoi des meubles s’en vont. Quant au contenu de mes armoires : la vaisselle et les ustensiles resteront en grande majorité. Je dois vider la nourriture (chantier déjà bien avancé pour faire de la place aux colocataires) et mon plus gros chantier reste la paperasse, car j’ai un peu perdu le fil ces derniers mois.

Si l’on s’en tient à l’échelle KonMari, voilà où j’en suis :

Catégorie Status
Vêtements En bonne voie – inventaire à jour, rationalisation en cours 90% fait
Livres Je suis encore en réflexion, car ce sont des articles lourds. La plupart sont en français, donc guère de valeur ici. 10% fait car j’ai regadé Momox et PriceMinister pour vérifier leur valeur éventuelle. Au global, pas rentable de les ramener.
Papiers Chantier prioritaire. Ma chambre est remplie de classeurs et de boîtes. Gros tri impératif, je ne peux pas ramener tout ce fourbis. C’est lourd et encombrant, donc cher. Le bonus est que çà se numérise. 0%
Komono / Objets divers En bonne voie – je sais ce qui reste et ce que je ramènerai le cas échéant. 90% fait
Objets sentimentaux / Mémentos Gros tri fait dans mes photos argentiques. Besoin de scanner certaines. J’hésite encore sur mes peluches d’enfance. J’ai du mal à m’en séparer, mais elles restent au fond du placard. Mes livres fétiches me font le même effet. Je sais que je les ai, çà me rassure, mais je ne les regarde pas. Çà ramasse la poussière plutôt qu’autre chose. 50% fait

Moyenne de progression : 48%

Je ne sais pas où elle place les 2 catégories suivantes :

  • Cosmétiques et pharmacie
  • Affaires des chats

Mais voici comment je procèderais :

  • Cosmétiques et pharmacie : recyclage et don essentiellement mais aussi affaires que je ramènerai, comme ma brosse à cheveux ou mon maquillage. Ce sont surtout des choses légères et chères, donc cela fait sens de les ramener.
  • Affaires des chats : je donnerai tout sauf les sacs de transport et les papiers. Normalement, j’arriverai à gérer les quantités de nourriture et de litière à l’avance.

Voilà donc où j’en suis, côté minimalisme. Çà progresse et on va y arriver.

Carrière

Pour passer le temps entre 2 entretiens

Une fois n’est pas coutume, je suis en recherche d’emploi. Cela fait partie de la vie et j’ai bon espoir de ne pas rester en recherche d’emploi trop longtemps.

Du coup, j’ai tout le loisir de revoir le contenu de mon blog et de le mettre à jour. Ce blog notes est une agrégation de différents blogs sur différents supports (Blogger, pour ne pas le nommer). Une harmonisation est nécessaire, qui me permet également de faire le ménage dans mes vieux posts, corriger les bugs, l’orthographe etc. Et aussi rectifier mes usages intempestifs de points d’exclamation et des trois petits points. J’en ai vraiment mis à toutes les sauces, ce me semble assez immature.

Présentement, je revis mon séjour en Australie, il y a 10 ans, à une époque où je n’étais ni minimaliste ni végétalienne. Je ne veux pas réécrire mon histoire, ce n’est pas le propos. Ce blog m’aide à prendre conscience de mon cheminement. Il est important de conserver l’historique.

Alors je n’effacerai pas mon post à la gloire de la viande de kangourou. Ce qui compte c’est qu’aujourd’hui je vive en phase avec mes valeurs. Elles ont évolué et c’est juste humain. J’ai néanmoins viré les quelques posts qui ressemblaient trop à un statut Facebook, du style « Je vais à tel endroit, je donnerai de mes nouvelles tel jour ». Ils n’ont pas de valeur pour moi, autant les dégager. Ils ont eu leur utilité, pour que mes proches ne s’inquiètent pas, mais ils devenus obsolètes.

C’est assez étrange de se relire 10 ans après. C’est comme revoir un ami perdu de vue: on le connaît mais il nous échappe.

Bilans, Garde-robe

J’ai compté les vêtements de ma garde-robe

Je tiens un inventaire de tous les vêtements, chaussures, petites culottes et autres bijoux fantaisie que j’ai achetés depuis 2014. Je suis donc dans ma cinquième année de cet inventaire et je le trouve particulièrement édifiant!

Tout le contenu de mon placard n’est pas inventorié, car j’ai encore des choses que j’ai achetées avant le début de l’inventaire et il m’arrive aussi d’en oublier.

Voici comment j’ai procédé et les infos que je conserve et analyse:

étape 1: Créer un fichier Excel
Le garder accessible pour faire une mise à jour régulière (par mois, par saison, par année, selon les besoins)

étape 2: Créer une feuille de calcul pour tous les articles à disposition
personnellement, j’ai attribué à chaque vêtement un code.
A1 étant le premier article acheté en 2014, A2, le second etc.
B1 étant le premier article acheté en 2015, B2, le second etc.

Chaque vêtement est ainsi identifié et on évite les doublons.
1 ligne = 1 code = 1 vêtement puis je renseigne les informations dans les colonnes suivantes:
Code
date d’achat
date de sortie
motif sortie: donné/vendu/jeté etc
type: vêtement, sac etc
sous-catégorie: pantalon, chaussures etc.
article: descriptif de l’article
prix d’achat: le vrai prix sur le ticket de caisse
magasin
en ligne?: Oui ou Non


étape 3: Créer un tableau croisé dynamique
Maintenant qu’on a les data, on peut s’amuser avec! 
Combien a-t-on de pantalons?
Achète-t-on davantage en ligne?
Combien d’argent est-ce que j’ai donné à H&M?
C’est très instructif. 


étape 4: Créer une feuille de calcul pour tous les articles qui ont quitté l’inventaire
On garde exactement les mêmes rubriques que pour l’onglet « inventaire » et une fois que l’article quitte la penderie, on coupe-colle dans l’onglet « archive ».
Option: faire un tableau croisé dynamique avec ces nouvelles data et répondre à la question suivante: quelle est la valeur neuve des vêtements que j’ai donnés?

étape 5: Garder une copie et mettre à jour régulièrement
(c’est mieux de garder les tickets de caisse et de les renseigner au fur et à mesure plutôt que de s’en remettre à sa mémoire)


Pourquoi est-ce que je me suis enquiquinée à faire cette (petite) base de données?

Tout simplement pour avoir une idée très claire de ce que j’ai dans ma garde-robe. Cela me permet d’éviter d’être tentée par des achats inutiles ou, au contraire, d’identifier des manques.

Je pense que je peux encore mieux faire pour le côté minimaliste, car je garde encore souvent des choses « au cas où ». Comme ce bonnet-casquette tout à fait adapté aux sports d’hiver. Maintenant que j’habite en Irlande, je n’en ai aucun besoin. Je ne le porterais pas pour aller au bureau ni pendant le weekend. Je ne suis pas allée aux sports d’hiver depuis… 5 ans. La décision a été rapide, direction le don.

Voyages

Dublin en décembre, quelques photos

Le vélib, version dublinoise
La Cathédrale Saint Patrick
 Presqu’île de Howth

 Presqu’île de Howth
 Presqu’île de Howth
Des musiciens de rue, devant Brown Thomas
Carrière, Journal

Le ronron, c’est fini!

J’ai encore un peu de mal à y croire… On vient de me proposer un job en Irlande! Un vrai, avec un vrai salaire, sans précarité et avec des perspectives. J’en rêvais depuis des années!


Je dois bien avouer que j’y songeais en prenant ce job, que ce serait une étape naturelle dans mon parcours. Et là, les planètes se sont alignées, je me suis détachée de ce qui m’ancrait à Paris, j’ai inconsciemment fait de la place pour cette opportunité.

Bien sûr, j’ai peur. Le changement, surtout aussi radical, me fait me poser beaucoup de questions. Que faire des mes affaires? Que faire de mon chat? Acheter ou louer? A quelle fréquence revenir sur Paris?

Là, je suis reconnaissante de mon cheminement vers une vie plus simple, car tout ce qui est fait n’est plus à faire, surtout côté désencombrement. Allégée comme je suis, je peux me projeter n’importe où.

Prochaine étape: en décembre, un voyage de reconnaissance de 10 jours, histoire de bien prendre la température et voir si ma vie personnelle pourrait être épanouie là-bas. Car c’est la seule et unique question! Les boulots, on les quitte, on les trouve. Quant à l’équilibre personnel, il n’est pas garanti. Comme si on connaissait à l’avance ce qui pourrait nous rendre vraiment heureux…