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Expatriation? Migration?

Photo de Mark Dalton sur Pexels.com

Malgré le fait d’avoir vécu plus de deux années complètes à Dublin en Irlande, je me rends compte que j’ai rédigé peu d’articles pendant cette période. Pas le temps, pas la motivation.

La vie à long terme à l’étranger représente certains défis: trouver de nouveux repères, désapprendre les réflexes qu’on a acquis « chez soi », en apprendre de nouveaux, se former, refaire son réseau, essayer de garder contact avec le précédent réseau, sans compter le choc culturel et la pratique au quotidien d’une langue étrangère… J’ai trouvé l’expérience assez épuisante. Je ne vais pas me plaindre, car je ne me suis pas ennuyée (même pendant ma période d’inactivité professionnelle!).

Vivre à l’étranger était pour moi un objectif de vie. D’ailleurs, je souhaite y retourner. Ce n’est pas que je déteste ma vie ici en région parisienne. Mais j’ai envie d’autre chose à long terme. Je suis restée sur ma faim, ma dernière expérience ayant été un échec (pas sur toute la ligne, mais quand même), avec un retour précipité en France. Tout comme mon Working Holiday Visa non concluant à Sydney. Il faut dire que j’avais décollé pour l’Australie au moment de la chute de Lehman Brothers (prendre un avion un 11 septembre n’augurait rien de bon). Cela n’a pas aidé mon projet qui était déjà fragile par nature… Je m’imaginais autre chose, plus d’opportunités… La réalité d’être une migrante dans un pays assez xénophobe m’a très vite rattrapée! Combien de fois ai-je pensé que Marine Le Pen serait considérée comme une modérée au pays des Kangourous…

Photo de Rijan Hamidovic sur Pexels.com

Je n’avais pas eu cette expérience quand j’avais été étudiante aux Etats-Unis – je ne venais que pour un semestre, il y avait une date de fin dès le départ et des projets par la suite (finir mon cursus en France)… J’ai fait plein de choses là-bas, malgré mes moyens limités de l’époque. J’étais avant tout étudiante.

Mes différentes expériences à l’étranger m’ont fait réfléchir sur les termes que j’emploie pour décrire mon identité. Aujourd’hui, je dis sans problème que j’étais une migrante, pas une « expatriée« . La notion d’expatriation est avant tout sociale et fiscale: il s’agit d’un salarié ayant un contrat dans un pays et qui va travailler pour une période définie dans un autre pays. Du coup, pour moi, dès qu’on a un contrat local, on est un migrant. Beaucoup de personnes vivant dans un autre pays que leur pays d’origine se déclarent comme « expatriées« . Curieusement, ils viennent de pays développés (un Américain en France, un Français en Irlande, un Britannique en Espagne…). Clairement pour moi, ce terme est devenu très « classiste« . Un Sénégalais venant s’installer en France ne se définira pas comme « expatrié« … Pour moi, c’est une question de savoir reconnaître ses privilèges. Donc il n’est pas impossible que je migre à nouveau. Je doute de décrocher un contrat d’expatriation un jour, c’est devenu très rare, notamment dans ma fonction…

Et vous, avez-vous vécu à l’étranger? Vous définiriez-vous comme migrant ou expatrié?

Carrière

10 ans après, rien n’a changé ou presque

En 2009, je rentrais de mon séjour en Australie, le moral au fond des chaussettes. J’avais planifié mon Working Holiday Visa courant 2008 et mon départ pour septembre 2008. J’étais partie de Paris en vendant mes meubles, et j’avais laissé mes autres affaires chez mes parents. Le plan était de partir un an, de trouver dans un premier temps un job puis de voyager dans cet immense pays. J’étais partie avec mes petites économies pour tenir plusieurs mois et surtout me faire plaisir et gagner une belle expérience à l’international, que je n’aurais pas manqué de valoriser à mon retour en France. Voire j’aurais demandé un autre WHV pour rester un an de plus. Dans mes rêves les plus fous, j’aurais trouvé une entreprise pour me sponsoriser pour un permis de travail. L’Australie me semblait idéale: climat agréable, pays anglophone, beaucoup de perspectives d’emploi, des autochtones cools…

Mais tout ne s’est pas passé comme prévu.

D’une part, j’ai vite compris qu’entre le fantasme et la réalité, il y a une certaine différence. L’Etat Australien vend du rêve à des dizaines de milliers de jeunes à travers le monde et encaisse des frais de visa, mais force est de constater que, sans contingent, il y a plus de postulants que de postes à pourvoir. Sur le marché local, la Française avec bon niveau d’anglais que j’étais était en concurrence avec des Néerlandais, Allemands, Taïwanais et autres Irlandais ou Britanniques pour des jobs en quantité limitée (sortis du Fruit picking au fin fond du Queensland). Quant aux Australiens, je n’ai pas vraiment pu tisser de liens avec eux. Non seulement ils ne sont pas très ouverts (ce sont des insulaires, quoi qu’on en dise) et surtout, ils sont racistes, sans aucun complexe. Marine Le Pen, là bas, c’est une modérée. La concurrence entre migrants jouait également beaucoup. Le climat ne m’a pas non plus convenu, ni la nourriture. J’ai assez vite détesté, quand j’y repense.

J’aurais eu une expérience différente si j’avais trouvé un travail mais: 15 septembre 2008, chute de Lehman Brothers, début d’une récession mondiale et contraction immédiate du marché du travail local. Non seulement les entreprises n’embauchaient pas mais elles mettaient leurs salariés à temps partiel pour réduire les dépenses. Autant dire que j’avais atterri en plein marasme… Après 2 mois de vaines recherches, j’ai décidé de voyager et de vivre sur mes économies. Et au bout de 4 mois en tout, je rentrais en France, espérant rebondir très vite. Hélas, 2009 marquait l’entrée en crise de mon pays natal.

J’ai abondamment renseigné cette recherche d’emploi sur mon précédent blog (j’ai exporté les meilleurs posts sur ce blog) et comme 10 ans après, je me retrouve dans une situation similaire (au chômage, à l’étranger), je ne peux pas manquer de faire un parallèle, même s’il y a heureusement des différences. Déjà, l’Irlande est nettement plus près de la France et je peux faire l’aller-retour « à la maison » sur 2 jours. Impossible avec l’Australie, d’un point de vue logistique et financier. Et je suis aussi dans une zone horaire moins lointaine, puisqu’il n’y a qu’une heure de décalage entre Dublin et Paris. Néanmoins, même si j’ai décroché quelques entretiens intéressants en Irlande, mon profil n’est pas spécialement recherché et il y a 80% de chances que je rentre en France. A quoi bon lutter contre le marché?

La façon dont je prospecte le marché du travail a finalement peu évolué. Il y a des candidatures actives (je vois une annonce et je postule) et des candidatures passives (je poste mon CV en ligne et j’attends qu’on m’appelle) et c’est une grande question de réseau (garder contact avec ceux qui peuvent aider à trouver un job). Je suis sur LinkedIn depuis 2006 mais pendant plusieurs années, il ne s’y est pas passé grand chose et lors de ma recherche de 2009, j’ai très peu utilisé ce réseau social.

A l’époque, les pistes que je décrochais entre recherche passive et active étaient équivalentes. Aujourd’hui, c’est très nettement les recherches actives qui sont les plus fructueuses. Les outils ont changé et les entreprises sont très précautionneuses avec leur budget et créent rarement des postes sur le marché caché (du moins dans mon domaine). Les seules pistes passives sont pour des CDD ou des missions d’intérim et je ne suis pas en mesure d’accepter juste une mission pour rentrer en France.

Les cabinets de recrutement se sont un peu améliorés, car je n’ai pas eu ces conversations lunaires avec des consultants qui voulaient me refourguer tout et n’importe quoi (anecdotes WTF disponibles ici ou ). Ou alors j’ai mûri et je n’ai pas peur de dire non (poliment, bien sûr) et d’éviter de perdre mon temps.

Les basiques sont néanmoins restés les mêmes. Il y a certes plus de canaux de diffusion d’offres (tels que Linkedin et Glassdoor) mais

  • Les recruteurs préfèrent les candidats en poste.
  • Les CVs ont une durée de vie de 6 mois maximum.
  • Les offres ont une durée de vie d’une semaine (mais maintenant, sur Linkedin ou Glassdoor, on peut savoir combien de candidatures ont été envoyées, ce qui donne une bonne idée de la concurrence)

La différence majeure en 10 ans est cette digitalisation du recrutement: les systèmes automatisés de recrutement (ATS: applicants tracking system) sont devenus la norme, tels que Workday, Taleo ou SuccessFactors. Les CVs sont passés à la moulinette de l’algorithme avant qu’un être humain ne les regardent.

Malgré toutes mes démarches et mon énergie dépensée, je n’ai pas encore abouti… Bon courage à moi!

PS: personne n’a réclamé de lettre de motivation manuscrite cette année. Donc les choses progressent dans le bon sens. Et les vieux consultants sont partis à la retraite, hourra!

Voyages

Bye-bye Australia!

Mardi 13 janvier au matin: je quitte Sydney et l’Australie, direction Singapour.
Je serais à mi-chemin entre Sydney et la maison et j’ai décidé de passer quelques jours là-bas. Finalement, l’Asie, je ne connais pas tant que çà, alors autant profiter du billet d’avion pour faire un stop! On n’est pas tous les jours à Singapour.

Retour en France le 16 janvier 2009!

Si je retournerais en Australie? Peut-être… Mais j’aurais quelque chose à y faire!


Voyages

Derniers jours à Sydney – Manly

Ici, c’est l’été, il fait beau et chaud. Peut-être même un peu trop chaud!

Pour mes derniers jours à Sydney, je me suis baladée dans les coins de la ville que je n’ai pas eu l’occasion de visiter avant.

Manly Beach, une banlieue résidentielle à laquelle on accède par bateau, ce qui change du RER. Il y a des surfeuses sur le sable…des familles qui lézardentMais que fait le sapin au milieu des palmiers

Voyages

De retour à Sydney

NZ AUSTRALIEJ’ai tellement de choses à raconter… Déjà, je rassure tout le monde, je suis revenue vivante et entière de Nouvelle-Zélande, ce qui est déjà pas mal. Si, si, je vous assure, ce n’était pas évident de survivre à toutes nos aventures.

J’ai vécu tellement de choses là-bas que j’ai de quoi rédiger 50 posts… Je ne sais pas si j’en aurais la patience, mais je vais essayer de mettre en ligne mes meilleures photos. 

Allez, une anecdote pour la route. J’avais trouvé dans une boutique-crêperie française de Nouvelle-Zélande un pot de crème de marrons, denrée introuvable en Australie. Le pot était à moitié entamé et j’ai préféré le prendre dans mon bagage à main plutôt que dans ma grosse valise, pour ne pas le casser pendant le trajet. Erreur fatale, impossible de transporter un récipient de plus de 100ml sur les vols internationaux. Les autorités néo-zélandaises ont mis mon pot à la poubelle, sous mes yeux… Racisme anti-ardéchois!

Sinon, en attendant l’avion, il y avait plein d’enfants en bas âge qui braillaient et j’espérais qu’ils soient placés à bonne distance de moi. Évidemment, j’arrive à ma place et je suis à côté d’une mère avec un nourrisson, qui a déjà étalé ses affaires sur mon siège. Hum, hum. Je reste polie, mais je n’en pense pas moins un peu fâchée. Ensuite, le steward m’a fait changer de place, afin que la petite famille ait « plus de place ». Et moi, je compte pour du beurre? Qui se soucie de mon confort? Je n’ai pas payé ma place peut-être? Voilà ce que signifie « family friendly » à la sauce australo-néo-zélandaise!

Pas fâchée de quitter la zone très bientôt. Je n’ai rien contre les parents qui voyagent avec leurs enfants, j’imagine qu’ils n’ont pas trouvé d’autre solution que de trimbaler leur marmaille avec eux. Mais c’est leur choix de faire des mômes, pas le mien, alors qu’ils assument

Culture, Voyages

Australia, un film local

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Avantage de vivre en Australie: on peut voir le film « Australia » en avant-première mondiale, c’est à dire dès le 24 novembre, et non le 24 décembre comme en France.

J’ai profité d’un après-midi avec un temps maussade et imprévisible sur Hobart pour aller voir le film. Un très beau film. J’avais lu des critiques mi-figue mi-raisin, comme quoi le scénario était un peu faiblard et le film trop long.

Et bien moi, je n’ai pas trouvé. Evidemment, le style très théâtral et onirique de Baz Luhrmann est bien présent, car cela reste un film d’auteur, même à gros budget. Je me suis laissé prendre par l’histoire, certes très classique et bien-pensante. C’est vraiment un film à voir sur grand écran, pour admirer les paysages du Nord de l’Australie, tantôt désertiques, tantôt humides. Je n’ai pas trouvé le film trop long, il faut quand même faire justice au film et à la complexité qu’il traite: une classique histoire d’amour, un parcours initiatique pour s’approprier des rites ancestraux, une adoption, une histoire de complot et une vengeance, et là-dessus, un épisode de la Seconde Guerre Mondiale et le drame des Générations Volées d’enfants aborigènes ou de sang mêlé… 2 heures et demie, cela me semble honnête, ce n’est pas une de ses comédies romantiques calibrées à 1H30 ou un film d’action de 1H50.

Seul reproche: Nicole Kidman est tellement maigre qu’elle en est irréelle. Son alchimie avec Hugh Jackman n’est pas 100% convaincante, mais lui est superbe: athlétique, rugueux, un peu tourmenté, peut-être moins subtil qu’un Clatk Gable en Rhett Butler. Il joue un cow-boy et non un homme du monde, sa rudesse est donc légitime. Les scènes apocalyptiques du film ne sont pas sans rappeler « Autant en emporte le vent », le chassé-croisé amoureux en moins. Nicole Kidman n’a cependant pas le piquant d’une Scarlett O’Hara/Vivien Leigh.

Le personnage de l’enfant de sang-mêlé a un peu de Harry Potter en lui et est tout à fait crédible. Pas sûr cependant que l’acteur qui le joue ait un grand avenir, étant quand même très typé.

Je pense que je n’ai pas compris toutes les subtilités du film, accent australien oblige, mais j’ai vraiment apprécié les paysages d’une Australie que je ne connais pas, à l’exact opposé de celle qui m’est désormais familière.

Culture, Voyages

A night at the Opera

Parfois les rêves n’ont pas de prix… Heureusement pour tout le reste, il y a Mastercard. J’ai toujours rêvé d’aller voir un ballet à l’Opéra Garnier. Mais c’est très cher (minimum 90€ la place) et il faut s’y prendre des mois à l’avance (et encore, c’est complet très, très vite).

J’ai donc profité de l’opportunité d’être à Sydney, la ville qui abrite le plus célèbre opéra du monde, l’icône de la ville. J’ai eu, dans l’après-midi, une place pour le ballet donné le soir-même, « Manon », d’après Manon Lescaut, un ballet de Kenneth MacMillan sur une musique de Jules Massenet.

Contre toute attente, j’ai eu une très bonne place, au 7ème rang et au centre. Pas donnée: 145 AU$ (74€), mais c’était la catégorie la plus chère. Je crois que j’ai eu de la chance, parce que la salle était blindée… Evidemment, il y avait 80% de femmes et 80% de seniors dans l’assemblée. Le ballet n’intéresse pas les jeunes? Ou alors, c’est trop cher?

Bref. Je suis très contente d’avoir pu saisir l’occasion de réaliser 2 rêves en même temps: aller dans l’Opéra de Sydney, et aller voir un vrai ballet. L’occasion pour moi de me pomponner un peu, parce qu’en tant que backpacker, j’ai oublié ce qu’était un rouge à lèvres.

Le ballet était magnifique, avec un vrai orchestre, et au moins 30 danseurs sur scène. Très beaux costumes de la France du XVIIIème siècle. 2 heures d’un très beau spectacle.

Petite critique: mais que font des danseurs asiatiques dans un ballet qui se déroule en France?

Voyages

I love Tasmania!

Je viens de passer 5 jours en Tasmanie, et c’est trop court! Il y a deux ou trois choses que j’aurais aimé faire avant de partir, mais le temps m’a manqué. Donc pas de Craddle Mountain pour moi, ni de Diables de Tasmanie…

Au programme du séjour: visite de Hobart, ciné pour aller voir Australia (il pleuvait trop dehors), excursion à Port Arthur et la Tasman Peninsula et le Freycinet National Park, avec la fameuse Wineglass Bay.

Ce que j’ai apprécié:
– les paysages, à la fois sauvages et domestiqués (l’agriculture pèse lourd dans l’économie locale)
– le climat tempéré, même si la météo réserve parfois des surprises.
– beaucoup moins d’asiatiques qu’à Sydney
– des gens pas stressés

Le rythme de vie tasmanien est encore plus cool que celui du « continent ». Et oui, vu de là-bas, l’Australie, c’est un continent, pas une île. Sinon, toutes les boutiques ferment à 18H, même le Mc Do, et il n’y a pas de supermarché en centre-ville. C’est un peu la province de la province.

Quand on pense qu’il n’y a pas de terre plus au sud avant l’Antarctique, çà donne le vertige. Difficile d’être sur une terre plus « australe ».

Voyages

Great Ocean Road

Je suis un peu en retard sur mes récits… Trop de sorties, de voyages, donc trop de choses à raconter…

Quelques vues de la plus belle route d’Australie: la « Great Ocean Road », où l’on croise de tout, surtout des touristes, mais aussi des kangourous, des koalas, des plages splendides, des falaises encore plus impressionnantes qu’à Etretat, et même une forêt tropicale…

Culture, Voyages

Sydney Christmas Parade

C’est très anglo-saxon, et on se croirait à Disneyland… Après Melbourne il y a 2 semaines, c’est au tour de Sydney d’accueillir dans ses rues une Parade de Noël.

En quoi cela consiste-t-il? C’est un défilé assez hétéroclite, à moitié caravane du Tour de France, à moitié fête de village. Sont réprésentés, en vrac, des marques (Blackberry, David Jones…), des « charities », des offices du tourisme (Incredible India, Philippines) ou encore des écoles de danse et, plus pittoresque encore, une amicale Star Wars. Le défilé se fait à pied ou sur des chars. Les différents intervenants manipulent une fois sur deux de gigantesques ballons.

C’est en tout cas très populaire, à en juger par la foule agglutinée contre les barrières, les gamins au premier rang. Pourtant, bien peu de choses ont été distribuées, à peine des bonbons. Le Père Noël, juché sur son traîneau a, bien entendu, fermé le cortège.

Pour ma part, célébrer Noël alors qu’il fait 26°C et grand soleil, c’est assez inédit.

Alimentation

Le kangourou, c’est bon.

Sur les conseils de ma camarade Maud, je me suis lancée. A mon Coles habituel (on va dire l’équivalent du Monoprix, ouvert jusqu’à tard le soir), j’ai trouvé du steak de kangourou. A 15$ le kilo, 3 petits morceaux m’ont coûté un peu moins de 6$, pour 400 grammes.

En 10 minutes à la poêle, c’était prêt! Et c’est très bon, léger et écolo. En effet, la viande de kangourou est très peu grasse et les kangourous n’émettent pas de gaz à effet de serre, au contraire des bovins. Cela ressemble un peu à du bœuf, c’est très tendre et savoureux.

Je le recommande à tout le monde, même si cette viande est sans doute plus abordable ici en Australie.

Voyages

Mes amis les koalas

Sur la Great Ocean Road, il y a quelques endroits où on peut voir des koalas à l’état sauvage.
C’est quand même plus sympa que dans les zoos.

Les koalas dorment 20 heures par jour, ils ne boivent pas d’eau. Leur seule ressource alimentaire est l’eucalyptus (et encore, pas toutes les variétés!). Donc ils vivent dans les arbres.
Nous avons été chanceux, il y en avait quelques-uns d’assoupis et un de réveillé, qui nous a fait son show!

Voyages

Melbourne – Jour 2


Après ma journée bien chargée de la veille, où je suis rentrée à l’auberge de jeunesse à minuit passé, les pieds trempés, j’ai fait une petite grasse matinée.

Au programme de l’après-midi, la visite de la National Gallery of Victoria (NGV). Enfin, une partie seulement, car la collection de ce musée est divisée en deux, et dans deux bâtiments distincts. La NGV Ian Potter Centre n’abrite que des œuvres australiennes et la NGV International regroupe toutes les autres œuvres.

Cela reflète quand même un certain état d’esprit: il y a les Australiens et les Autres… Mais ils sont plutôt flous sur la notion d’artiste australien: né, ayant vécu, ou mort en Australie, çà leur convient. Est-ce pour camoufler un vide artistique certain? Personnellement, je ne suis pas emballée par ce que je vois de l’art local. l’Australie reste un tout petit pays, avec ses 21 millions d’habitants.

Et j’ai conclu ma journée par une balade dans les rues de Melbourne, où j’ai croisé un arbre de Noël géant.
Les Australiens font une vraie fixette sur Noël et décorent toutes les boutiques avec des sapins, des guirlandes, des flocons de neige… Pas très local: depuis le début des statistiques météorologiques, il n’a jamais neigé à Sydney.

Voyages

Melbourne – Jour 1

Le vol entre Sydney et Melbourne est tellement court, qu’on a à peine le temps de décoller qu’il faut déjà atterrir. 1H10 de vol, avec Qantas.

J’arrive donc dans la capitale du Victoria, la ville rivale de Sydney. Il fait gris et le ciel est très nuageux, mais il fait très chaud. Dans mon pays, on dirait qu’il fait lourd et que l’orage n’est pas loin. Je fais donc connaissance avec la météo Melburnianne, totalement capricieuse!

Un détour par l’auberge de jeunesse, le Melbourne Oasis, forcément, et je prends la direction du centre-ville, découpé en petits carrés, comme toutes les villes qui ont moins de 200 ans. La ville est quadrillée de tram, au moins on s’y retrouve, pas comme à Sydney!

La ville offre un tram gratuit pour les touristes, qui permet de faire un tour des principales attractions de la ville: Federation Square, le quartier des docks…

Mais j’ai passé quasiment toute l’après-midi dans le quartier de St Kilda, non loin du centre-ville.

Forcément, après toute une journée avec une chaleur pas possible et des nuages, il a fini par pleuvoir, que dis-je, à tomber des trombes d’eau.

Bilans, Voyages

Bilan des deux premiers mois

Nous sommes le 11 novembre 2008. Jour férié en France, mais pas ici en Australie. Pourtant, les Australiens et Néo-Zélandais vénèrent leurs héros de la Première Guerre Mondiale, tombés lors de la bataille de Gallipoli. Ils leur dédient un jour férié à part, le ANZAC Day, chaque 25 avril.

Bref. Pas de leçon d’histoire aujourd’hui. Il s’agit de faire le bilan de mes deux premiers mois en Australie. Je dois dire que c’est plutôt mi-figue, mi-raisin, ou plutôt mi-koala, mi-kangourou.

Je ne peux pas dire que je me sois ennuyée, mais je n’ai toujours pas la moindre piste de boulot. Malgré mes démarches pour chercher dans ma branche et même des petits boulots, çà n’avance pas. Le « Credit Crunch » est passé par là.

Quelques chiffres pour synthétiser:
– Colocataires: 5, de 5 nationalités différentes
– Meat pie mangée : 1
– Capitale visitée: 1
– Paires de chaussures achetées: 4
– Sac acheté: 1 (un sac à dos, pas un sac à main)
– Piqûres d’insectes voraces: trop
– Ampoules aux pieds: 8 au maximum en même temps (Compeed fait fortune avec moi)
– Koala vu: 0
– Surfeurs: beaucoup
– Français croisés dans la rue: trop
– Voyages en Greyhound: 1 Aller-Retour
– Avions empruntés: 2, dont 1 A380
– Starbucks sur George Street: 2, à ma connaissance
– Topshop, H&M et Mexx: 0