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Retourner sur les bancs de l’école

La fragilité de l’existence, après 2 années de pandémie mondiale, de restrictions de libertés fondamentales et une guerre aux portes de l’Europe, m’a fortement incitée à me recentrer sur mes envies profondes, mes rêves non réalisés… Sans sombrer dans les affres de mon « fantasy self« , j’ai décidé de lister mes souhaits et de les réaliser.

Car c’est facile de rêvasser dans son coin, en attendant que ça se passe… en se disant « et si… » La vraie vie, c’est maintenant!

Photo de Christina Morillo sur Pexels.com

En y regardant à deux fois, je me rends compte que ma « bucket list » est remplie de retours à l’école, que j’avais pourtant quittée sans regret, pressée de plonger dans la vie d’adulte. Après presque 20 années d’expériences professionnelles, pourtant entrelacées avec des retours en formation (Coaching, Rémunération, etc), j’ai parfois l’impression que je n’utilise pas tous mes potentiels.

Ai-je des regrets scolaires? Clairement, je ferais aujourd’hui des choix différents, sachant ce que je sais aujourd’hui. De manière générale, j’ai manqué d’ambition. J’aurais aimé avoir un parcours académique plus reconnu, plus exigeant… Je n’ai pas forcément fait les bonnes rencontres ni évolué dans le bon milieu. Ce n’est pas une évidence d’être transclasse et de le vivre bien. Il faut savoir faire la paix avec son passé.

L’avantage à ma situation est qu’il n’est pas trop tard! Je vis en région parisienne et les opportunités d’apprendre sont à portée de main. Même avec la digitalisation galopante des formations, j’ai envie de me rasseoir sur un banc d’école, d’avoir des camarades, d’écouter un professeur, de participer, de réfléchir… Comme au bon vieux temps.

Si jamais je parviens à une vraie indépendance financière, je crois que je m’inscrirais à la faculté pour apprendre des domaines qui n’ont aucun débouché professionnel productif, ou très peu! Mais comme je n’aurais pas besoin de travailler, ce sera juste pour mon plaisir et occuper mon emploi du temps en épanouissant mes capacités intellectuelles. A moi les cours de philosophie, sociologie, littérature ou encore langues vivantes!

Et vous, qu’en pensez-vous?

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La vie est courte: Ma bucket list

S’il y a une chose que la vie m’a apprise ces dernières années est que la vie est courte et qu’il ne faut pas reporter indéfiniment ce qu’on a envie de faire, sous peine de ne jamais réaliser ses rêves et ses projets !

Pour mon voyage au Japon, initialement prévu au printemps 2020, je n’ai guère le choix que de patienter jusqu’à ce que la situation sanitaire soit clarifiée, mais pour d’autres choses, je peux commencer maintenant.

J’ai arrêté les cours d’allemand avec ma formation initiale en école de commerce et j’ai rarement eu l’occasion de le pratiquer. J’avais pourtant un bon niveau et j’aimais bien la langue. Ma maîtrise de l’anglais a balayé bien des choses sur son passage… Je nourris ce regret d’avoir perdu mes compétences de germaniste depuis une bonne dizaine d’années. C’est tellement dommage d’avoir investi tout ce travail pour rien !

Finis les regrets, place à l’action : j’ai donc googlé des cours d’allemand sur Paris et, une fois mon test de niveau fait (A2 à l’écrit, B1 à l’oral) je me suis retrouvée en cours du soir avec d’autres adultes dès la semaine suivante. Je n’ai pas eu le temps de me trouver des excuses pour reporter! 42 heures en présentiel et en distanciel sont prévues. Je pourrais peut-être même compter sur un financement de mon entreprise…

Parmi les autres projets que j’ai :

  • me remettre à l’italien (mes cours d’italien sont plus récents que mes cours d’allemand – je m’y suis mise après mes 30 ans, et j’essaye de garder mon petit niveau, mais les langues vivantes, ça se pratique !)
  • apprendre le chant lyrique (est-ce trop tard à mon âge ?)
  • apprendre la clarinette ou le hautbois (enfant, on m’a imposé la flûte traversière, que je n’aimais pas spécialement…)
  • visiter les musées d’Art Contemporain des villes que je visite
  • Courir un 10 kilomètres
  • Être classée en tennis 🎾
  • Publier un roman ou un recueil de nouvelles (sur Amazon Kindle Publishing, ce n’est pas si inabordable – un rêve d’adolescente à réaliser… pourtant ce blog compte presque 500 articles en 15 ans, mais ce n’est pas un livre!)

Et vous, quels sont les projets que vous souhaitez concrétiser ? Qu’attendez vous pour le faire ?

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Une décision difficile

Ma chatte de 8 ans, Luckie, a malheureusement été diagnostiquée diabétique en juin dernier. Depuis, j’ai multiplié les visites chez le vétérinaire, analyses, injections d’insuline deux fois par jour etc. pour la soigner. Elle ne guérira jamais, car c’est un mal incurable: son pancréas est foutu.

Dernier jour

Le coût financier
Avoir un animal de compagnie représente déjà en soi un coût important et on ne devrait pas adopter si on n’est pas prêt à assumer cette charge: nourriture, litière, sac de transport, jouets, frais vétérinaires, frais de garde le cas échéant… J’avais eu un chat pendant 5 ans avant Luckie et j’étais prête à assumer ces coûts. Mais un chat diabétique représente des coûts bien plus importants: croquettes spéciales (38€ le paquet pour moins d’un mois, car le deuxième chat mange la même chose), budget litière en explosion (la litière censée durer un mois dure une semaine au maximum), les frais vétérinaires sont lourds: flacons de 10 ml d’insuline à 40€, plus les seringues et les aiguilles, les analyses régulières…

Quant aux frais de garde, non seulement il faut trouver une personne qui accepte de faire les soins et qui vienne deux fois par jour chez soi, mais évidemment la prestation coûte plus cher qu’un cat-sitter « basique ». Cela me revenait à 19€ par jour. Au cumul, les frais liés au diabète représentaient au moins 200€ par mois, et jusqu’à 400€ quand le vétérinaire m’a facturé un bilan complet à 170€. Oui, c’est un fait, je gagne ma vie correctement, mais dépenser plus de 3000€ par an pour un animal est un gros poste de dépense. Sans compter que j’ai un deuxième chat, qui a lui aussi besoin de nourriture, de litière et d’une solution de garde…

Outre ces frais, au fil des années, j’ai aussi dû dépenser des frais de transport importants pour Luckie: je suis allée en Irlande en ferry et non pas en avion, par rapport à elle. Donc faire un voyage de plus de 30 heures, sous 35°C plutôt qu’un simple vol de 1H15. Les frais de puçage, passeport, surcoût lié au changement de billet d’avion retour pour prendre une compagnie qui accepte les animaux en cabine (Air France opéré par Air France uniquement et non Aer Lingus), achat d’un sac compatible pour l’avion, vaccins contre la rage, ont aussi représenté des centaines d’euros… J’ai rarement hésité à dépenser ces sommes… Mais le changement de traitement, nécessaire à Luckie, faisant passer le flacon d’insuline à 89€ me fait reconsidérer le bienfondé de cet acharnement à la garder avec moi et a été un déclic: est-ce que cela en vaut la peine? Ce chat a-t-il une réelle qualité de vie? Parce qu’elle a quand même des problèmes, malgré le traitement.

Le petit est maintenant chat unique

Le coût émotionnel / la charge mentale
Si j’ai pris la décision d’arrêter de soigner Luckie, ce n’est pas de gaieté de cœur. J’ai bien conscience que je le fais de façon purement égoïste. Je fais passer mon bien-être avant le sien, je mets clairement mon masque à oxygène en premier.

Photo de cottonbro sur Pexels.com
Mettre son masque à oxygène, c’est se prioriser pour être présent pour autrui.

La décision
Malgré tous mes efforts, Luckie ne va pas mieux, et n’ira jamais mieux. Son diabète est incurable, elle aura deux piqûres quotidiennes à vie. Tous les jours, matin et soir, je suis confrontée à sa maladie et parfois, elle refuse d’être piquée… Elle est plutôt bonne pâte et maniable, mais quand même, cela n’est pas agréable pour elle d’être piquée deux fois par jour et certains jours, elle me le fait bien comprendre.

J’ai déjà fait des sacrifices pour gérer cette situation: je pars le moins possible en weekend à titre personnel (Covid aidant, les opportunités de voyages sont limitées), je refuse des déplacements professionnels qui m’empêcheraient de m’en occuper correctement (donc, je fais des allers-retours dans la journée à Toulouse, plutôt que de partir la veille – cela me fait des journées où je pars à 5H et où je rentre à 22H…) et c’est ereintant. J’ai beaucoup priorisé Luckie ces dernières années. J’ai vraiment pris des décisions importantes vis à vis d’elle, j’ai rempli mon devoir, je pense. Mais aujourd’hui, j’ai atteint ma limite. Je suis très fatiguée, physiquement et émotionnellement. Pour autant, je me sens affreusement coupable d’abréger la vie de mon chat, même si cela abrège aussi ses souffrances.

Ma décision a été viscérale, j’ai atteint mon maximum. Peut-être que Luckie aurait pu vivre encore plusieurs mois ou plusieurs années, avec ses deux piqûres quotidiennes. Je l’admets, ses soins sont devenus trop lourds pour moi, à gérer seule, sans soutien de quiconque. J’ai déjà fait le deuil de mon premier chat, qui a eu une belle vie. Je sais combien le deuil est long et difficile.

Pour une fois, je ne conclurais pas mon article en posant une question, car je m’en suis posé des tonnes ces dernières semaines. Et la réponse n’est pas satisfaisante. #RIP

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Sortir de son cocon

Depuis début janvier 2022, j’ai décidé de faire une sortie culturelle tous les 15 jours. J’ai positionné cette petite parenthèse le vendredi soir, histoire de faire une transition entre la semaine de travail, et le télétravail à raison de 3 à 4 jours par semaine et le weekend, où j’ai aussi tendance à rester chez moi.

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Après presque 2 ans de pandémie, de télétravail intensif, d’amitiés distendues voire défuntes, il est temps de reprendre une vie « comme avant ». Dans mon cas, comme avant mon départ en Irlande il y a 5 ans : profiter de Paris, ses opportunités culturelles, sa localisation centrale, trouver des bons plans pour des petits weekends à l’étranger. L’Europe est un terrain de jeu passionnant. J’ai retrouvé l’envie de bouger, après ces 2 années d’immobilisme forcé, entre pass sanitaire, quarantaine et autres joyeusetés sanitaires et gouvernementales.

Même si j’ai encore des envies de vivre ailleurs, j’ai décidé que je resterai en France au moins jusqu’aux Jeux Olympiques de Paris en 2024. Personnellement, je suis à fond ! Clairement, je prendrai 3 semaines de vacances et j’espère bien assister à au moins une épreuve. C’est une occasion qu’on n’a qu’une seule fois dans une vie. J’étais trop petite pour Albertville pour m’en rendre compte.

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Je continue donc d’investir dans mon intérieur en banlieue, car je vais y rester pour les 3 prochaines années. J’ai encore des chantiers à mener à bien : création de dressing et rangements, peintures et papiers peints, accrochage de décoration, installation d’abat-jour. Naïvement, je pensais que j’aurais pu tout boucler avant Noël 2021. Mais cela demande du temps et du temps, je n’en avais pas tant que çà. En changeant de job, ça va mieux. N’ayant plus de boss localement, j’ai plus de latitude pour gérer mon temps comme j’en ai besoin.

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Donc je continue la nidification. Je rêve toujours un peu d’ailleurs, d’un coin de vert, mais la logistique me rebute fortement. J’aurais sans doute les moyens financiers, mais pas les ressources psychologiques de gérer un autre logement. J’atteins ma limite pour gérer de nouveaux projets toute seule. Donc pas de nouvel achat immobilier à l’horizon. Je fais mes petites sorties pour me faire plaisir, mes petits weekends pour me sortir de Paris et vogue la galère !

Et vous, souhaitez-vous en finir avec le syndrome de la cabane?

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Ma transition ménagère

Je pensais être une écolo, une bobo minimaliste… En fait, il n’en est rien! Certes, j’ai bossé sur ma garde-robe, mes livres, mes bidules de cuisine, mais force est de constater que j’ai accumulé une quantité de produits et d’équipements de ménage bien trop conséquente pour mon mode de vie actuel. Sans compter que tout ce barda n’est pas forcément bon pour la santé.

C’est le même constat que pour ma salle de bain en son temps : ça déborde ! Je ne sais même plus ce dont je dispose et ce dont j’ai vraiment besoin. Pourtant, je sais que très peu de produits suffisent à l’entretien d’une maison: du vinaigre, blanc, du bicarbonate de soude et du savon noir suffisent pour à peu près tout!

J’ai eu une certaine prise de conscience grâce à un Tiktok sur les perturbateurs endocriniens. J’ai donc repris les basiques et retrouvé ce petit livre de ménage au naturel, sans chimie lourde.

Une partie de ma « collection »

J’ai donc regardé quelques vidéos de ménage sur Youtube pour me donne de l’inspiration et de l’élan et j’ai rassemblé tous mes produits de ménage au même endroit, façon Konmari.

Le tout, donné sur Geev

Pourquoi ai-je donné sur Geev des produits dont je ne suis pas sûre qu’ils soient bons pour ma santé? Parce que nous sommes tous différents et qu’à tout prendre, si quelqu’un en veut, je ne vais pas tout mettre à la poubelle. J’ai aussi donné un seau (doublon) et un embout de serpillière espagnole. L’idée était avant tout de simplifier mes produits de ménage et d’éviter les produits chimiques trop lourds. Je vais néanmoins finir mes tablettes lave-vaisselle et ma lessive liquide actuelles avant de transitionner vers des formules plus neutres.

Et vous, faites vous, vous aussi, votre ménage au naturel ?

Journal

Quelle orientation pour mon blog ?

Mon blog aborde beaucoup de sujets différents, car j’ai plutôt beaucoup de centres d’intérêt, que je n’aborde d’ailleurs pas tous entre ces pages (j’adore l’art contemporain et le ballet, mais je ne blogue pas là-dessus, par exemple).

Mon rêve d’enfant était de devenir écrivain, et je ne l’ai pas réalisé (un jour, peut-être) mais j’aime écrire. Mon objectif en bloguant est avant tout de partager un bout de ma vie, de mes réflexions. Je trouve un certain plaisir à revisiter mes anciens posts, à les corriger, mettre à jour, améliorer, rajouter des liens vers d’autres articles… mais aussi à me remémorer le moment où je les ai rédigés.

Je ne pense pas manquer de choses à dire et de sujets à explorer, mais je me demande parfois si le format du blog est encore pertinent. Au temps d’Instagram (que je consulte de moins en moins) et de Tiktok (mon addiction du moment), cela reste un support écrit, statique, daté… Rassurant? Immuable?

Photo de Ivan Samkov sur Pexels.com

Ce n’est pas demain la veille que je vais montrer ma tête sur des vidéos partagées sur Internet, même si j’avais commencé ce blog pour partager mon voyage en Australie avec mes proches. J’ai fini par enlever toutes les photos de moi. Non pas que je ne m’aime pas, mais je préfère protéger mon intimité. Les gens sont parfois tellement cons sur les réseaux… J’ai déjà été harcelée, je n’ai pas envie de renouveler l’expérience.

Et puis, au final, ma vie n’intéresse que moi, à peine ma famille et mes amis. C’est uniquement moi qui vit ma vie, dans ma peau, dans mon époque. L’opinion des uns et des autres, je m’en fiche quand même pas mal! J’utilise pas mal Facebook pour communiquer avec mes proches et LinkedIn pour animer mon réseau professionnel. Mon blog est surtout à destination de mon futur moi, et des quelques internautes qui arrivent ici par hasard, ou presque..

Et vous, qu’en pensez-vous: les blogs, stop ou encore?

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Au programme de 2022

Je commence l’année par un nouveau job, dans une nouvelle entreprise, avec un nouveau salaire, des nouveaux horaires… Tout à construire ou presque, car je connais déjà certains de mes futurs collègues. Ce sera un nouveau chapitre, dans le lequel je m’épanouirais, je l’espère!

Mes objectifs de vie personnelle:
pas de déménagement en vue. La nidification continue… Youpi! Pas d’incertitude de ce côté-là.
– développer ma vie sociale, malgré la pandémie, le télétravail et les amitiés défuntes– l’interaction avec des humains me manque: discuter, échanger, apprendre…
– être en meilleure santé: soigner mon dos qui tire, perdre un peu de poids si j’y arrive.

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Le plus gros objectif de l’année est toutefois d’améliorer mes finances:
– finir mon emménagement à un coût raisonnable
ne pas trop dépenser, mais sans se priver des bonnes choses
– finaliser mon épargne de précaution (3 ou 6 mois de dépenses fixes?)
– investir plus d’argent en Bourse et en assurance-vie (comment développer une rente sans investissement immobilier?)
– faire un gros versement sur mon épargne retraite pour maximiser cette niche fiscale et avoir un bas de laine pour mes vieux jours. Mon objectif est d’avoir 250 000€ dessus pour mes 55 ans, soit 10 ans avant ma retraite officielle. J’ai récemment fait des transferts CET vers PERCOL et cela aide grandement à garnir mon épargne retraite sans douleur.

NB: Dans mon métier de RH, je ne recommande pas de ne pas prendre tous ses droits à congés et RTT. Mais 2021 n’était pas une année propice à la prise de jours de repos (comme 2020 finalement). Pour faire quoi, pour aller où ? Bref, j’ai préféré thésauriser.

Photo de Pixabay sur Pexels.com

Est-ce que je prévois des voyages, en dehors de déplacements professionnels ? Pas trop. Déjà, comment savoir comment vont évoluer les consignes gouvernementales pour les vaccins, les déplacements etc… Je préfère ne pas trop prévoir à l’avance. Mon voyage ultime, au Japon, ne se fera pas sur 2022, c’est certain. J’ai de nouveau envie de voyager et de découvrir de nouveaux endroits, mais cela ne sera pas une priorité sur cette année. Certes, il y a le budget associé et j’ai décidé d’être hyper vigilante sur mes finances, mais je n’ai pas envie de « galérer » en navigant à vue avec les fermetures de frontières, passes sanitaires, vaccins acceptés ou non, etc. Je ne veux pas me prendre la tête, la vie est suffisamment compliquée comme çà.

Et du côté de chez vous, 2022 s’annonce comment?

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Débuter une nouvelle année

Non, je ne suis pas spécialement « bonnes résolutions », mais cette année 2022 est l’occasion d’un « reset ».

Déjà, je commence l’année avec un nouveau travail. On sait ce qu’on quitte et pas toujours ce qu’on trouve. Moi, ce que je quitte, c’est un boss qui me reproche de ne pas travailler le soir et le weekend, alors même que cela ne sert à rien. Comme il ne maîtrise pas grand chose, sauf son image auprès de ceux qui décident, il improvise sur tout et n’importe quoi et c’est hyper désagréable. Combien de fois je me suis sentie infantilisée, quand bien même j’ai dépassé les 40 ans! Il était important pour moi d’avoir plus d’autonomie dans mon futur poste et j’ai fait tout mon possible pour obtenir un poste où je gérerai mon emploi du temps toute seule.

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Je peux désormais en parler au passé. J’avais des supers collègues, des bons avantages sociaux, un salaire OK, mais un boss pas à la hauteur. Depuis que j’ai démissionné, j’ai réalisé à quel point il était toxique. Non seulement il ne me donnait aucun conseil pour évoluer, mais il m’a même « torpillée » dans le réseau RH. On a suggéré mon nom pour un job un cran au dessus du mien et il a répondu que je ne serais « probablement pas intéressée »… Il aurait mieux valu me demander en direct. Bref, zéro évolution possible. Je suis bien contente de rectifier ma trajectoire et de revenir dans une industrie qui m’est plus familière, avec plus de transparence. Donc, nouveau boulot à horizon immédiat.

J’ai aussi décidé de réduire ma présence « online ». J’ai désactivé mon vieux profil Twitter, quand même bien je l’utilisais depuis 2009: 15 400 tweets, 336 followers… et ce que j’en retiens? Beaucoup de négativité. Je vais garder mon compte secondaire, uniquement pour promouvoir ce blog. Donc il y aura peu d’interactions à venir sur ces fils. Mes profils Instagram aussi vont être moins utilisés que par le passé. Je l’avoue, je suis passée à Tiktok, où je ne produis aucun contenu.

J’ai profité de mon mini break de fin d’année entre deux jobs pour faire du tri physique et numérique. ça fait du bien de décider de ce qui est essentiel et de ce qui ne l’est pas!

Et chez vous, comment s’annonce 2022?

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5 Leçons apprises grâce à mon blog

Après avoir passé plusieurs journées à revoir l’intégralité de mon blog, soit plus de 14 années d’articles écrits sur des sujets divers et variés, j’ai bien mesuré les énormes progrès que j’ai fait sur mon chemin vers mes idéaux (pas vers mon fantasy self). Tout n’est pas la perfection incarnée, et heureusement. Sinon, après quoi pourrais-je courir?

Photo de Pixabay sur Pexels.com

Leçon N°1: J’ai besoin de me fixer des objectifs.
Et je dois les suivre tous les mois pour obtenir des résultats. Si je laisse un intervalle de temps trop important, je perds ma concentration. Dans mon cas, l’assiduité est essentielle.

Leçon N°2: Parfois, je fais des erreurs.
Et je survis. Faire des erreurs est humain. La peur de me tromper, d’échouer m’a longtemps paralysée. J’ai rebondi tellement de fois, face à l’adversité, que je sais maintenant qu’on peut prendre des risques, on peut être ambitieux et que quand on se plante, on peut quand même s’en sortir. Ce n’est pas la fin du monde! Se mettre trop la pression ne sert à rien!

Leçon N°3: J’ai le droit de changer d’avis.
Encore une fois, je suis un être humain, faillible. Je ne suis pas obligée de finir un livre qui ne m’intéresse pas. Je ne suis pas obligée de finir un aliment que je n’aime pas. Je ne suis pas obligée de passer du temps avec une personne que je n’apprécie pas, alors que je pensais que je l’apprécierais. Et c’est OK.

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Leçon N°4: Je ne suis pas obligée de conserver un objet qui ne correspond pas à mes besoins.
Il est simple aujourd’hui de se débarrasser d’un objet: le vendre, le donner, le jeter… Non que je souhaite promouvoir la surconsommation… Mais il y a des solutions pour trouver une nouvelle place à un objet inusité.

Leçon N°5: Je n’ai pas à renier qui j’étais.
J’ai mûri, changé, grandi, bref vieilli. Et cela me convient. C’est normal. Ne pas vieillir, c’est mourir.

Et vous, écrire vous fait grandir?

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Ces 5 choses qui se sont avérées rentables

Dans cette société consumériste, qui nous incite à accumuler des objets, dont on n’a pas forcément envie ni besoin, il y a parfois des achats pour lequel on en a eu pour son argent, des choses qui valent le coup. Voici ma sélection :

1- Portefeuille Ogon. Je l’ai acheté d’occasion sur Vinted. Il était un peu rayé mais tout à fait utilisable. Je voulais essayer le format, moi qui ai longtemps utilisé un porte-monnaie tout simple comme portefeuille. Les petits compartiments sont très bien pour les cartes et la carte d’identité. Petit format idéal, léger. Bref. Essai concluant. Je m’en offrirais un nouveau prochainement, avec un extérieur plus costaud que celui en alu brossé.

2. Smartphone Motorola – J’ai l’habitude d’acheter mes smartphones neufs puis de les revendre après 12 à 18 mois d’utilisation. Généralement je récupère la moitié de la valeur d’achat et cela me sert à financer mon nouvel achat. Voilà longtemps que j’ai délaissé la sphère iphone. Dans la gamme Apple, je n’aime que les ipad, et encore… C’est bien trop cher pour ce que c’est! Ce modèle est mon deuxième Motorola et je suis absolument convaincue par son rapport qualité prix. A titre professionnel, j’ai un Samsung, sensiblement plus cher et je ne le trouve pas spécialement plus performant ou pratique que mon Motorola personnel. Pourquoi dépenser plus? Avec 200€, on a un smartphone tout à fait décent, et c’est bien difficile de s’en passer de nos jours.

3. Airfryer (friteuse sans huile, en bon français): indispensable dans ma cuisine depuis près d’un an. Je m’en sers quasiment tous les jours pour rôtir mes pommes de terre, légumes, falafels etc. Tellement plus rapide, pratique et facile à nettoyer qu’un four! Je ne sais pas si je prendrais à nouveau ce modèle, mais clairement, je ne peux plus m’en passer. Une bénédiction quand on veut manger moins gras et tout aussi savoureux.

Photo de William Fortunato sur Pexels.com

4. Abonnement Kindle Unlimited – J’ai redécouvert récemment le plaisir de me laisser emporter par les livres. Car oui, j’étais un peu fâchée avec l’objet « livres »: encombrant, lourd, difficile à stocker, possiblement dévoré par mon chat papivore… Maintenant que j’ai déménagé, j’ai aussi un trajet en tram à optimiser. J’avais un Kindle Fire 8, finalement pas si pratique, alors j’ai pris une tablette Samsung 8 pouces, qui est très bien pour mon utilisation, tout en étant plus performante que la Kindle, que je vais mettre en vente, du coup. Pour avoir toujours quelque chose à lire, je me suis laissé tenter par un abonnement Kindle Unlimited. Soit, toute la bibliothèque de l’humanité n’y est pas disponible, mais j’y trouve de quoi satisfaire mon appétit de lecture.

5. Un mètre-ruban. C’est un des objets les plus anciens chez moi, que j’ai acheté quand je suis arrivée à Paris en 2003. Je l’ai acheté dans une droguerie et il tient encore la distance. Selon les périodes, je m’en sers plus ou moins souvent. J’ai aussi encore le marteau que j’ai acheté en même temps au même endroit. Les outils, cela vaut la peine d’investir dans de la qualité, c’est certain!

Et vous, quels sont vos achats qui ont tenu la distance et pour lesquels vous en avez eu pour votre argent ?

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Regarder les objets du passé

Depuis 2014 et mon déclic minimaliste, j’en ai viré des choses et des choses, que ce soit des vêtements, des livres et autres produits culturels ou encore des bidules de cuisine.

J’ai donné, vendu, recyclé ou jeté jusqu’au plus soif, bien aidée par non pas un mais deux déménagements internationaux vers une île puis de retour vers le continent.

Photo de Edward Jenner sur Pexels.com

J’ai parfois gardé des clichés de ce qui a quitté ma vie et je suis fière de ce que j’ai accompli dans le domaine. La lutte contre le bazar est constante, comme celle contre la junk food. Après tous ces challenges minimalistes, est-ce que je regrette des objets dont je me suis séparé? Dans l’écrasante majorité des cas: non! et si j’ai eu un regret, j’ai toujours trouvé un objet similaire.

J’essaye de ne plus garder des choses pour des très hypothétiques « au cas où », mais les tentations sont présentes partout, tout le temps. Il est rare qu’un nouvel objet résolve un de mes « problèmes ». Généralement il en crée un immédiat: son stockage, puis sa maintenance et finalement, sa fin de vie.

Bref, mon album photos des objets du passé ne me rend jamais nostalgique. Je me fais plutôt des remarques sur le fait que je ne me rappelais plus que j’avais tel ou tel objet chez moi et que je vis sans depuis des années sans que mon confort de vie n’en ait pati.

On n’a vraiment pas besoin de grand chose pour vivre, c’est évident. L’accumulation d’objets me semble aujourd’hui pathologique, une idée du passé. A quoi bon vivre dans une armoire géante?

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Finalement, j’achète !

J’ai cédé au dogme de la finance personnelle. J’ai vraiment hésité et j’ai bien failli abandonner le projet, mais j’ai finalement trouvé le bon compromis entre ménager mon compte en banque et avoir un toit sur la tête.

Entendons-nous bien : j’habite en région parisienne, où le prix de l’immobilier est proportionnel à la distance avec Paris. Vivre intra muros est un luxe dont je me passe. À 11000€ le mètre carré à l’achat et à 30€ mensuel le mètre carré à la location, je n’ai les moyens de vivre que dans un tout petit deux-pièces. J’ai dépassé les quarante ans, et même si j’ai des inclinations minimalistes, je souhaite vivre dans plus d’espace qu’un 35 mètres carrés au septième étage sans ascenseur.

J’ai pris mes aises dans mes cinquante mètres configurés en trois pièces. J’aime ma chambre séparée, j’aime mon bureau dont je ferme la porte le soir, bien à part de mon espace de détente, même si je ne suis pas fan de cuisine ouverte (les odeurs qui s’incrustent, le désordre apparent, le gras qui s’infiltre partout, pourquoi mes contemporains aiment-ils autant les cuisines ouvertes? Mystère).

Donc j’ai orienté ma recherche dans des communes desservies en transport en commun pratiques pour moi : en tram. J’abandonne le 92 et je migre dans le 95. Une page se tourne, une autre.

Finalement, il se passe quand même deux ou trois trucs dans ma vie

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10 astuces à 0€ pour faire des économies

Toujours dans ma mouvance minimaliste et dans le cadre de mon plan d’économies, je vous présente des astuces qui ne coûtent rien et qui permettent de ne pas dépenser plus que nécessaire!

1- Je garde des emballages pour mes propres envois : je ne parle pas des enveloppes matelassées ou des colis que je reçois, ça je pense qu’on le fait tous (une enveloppe matelassée coûte 50 centimes pièce, mine de rien). Je mets aussi de côté des emballages divers, tels que ceux de la pâtée des chats, qui sont en carton épais. Super pratique pour mes ventes sur Vinted, plutôt que de les mettre au bac de recyclage. Je garde aussi les emballages en papier des légumes et ceux de la boulangerie pour caler le contenu de mes colis. C’est à la fois économique et écologique.

2- Je reporte le week-end les vêtements de la semaine, s’ils sont encore propres. Laver trop souvent les vêtements les abîme, alors je préfère en tirer le meilleur parti et allonger leur durée de vie. Cela fait faire des économies de lessive et d’électricité et prolonge la vie de mes vêtements, sachant que ma garde-robe est minimaliste. Parfois, cela me fait porter des vêtements plus « habillés » que nécessaire, mais je m’en fiche.

3- Je n’achète pas ce qu’il est facile d’emprunter, par exemple des livres. Dans toutes les villes, il y a des bibliothèques ouvertes à tous et souvent gratuites, elles proposent en plus souvent des livres électroniques. Plus besoin de se déplacer pendant les horaires d’ouverture, ni d’aller toucher des livres dégueulasses (merci Covid, pour cette prise de conscience généralisée sur l’hygiène) ou poussiéreux.

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4- J’utilise une banque en ligne sans frais. Pas de frais bancaires mensuels etc. Ma carte Visa Premier me coûte 0€. Certes, Boursorama m’a demandé de laisser 5000€ chez eux (et ce n’est pas à la portée de tout le monde), mais c’est très vite rentabilisé. Ils font aussi régulièrement des offres promotionnelles sur leurs différents produits. En 2020, j’ai récupéré 200€ de cashback en plaçant de l’argent sur différents produits que j’utilisais déjà (Assurance vie, Compte d’Épargne Financière Pilotée, Compte titres). Mon code parrainage est ici: Boursorama.

5- Je ne suis pas à découvert. Ça rejoint le point d’avant. Certes, j’ai droit à un découvert sans frais pendant 30 jours, mais je préfère ne pas dépenser de l’argent que je n’ai pas. Ce n’est pas facile pour tout le monde, je sais, mais les agios coûtent une fortune, en pure perte.

6- Je fais des listes: shopping listes + to do listes. J’ai une shopping list pour les courses du quotidien, que je complète dès que je manque de pois chiches ou de flocons d’avoine. J’ai aussi une shopping list pour les vêtements et accessoires. Ma garde-robe est plutôt minimaliste, mais je renouvelle parfois des pièces. Quand quelque chose est depuis trop longtemps sur la liste, je l’enlève : si j’ai vécu sans pendant longtemps, c’est que je peux vivre sans pour toujours. (oui, je pense à toi, veste en jean dont je pensais que ma garde-robe avait besoin…)

7- Je prends une gourde d’eau du robinet dès que je pars de chez moi pour quelques heures. Certes, il y a le prix de la gourde, mais on peut aussi recycler un bocal ou une petite bouteille en verre. J’évite ainsi l’achat de boissons hors domicile, qui sont chères et qui laissent derrière des emballages plastiques pas très recyclés.

8- Je récupère les bocaux des produits que j’achète. Pas tous, et je ne les garde pas tous non plus. J’aime bien ceux de la confiture Follain que j’ai ramenée d’Irlande. Je teste différents formats pour voir ce qui convient à mes besoins réels et non à mon fantasy self. Ceux que je ne retiens pas partent au recyclage verre.

9 – Je compare toujours les prix avant de faire un gros achat, type électronique ou électroménager. Amazon n’est pas systématiquement le plus avantageux : Darty, la Fnac et la Redoute ont aussi des bons deals avec les fabricants, surtout si on y rajoute des cashbacks tels que ceux d’iGraal (parrainage ici) ou des bons d’achats payés moins chers sur TheCorner quand on est client Boursorama (parrainage ). Jackpot si on arrive à tout combiner!

10- Je fais le tri dans mes amis : exit ceux qui ne tiennent pas compte de mes contraintes et souhaits budgétaires : c’est ainsi que j’ai refusé tous les enterrements de vie de jeune fille pour les mariages de mes amies, systématiquement organisés à l’autre bout de la France… Transport, hôtels, nourriture, activités, part de la future mariée… Tout çà, ça chiffre. Sans compter le mariage lui-même (la tenue, le coiffeur, les frais de déplacement et de transport) et l’inévitable cadeau pour les mariés. Sans aller faire comme Carrie Bradshaw et me marier avec moi-même, juste que, pour une fois, on célèbre mes choix de vie et qu’on participe à mes frais de vie à moi, je dis non si cela me semble trop dispendieux. Est-on obligé de dépenser de l’argent pour passer un bon moment entre amies? Il me semble que non.

Très clairement, je ne participerai plus aux « weekends entre filles », qui me coûtent, au delà de l’aspect pécuniaire, une bonne dose de stress et de frustration. Les amitiés vieillissent parfois mal.

Je dois dire que c’est pareil pour les restaurants à plusieurs, je souhaite que le budget associé me convienne. Quitte à se contenter d’un café ou d’un verre plutôt qu’une formule complète. Évidemment, en ce moment, la question ne se pose pas vraiment. Mon budget sorties est à 0€ depuis les confinements, comme pas mal de monde, j’imagine.

Et vous, quelles sont vos astuces à 0€ pour économiser pour ce qui compte vraiment pour vous ?

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« No buy challenge » des vacances

Au gré de mes aventures minimalistes, j’ai déjà bien réduit le contenu de mes placards: vêtements, cosmétiques, maquillage, affaires de sport, livres… J’ai encore du boulot dans ma cuisine (ustensiles/robots/garde-manger) mais je crois que je n’ai jamais eu aussi peu de choses chez moi, sauf peut-être quand j’étais étudiante, et encore, j’avais encore une chambre pleine d’affaires (ne me demandez pas quoi, je n’en ai plus aucune idée) chez mes parents.

Je me suis rendu compte que les vacances ont souvent été l’excuse d’une multitude d’achats: bagages, vêtements, équipements de sport, médicaments etc. S’il est plutôt positif de faire l’inventaire chaque année de ce qui traîne dans ses placards, je me désole de retrouver des choses que je n’utilise qu’en vacances. Je ne parle pas d’un adaptateur pour une norme différente de la France, mais par exemple, de pantalons de randonnée, de sandales pour aller dans l’eau etc.

Partir loin de chez soi et faire des activités non habituelles génèrent des dépenses, c’est certain. Mais avoir des choses qui ne me servent qu’une seule fois dans l’année au maximum m’agace. C’est pourquoi cette année, alors même que les stocks sont au plus bas, j’ai décidé de me lancer ce challenge : ne rien acheter pour les vacances à la montagne. Je ne prévois pas de trek ni de camping, je n’ai donc pas besoin de toute une palanquée d’objets qui ne me serviraient que pour çà.

Pour avoir passé pas mal de temps le nez dans mes placards, traquant le moindre article pouvant alimenter ma cagnotte « nouvelle garde-robe », j’ai confiance en mon intuition. J’avais 6 soutien-gorge de sport : 4 feront très bien l’affaire (et sans doute 2 d’ailleurs). J’avais beaucoup d’affaires que je ne peux plus mettre car j’ai trop grossi: pantalons de randonnée, T-shirts de sport. Ils sont partis sur Vinted, pour une bouchée de pain, mais j’ai moins mauvaise conscience puisqu’ils n’encombrent plus mes tiroirs. Je les avais acheté il y a 10 ans pour la plupart, donc ils ont été plus qu’amortis.

Je vais m’en remettre à ce qui me va aujourd’hui: des caleçons un peu extensibles, des hauts larges. Je ne compte pas conserver ma circonférence actuelle, donc pas d’investissement prévu en garde-robe avant un bon moment (je fais même un petit challenge sur le sujet en ce moment).

J’emmènerai ce que j’ai actuellement dans ma trousse de médicaments (je passe mes vacances en France, il y aura toujours une pharmacie pas loin en cas d’urgence), de toilette (j’ai encore du stock pour tout ce dont j’ai besoin) et autres. A priori, je ne vais pas emmener pléthore de paires de chaussures, ce sera pas mal de choses à usage multiple.

Voyager léger : le top!

J’avoue que mes chaussures de randonnée ne me servent qu’en vacances. Je les ai achetées il y a 3 ans, elles ont encore beaucoup de vie en elles. Je suis également largement équipée en sacs de randonnée et de voyage. Il fut un temps où j’en avais 2 de plus: un qui me faisait mal au dos et un de 38 litres, pour les treks de plusieurs jours. J’ai revendu les deux. Je ne me vois pas faire de trek à l’avenir et je ne conserve pas les choses qui ne me conviennent pas. J’ai donc un sac à dos de randonnée à la journée de chez Decathlon, qui fait une vingtaine de litres et qui m’a coûté une dizaine d’euros. Non seulement je l’embarque en randonnée pendant mes vacances, mais il me sert aussi quand je pars en weekend. Il est léger et pratique, je n’ai besoin de rien d’autre. Je l’ai rentabilisé et je compte l’utiliser le plus longtemps possible.

Et vous, dépensez-vous beaucoup pour ce que vous emmenez en vacances ?

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Ce que la pandémie Covid19 va changer pour moi en 2020

J’avais débuté l’année 2020 pleine de bonnes résolutions et de rêves, notamment car je change de dizaine et que j’avais prévu de célébrer ma quarantaine ailleurs qu’en quarantaine!

Une pandémie mondiale met juste la pagaille dans ma vie, sans que j’en sois atteinte (heureusement pour moi, évidemment!)

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D’un point de vue professionnel: Aucune envie de chercher un nouveau challenge. Alors quand on m’a proposé de convertir mon CDD en CDI, je ne me suis pas posé de question, j’ai accepté. Je suis plutôt heureuse de ce choix. J’aime ma boîte, mon chef et mon équipe… Mais il y a le syndrome de l’herbe plus verte ailleurs… Donc, bon, je suis raisonnable. Je sais que la situation économique va se dégrader, il faut saisir ce qu’on nous donne.

D’un point de vue amical et familial: le confinement a stoppé beaucoup de mes interactions verbales et téléphoniques, mais les réseaux sociaux m’ont bien soutenue. Finalement, j’ai identifié qui a eu envie de me contacter et m’a demandé de mes nouvelles. Et également à qui j’avais envie de demander de leurs nouvelles. On ne cultive pas une relation morte. C’était plutôt l’occasion de faire un peu de ménage (je n’ai pas la main verte).

D’un point de vue « sorties culturelles »: le calme plat. Je ne peux pas dire que j’ai vraiment pris l’opportunité de regarder des opéras, des ballets ou même simplement des films, comme je l’avais envisagé. Je n’ai jamais autant passé de temps chez moi (même quand j’étais au chômage) mais aussi je n’ai jamais autant travaillé. J’ai été sur le pont pendant des semaines sans jamais prendre de jour off. Honnêtement, je suis super fatiguée.

D’un point de vue « voyages »: évidemment, pas de déplacement de longue distance ces 3 derniers mois. Mon voyage anniversaire au Japon a été annulé et je n’aurais pas l’opportunité de le faire avant un petit moment. Je vais passer mes vacances en France, et j’espère faire quand même un aller-retour en Irlance, car ce pays me manque.

D’un point de vue « grand projet structurant »: tout ce temps passé chez moi m’a fait réalisé à quel point il est important de construire son chez-soi. Et me voilà à nouveau dans une recherche immobilière. Je maîtrise parfaitement l’art du déménagement et je commence déjà le vide… On verra si les banques me suivent dans mes envies d’accès à la propriété.

Et pour vous, qu’est-ce que cela a changé pour vous?

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